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Louise Weiss
Louise Weiss parmi des suffragettes, place de la Bastille le 12 mai 1935.
Fonction
Députée européenne
1re législature du Parlement européen
France (en)
Rassemblement pour la République
-
Biographie
Naissance

Arras (Pas-de-Calais, France)
Décès
(à 90 ans)
16e arrondissement de Paris (France)
Sépulture
Pseudonyme
Louis Lefranc
Nationalité
Formation
Lycée Molière
Activités
Rédactrice à
L'Europe nouvelle
Père
Paul Louis Weiss
Mère
Jeanne Javal (d)
Fratrie
Jenny Aubry
Conjoint
José Imbert (d)
Parentèle
Émile Javal (grand-père)
Alice Weiller (tante)
Autres informations
A travaillé pour
L'Europe nouvelle (jusqu'en )
Parti politique
Distinction
Vue de la sépulture.

Louise Weiss, née le à Arras et morte le à Paris, est une journaliste, femme de lettres, féministe et femme politique française, notamment doyenne des députés au Parlement européen (1979-1983). Le bâtiment à Strasbourg porte son nom en guise d'hommage.

Biographie

Enfance et jeunesse d'une Alsacienne

Reconstitution du salon parisien de Louise Weiss au musée de Saverne.

Louise Weiss est d'origine alsacienne. Son père, Paul Louis Weiss, ingénieur des mines est un protestant alsacien dont les parents originaires de La Petite-Pierre se sont installés en Lorraine à Phalsbourg. Son grand-père, Georges-Émile Weiss est notaire. Il ne peut conserver son étude après l'annexion en 1871 de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne et doit la vendre. Paul Louis Weiss fait toute sa carrière dans l'industrie minière, dirigeant successivement plusieurs sociétés et finissant président de l'Union des mines. Sa mère, Jeanne Félicie Javal est la fille de l'ingénieur et ophtalmologue Émile Javal, un des inventeurs de l'orthoptique, passionné d'espéranto. La famille de sa mère, la famille Javal, est une riche famille alsacienne d'origine allemande, tchèque et juive[1], installée à Seppois-le-Bas et très engagée dans la vie publique. Louise Weiss est l'aînée de six enfants[2] (une de ses sœurs cadettes, Jenny Aubry mariée en premières noces avec le docteur Alexandre Roudinesco et mère de l'historienne Élisabeth Roudinesco sera connue comme psychanalyste et pédiatre ; son frère Jacques, polytechnicien, est inspecteur des finances, directeur de société de charbon et traducteur de livres spiritualistes). Elle passe sa jeunesse à Paris, élève, notamment, au collège Sévigné et au lycée Molière.

Contre l'avis de son père, peu favorable à l'éducation des filles, Louise Weiss devient en 1914 agrégée de lettres à seulement 21 ans et diplômée de l'université d'Oxford. Elle refuse le poste d'enseignant qui lui est proposé puis se tourne vers le journalisme. Elle fréquente alors les exilés tchèques et slovaques à Paris quartier du 19e, Tomáš Masaryk, Edvard Beneš et Milan Stefanik et s'intéresse aux relations internationales.

Le combat pour la paix et la construction européenne

Elle s'engage comme infirmière, pendant la Première Guerre mondiale dans un hôpital pour soldats à Saint-Quay-Portrieux, où sa famille s'était réfugiée.

Femme de convictions et marquée par l'horreur du premier conflit mondial, elle cherche à rapprocher la France et l'Allemagne pour des intérêts publics. Après avoir collaboré au journal Le Radical sous le pseudonyme masculin Louis Lefranc, elle écrit jusqu'en 1934 dans la revue hebdomadaire L'Europe nouvelle[3] — fondée avec le soutien financier du journaliste Hyacinthe Philouze, dont le premier numéro paraît le et le dernier en . Avec cet hebdomadaire, elle a pour ambition de fonder « une méthode et un instrument de travail pour une science de la paix ».

En désaccord avec Philouze, Louise Weiss quitte L'Europe nouvelle pour collaborer à L'Information et au Petit Parisien. Elle se rend en reportage dans les capitales de l'Europe orientale (Prague, Budapest, Vienne, Varsovie), et à son retour revient à L'Europe nouvelle, dont Philouze, qui quitte la revue, lui laisse les commandes. Elle entend utiliser ce journal pour diffuser sa volonté de pacifisme. Elle sait s'entourer de futures grandes personnalités, qui lui fournissent une aide précieuse au sein du comité de rédaction, tel Louis Joxe, collaborateur privilégié. Henry de Jouvenel, Wladimir d'Ormesson, Georges Bonnet, Aristide Briand, Édouard Herriot, Marcel Cachin, Léon Blum, Saint-John Perse, Paul Valéry, Élie Faure l'aident également, occasionnellement. Louise reprend ses voyages en Europe : elle se rend notamment en Russie où elle rencontre Léon Trotski, mais ne peut approcher Lénine.

Croyant toujours en l'efficacité de la SDN, elle accompagne à Genève Herriot, qui fait partie de la délégation française à la SDN, au début d'. Elle y rencontre Briand : celui-ci vient d'exprimer dans L'Europe Nouvelle son souhait de créer une « compagnie anonyme de la paix ». Pacifiste, elle s'efforce de suivre Briand dans ses déplacements, convaincue comme lui que le recours à l'arbitrage est la seule voie pour assurer la sécurité.

Les chances s'amenuisant de sauver la paix par le désarmement, face à l'atmosphère de l'Allemagne à partir de 1930, Louise Weiss organise un cycle de conférences dans le cadre de L'École de la Paix qu'elle a fondée à la fin de l'année. Louis Joxe en est le secrétaire général. Placée sous le haut patronage de Briand, elle est inaugurée le et connaît un certain succès du fait de la renommée des conférenciers. Devenue un "établissement libre d'enseignement supérieur", l'École de la Paix, rattachée à l'académie de Paris, alloue aussi des bourses d'études et de voyage aux étudiants des Écoles normales d'instituteurs et institutrices pour former des missionnaires de la paix qui feront évoluer les mentalités.

L'accession au pouvoir de Hitler, le , et la politique initiée par le nouveau chancelier allemand inquiètent Louise Weiss. Elle se fait un devoir de publier en 1933 les lois d'Adolf Hitler relatives à l'aryanisation des écoles et administrations allemandes, à la stérilisation des infirmes et des malades, et elle ajoute dans ses Mémoires d'une Européenne « Personne, en France, n'y fit alors attention ».

Elle quitte L'Europe Nouvelle à la suite de l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, qui marque l'échec du projet européen de rapprochement franco-allemand porté dès 1930[4] par Aristide Briand, et à cause des dissensions au sein de l'équipe de la revue, certains souhaitant encore une coopération avec l'Allemagne. Elle y signe son dernier article le [5].

Affiche de La Femme nouvelle au musée de Saverne.

Le combat féministe

Louise Weiss choisit très tôt de faire cavalier seul. De Maria Vérone, elle dresse ce portrait acide :

« Le souvenir qu'elle me laisse est celui d'une avocate dont le grand talent n'éclipsait ni la méchanceté, ni le manque de grâce. Quels chapeaux et quels souliers ! À elle seule, Maria entretenait la légende de la femme croque-mitaine, ogresse encline à dévorer les pauvres hommes ! »

De Cécile Brunschvicg : « Si le féminisme l'avait introduite dans les milieux politiques, le radicalisme lui avait permis d'y rester et d'en retirer les agréments qui découlent toujours de relations avec un pouvoir que l'on ne désire point heurter ». Elle considère de façon injuste et méprisante au regard des féministes qui l'ont précédée que « c'est à coups de pied qu'il faut sortir le féminisme des quelques salons où il se pavane et des ligues orthodoxes où il se momifie ».

En 1934, elle épouse José Imbert, un architecte dont elle divorce deux ans plus tard en 1936, ce que certains jugeront comme un mariage de convenance.

Droit de voter et d'être élue : elle entend bousculer l'inertie des élus nationaux par des méthodes radicales et fonde en 1934 l'association « Les femmes nouvelles ». Louise Weiss se présente symboliquement aux élections municipales de Montmartre le  ; elle excelle dans la provocation ironique : transformant des cartons à chapeaux en urnes, elle recueille 18 000 bulletins en sa faveur. Aux élections législatives de 1936, elle se présente symboliquement dans le 5e arrondissement de Paris et mène des actions spectaculaires destinées à attirer l'attention de la presse.

Appel de l'Alliance démocratique. Mention manuscrite : « Distribué au meeting féministe, place de la Mutualité, 22 mai 1936, présidente Louise Weiss ».

En 1936, elle aurait refusé un poste ministériel proposé par Léon Blum en lui répondant « J'ai lutté pour être élue, pas pour être nommée ».

Bulletin de vote « Louise Weiss » au musée de Saverne.

Actions féministes des membres de l'association « La femme nouvelle » :

  • 1936 : elles lâchent des ballons rouges, lestés de tracts, au Stade olympique Yves-du-Manoir lors de la finale de la Coupe de France de football ;
  • le , elles distribuent aux députés des myosotis, fleur qui signifie symboliquement « Ne m'oubliez pas » ;
  • le , elles offrent aux sénateurs des chaussettes avec l'inscription « Même si vous nous donnez le droit de vote, vos chaussettes seront raccommodées » ;
  • le , elles investissent la piste du champ de course de Longchamp, lors du Grand Prix, avec des pancartes portant l'inscription « La Française doit voter » ;
  • le , elles s'enchaînent les unes aux autres et empêchent la circulation, rue Royale, à Paris[6].

À l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale

Après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne, le , Louise Weiss cofonde avec Suzanne Grinberg[7] fin 1938 l'Union des Françaises décorées de la Légion d'honneur, comptant sur leur patriotisme pour promouvoir l'importance de la défense passive d'un « service national féminin ». Les volontaires sont nombreuses à vouloir s'engager pour défendre la patrie en cas de guerre, mais Édouard Daladier, ministre de la Guerre, et Albert Lebrun, président de la République, refusent de les incorporer. À la fin d'août 1939, elle propose au général responsable du Comité de la défense passive, d'utiliser les femmes à la défense de la patrie. Il lui propose seulement d'organiser des quêtes pour recueillir de l'argent.

Le , elle obtient de son ami Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères, la création d'un Comité des réfugiés — dont le baron Robert de Rothschild assurera généreusement le fonctionnement — pour accueillir ceux qui fuyaient le régime nazi. Elle écrit « les persécutions d'Adolf Hitler contre la « race maudite » laissaient la moyenne des Français encore incrédules, les atrocités de la Kristallnacht, à partir desquelles l'extermination des israélites de la Grande Allemagne avait été décidée, n'avaient pas autrement ému l'opinion publique, maintenue dans une ignorance délibérée par les partisans de la paix à tout prix, qui fermaient les yeux et se bouchaient les oreilles ».

En 1940, le général de Gaulle prononce l'Appel du 18 Juin. Elle ne se rallie pas à cet appel. Elle effectue un séjour de quatre mois aux États-Unis à la tête d'une mission pour collecter des médicaments destinés aux enfants de France, dans la logique de son engagement humaniste. Il s'agit d'une action de solidarité qui ne peut en rien être apparentée à une adhésion à la politique vichyste. De retour à Paris, elle s'aperçoit que son nom figure sur la liste des personnalités juives à éliminer ; elle se fait délivrer un faux certificat de baptême protestant, grâce à la protection du pasteur Monod. La mention de son nom disparaît de la liste publiée par le Commissariat général aux questions juives. Des membres de sa famille seront déportés.

Louise Weiss s'oppose au maréchal Pétain, auquel elle reproche d'avoir tout cédé aux Allemands dès 1940. Elle critique aussi Laval et Doriot. Elle écrit une pièce de théâtre intitulée Sigmaringen, qui décrit l’absurdité de du gouvernement français vichyste en exil, exfiltré dans ce château sur ordre d'Hitler, du 7 septembre 1944 au 22 avril 1945. Voilà ce qu’elle en dit, dans Tempête sur l'Occident, p. 46 à 54 : « Et si je me suis férocement saisie d’un cas extrême de l’irréalisme auquel peut conduire la passion du pouvoir, c’est pour mettre en garde les hommes d’État qui se croient encore les maîtres alors qu’ils ne commandent plus ». Dans ce passage, elle a des propos mordants sur Pétain et Laval, véritables « fantômes », qu'elle qualifie d'« insensés », qui ont perdu contact avec le réel et s'enfuient dans l'imaginaire, semblables à des « bonnets à clochettes ». Elle ne s'est rendue à Sigmaringen qu'en juin 1946, étape dans son voyage pour assister au procès de Nuremberg. Là, elle médite sur l’histoire de cette ville et évoque cette période à la fin de la Seconde Guerre mondiale où le gouvernement de l'État français en déconfiture se donnait encore un semblant d’existence : « Personne n’existait plus en France qui pût déléguer des pouvoirs à quiconque, sauf le général de Gaulle ». Dans son agenda de 1948, le 19 décembre, elle est d'ailleurs invitée par le général de Gaulle, qui lui dédicace ses Mémoires, reconnaissant son engagement humaniste et la lucidité dont elle a fait preuve dès 1933, en titrant l'éditorial de L'Europe Nouvelle : « On ne pactise pas avec Hitler » (18 novembre 1933).

À la Libération, elle entreprend de s'informer en multipliant les voyages à l'étranger, aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en attendant que la situation politique en France se décante. Elle a écrit, pendant l'occupation allemande, des articles dans le journal clandestin résistant La Nouvelle République sous le nom de code Valentine (on peut voir certains de ces articles exposés dans les vitrines du musée de Saverne) ; elle a aussi participé au réseau de résistance Patriam Recuperare.

Elle couvre le procès de Nuremberg comme journaliste[8].

Au service de la polémologie

En 1945, avec Gaston Bouthoul, fondateur de la polémologie (science de la compréhension des conflits), elle fonde l'Institut de polémologie, qu'elle fera rentrer à l'université de Strasbourg dans les années 1960. Elle va alors commencer à parcourir le monde, réalisant de nombreux films documentaires. En 1971, elle fonde à Strasbourg l'Institut des sciences de la paix.

En , elle crée une fondation portant son nom qui, chaque année, prime les auteurs ou les institutions ayant le plus contribué à l'avancement des sciences de la paix, à l'amélioration des relations humaines et aux efforts en faveur de l'Europe[3]. Parmi les lauréats, on compte Helmut Schmidt, Médecins sans frontières, Anouar el-Sadate.

Engagement dans la communauté européenne

Elle tente par deux fois, en , d'être élue à l'Académie française.

Elle s'est engagée dans les premiers projets d'une union européenne. En 1979, pour la première élection au suffrage direct du Parlement européen, elle est élue eurodéputée sur la liste RPR malgré ses combats féministes assez éloignés de la ligne du parti[3]. À 86 ans, elle y prononce, au titre de doyenne, un discours d'ouverture historique[3] lors de la première session du nouveau parlement à Strasbourg le . Elle se fait remarquer par son humour en interpellant un député dont l'intervention s'éternisait par un "Silence, jeune homme!".

Legs

Tombe de Louise Weiss à Magny-les-Hameaux.

Possédant une maison à Conflans-Sainte-Honorine, elle est à l'origine de la création, en , du Musée d'intérêt national de la batellerie de cette ville. Elle participe également activement à la notoriété du pardon national de la batellerie créé quelques années plus tôt.

En , elle fait don à la ville de Saverne de ses collections historiques et ethnographiques. Une section Louise Weiss sera ouverte dans le musée du château de Rohan dans cette ville, et une statue inaugurée en mai 2021[9]. Elle lègue l'ensemble de sa correspondance et de ses manuscrits à la Bibliothèque nationale et ses livres à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. Certains ont toujours un ex-libris.

Louise Weiss meurt le . Sa sépulture se trouve dans le cimetière de Magny-les-Hameaux.

Timbre-poste

Le , l'administration des PTT émet un timbre-poste à son effigie dans le cadre de «L’Europe… le vote des femmes ». La dessinatrice du timbre est Huguette Sainson.

Distinctions et hommages

Elle fut élevée à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur en , troisième femme seulement à recevoir ce grade dans cet ordre. En , le bâtiment Louise-Weiss, nouveau siège du Parlement européen à Strasbourg, est nommé en son honneur.

Chaque année est décerné le prix du journalisme Louise Weiss créé en 2005[10].

La promotion 2000 des administrateurs territoriaux de l'Institut national des études territoriales (INET) a pris le nom de Louise Weiss en sa mémoire[11]. La même année, la promotion de l'IRA de Metz (Institut régional d'administration) a choisi d'honorer le souvenir et le nom de Louise Weiss.

La promotion 2016-2017 des élèves de l'École nationale d'administration (ENA) a choisi le nom de Louise Weiss[12].

La promotion 2026 de l'Institut d'études politiques de Lille a également choisi le nom de Louise Weiss.

C’est à Louise Weiss qu’a choisi de rendre hommage la 54e promotion de l’Institut Régional d’Administration de Lille pour le nom de sa promotion[13].

Son nom est donné au bâtiment principal du Parlement européen à Strasbourg, ainsi qu'à :

  • Une école primaire à Kilstett ;
  • Une école primaire à Magny-les-Hameaux ;
  • Une école primaire à Vailhauquès ;
  • Une école maternelle à Valenciennes ;
  • Un internat belge pour jeunes filles à Spa.

Publications de Louise Weiss

Ouvrages politiques

  • La République Tchécoslovaque, (1919)
  • Milan Stefanik, Prague (1920)

Ouvrages biographiques

  • Souvenirs d'une enfance républicaine, Denoël, Paris, 1937.
  • Ce que femme veut, Gallimard, Paris, 1946.
  • Mémoires d'une Européenne, Payot/Albin Michel, Paris, 6 tomes, 1968-1976.

Romans

  • Délivrance, Paris, Aplin Michel, 1936.
  • La Marseillaise, t. I et II Paris, (1945) ; t. III Paris (1947), prix Marcelin Guérin de l'Académie française en 1948.
  • Sabine Legrand, Paris, 1951.
  • Dernières voluptés, Paris, 1979.

Pièces de théâtre

  • Adolf ou les joies du suicide.
  • Sigmaringen ou les potentats du néant.
  • Le Récipiendaire.
  • La Patronne .
  • Adaptation des Dernières voluptés.

Récits de voyage

  • L'or, le camion et la croix, Paris, 1949.
  • Le voyage enchanté, Paris, 1960.
  • Le Cachemire, Les Albums des Guides Bleus, Paris, 1955.
  • Tempête sur l'Occident Albin Michel, 1976.

Essai sociologique

  • Lettre à un embryon, Julliard, Paris, 1973.

Art, archéologie et folklore

  • Contes et légendes du Grand-Nord, Paris, 1957.

Notes et références

  1. (fr) « Louise WEISS 1893 - 1983 par Charles REICH », sur judaisme.sdv.fr (consulté le ).
  2. « Paul Louis Weiss (1867-1945) - Annales des Mines » (consulté le ).
  3. 1 2 3 4 Yves Denéchère, « Louise Weiss et quelques autres : candidates et élues gaullistes au Parlement européen (1979-1989) », Histoire@Politique, vol. 2, no 17, , p. 51-68, § 8-9 (DOI 10.3917/hp.017.0051, lire en ligne).
  4. Mort le .
  5. Debré et Bochenek 2013, p. 274-280.
  6. Debré et Bochenek 2013, p. 283-289
  7. Musée du Barreau de Paris, « Zoom sur l'avocate Suzanne Grinberg (1888-1972) », sur Musée du Barreau de Paris, (consulté le )
  8. Debré et Bochenek 2013, p. 290-293.
  9. Saverne : une statue dédiée à Louise Weiss, L'ami hebdo, 12 mai 2021
  10. « Cafebabel vous présente le prix Louise Weiss du journalisme européen », sur coffeefactory.cafebabel.com (consulté le )
  11. « Liste des noms de promo sur le blog des élèves administrateurs de l'INET »
  12. « La promo 2017 de l’ÉNA se baptise Louise Weiss, féministe et européenne engagée », Le Figaro Etudiant, (lire en ligne, consulté le )
  13. « Semaine de rentrée de la 54ème promotion », sur IRA Lille, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Célia Bertin, Louise Weiss, Paris, Albin Michel, 1999 (ISBN 2226107762)
  • Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek, Ces femmes qui ont réveillé la France, Paris, Arthème Fayard, , 374 p. (ISBN 978-2-213-67180-2)
  • Marie-Emmanuelle Reytier, Louise Weiss : pacifiste et féministe par opportunisme ? ou par conviction ?, dans Femmes, culture et pouvoir, Centre universitaire d'études québécoises, Université de Laval, Canada, 2011.
  • Michel Lœtscher, Louise Weiss, une Alsacienne au cœur de l'Europe, Éd.Place Stanislas (2009)

Vidéographie

  • Louise Weiss, une femme d'influence, documentaire télévisé d'Alain Jomy, 2003