Coucy-le-Château-Auffrique | |||||
Les remparts de la cité de Coucy à l'ouest. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Picardie des Châteaux | ||||
Maire Mandat |
Sophie Boutroy 2020-2026 |
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Code postal | 02380 | ||||
Code commune | 02217 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coucyssien(ne)s | ||||
Population municipale |
992 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 13″ nord, 3° 19′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 147 m |
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Superficie | 11,46 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Aisne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Coucy-le-Château-Auffrique est une commune française du département de l'Aisne et de la région Hauts-de-France, dans l'arrondissement de Laon.
La commune de Coucy-le-Château absorba en 1921 celle d'Auffrique-et-Nogent. À l'heure actuelle, on désigne encore communément la commune sous les vocables « Coucy » ou « Coucy-le-Château » sans mention d'« Auffrique ».
Le célèbre château de Coucy se trouve sur la commune, il est enserré dans la cité des Sires de Coucy, ensemble fortifié bâti sur un promontoire rocheux ceignant d'un long rempart d'1,7 km tout le centre historique de la commune.
Géographie
Localisation
Le bourg de Coucy-le-Château-Auffrique est situé à l'ouest de Laon et à peu près à mi-chemin entre Chauny (au nord) et Soissons (au sud).
La commune est répartie sur deux niveaux : la ville basse (où convergent les voies de communication) et la cité médiévale de Coucy, enclose dans des remparts comprenant le fameux château de Coucy, lui-même plus en avant sur le promontoire dominant les vallées de l'Oise et de l'Ailette).
Folembray | Coucy-la-Ville | |||
Champs | N | Jumencourt | ||
O Coucy-le-Château-Auffrique E | ||||
S | ||||
Pont-Saint-Mard | Crécy-au-Mont |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Faucoucourt », sur la commune de Folembray, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 777 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Coucy-le-Château-Auffrique est une commune rurale[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), terres arables (29,4 %), zones urbanisées (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), prairies (2,1 %)[19].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune de Coucy-le-Château porte le nom de Coucy-la-Montagne[20].
Histoire
L'histoire de la ville de Coucy est intimement liée au château. Le nom de Coucy n'est pas connu avant les premières années du Xe siècle. Les territoires de la ville et du château faisaient partie du domaine des archevêques de Reims.
Un premier château fut construit vers l'année 920 par l'archevêque Hervé de Reims. Sa position exceptionnelle le fit convoiter par les plus puissants seigneurs de la région. Herbert de Vermandois, son gendre Thibaut, comte de Blois, et d'autres encore, s'en emparèrent successivement, jusqu'à ce que l'archevêque de Reims, Odalric, en régularisât la possession à Eudes Ier de Blois, fils de Thibaut. Celui-ci finit par le recevoir en fief, moyennant un cens de 60 sous (994).
Les descendants (?) de ce dernier, Robert et Albéric, furent ses successeurs. Albéric, dans la deuxième moitié du XIe siècle, fut sans doute le premier mari d'Ade de Marle et Coucy, qui suit et autour de laquelle s'organisa la succession.
Le domaine fut acquis vers 1085, par Enguerrand Ier de Coucy[21] († vers 1118), surnommé « de Boves », parce qu'il possédait la seigneurie de Boves, la plus importante du comté d'Amiens qui lui appartenait également (1085-1116). Son mariage avec Ade de Marle, fille de Létard (ou Létaud) de Roucy, le firent sire de Coucy, Marle, La Fère, Vervins, etc. Vers 1104, Enguerrand Ier prit pour maîtresse Sibylle de Château-Porcien, femme séparée depuis 1102 du comte Godefroi Ier de Namur. Cette union devint la cause d'une guerre acharnée avec d'autres barons du Saint-Empire romain germanique. À la suite d'un accord, Enguerrand Ier garda Sibylle. De son premier mariage, il eut un fils Thomas dit « de Marle ». Ils participèrent l'un et l'autre à la première croisade.
Du vivant de son père, Thomas se fit une position indépendante. Sa seconde femme, Ermengarde de Montaigu, lui apporta en dot le château de ce nom, dont il fit une forteresse très hostile pour tous les seigneurs des alentours. À la suite de ses excès, la noblesse picarde vint l'y assiéger, avec l'aide de son père lui-même (1105). C'est alors que l'héritier du trône de France, le futur Louis VI le Gros, vint à son secours et força les alliés à lever le siège. Une lutte sanglante s'engagea à cette époque entre Enguerrand et son fils Thomas, laquelle dura jusqu'en 1113. À ce moment, une diversion se produisit, et Thomas prit parti pour son père dans ses vues sur les communes d'Amiens et de Laon. Le vidame d'Amiens soutint la lutte contre lui, le blessa dans un combat et réussit à en délivrer la commune. Louis le Gros s'empara sur ces entrefaites des deux châteaux de Crécy-sur-Serre et du Nouvion-et-Catillon en 1115, où Thomas avait donné asile aux Laonnois révoltés et fugitifs.
À la mort de son père en 1116, Thomas, devenu maître d'immenses domaines, se montra cruel et sans foi. Il entra en guerre contre le roi Louis VI qui lui enleva en 1117 la tour de Coucy et la réduisit à une soumission complète. Un assassinat commis sur Henri, seigneur de Chaumont-en-Vexin, des actes continuels de pillage firent encore recommencer la guerre. Il mourut en 1130, tué par surprise de la main même du comte Raoul Ier de Vermandois, frère d'Henri de Chaumont.
Après Thomas, ses domaines furent partagés entre ses fils Robert Ier, qui eut Boves, et Enguerrand II, l'aîné, qui eut Coucy. Ce dernier continua la guerre contre le roi qui avait assiégé La Fère pendant plusieurs mois. La résistance de cette place força le roi à traiter. Enguerrand alla à la croisade de 1146 et mourut en Terre sainte (entre 1147 et 1149, selon les sources).
Raoul Ier de Coucy, fils d'Enguerrand II, épousa successivement Agnès de Hainaut et Alix de Dreux, dont il eut Enguerrand III, son successeur dans la seigneurie de Coucy, Thomas, seigneur de Vervins, Robert, seigneur de Pinon et Raoul, évêque de Noyon. Après avoir accordé des chartes communales aux villes de Marle (1174) et de Vervins (1183), Raoul Ier mourut également en Terre sainte (1191).
La domination d'Enguerrand III, surnommé « le Grand », ou « le Bâtisseur », marque l'apogée de la maison de Coucy. Après une minorité pendant laquelle la ville de Coucy obtint de la veuve de Raoul une charte de commune, Enguerrand III, disposant de forces et de richesses considérables, chercha à imposer son autorité à toute la région. Affranchie en 1197 du pouvoir seigneurial, Coucy se protège, à partir du XIIIe siècle, grâce à son enceinte et à ses portes de Laon, de Chauny et de Soissons.
Enguerrand III ravagea les terres de l'Église de Reims (1200) et figura à Bouvines avec éclat. Par l'une des alliances qu'il contracta successivement, il devint le beau-frère de l'empereur germanique Othon IV. Accusé, non sans vraisemblance, d'aspirer à la couronne de France, il prit une part des plus actives aux luttes politiques et aux révoltes féodales qui se produisirent pendant la régence de Blanche de Castille, mère du roi Louis IX. C'est sous sa direction que furent bâtis en quelques années (vers 1225) les tours et le donjon de Coucy, les châteaux de Marle, de Saint-Gobain et de Folembray.
Il mourut à la suite d'un accident, en 1242. Une de ses filles, Marie de Coucy, épousa le roi Alexandre II d'Écosse.
Raoul II, son successeur, périt en 1250 à la bataille de Mansourah. Le frère de ce dernier, Enguerrand IV, qui fut alors appelé à lui succéder, est surtout connu par les mesures sévères dont il fut l'objet de la part du roi Louis IX, à la suite de plusieurs exécutions arbitraires, parmi lesquelles celle de trois jeunes clercs. Il mourut en 1311.
Enguerrand V de Guînes (1311-vers 1321/1324 ; fils du comte Arnould III et d'Alix de Coucy sœur d'Enguerrand IV), laissa la seigneurie à son fils Guillaume (1324-1333) qui ne signala son gouvernement par rien de remarquable.
Enguerrand VI (1333-1346) assista, sans pouvoir l'empêcher, à la dévastation de ses domaines par les Anglais en 1339, et fut tué au cours de la bataille de Crécy en 1346, laissant son héritage à un fils encore enfant qui fut Enguerrand VII, le dernier et aussi le plus illustre des membres de la dynastie des Coucy.
À la suite de la capture du roi Jean II le Bon, il est emmené par les Anglais en qualité d'otage à la cour d'Édouard III, il acquit une grande influence auprès de ce dernier, dont il épousa la fille Isabelle. Revenu ensuite à Coucy en 1368, il s'occupa de ramener la prospérité dans ses domaines dévastés et accorda une charte de franchise à Coucy en même temps qu'aux 21 villages qui en dépendaient. Il resta neutre quand la guerre reprit peu après entre la France et l'Angleterre. C'est alors qu'il se décida à partir pour l'Italie, dans le but d'y servir le pape, contre les Visconti de Milan. Il guerroya ainsi pendant quelque temps et imagina ensuite de revendiquer la couronne d'Autriche, sur laquelle il prétendait avoir des droits par sa mère Catherine d'Autriche, fille de Léopold Ier. Il ramassa dans toute la France et même en Angleterre tous les routiers disponibles et s'apprêta à engager la lutte contre son oncle. Après avoir ravagé cruellement l'Alsace, il fut battu en Suisse (1375). À son retour, la cour de France le chargea de plusieurs missions délicates. Rallié après la mort d'Edouard III, il prit part à la campagne de Flandre et à la tentative d'invasion de l'Écosse. À diverses reprises, le gouvernement de Charles VI l'employa dans des négociations diplomatiques importantes. En 1390, il assista les Génois dans leur expédition contre Tunis, au cours de laquelle il se signala par de nombreux exploits. Il fut l'un des chefs de l'armée envoyée contre Bajazet et les Turcs au secours de la Hongrie. Fait prisonnier au cours de la bataille de Nicopolis, il fut un des huit prisonniers épargnés et délivrés moyennant rançon (1397). Il mourut à Brousse, en Asie, peu après la dure captivité qu'il venait de subir.
Avec lui s'éteignit la puissante maison qu'il venait d'illustrer par ses multiples et lointaines expéditions, et qui avait été pendant 200 ans, sans contredit, une des plus puissantes familles du Nord de la France. Sa fille aînée et héritière Marie réussit à transmettre une partie de ses biens (La Fère, Saint-Gobain, Marle...) à ses descendants les Bar-le-Duc, les Luxembourg-Saint-Pol puis les Bourbon-Vendôme (jusqu'à Henri IV)... mais sans Coucy !
En effet la terre de Coucy fut vendue par sa fille Marie, veuve d'Henri de Bar-le-Duc, au duc Louis Ier d'Orléans en 1400. Celui-ci la fit ériger en pairie en 1404. Le domaine passa ensuite à son fils Charles. Il fut saisi en 1411, vendu à Philippe III, duc de Bourgogne en 1440, racheté encore en 1550. Louis II d'Orléans, roi de France sous le nom de Louis XII, réunit Coucy à la couronne et le concéda en apanage à sa fille Claude, femme du duc François d'Angoulême. Ce dernier, devenu le roi François Ier, le donna à titre d'apanage à son second fils Charles de Valois. Le domaine fut ensuite attribué comme douaire à Catherine de Médicis en 1562. Il passa en 1576 à Diane de France fille d'Henri II, et entra enfin dans la Maison d'Orléans-Bourbon (issue du frère de Louis XIV, Philippe duc d'Orléans) qui le garda, à titre d'apanage, jusqu'à la Révolution. César de Vendôme, fils d'Henri IV et oncle de Philippe d'Orléans, naquit à Coucy en 1594.
Au cours de la Première Guerre mondiale, l'armée allemande occupa le château de Coucy. Elle le dynamita au moment de le quitter en 1917.
Le samedi 6 avril 1918, les Allemands attaquent la 6e armée française dans la forêt de Coucy-le-Château, sur l’Ailette, et la prennent.
En 1921, les communes de Coucy-le-Château et d'Auffrique-et-Nogent sont fusionnées sous le nom de Coucy-le-Château-Auffrique[20].
Politique et administration
Démographie
Évolution
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2020, la commune comptait 992 habitants[Note 7], en diminution de 4,71 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Coucy-le-Château
L'évolution démographique de Coucy-le-Château avant l'absorption d'Auffrique-et-Nogent était :
Auffrique-et-Nogent
L'évolution démographique d'Auffrique-et-Nogent avant l'absorption par Coucy-le-Château était :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Coucy, connu jusqu'en 1917pour son énorme donjon, séparé de la cité fortifiée par la basse-cour. Classé Monument historique par liste de 1862.
- Remparts de l'ancienne cité fortifiée, avec sa gloriette, ses tours et ses trois portes :
- porte de Chauny ;
- porte de Laon (classée MH en 1889) ;
- porte de Soissons.
- Domaine de la Grangère, dont l'entrée se trouve sur le côté du monument aux morts. Cet espace vert était autrefois le jardin de la maison du gouverneur, bâtisse où Gabrielle d'Estrées accoucha, en 1594, de César (duc de Vendôme), fils bâtard d'Henri IV. Classé MH en 1931.
- Église Saint-Sauveur, qui nécessita de gros travaux de reconstruction après la Première Guerre mondiale. Classée MH en 1920
- Abbaye de Nogent-sous-Coucy.
- Jardin médiéval : ce jardin d'inspiration médiévale est situé au pied du rempart, du côté de l'église. Autour d'une fontaine représentant la Vierge Marie, les parterres sont cultivés dans quatre carrés (ou des multiples de quatre) afin de former une géométrie parfaite et rappelant les quatre points cardinaux ou les quatre éléments.
- Point d'eau ancien.
- Dans le bois du Montoir, on peut voir une énorme cuvette de béton sur laquelle les Allemands, pendant la guerre 1914-1918, avaient installé un obusier de 380 mm, classée aux monuments historiques en 1922[33].
- Le mémorial des résistants volontaires dans la ville basse.
- La ferme de Moyembrie est un établissement rural de réinsertion pour détenus en fin de peine[34],[35], membre du réseau Emmaüs France[36],[37].
- Donjon de Moyembrie[38].
- Une des tours des remparts de la cité.
- Détail remparts de la cité.
- Porte de Laon.
- La gloriette sur le rempart.
- Mémorial des résistants volontaires.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | Fascé de vair et de gueules de six pièces[41].
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Détails | Blason adopté par la municipalité |
Jumelages
Notes et références
Notes et cartes
Notes
- ↑ Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- ↑ La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- ↑ Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- ↑ Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- ↑ Glossaire – Précipitation, Météo-France
- ↑ « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France Faucoucourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Coucy-le-Château-Auffrique et Folembray », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France Faucoucourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Coucy-le-Château-Auffrique et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Généalogie d'Enguerrand de Boves sur le site Medieval Lands
- ↑ Nécrologie, sur La vie rémoise.
- ↑ https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614&pageCourante=01046
- ↑ Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- ↑ « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- ↑ « Sophie Boutroy devient maire de Coucy-le-Château », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Deux adjoints et quatre conseillers municipaux délégués l’entourent dans l’exécutif de la commune ».
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Recensement réel de 1881 de Coucy-le-Château et non de 780 habitants selon le site de l'EHESS sur sa fiche sur Coucy-le-Château devenu Coucy-le-Château-Auffrique depuis 1921
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Coucy-le-Château-Auffrique », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Auffrique-et-Nogent », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ « Plate-forme de la pièce allemande », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ François Koch, « Ces prisonniers qui purgent la fin de leur peine à la ferme », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- ↑ Jean-Baptiste Jacquin, « Un travail à la ferme pour réapprendre la liberté », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
- ↑ Anne Roy, « À Moyembrie, les détenus réapprennent la liberté »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur humanite.fr, (consulté le ).
- ↑ « Après la prison, la vie à la ferme », sur emmaus-france.org, (consulté le ).
- ↑ Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 32 (cf. Auffrique).
- ↑ Philippe Boukara, « Les Juifs en France au Moyen-Âge », dans Rachi et la Champagne, Presses Universitaires de Reims, coll. « Histoire des Religions », (ISBN 2-915271-06-2).
- ↑ « Cote LH/1073/43 », base Léonore, ministère français de la Culture (consulté le 20 novembre 2013)
- ↑ « 02217 Coucy-le-Château-Auffrique (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- ↑ Comité de Jumelage
Voir aussi
Bibliographie
- [Melleville 1848] Maximilien Melleville, Histoire de la ville et des sires de Coucy-le-Château, suivie d'une notice historique sur Anizy, Marie, Vervins, La Fère, St-Gobain, Pinon, Folembray, Saint-Lambert et les anciennes abbayes de Nogent et de Prémontré, Laon, , 394 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
- [Viollet-le-Duc 1857] Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, Description du château de Coucy, Paris, éd. Bance, , 23 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
- [Lacaille 1894] Henri Lacaille, « La vente de la baronnie de Coucy », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 55, , p. 573-597 (lire en ligne)
- [Broche=1908] Lucien Broche, « Notes sur d'anciens comptes de la Châtellenie de Coucy », Bulletin de la Société académique de Laon, t. XXXII (2e fascicule), , p. 339-347 (lire en ligne), compte-rendu par Louis Serbat dans Bulletin monumental, 1908, tome 72, p. 531
- [Bernard 2005] Jean-Louis Bernard, « Méthodes et premiers résultats d'un programme de recherche pluridisciplinaire sur la place forte médiévale », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2, , p. 137-143 (lire en ligne)
- [Leblanc 2005] Olivier Leblanc, « Aux origines de la seigneurie de Coucy, la lignée des Boves-Coucy », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2, , p. 145-154 (lire en ligne)
- [Mabire La Caille 2005] Claire Mabire La Caille, « Château, bourg castral, Villeneuve. La genèse d'une agglomération secondaire, Coucy-le-Château (XIIe – XIIIe siècles) », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2, , p. 161-172 (lire en ligne)
- [Galmiche 2021] Thierry Galmiche et Étienne Lallau, « Les adaptations défensives de la porte de Laon et son boulevard d'artillerie à Coucy-le-Château (Aisne) au XVIe siècle », Bulletin monumental, t. 179, no 1, , p. 11-30 (ISBN 978-2-901837-89-3)
Articles connexes
- Cité de Coucy
- Château de Coucy
- Maison de Coucy
- Liste des seigneurs de Coucy
- Abbaye de Nogent-sous-Coucy
- Coucy (homonymie)
- Liste des communes de l'Aisne
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Coucy-le-Château-Auffrique sur le site de l'INSEE