AccueilFrChercher

Nyctereutes procyonoides

Nyctereutes procyonoides
Description de cette image, également commentée ci-après
Un chien viverrin (Nyctereutes procyonoides)
à Kurikka, en Finlande.

Espèce

Nyctereutes procyonoides
(Gray, 1834)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC : Préoccupation mineure

Le chien viverrin (Nyctereutes procyonoides) ou « chien martre » (de l'allemand Marderhund) est également appelé raccoon dog en anglais et wasbeerhond en néerlandais, ce qui signifie littéralement « chien raton laveur ». Il est également connu sous le nom japonais de tanuki.

Le chien viverrin est une espèce de mammifères carnivores qui ressemble à un raton laveur, mais appartient en fait à la famille des canidés, dont il est le seul représentant à hiberner[1],[2],[3],[4]. C'est la seule espèce actuelle du genre Nyctereutes.

Originaire de l'Asie de l'Est, le chien viverrin a été élevé intensivement pour sa fourrure en Europe et en Russie notamment pendant le XXe siècle. Des spécimens se sont échappés ou ont été introduits pour augmenter la production et ont formé depuis des populations dans l'Europe de l'Est. Il est actuellement en pleine expansion dans le reste de l'Europe, où sa présence est indésirable car il est considéré comme une espèce nuisible et invasive, et source de problèmes de santé publique en tant qu'espèce porteuse de la rage[5].

Caractéristiques

Avec son masque facial sombre, le chien viverrin ressemble au raton laveur.
Crâne de chien viverrin.

Le chien viverrin est un canidé au corps longiligne, avec de courtes pattes et un pelage épais aux poils longs et soyeux.

Le chien viverrin est le seul canidé à posséder un masque facial sombre. Il ressemble au raton laveur et au loup par sa silhouette, son masque facial et ses poils longs. Cependant, son masque facial est interrompu au niveau du nez alors qu'il est continu chez le raton laveur et sa queue courte est de couleur unie, contrairement au raton laveur dont la queue est longue et annelée.

Le crâne du chien viverrin ressemble beaucoup à celui des renards d'Amérique du Sud, en particulier du Renard des savanes, des études génétiques ont toutefois révélé qu'ils ne sont pas étroitement apparentés[6]. Leur crâne est petit mais massif et un peu allongé, avec des arcades zygomatiques étroites. Les saillies du crâne sont bien développées, la crête sagittale étant particulièrement proéminente chez les animaux âgés.

Étant omnivores, les chiens viverrins ont des canines et des carnassières peu développées, des molaires plates et des intestins relativement longs (1,5 à 2 fois plus longs que ceux des autres canidés). Leur torse est long et leurs pattes courtes. Leur longueur totale varie de 45 à 71 cm. La queue, longue de 12 à 18 cm, est courte et représente moins d'un tiers de la longueur totale de l'animal. Elle pend sans toucher le sol. Les oreilles sont courtes et ne dépassent que légèrement de la fourrure.

Le poids varie en fonction de la saison : ils pèsent autour de 3 kg en mars, tandis qu'en août et début septembre les mâles pèsent en moyenne 6,5 à 7 kg, certains individus atteignant un poids maximal de 9 à 10 kg[7].

La fourrure d'hiver est longue et épaisse, avec un sous-poil dense et des poils de garde grossiers mesurant 120 mm de long. La fourrure d'hiver protège les chiens viverrins des basses températures jusqu'à −20 à −25 °C. Elle est d'une couleur brune ou gris brunâtre avec des poils de garde noirs. La queue est plus foncée que le torse. Une bande sombre est présente sur le dos, qui s'élargit sur les épaules, formant une forme de croix. L'abdomen est brun jaunâtre, tandis que la poitrine est brun foncé ou noirâtre. La face est couverte de poils courts, dont la longueur et la quantité augmentent derrière les yeux. Les joues sont couvertes de longs poils. La fourrure d'été est plus brillante et d'une couleur paille rougeâtre[8].

Des chiens viverrins blancs existent en Chine[9].

Il existe également un chat viverrin.

Mode de vie

Régime alimentaire

Ce canidé à la morphologie courtaude est davantage un opportuniste alimentaire qu'un réel prédateur. Charognes, œufs, insectes, oisillons, escargots, petits rongeurs, grenouilles et même crapauds, au venin desquels il semble résister, constituent l'essentiel de son régime alimentaire enrichi toutefois de quelques végétaux de type baies et de champignons.

Hibernation

Durant l'automne, le poids du viverrin augmente considérablement, car l'animal constitue des réserves pour l'hibernation. Cependant, l'hibernation n'est pas systématique puisqu'elle dépend de la température. Si celle-ci ne descend pas au-dessous de −5 °C, ils peuvent rester actifs ou ne s'endormir que pour quelques jours.

Vie sociale

De mœurs principalement nocturnes, ce sont des animaux plutôt discrets et solitaires et l'on n'observe pas de structure sociale aussi élaborée que chez d'autres canidés, bien que certains individus apprécient la présence de leurs congénères.

Répartition géographique

Aire de répartition du Chien viverrin. En bleu où l'espèce est autochtone, en rouge où elle est introduite.

Origine

Originaire d'Extrême-Orient, jusqu'au début du XXe siècle son aire était limitée à l’Asie de l'Est et couvre la région de l’Amour-Oussouri en Russie, la Corée, la Chine orientale, la Mongolie, le Japon et le nord de l’Indochine.[10],[11]

Situation en Europe

Introduction en ex-URSS

Entre 1928 et 1955, plus de 9 000 sujets ont été lâchés dans la partie européenne de l’ex-Union soviétique en vue d’y augmenter la production de fourrures[5]. En effet, la fourrure de cet animal était très prisée et servait en particulier à produire des vêtements pour l'armée soviétique. Les premières introductions ont eu lieu en 1928 en Ukraine, suivies d'autres expériences d'introduction dans le milieu naturel, dans les régions européennes et quelques régions asiatiques de l’ancienne URSS, depuis la Carélie jusqu’en Moldavie en passant par la Baltique, la Biélorussie et l’Ukraine, ainsi que dans des secteurs de la Russie, le Caucase, le Kazakhstan et l’île de Sakhaline en Asie extrême-orientale. Dans les années 1940–1950, l'élevage du chien viverrin s'est intensifié en URSS, en particulier en raison des besoins importants de l'Armée rouge au cours de cette période. Des animaux échappés de ces élevages sont alors venus renforcer les populations sauvages. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les besoins en fourrure n'étant plus si importants, de nombreux élevages ont fermé et les animaux furent lâchés. Plus de 9 000 animaux furent lâchés entre 1948 et 1955[12].

Expansion en Europe

Deux chiens viverrins.

L’espèce connut alors une rapide expansion vers le nord, le centre, et l’ouest de l’Europe. Les premiers spécimens observés dans les pays limitrophes l'ont été en Finlande, au milieu des années 1930. L'animal a ensuite colonisé l'Europe de l'Ouest.

Entre 1935 et 1984, le chien viverrin a colonisé 1,4 million de kilomètres carrés de territoire[13]. Il est jugé fréquent dans les régions situées en Russie, dans le sud de la Finlande, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Biélorussie, en Ukraine, en Moldavie, dans le nord et l’est de la Pologne et dans l’est de la Roumanie. Son expansion s'est ralentie dans les années 1970, en raison du manque d’habitats appropriés et du fait également d'un taux de mortalité élevé (chasse, capture et accident avec des automobiles). Au cours des années 1990, un regain d’expansion a été enregistré en Allemagne, mis en évidence par une augmentation très sensible du nombre d'animaux tués par les chasseurs[10] :

Nombre de chiens viverrins tués par la chasse en Allemagne
Saison de chasseNombre d'animaux tués
1991/199212
1994/1995204
1997/19981 735
2000/20017 161
2003/200418 634

Le chien viverrin est interdit à la vente depuis 2019 en Grande-Bretagne car de nombreux individus peu dociles ont été abandonnés dans la nature sur l'île et maintenant, en 2021, ils risquent de proliférer et d'envahir le Royaume-Uni[14].

Le chien viverrin est un réservoir de la rage, tout comme le renard ou le chien domestique, ce qui complique l'éradication de la maladie en Europe de l'Est[5].

Espèce envahissante

En Europe, le Chien viverrin est inscrit depuis 2019 dans la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne[15]. Cela signifie que cette espèce ne doit pas être importée, élevée, transportée, commercialisée, ou libérée intentionnellement dans la nature, et ce nulle part dans l’Union européenne[16]. Il est également interdit de le maintenir en captivité[17].

Par ailleurs, les États membres ont l’obligation de surveiller et d’éradiquer les populations présentes dans la nature ou, si c’est irréalisable, de mettre en place des mesures de gestion efficaces pour limiter leur dispersion et réduire au minimum leurs effets néfastes.

Exploitation de la fourrure du chien viverrin

Chien viverrin captif.

La fourrure du chien viverrin est très demandée pour sa qualité et l'animal est intensivement chassé au Japon où il représente 11 % des animaux tués[18]. En Russie, l'élevage de chiens viverrins pour leur fourrure a commencé en 1928. À partir des années 1940, on leur a préféré l'élevage de renards roux, plus chers[8]. Une étude de 2004 montre que l'élevage de chiens viverrins pour leur fourrure atteignait 1,5 million d'animaux[19].

En 2011, une vidéo de la Fondation Brigitte-Bardot[20] montre de mauvaises conditions de production de fourrure de chiens viverrins ; vidéo qui marque l'opinion publique, sans provoquer de réaction notable des pouvoirs publics.

En Europe, la fourrure de chien viverrin n'est pas illégale car au sens du droit européen, il n'est pas classé comme un chien (l'espèce Nyctereutes procynoides est seulement un canidé, mais ne fait pas partie du genre Canis). Les associations de défense des animaux ont montré qu'on retrouve facilement de la fourrure de chien viverrin en Europe, notamment dans les boutiques de mode de Londres, ou sous forme d'objets de décoration étiquetés fausse fourrure[21]. Parfois, les marques utilisent sur les étiquettes une appellation volontairement inexacte, mal traduite ou tronquée, comme « raton-laveur » ou en anglais « raccoon » alors que le chien viverrin se nomme « raccoon dog » dans cette langue, pour éviter les refus d’achat qu’induirait l’association avec le chien[22].

En Chine, d'après Reporterre, le nombre de chiens viverrins d'élevage est estimé entre cinq et dix millions d'individus en 2020[23].

Maladies et parasites

Coronavirus

Un virus similaire au SARS-CoV a été isolé chez des civettes palmistes à masque (Paguma larvata), un chien viverrin et des humains travaillant dans un marché d'animaux vivants à Guangdong, en Chine, en mai 2003[24].

On pensait à l'origine que les chiens viverrins, ainsi que les civettes palmistes masquées, étaient des espèces-réservoirs du coronavirus lié au syndrome respiratoire aigu sévère, mais des analyses génétiques ont depuis attribué ce statut aux chauve-souris[25]. Les chiens viverrins n'étaient probablement que des hôtes transitoires accidentels[26].

Selon le virologue allemand Christian Drosten, le chien viverrin est l'hôte intermédiaire le plus probable pour la transmission du SRAS-CoV-1 et du SRAS-CoV-2 à l'homme, les chiens viverrins étant élevés en Chine pour leur fourrure[27],[28],[29].

Le marché d'animaux vivants de Wuhan a été l'un des premiers lieux de transmission du Covid-19 et, avant même la pandémie, l'endroit a été identifié comme un site favorable aux zoonoses (maladies transmises à l'homme par d'autres espèces). Des échantillons prélevés sur le marché au début de l'année 2020 ont révélé des niveaux élevés de SARS-CoV-2 et de matériel génétique de chien viverrin[30] (souvent les deux dans les mêmes échantillons), en particulier dans un stand (Stall 29) qui gardait une cage de chiens viverrins au-dessus d'une cage contenant des volailles, conditions optimales pour que le virus franchisse la barrière interspécifique. L'existence d'un tel étal a été contestée par les autorités chinoises[31],[32]. L'étal avait été photographié en 2014 par Edward C. Holmes, un virologue australien qui a visité le marché alors qu'il travaillait avec des chercheurs locaux et qu'il était professeur invité au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC) de 2014 à 2020. Il avait également été filmé par un habitant en décembre 2019 et posté sur Weibo[33],[34],[32]. Dans l'absolu, les chiens viverrins attrapent et propagent facilement le Covid-19[34].

Le marché était fermé le 1er janvier[31] et les animaux avaient été retirés avant l'arrivée des autorités de santé publique du CCDC[32],[34]. Bien que les échantillons ne prouvent pas complètement que le chien viverrin soit l'hôte intermédiaire « manquant » dans la chaîne de transmission de la chauve-souris à l'homme, ils montrent que des chiens viverrins étaient présents sur le marché de Wuhan au moment de la flambée initiale de SRAS-CoV-2, dans des zones également positives à l'ARN du SRAS-CoV-2, et renforcent considérablement cette hypothèse en tant qu'origine proximale de la pandémie[33],[34].

Certains chercheurs chinois ont publié une analyse préliminaire de ces échantillons en février 2022, concluant que le coronavirus présent dans les échantillons avait probablement été introduit par des humains et non par les animaux en vente[34], mais des omissions dans l'analyse ont soulevé des questions[31] et les données brutes des échantillons n'avaient pas encore été publiées[34],[33]. Comme les revues universitaires exigent souvent que les données brutes soient publiées avant d'être examinées, les universitaires s'attendaient à la publication des données brutes derrière l'article préliminaire[31]. Aucune donnée génétique brute n'avait auparavant été accessible aux universitaires ne travaillant pas dans des institutions chinoises, jusqu'à ce que les séquences génétiques de certains prélèvements effectués sur le marché soient téléchargées dans une base de données internationale[33],[34]. Florence Débarre, chercheuse au CNRS, est tombée sur les échantillons le [33] et les a portés à l'attention d'autres scientifiques. Une équipe internationale de chercheurs s'est réunie pour analyser les nouvelles données, mais lorsqu'elle a contacté les chercheurs chinois[33] du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies qui avaient téléchargé les données[34], elle n'a reçu aucune réponse et les échantillons ont été retirés de la base de données publique par les auteurs du téléchargement. L'analyse des séquences téléchargées se poursuit sans la collaboration de la Chine depuis le [33]. Le , le groupe de chercheurs a présenté une analyse préliminaire lors d'une réunion du Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens (SAGO) de l'Organisation mondiale de la santé, à laquelle plusieurs des chercheurs chinois étaient présents. Peu de temps après, des changements dans le statut de la préimpression ont suggéré qu'elle était désormais en cours d'examen en vue d'une publication imprimée[34]. L'équipe de recherche s'est félicitée de cette décision et a espéré que l'article de l'équipe chinoise serait révisé pour inclure les données génétiques complètes, précisant qu'elle publierait également une analyse et qu'elle espérait qu'en tant que scientifiques, ils travailleraient ensemble sur ces questions[31].

Le New York Times n'a pas été en mesure de joindre les scientifiques chinois pour un commentaire le [33], mais George Gao, l'ancien directeur du CCDC et auteur principal de l'article publié en février 2022, a déclaré à Science qu'il n'y avait « rien de nouveau » dans les données brutes et a refusé de répondre aux questions sur les raisons pour lesquelles son équipe de recherche les avait retirées de la base de données[31]. Le , le directeur général de l'OMS a déclaré que les données auraient dû être partagées trois ans plus tôt et a appelé la Chine à faire preuve de plus de transparence dans le partage des données scientifiques[34]. D'autres données provenant d'autres échantillons n'ont pas encore été rendues publiques[33]. Maria Van Kerkhove, responsable du projet Covid-19 à l'OMS, a demandé qu'elles soient rendues publiques immédiatement[34].

Le gouvernement chinois a longtemps avancé que le virus n'était pas d'origine chinoise[34] et, jusqu'en juin 2021, a nié que des animaux vivants avaient été commercialisés sur le marché de Wuhan[31].

Le tanuki, chien viverrin mythique au Japon

Le tanuki est, dans la mythologie japonaise, l'un des yōkai (esprits) de la forêt, inspiré du chien viverrin auquel les Japonais attribuent des pouvoirs magiques. Maître des déguisements, il est réputé pouvoir changer de forme à volonté. Les tanukis sont souvent représentés avec un chapeau de paille, une gourde de saké[17], un ventre rebondi qu'ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille[17]. Symbole de chance et de prospérité, ils sont présents dans l'art et les contes japonais depuis le Moyen Âge.

Cette importance culturelle a donné lieu à de nombreuses représentations de cet animal dans les arts japonais : ainsi il a été particulièrement popularisé par le jeu vidéo à succès Super Mario Bros 3, dans lequel Mario a la capacité de se transformer en tanuki[17], lui permettant de voler et de se changer en pierre. L'espèce est l'héroïne du film Pompoko, film d'animation japonais d'Isao Takahata, produit par le studio Ghibli, où les tanukis apprennent à maîtriser l'art des transformations et déguisements.

Notes et références

  1. Les Canidés, sur France Loups.
  2. Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides), sur ManimalWorld.
  3. Le chien viverrin, sur Kora.
  4. Petit dictionnaire de la médecine du gibier, Bernard Collin (Le gerfaut, 1992, 521 pages), section « Chien viverrin » page 122.
  5. 1 2 3 Serge Morand, François Moutou, Céline Richomme et al. (préf. Jacques Blondel), Faune sauvage, biodiversité et santé, quels défis ?, Quæ, coll. « Enjeux Sciences », , 190 p. (ISBN 978-2-7592-2202-5, lire en ligne), I. Biodiversité, écologie et maladies infectieuses, chap. 2 (« Quel est l'impact des espèces introduites sur l'émergence des maladies ? »), p. 34-35, accès libre.
  6. (en) Kauhala, K.; Saeki, M., « Raccoon Dog », IUCN/SSC Canid Specialist Group, (lire en ligne)
  7. (en) Heptner, V.G.; Naumov, N.P., Sirenia and Carnivora (Sea cows; Wolves, and Bears), Mammals of the Soviet Union. Vol. II, Science Publishers, (ISBN 1-886106-81-9)
  8. 1 2 (en)Vladimir Georgievich Geptner, A. A Nasimovich, Robert S Hoffmann, Andreĭ Grigorʹevich Bannikov, A. A Sludskiĭ, Mammals of the Soviet Union, Vol. II, Part 1a, Sirenai and Carnivora (Sea cows; Wolves and Bears), Smithsonian Institution Libraries and National Science Foundation, 1998, (ISBN 1-886106-81-9).
  9. (en) Yan, S.Q.; Bai, C.Y.; Qi, S.M.; Li, M.L.; Si, S.; Li, Y.M.; Sun, J.H., « Cloning and association analysis of KIT and EDNRB polymorphisms with dominant white coat color in the Chinese raccoon dog (Nyctereutes procyonoides procyonoides) », Genet. Mol. Res., , p. 6549–6554 (lire en ligne)
  10. 1 2 François Léger et Sandrine Ruette, « Le chien viverrin en France », Faune Sauvage no 269, novembre 2005.
  11. (en) Don E. Wilson et DeeAnn M. Reeder, Mammal Species of the World: A Taxonomic and Geographic Reference, vol. 12.
  12. Nowak & Pielowski, 1964 ; Heptner & Naumov, 1974 ; Nowak, 1974, 1984 et 1993.
  13. E. Nowak, « Verbreitungs- und Bestandsentwicklung des Marderhundes, Nyctereutes procyonoides » (Gray, 1834) in Europa, publié dans Zeitschrift für Jagdwissenschaft, volume 30, numéro 3, septembre 1984, aux éditions Springer (Berlin/Heidelberg), p. 137-184.
  14. « Espèces invasives. Le chien viverrin à l’assaut du Royaume-Uni », sur courrierinternational.com, Courrier International,
  15. « List of Invasive Alien Species of Union concern - Environment - European Commission », sur ec.europa.eu (consulté le )
  16. « RÈGLEMENT (UE) No 1143/2014 du parlement européen et du conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes »
  17. 1 2 3 4 Connaissez-vous le chien viverrin, sosie du raton laveur ?, lefigaro.fr, 22 mars 2023
  18. (en)Quality of the Environment in Japan 1995, section 6 "The Status of the Diversity of Wildlife", The Status of Wildlife Resources (rapport annuel du ministère japonais de l'Environnement).
  19. [PDF]Fun Fur ? A report on the Chinese fur industry, Care for the Wild, p. 3.
  20. Christophe Marie, Des animaux dépecés vivants pour des bottes fourrées : ne l'acceptons pas, Le Plus, Le Nouvel Observateur, 6 octobre 2011.
  21. [PDF]The Gory Fur Trail from China to the UK, Care for the Wild.
  22. [PDF]Fermes à fourrure : visons d’horreur, Libération, 9 novembre 2017.
  23. « Les élevages de visons en Chine à l'origine du Covid-19 ? Les indices s'accumulent. »
  24. Guan, Y.; Zheng, B. J.; He, Y. Q.; Liu, X. L.; Zhuang, Z. X.; Cheung, C. L.; Luo, S. W.; Li, P. H.; Zhang, L. J.; Guan, Y. J.; Butt, K. M., « Isolation and characterization of viruses related to the SARS coronavirus from animals in southern China », Science, , p. 276–278 (lire en ligne)
  25. (en) Paules, Catherine I.; Marston, Hillary D.; Fauci, Anthony S. (January 23, 2020). "". . 323 (8): ., « Coronavirus Infections – More than Just the Common Cold », JAMA, , p. 707–708 (lire en ligne Accès libre)
  26. (en) Chan, P.K.; Chan, M.C., « Tracing the SARS-coronavirus », J Thorac Dis., , p. 118-121 (lire en ligne)
  27. (de) « Marderhunde als Zwischenwirt? Drosten bringt neue Virusquelle ins Spiel », sur n-tv.de,
  28. (de) Deutsche Welle (www.dw.com), « Auch Hunde und Katzen infizieren sich oft mit Corona | DW | 06.12.2021 », sur DW.COM (consulté le )
  29. (en) Cherry, James D; Krogstad, Paul, « SARS: The First Pandemic of the 21st Century », Pediatric Research, , p. 1-5 (lire en ligne)
  30. « Nouvelle pièce du puzzle sur l’origine du Covid-19 », sur le vent de la chine,
  31. 1 2 3 4 5 6 7 (en) « Unearthed genetic sequences from China market may point to animal origin of COVID-19 », sur www.science.org (consulté le )
  32. 1 2 3 (en-US) Carl Zimmer, « ‘He Goes Where the Fire Is’: A Virus Hunter in the Wuhan Market », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  33. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 (en-US) Benjamin Mueller, « New Data Links Pandemic’s Origins to Raccoon Dogs at Wuhan Market », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  34. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 (en) Katherine J. Wu, « The Strongest Evidence Yet That an Animal Started the Pandemic », sur The Atlantic, (consulté le )

Bibliographie

  • Marie-José Duchêne et Marc Artois, Les carnivores introduits: chien viverrin et raton laveur, SFEPM, 1988 (ISBN 978-2905216144)

Annexes

Article connexe

Références taxonomiques

Lien externe