Huningue Hüningen | |
Place Abbatucci. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Saint-Louis Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Marc Deichtmann 2020-2026 |
Code postal | 68330 |
Code commune | 68149 |
Démographie | |
Gentilé | Huninguois, Huninguoises |
Population municipale |
7 283 hab. (2020 ) |
Densité | 2 547 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 35′ 31″ nord, 7° 35′ 04″ est |
Altitude | Min. 242 m Max. 259 m |
Superficie | 2,86 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bâle (SUI)-Saint-Louis (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Bale - Saint-Louis (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Louis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-huningue.fr |
Huningue (prononcé [ynɛ̃ɡ] , en allemand : Hüningen) est une commune française de l'agglomération trinationale de Bâle, située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La commune a pour particularité d'être située le long de deux frontières françaises, avec l'Allemagne et avec la Suisse.
Ses habitants sont appelés les Huninguois.
Géographie
Chef-lieu de l'ancien canton du même nom (aujourd'hui canton de Saint-Louis), situé sur le Rhin au coin des Trois Frontières (France, Suisse au sud et Allemagne à l'est sur la rive droite du Rhin), forteresse construite par Vauban sous Louis XIV, Huningue compte actuellement un peu plus de 7 000 habitants.
Village-Neuf | Village-Neuf | Weil am Rhein ( Allemagne) |
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Saint-Louis | N | Weil am Rhein (Allemagne) | ||
O Huningue E | ||||
S | ||||
Saint-Louis | Bâle ( Suisse) |
Bâle (Suisse) |
Hydrographie
L’Augraben (ou Lertzbach) traverse le canal de Huningue avant sa confluence avec le Rhin. Dans le département du Haut-Rhin, le canal de Huningue fait partie des cours d'eau et canaux domaniaux[2].
Pour l'alimentation en eau potable (captages, sources), quatre communes de l'ancienne communauté de communes de la Porte du Sundgau ne disposent pas de captages (Attenschwiller, Michelbach-le-Bas, Michelbach-le-Haut, Folgensbourg). Les trois premières sont alimentées par la source Kabis à Blotzheim[3], gérée par le Syndicat d'eau de Saint-Louis, Huningue et environs[4].
Urbanisme
Typologie
Huningue est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bâle (SUI)-Saint-Louis (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 6 communes[8] et 39 878 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,2 %), eaux continentales[Note 3] (9,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Climat
Le climat y est semi-continental.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,1 | 0,1 | 1,7 | 4,6 | 8,5 | 11,8 | 13,6 | 13,1 | 10,4 | 6,4 | 2,1 | −0,7 | 6 |
Température moyenne (°C) | 1,7 | 3 | 5,9 | 9,5 | 13,7 | 17,1 | 19,2 | 18,5 | 15,5 | 10,7 | 5,4 | 2 | 10,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,5 | 5,9 | 10,2 | 14,5 | 18,9 | 22,4 | 24,8 | 23,9 | 20,7 | 15 | 8,7 | 4,7 | 14,4 |
Précipitations (mm) | 49 | 46 | 47 | 59 | 76 | 87 | 76 | 95 | 60 | 48 | 64 | 48 | 755 |
Toponymie
Histoire
- 828 : Première apparition de Huningue dans un document[14].
- Moyen Âge : Huningue est une possession des Habsbourg et est convoité par Bâle.
- 1648 : Huningue passe des Habsbourg à la couronne de France comme presque toute l'Alsace par le traité de Westphalie.
- 1679 : Louis XIV ordonne la construction d'une forteresse à Huningue. Huningue est, avant cette construction, un passage idéal pour les envahisseurs et son histoire se confond avec celle de toute cette région frontalière. Le chantier commence en 1680 sous la direction de Vauban[15].
- 1684 : les travaux de la forteresse nécessitent le déplacement de la population sur l'île d'Aoust et dans ses environs (Saint-Louis et Village-Neuf).
- 1702 : Le [16],[17] l'armée française se lance à l'attaque du pont d'Huningue puis engage la bataille de Friedlingen le .
- 1795 : Madame Royale, qui devait se rendre à Bâle, passe une nuit dans la ville fortifiée.
- 1796-1797 : Huningue est assiégée par 20 000 Autrichiens. L'armée du Rhin retranchée sous les ordres du général Abbatucci, qui sera blessé mortellement, tient la forteresse durant trois mois.
« Les têtes de pont de Huningue, de Khell, de Cassel, etc. ont procuré ces grands avantages à l'armée française pendant la dernière guerre. »
- (Simon François Gay de Vernon, Traité élémentaire d'art militaire et de fortification[18])
- 1814 : le colonel Jean-Hugues Chancel de l'armée napoléonienne retranché à Huningue résista trois mois et demi aux Bavarois.
- 1815 : Huningue est assiégée pour la troisième fois dès le 26 juin par 20 000 Autrichiens. Le général Barbanègre à la tête d'une garnison de seulement 500 hommes tient la ville durant 2 mois alors que Napoléon avait abdiqué depuis près de 20 jours. À sa reddition le 26 août, la ville n'était plus qu'une ruine. La place fut démantelée à la demande de Bâle.
Cependant, dans un dictionnaire de 1860 il est écrit : "Place jadis très forte, mais démantelée en 1815, après un siège où 135 français, commandés par le général Barbanègre, tinrent pendant douze jours contre 30000 autrichiens[19]".
- 1828 : achèvement du canal de Huningue, qui n'est plus navigable mais qui alimente actuellement en eau le canal du Rhône au Rhin.
- 1846 : rétrécissement du ban communal au profit des communes de Saint-Louis et Village-Neuf.
- 1871 : rattachement à l'Allemagne par le traité de Francfort, conséquence de la défaite de 1870-1871.
- 1918 : retour à la France avec le traité de Versailles.
- 1940 : Huningue est annexée de facto par l’Allemagne nazie et rattaché à Saint-Louis et Bourgfelden pour former, jusqu'en 1944, la ville de Hüningen-Sankt Ludwig.
- Seconde Guerre mondiale : La ville, évacuée en 1939, est détruite à 60 %.
- 1948 : la commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1939-1945[20] avec étoile d'argent.
- 1979 : arrêt de la liaison Huningue-Weil am Rhein par le bac.
- 1993 : inauguration le du Parc des Eaux Vives.
- 2002 : inauguration en février du Triangle (salle de spectacles).
- 2007 : passerelle sur le Rhin, reliant Huningue à Weil am Rhein en Allemagne.
Héraldique
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Les armes de Huningue se blasonnent ainsi : |
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Économie
- Industrie chimique, plastique et pharmaceutique : Delpharm, Elanco, Novartis, Sun Chemical (ancien site de production de BASF), TFL (produits chimiques de traitement du cuir), Weleda ;
- Zone portuaire ;
- Port rhénan géré par la Chambre de commerce et d'industrie Sud Alsace Mulhouse ;
- Locaux communaux de l'UNICEF[21] ;
- Canal de Huningue (déclassé[22]).
Réseaux de transports et de communication
Transports en commun Distribus
Sur les douze lignes du réseau de transport en commun de Saint-Louis Agglomération Distribus, cinq passent par la ville de Huningue. Alors que la ligne 1 dessert des lieux importants comme le Parc des Eaux Vives, la place Abbatucci ou encore le square Soustons, la ligne 2 ne dessert qu'un quartier pavillonnaire au nord-ouest. La ligne 3 (ou 603) reprend majoritairement le tracé de la ligne 1 et permet en plus d'accéder facilement au centre-ville de Bâle. La ligne 6 dessert elle de façon brève la ville, mais est tout de même la seule ligne à desservir directement la mairie et le Triangle. Enfin, la ligne 9 relie en semaine la gare de Saint-Louis aux zones industrielles nord et sud de la ville.
Le canal dit de Huningue
En 1679, Vauban fortifie la ville, la dressant comme cerbère veillant à la navigation rhénane et à la souveraineté française. La réalisation du canal dit de Huningue, en 1828, renforce le caractère stratégique de la cité[23].
En 1929, la société La Traction de l'Est assure le halage des bateaux le long du canal à l'aide d'un loco-tracteur électrique. Dans le cadre des travaux de canalisation du Rhin, l'écluse de Kembs-Niffer est aménagée en 1961 et permet de relier directement le grand canal d'Alsace au canal de Huningue. À partir de cette période, le trafic fluvial entre Huningue et Niffer se fait par le grand canal d'Alsace, au détriment du canal de Huningue. Celui-ci sera déclassé en 1962. Dans le même temps, la branche Mulhouse-Strasbourg du Canal du Rhône au Rhin subit le même sort, puisque le trafic se fait via le Rhin et le grand canal d’Alsace. Le canal de Huningue est réduit à la liaison Huningue-Niffer. Il sert également à l'alimentation en eau du canal du Canal du Rhône au Rhin et à l'irrigation des cultures proches[24]. Les écluses ne sont plus opérationnelles, mais le canal est navigable depuis Niffer jusqu'à Kembs, où se trouve un petit port de plaisance.
Le canal est donc alimenté en amont par le Rhin et se termine à l'embranchement de Niffer d'où on peut rejoindre directement le grand canal d'Alsace et le canal du Rhône au Rhin.
À cette même période, une « voie Verte du canal de Huningue » est aménagée[25]. C'est aussi un grand chemin de promenade qui passe par la Petite Camargue Alsacienne.
Le « Parc des Eaux Vives de Huningue » a été inauguré en 1993[26].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Huningue[Note 4].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Huningue s'établit à 16 620 000 € en dépenses et 22 301 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 10 181 000 € de charges (1 503 € par habitant) pour 13 574 000 € de produits (2 004 € par habitant), soit un solde de 3 393 000 € (501 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une valeur de 5 316 000 € (52 %), soit 785 € par habitant, ratio supérieur de 43 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (550 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 736 € par habitant en 2009 et un maximum de 785 € par habitant en 2013 ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour 9 140 000 € (67 %), soit 1 350 € par habitant, ratio supérieur de 103 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 350 € par habitant en 2013 et un maximum de 1 462 € par habitant en 2012.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Huningue[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation égale 17,73 % ;
- la taxe foncière sur le bâti sans variation 13,01 % ;
- celle sur le non bâti sans variation 33,68 %.
La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 9] pour 5 986 000 € (93 %), soit 884 € par habitant, ratio supérieur de 95 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (453 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 653 € par habitant en 2010 et un maximum de 1 472 € par habitant en 2012 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une valeur totale de 325 000 € (5 %), soit 48 € par habitant, ratio inférieur de 52 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99 € par habitant).
Les ressources en investissement de Huningue se répartissent principalement en[A2 4] :
- fonds de Compensation pour la TVA pour 801 000 € (9 %), soit 118 € par habitant, ratio supérieur de 151 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (47 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 72 € par habitant en 2012 et un maximum de 200 € par habitant en 2009 ;
- nouvelles dettes pour 511 000 € (6 %), soit 75 € par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98 € par habitant).
L'endettement de Huningue au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :
- l'encours de la dette pour une somme de 4 261 000 €, soit 629 € par habitant, ratio inférieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 346 € par habitant en 2011 et un maximum de 629 € par habitant en 2013[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour une valeur totale de 454 000 €, soit 67 € par habitant, ratio inférieur de 52 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 46 € par habitant en 2012 et un maximum de 67 € par habitant en 2013[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 4 163 000 €, soit 615 € par habitant, ratio supérieur de 176 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 615 € par habitant en 2013 et un maximum de 990 € par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans).
Jumelages
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2020, la commune comptait 7 283 habitants[Note 14], en augmentation de 3,22 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Musée historique et militaire : il évoque la vie militaire de l'ancienne forteresse de Vauban. Le musée est installé dans un bâtiment civil du XVIIe siècle, ancienne demeure de l'intendant de la place et du commissaire des guerres[35].
- Hôtel du Gouverneur[36].
- Hôtel du Lieutenant du Roy[37].
- Maison de l'Aide Major[38].
- 'Ancienne église Saint-Louis : construite d'après les plans de l'ingénieur Jacques Tarade, cette église qui domine la place Abattucci est aujourd'hui désaffectée. Le bâtiment a souvent accueilli, du fait d'une acoustique appréciable, des concerts de musique de chambre. Il sert également de bureau de vote lors des élections. Depuis 1938, les façades, le clocher ainsi que la toiture figurent sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[39],[40].
- Église du Christ-Roi, bâtie par l’architecte Jacques Roz au début des années 1930[41],[42].
- Temple[43],[44]. Il fut le dernier à être construit, sous la direction de l'architecte Joerg de Mulhouse, sous le régime allemand en 1913[45]. Les vitraux sont de Eichin et Straub (peintres-verriers) et datent de 1913[46].
- Parc des Eaux Vives et la Timonerie : torrent artificiel, kayak, canoë, rafting, nage en eau vive… et voie Verte du canal de Huningue[25].
- Passerelle des Trois Pays : passerelle d'un seul tenant réservée aux piétons et cyclistes au-dessus du Rhin ouverte depuis 2007. La passerelle des Trois Pays avait été installée sur la plate-forme portuaire avant le , date de son déplacement vers son lieu actuel[47].
- Palmrain : pont reliant Huningue et l'Allemagne pour automobile, cyclomoteurs, etc.
- Le Triangle est un complexe culturel de 5 540 m2 découpé en 21 salles d'activité. Créé par l'architecte mulhousien Jean-Marie Martini, il a été inauguré en février 2002. En plus des nombreux spectacles variés (danse, théâtre, musique, art du cirque, humour), le Triangle accueille également des expositions (sculpture, peinture, écriture) et un lieu d’échange, d’informations et d’animations pour les jeunes. De plus, périodiquement sont organisés des thés dansants, des ateliers philo, des auditions de l’Académie des Arts (musique, danse, théâtre de Huningue), des conférences et des rencontres avec des artistes[48].
- Monuments commémoratifs :
- Borne datée 1771 portant une fleur de lys[54].
Fleurissement
Depuis 1992, Huningue participe au concours des villes et villages fleuris[55] :
- 1992 - Prix de la première participation
- 1993 - 2e prix départemental
- 1994 - 1re Fleur
- 1996 - 2e Fleur
- 1999 - 3e Fleur
- 2000 - Prix spécial de fleurissement (Grün 2000)
- 2003 - 4e Fleur
- 2004 - Conservation de la 4e Fleur
- 2005 - Conservation de la 4e Fleur
Personnalités liées à la commune
- Vauban : architecte de Louis XIV, il dirigea la construction de la forteresse de Huningue.
- Jean-Charles Abbatucci : général français de l'armée du Rhin. Il perdit la vie à la suite de ses blessures lors d'une sortie durant le premier siège de la ville en 1796-1797.
- Jean-Hugues Chancel : colonel français, défenseur de Huningue lors du deuxième siège de la ville en 1814.
- Joseph Barbanègre : général français, retranché à Huningue lors du troisième siège de la ville en 1815.
- Armand Blanchard, administrateur français né à Huningue, fut maire de Mulhouse de 1825 à 1830.
- Michel Ordener, général de division, né à Huningue le , fils du général Michel Ordener dont il fut l'aide de camp à ses débuts.
- François Joseph Ritter, homme politique français de la Révolution française.
- Johnny Stark (Huningue, 1922 - Paris, 1989) : producteur et imprésario.
Annexes
Articles connexes
- Liste des villes créées par Vauban
- Liste des communes du Haut-Rhin
- Sièges de Huningue de 1796-1797, de 1814 et de 1815,
- Liste des monuments historiques du Haut-Rhin
Bibliographie
- La construction de l'église Christ-Roi à la suite de la destruction de l'ancien village en 1679
- Le patrimoine de Huningue sur le site du CRDP
- François-Xavier Blanchard, Le journal du siège d'Huningue en 1814 (extrait du Bulletin de la Société d'histoire et du musée d'Huningue, 1955), Éditions historiques Teissèdre, Paris, 2001, 281 p. (ISBN 2-912259-54-1)
- Jean Paul Binnert, Historique de l'ancienne pisciculture de Huningue, Michelbach-le-Bas, 1998, 47 p. (ISBN 2-9513209-0-6)
- Patrick Bogner, Huningue : à la croisée des millénaires, Ott, Wasselonne, 2007, 124 p. (photographies)
- Isabelle Guerquin et Guillaume Platt, Images d'Huningue : 1890-1930, G. Platt, Saint-Louis, 1991, 189 p. (ISBN 2-9505360-0-X)
- Paul-Bernard Munch, Saint-Louis, Huningue et la région frontalière, A. Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2009, 128 p. (ISBN 978-2-84910-967-0)
- Les Atlas de Huningue & du château du Landskron (1775) : plans et mémoires d'Antoine-Norbert d'Artus, ingénieur en chef à Huningue, au crépuscule de l'Ancien Régime (transcrits et annotés par Paul-Bernard Munch), Éditions des Rauraques, Kembs, 2007, 111 p. (ISBN 978-2-9509-8-9567)
- INSEE, « Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Cavités souterraines : Ouvrages militaires
- Le Canal de Huningue de Bâle à Niffer
Liens externes
- Site de la société d'histoire de Huningue
- Site officiel
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- ↑ Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Huningue. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- ↑ La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- ↑ Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- ↑ Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- ↑ La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- ↑ Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- ↑ Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- ↑ L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- ↑ L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- ↑ La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Huningue.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
- 1 2 « Les comptes des communes - Huningue : chiffres clés » (consulté le ).
- ↑ « Les comptes des communes - Huningue : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- 1 2 « Les comptes des communes - Huningue : fiche détaillée » (consulté le ).
- 1 2 « Les comptes des communes - Huningue : opérations d'investissement » (consulté le ).
- 1 2 « Les comptes des communes - Huningue : endettement » (consulté le ).
- ↑ « Les comptes des communes - Huningue : autofinancement » (consulté le ).
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ « Hôtel de ville », notice no IA00024493, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Régime juridique des cours d'eau : (Art. L2111-7 à 13 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques
- ↑ Étude isotopique de la pollution azotée des captages Kabis et de St-Louis. Rapport final BRGM : RP - 62777 FR octobre 2013
- ↑ III.8. Les usages : alimentation en eau potable
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
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- ↑ Palmarès des communes du Doubs, site Internet Villes et Villages Fleuris, page consultée le 22 juillet 2007.
Liens externes
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