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La Révolution française
Description de cette image, également commentée ci-après
Le château de Tarascon, utilisé pour les scènes de la prise de la Bastille.
Réalisation Robert Enrico (1re partie)
Richard T. Heffron (2e partie)
Scénario David Ambrose (en)
Daniel Boulanger
Robert Enrico
Richard T. Heffron
Fred A. Wyler
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Ariane
Films A2
Laura Films
Antea Srl
Les Productions Alliance
Alcor Films
Pays de production Drapeau de la France France
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Canada Canada
Genre Historique
Durée 324 minutes
Sortie 1989

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

La Révolution française est un film historique franco-italo-germano-canadien en deux parties, Les Années lumière de Robert Enrico et Les Années terribles de Richard T. Heffron, sorti en 1989.

Réalisé avec un budget de 300 millions de francs pour accompagner les célébrations du bicentenaire de la Révolution, le film fut un échec commercial[1].

Film de près de six heures, La Révolution française regroupe dans sa première partie Les Années lumière les événements de 1789 jusqu'à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792, puis dans sa seconde partie Les Années terribles les évenements de l'emprisonnement du roi Louis XVI avec sa famille au Temple jusqu'à la fin de la Terreur, avec l'exécution de Robespierre.

Le conseiller historique du film est Jean Tulard, historien spécialiste de la période révolutionnaire. Le film existe aussi en version plus longue, montée pour la télévision.

Synopsis

Les événements relatés dans les deux parties de La Révolution française sont nombreux. Les producteurs ont voulu relever le défi inédit de couvrir l’ensemble de la période révolutionnaire et donc tous ses principaux événements (ce qui en fait d'ailleurs un film pédagogique malgré son parti pris clairement dantoniste).

Le film commence en mai 1789, et se termine sur l’exécution de Robespierre Saint-Just et Couthon en 1794 (et ce, même si la Révolution française s'étend en principe jusqu'en 1799, année du coup d'État du 18 Brumaire par Bonaparte).

Les Années lumière

La première partie du film retrace les événements suivants :

Les Années terribles

La seconde partie du film retrace les événements suivants :

Musique

Hymne à la Liberté


Hymne à la Liberté, paroles et musique de Georges Delerue

Dans le film, il est chanté par Jessye Norman.

Toi, Liberté, Liberté que nous aimons,
Toi, Liberté, Liberté que nous voulons,
Sois notre espoir et notre force,
Sois notre joie, notre bonheur!
Nous pourrons chanter chaque jour plus haut,
Chanter chaque jour plus loin,
Chanter joyeusement cet hymne de foi:
Liberté, Liberté, je crois en Toi,
Liberté, Liberté, sois notre Loi!
Ô Toi qui peux donner l'espoir,
Ô Toi qui peux sonner la joie,
Ô Liberté, Liberté que nous aimons,
Sois toujours plus près de nous,
Sois toujours plus près des cœurs!
Loin de nous l'esclavage,
Loin de nous les prisons!
Plus jamais de privilèges!
Loin de nous famines et massacres,
Loin de nous le temps des tyrannies!
Nous chanterons toujours ton nom, Liberté.
Nous croyons en Toi.

Fiche technique

  • Titre : La Révolution française
  • Réalisation : Robert Enrico et Richard T. Heffron, assistés de Clément Delage, Marc Jeny, Renaud Alcalde et Frédéric Auburtin
  • Scénario : David Ambrose, Daniel Boulanger, Robert Enrico, Richard T. Heffron et Fred A. Wyler
  • Photographie : François Catonné et Bernard Zitzermann
  • Montage : Anne Baronnet
  • Musique : Georges Delerue
  • Décors : Jean-Claude Gallouin
  • Son : Bernard Le Roux, Jean-Charles Ruault et Claude Villard
  • Effets spéciaux : Georges Démétrau et Émilio Ruiz del Rio
  • Production : Alexandre Mnouchkine
  • Société de production : Les Films Ariane
  • Budget : 300 millions de francs français[2] (soit environ 78,5 millions d'euros en 2022[3])
  • Durée : 360 minutes
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France, Drapeau de l'Italie Italie, Drapeau de l'Allemagne Allemagne, Drapeau du Canada Canada, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Langues originales : français et anglais
  • Format : couleur
  • Lieu de tournage : Studios de Joinville, Tarascon (prise de la Bastille), Bordeaux (quartier des cordeliers à Paris), Environs de Nevers (Bataille de Valmy), Hôtel de la Marine (Les tuileries), Palais Rohan de Strasbourg (Versailles et Les Tuileries), Château de Vaux-le-Vicomte (Versailles), Château de Versailles. Ville de Compiègne (première scène du film et quelques scènes de révolte)

Distribution

  • Andrzej Seweryn : Robespierre
  • Klaus Maria Brandauer (VF : Bernard Murat) : Danton
  • François Cluzet : Desmoulins
  • Jean-François Balmer : Louis XVI
  • Jane Seymour (VF : Béatrice Delfe[4]) : Marie-Antoinette
  • Marianne Basler : Gabrielle Danton
  • Peter Ustinov (VF : Roger Carel) : Mirabeau
  • Sam Neill (VF : Pierre Arditi) : La Fayette
  • Claudia Cardinale : la duchesse de Polignac
  • Vittorio Mezzogiorno (VF : Michel Vigné) : Marat
  • Jean-François Stévenin : Legendre
  • Marc de Jonge : Santerre
  • Michel Duchaussoy : Bailly
  • Philippine Leroy-Beaulieu : Charlotte Corday
  • Christopher Lee : Sanson
  • Henri Serre : M. de Launay
  • Serge Dupire : Billaud-Varenne
  • Jean Bouise : Maurice Duplay
  • Marie Bunel : Lucile Desmoulins
  • Gabrielle Lazure : Marie-Louise de Savoie, princesse de Lamballe
  • Dominique Pinon : Jean-Baptiste Drouet
  • Christopher Thompson : Saint-Just
  • Raymond Gérôme : Jacques Necker
  • Jean-Pierre Laurent : général Hanriot
  • Yves-Marie Maurin : le duc de La Rochefoucauld-Liancourt
  • Hanns Zischler : Goethe
  • Michel Galabru : l'abbé Jean-Sifrein Maury
  • Massimo Girotti : l'envoyé du Pape
  • François-Éric Gendron : Barère
  • Georges Corraface : Hébert
  • Jean-Pierre Stewart : Brissot
  • Geoffrey Bateman : Cléry
  • Michel Melki : Jacques Alexis Thuriot de la Rozière
  • Jean Bouchaud : l'abbé Sieyès
  • Jean-Yves Berteloot : Axel de Fersen
  • Claude Aufaure : un curé
  • Anne Létourneau : Madame Elisabeth
  • Louise Latraverse : Madame de Tourzel
  • Katherine Flynn : Madame Royale
  • Sean Flynn : le Dauphin
  • Benji Marcus : le premier Dauphin Louis-Joseph de France
  • Michel Motu : le précepteur du premier Dauphin
  • Alain Frérot : Simon
  • François Lalande : M. Duplessis-Laridon
  • Geneviève Mnich : Mme Duplessis
  • André Penvern : Charles, comte d'Artois
  • Sebastian Roché : le marquis de Dreux-Brézé
  • Marion Grimault : Louison Chabry
  • Georges Trillat : Fournier
  • Philippe Chemin : le lieutenant de Flue
  • Jacques Penot : Jean-Joseph Mounier
  • Steve Kalfa : Collot d'Herbois
  • Jacques Ciron : Joseph Ignace Guillotin
  • Louise Boisvert : Simone Évrard
  • Daniel Briquet : Jérôme Pétion
  • Daniel Langlet : Jean-Baptiste Sauce
  • Hans Meyer : le duc de Brunswick
  • Patrick Bauchau: Charles François Dumouriez
  • Steve Gadler : Vergniaud
  • Fabienne Tricottet : Éléonore Duplay
  • Jerry Di Giacomo : Pierre-Louis Roederer
  • Michel Voletti : Chambon
  • Daniel Lombart : Lindet
  • Richard De Burnchurch : l'abbé Edgeworth
  • Jean-Philippe Chatrier : Hérault de Séchelles
  • Bruce Myers (VF : Marc de Georgi) : Couthon
  • Ronald Guttman : Herman
  • Yves Beneyton : Fouquier-Tinville
  • Véronique Leblanc : Rosalie Lamorlière
  • Muriel Brenner : Louise Danton
  • Nathalie Fillion : Françoise Hébert
  • Michel Subor : Vadier
  • Renaud Alcade : le Marseillais
  • Graeme Allwright : le marchand de brochures
  • Davide Ambrose : le marquis de Blacons
  • Jean-Gilles Barbier : un homme
  • Brigitte Bellac : une femme
  • Olivier Belmont : un laquais
  • Jean-Marie Bernicat : Monsieur Desmoulins
  • Tomasz Bialkowski : un général autrichien
  • Jean Boissery : le duc de Choiseul
  • Jean-Paul Bonnaire : un bourgeois
  • Jean-Claude Bourlat : le professeur de Louis le Grand
  • Jean-Pol Brissart : un paysan
  • Franck Capillery : un cavalier
  • Steve Carretero : Robespierre jeune
  • Bruno Cécillon : le délégué de l'Hôtel de ville
  • Sylvain Clément : un paysan
  • Jean-Pierre Dargaud : un invalide
  • Jean-Pierre Delamour : le colonel de la garde suisse
  • Diane Delor : l'amie de Mirabeau
  • Éric Denize : un garde du corps
  • William Doherty : un médecin
  • Pierre Dourlens : un homme
  • Jean-Claude Dumas : un invalide
  • Eric Eider : un garde
  • Yannick Evely : le crieur du Palais-Royal
  • André Farwagi : un élu de Guise
  • Luc Faugere : Bellon
  • Michel Feder : le croupier
  • Mireille Franchino : une femme
  • Georges Fricker : le vicomte de Noailles
  • Luc Gentil : un promeneur
  • Michel Godon : un gentilhomme
  • Raphaëline Goupilleau : Mme Drouet
  • Nicole Gueden : Mme Desmoulins
  • Denis Hecker : un curé
  • Jacques Hermitte : un paysan
  • Matthew Jocelyn : le tricheur
  • Renaud Kerval : le greffier
  • Philippe Landoulsi : un officier du régiment des Flandres
  • Jean-Jacques Bihan : l'apprenti charpentier
  • Bernard Lepinaux : Hulin
  • François Levantal : Romeuf
  • Mario Luraschi : un hussard
  • Richard Magaldi : un homme
  • Renaud Marx : le marchand d'estampes
  • Jean-Luc Masquelier : un émeutier
  • Jean-Gabriel Nordmann : le duc d'Aguesseau
  • Alain Payen : un officier
  • Jacques Plée : l'évêque de Nancy
  • Dominique Ratonnat : un lieutenant
  • Sady Rebbot : le président du conseil municipal
  • Frédéric Rostand : le vicomte de Beauharnais
  • Liliane Rovère : une femme
  • Maximilien Seide : un enfant
  • Bernard Spiegel : l'orateur breton
  • Philip-James Valentini : Desmoulins jeune
  • Yvan Varco : le vicomte de Montmorin
  • Nadia Vasil ; une femme pauvre
  • Jacques Vincey : le premier commissaire
  • Michel Winogradoff : un homme
  • Frédéric Witta : un officier municipal
  • François Aguettant : un officier municipal
  • Jay Benedict : un clerc
  • Dany Bernard : un prêtre
  • Marc-André Brunet : un garde national
  • Bernard Celeyron : François-Christophe Kellermann
  • François Clavier : l'archevêque de Paris
  • Robert Eliot : un officier prussien
  • Jean-Claude Fernandez : un homme
  • Thierry Der'ven : un homme
  • Sylvie Flepp : une femme
  • Alexandre-André Glickman : un médecin
  • Peter Hudson : Boissy-D'Anglas
  • Isabelle Lafon : Catherine Évrard
  • Rudy Laurent : un homme
  • Jean-Marie Lemaire : Carnot
  • Mike Marshall : un lieutenant
  • David Martin : Jean-Baptiste Coffinhal
  • Frédéric Merlo : un vendeur de journaux
  • Michel Ouimet : un garde d'état-major
  • Bruno Raffaelli : le président du jury
  • Jean Ralph : un homme
  • Louison Roblin : une femme
  • Rémy Roubakha : un homme
  • Nicolas Serreau : un garde national
  • Jimmy Shuman : un secrétaire
  • Patrick Tessari : Maillard
  • Geoffroy Thiebaut : Barras
  • Gérard Touratier : l'espion de Saint-Just
  • Benoît Vallès : un lieutenant
  • Guy Verame : un officier municipal
  • Phillip Ward : un pendu

Genèse

Production

Financement

Choix des interprètes

Jane Seymour en 1988, l'année de tournage du film.

Ce sont les propres enfants de Jane Seymour qui interprètent les enfants de la reine Marie-Antoinette. Édouard Baer, alors inconnu, interprète le furtif rôle d'un pendu. Samy Naceri est également présent comme figurant.

Il s'agit, avec Nikita, de l'un des derniers films dans lequel apparaît Jean Bouise, mort quatre mois avant la sortie du film.

Tournage

Les scènes reconstituant la prise de la Bastille ont été tournées devant le château du roi René à Tarascon[5].

La bataille de Valmy a été tournée à Huez, près de Bona dans la Nièvre, sur les 20 hectares du terrain de Pierre Laporte. Ce tournage a duré une semaine avec 400 soldats volontaires, appelés du contingent venus du 7e régiment d'artillerie de Nevers, du 602e régiment de circulation routière de Dijon, du 511e régiment du train d'Auxonne, 30 civils, une quinzaine de chevaux avec autant de cavaliers et l'équipe technique de près de 200 personnes. Le moulin a été reconstitué sur la colline. Les soldats volontaires pour figurer dans le film ont dû se laisser pousser les cheveux et la barbe pour se rapprocher le plus possible de la réalité historique.

Les scènes se déroulant à la prison du Temple ont été tournées au château de Vincennes, et celles présentant les États généraux à Bordeaux.

La scène se déroulant à Nancy a été tournée dans l'enceinte du château de Fontainebleau en avec des appelés du contingent de la base aérienne de Villacoublay et des musiciens de la Garde républicaine. Les costumes ont été faits sur mesure avec essayage dans les anciens studios de "L'Île aux enfants" à Joinville-le-Pont. Cette scène, qui dure un peu plus de 2 minutes à l'écran, a nécessité 18 heures de tournage, notamment à cause d'une météo capricieuse, caractérisée par des éclaircies et des périodes humides. Mario Luracchi était présent sur les lieux pour gérer ses chevaux qui devaient rester immobiles. Des périodes de "dégourdissement" étaient nécessaires.

  • Durée du tournage : 6 mois (2 équipes) ; début du tournage en
  • Nombre de techniciens : 380
  • Nombre de comédiens : 200
  • Nombre de figurants : 36 000
  • Nombre de costumes : 15 000 et 3 000 perruques

Bande-originale

Selon l'historien Richard Fremder, la musique de Delerue « enflamme le film et contribue à lui donner souffle et force épique qui manquent si souvent à nos téléfilms historiques français »[6].

Autour du film

  • Le propre fils de Robert Enrico, Jérôme Enrico, a réalisé un documentaire de 55 minutes sur les coulisses du tournage : La Révolution française, journal du film (1989).

Accueil

Sortie et box-office

À l'occasion du bicentenaire de la Révolution, de nombreuses séries et téléfilms, ainsi que quelques films de cinéma, sont produits[7]. Toutes ces créations sont généralement diffusées dans la première moitié de l'année 1989, jusqu'aux cérémonies de l'été[7]. Le film Chouans !, sorti en 1988, est diffusé en version longue en tant que mini-série en mars 1989[7].

Les deux parties de La Révolution française sortent en salles à un mois d'intervalle, à l'automne 1989, soit bien après les cérémonies du Bicentenaire. Le film est un échec commercial[2],[6]. Un an après le début de son exploitation, Les Années lumière enregistre un total de 635 177 entrées en France[8], et à terme, 641 792 entrées[9]. Sur ses onze premières semaines en salles, Les Années terribles ne comptabilise que 231 318 entrées[10].

Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation de la 1re partie, Les Années lumière, à Paris et en banlieue
Source : « Box-office hebdomadaire Paris 1989 » sur Box-Office Story, d'après Ciné-chiffres/Le Film français
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 6e 43 464 43 464 entrées 27 Indiana Jones et la Dernière Croisade
2 au 7e 36 870 80 334 entrées 26 Indiana Jones et la Dernière Croisade
3 au 9e 20 503 100 837 entrées 24 Indiana Jones et la Dernière Croisade
4 au 15e 9 441 110 278 entrées 7 Quand Harry rencontre Sally
5 au 15e 11 231 121 509 entrées 9 Quand Harry rencontre Sally
Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation de la 2e partie, Les Années terribles, à Paris et en banlieue
Source : « Box-office hebdomadaire Paris 1989 » sur Box-Office Story, d'après Ciné-chiffres/Le Film français
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 10e 22 191 22 191 entrées 23 Quand Harry rencontre Sally
2 au 13e 13 507 35 698 entrées NC Quand Harry rencontre Sally
3 au 14e 7 037 42 735 entrées 8 Black Rain
Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation de la 1re partie, Les Années lumière, en France
Source : « BO hebdo France 1989 et 1990 » sur Les Archives du box-office, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 6e 126 081 126 106 entrées Indiana Jones et la Dernière Croisade
2 au 7e 106 825 232 931 entrées Indiana Jones et la Dernière Croisade
3 au 9e 80 166 313 097 entrées Indiana Jones et la Dernière Croisade
4 au 8e 76 716 389 813 entrées Indiana Jones et la Dernière Croisade
5 au 13e 51 770 441 583 entrées Indiana Jones et la Dernière Croisade
6 au 14e 45 026 486 609 entrées Oliver et Compagnie
7 au 15e 29 878 516 487 entrées Black Rain
8 au 17e 24 311 540 798 entrées SOS Fantômes 2
8 au 25e 10 579 551 377 entrées Retour vers le futur 2
NC
11 au 23e 14 372 574 567 entrées Retour vers le futur 2
12 au 28e 18 123 592 690 entrées Le Cercle des poètes disparus
13 au 29e 13 939 606 629 entrées Le Cercle des poètes disparus
Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation de la 2e partie, Les Années terribles, en France
Source : « BO hebdo France 1989 et 1990 » sur Les Archives du box-office, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 10e 60 767 61 329 entrées Indiana Jones et la Dernière Croisade
2 au 11e 46 722 108 051 entrées Oliver et Compagnie
3 au 14e 30 637 138 688 entrées Black Rain
4 au 20e 21 971 160 659 entrées SOS Fantômes 2
5 au 27e 10 003 170 662 entrées Retour vers le futur 2
NC
8 au 29e 8 068 187 846 entrées Retour vers le futur 2
9 au 29e 15 223 203 069 entrées Le Cercle des poètes disparus
10 au 27e 16 238 219 307 entrées Le Cercle des poètes disparus
11 au 29e 12 011 231 318 entrées Le Cercle des poètes disparus

Distinctions

  • 1990 : 5e cérémonie des Gemini (en) : nomination au prix Gemini de la meilleure mini-série dramatique
  • 1990 : nomination au César des meilleurs costumes à la 15e cérémonie des César pour Catherine Leterrier

Éditions en vidéo

Le film connaît une parution tardive en DVD, le , après plusieurs pétitions adressées à TF1[6]. Ce DVD est ensuite réédité fin 2010.

Notes sur l'exactitude historique

  • Il n'est pas exact que Marat ait exprimé une hostilité au roi dès les journées de Versailles d'octobre 1789. Dans l'Ami du peuple il le voyait encore avec sympathie et salua dans l'Ami du Peuple son attitude lors de son retour de Versailles. C'est l'affaire de Nancy à l'été 1790 qui suscitera chez lui les premières critiques de Louis XVI[11].
  • La guerre de Vendée n’est mentionnée que quatre fois, notamment par Robespierre et Desmoulins, lequel dénonce le massacre d’ « un peuple entier »; mais cet épisode crucial de la Révolution n'est pas approfondi dans le film.
  • La séquence consacrée au 9 thermidor présente une version raccourcie des événements. Dans le film, les députés robespierristes ne sont pas arrêtés mais s'enfuient à l'hôtel de ville de Paris. Dans les faits, Robespierre et consorts sont arrêtés mais relâchés dans un second temps, aucune prison parisienne ne voulant prendre la responsabilité de les retenir.
  • Aucun historien n'a jamais signalé d'avertissement par agression physique contre Camille Desmoulins en provenance d'agents du Comité de Salut Public, pendant la crise des factions ; ce qui apparaît dans le film.
  • Le film se termine sur une citation apocryphe de Danton, nullement tirée de ses discours ou des comptes rendus de son procès, totalement imaginée par les scénaristes du film[2]. Le diptyque devait au départ s'achever, selon le producteur Alexandre Mnouchkine sur l'exécution de Maximilien de Robespierre : « une mort joyeuse — sauf pour lui — en plein été. Les femmes se sont mises en décolleté, elles chantent, elles jettent des fleurs, elles plaisantent. Tout le monde est très gai, c'est la fin de la Terreur… Imaginez Paris libéré… On pouvait terminer là-dessus, mais c'était affreux, réductif »[2]. À la place, il est décidé d'une fin moins sinistre, avec la voix de Danton revenant alors qu'il a été exécuté plus tôt dans le film, avec cette citation entièrement inventée pour « montrer que tous ces gens ne sont pas morts pour rien, que leurs idées ont mis du temps à s'appliquer : on a mis cent ans à refaire une république, cinquante ans à libérer les esclaves. Quant aux droits de l'homme et du citoyen dans le monde… »[2].

« Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme. Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'État, dans nos églises, dans nos armées, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.
Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands. Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître.
C'est plus qu'une victoire dans une bataille, plus que les épées et les canons et toutes les cavaleries de l'Europe et cette inspiration, ce souffle pour tous les hommes, partout en tout lieu, cet appétit, cette soif de liberté, jamais personne ne pourra l'étouffer. »

— Citation apocryphe de Danton clôturant le film[2] .

Notes et références

  1. « Journal de l'année Édition 1990 », Larousse (consulté le )
  2. 1 2 3 4 5 6 Olivier Pallaruelo, « 14 juillet : La Révolution Française, retour sur l'ambitieuse fresque sortie en 1989 », sur Allociné, (consulté le ).
  3. Chiffres de l'inflation en France d'après l'INSEE. Coefficient de transformation de l'euro ou du franc d'une année, en euro ou en franc d'une autre année – Base 1998 et Base 2015. Dernière mise à jour à l'indice de 2022.
  4. (fr) RSdoublage.com (onglet doublage)
  5. Jérôme Enrico, La Révolution française, journal du film, 55 minutes, 1989.
  6. 1 2 3 Richard Fremder, « La Révolution française Années Lumières, Années Terribles », sur herodote.net, (consulté le ).
  7. 1 2 3 « La commémoration du Bicentaire à la télévion Demandez le programme ! », sur www.lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  8. Fabrice Ferment / CNC, « Cote Officielle 1989 », sur www.top-france.fr (consulté le ).
  9. « La Révolution française : Les Années lumière », sur www.jpbox-office.com (consulté le ).
  10. Fabrice Ferment / CNC, « BO France - 6 février 1990 », sur Les Archives du box-office, .
  11. Jean Massin, Marat, Paris, Club Français du livre, 1960

Annexes

Articles connexes

  • Bicentenaire de la Révolution
  • Révolution française au cinéma
  • Liste des plus longs films par durée

Documentaire

  • Jérôme Enrico, La Révolution française, journal du film, 55 minutes, 1989.

Novélisation

  • Alain Monchablon (préf. Jean Tulard), La Révolution française, Larousse / Les Films Ariane, , 184 p. (ISBN 2035062209).

Liens externes