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Métropole de Lyon
Métropole de Lyon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Auvergne-Rhône-Alpes Auvergne-Rhône-Alpes
Création de la métropole
Chef-lieu
(Préfecture)
Lyon
Président du
conseil de la métropole
Bruno Bernard (EELV)
Préfet Fabienne Buccio
Code Insee 69M[1]
Démographie
Population 1 416 545 hab. (2020 en augmentation de 4,58 % par rapport à 2014)
Densité 2 654 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 27″ nord, 4° 51′ 14″ est
Superficie 533,68 km2
Subdivisions
Arrondissements 1
Circonscriptions législatives 14[note 1]
Circonscriptions électorales 14
Communes 59

    La métropole de Lyon, également appelée Grand Lyon, est une collectivité à statut particulier, située dans la circonscription départementale du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Créée le , la métropole de Lyon remplace la communauté urbaine de Lyon et, dans le territoire de celle-ci, le département du Rhône. Elle exerce à la fois les compétences d'un département et celles d'une métropole, pour les 59 communes qui la composent au . La commune de Lyon en est le siège.

    Au , la métropole de Lyon compte 1 416 545 habitants[2]. L'Insee lui attribue le code 69M[1]. La Poste lui attribue le code 69, qu'elle partage avec le département du Rhône.

    Histoire

    Le département du Rhône est créé en 1793 par bidépartementalisation de celui de Rhône-et-Loire, à la suite du soulèvement de Lyon contre la Convention nationale. À cette époque, le fleuve éponyme marque la limite du département du Rhône-et-Loire puis du Rhône avec celui de l'Isère (à l'exception de La Guillotière, située sur la rive orientale du Rhône mais rattachée au département du Rhône-et-Loire puis du Rhône depuis l'origine, sauf pendant une brève période de 1793 à 1796 où le gouvernement révolutionnaire la rattacha à l'Isère pour punir les Lyonnais insurgés).

    Le développement d'une zone urbanisée autour de Lyon entraîne en 1852 l'annexion au département du Rhône de quatre communes de la rive gauche du Rhône situées en Isère : Bron, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villeurbanne[3].

    Le est créée la communauté urbaine de Lyon (COURLY puis Grand Lyon). Comme il n'est alors pas possible pour une intercommunalité de réunir des communes de plusieurs départements, 6 communes de l'Ain et 23 communes de l'Isère sont intégrées au département du Rhône afin de rejoindre la nouvelle communauté urbaine[3]. Celle-ci s'agrandit par la suite des communes de Givors et Grigny en 2007[4], de Lissieu en 2011[5] et de Quincieux en 2014[6].

    Fin 2012, un accord est passé entre Michel Mercier, alors président du conseil général du Rhône, et Gérard Collomb, président du Grand Lyon, prévoyant la création à l'horizon 2014 d'une « euro-métropole » : le Grand Lyon remplacerait le département du Rhône sur son territoire et le projet donnerait lieu à une loi en [7]. Finalement, la création de la métropole de Lyon est inscrite au sein de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) du et est mise en place le [8].

    Selon l'universitaire Philippe Subra, « un tel accord entre deux collectivités potentiellement rivales et, de surcroît, entre deux adversaires politiques, peut surprendre. Il n'existe pas d'autres exemples d'une collectivité acceptant volontairement d'être amputée d'une partie de son territoire au profit d'une autre. ». Il donne trois raisons à cet accord :

    • une raison structurelle, à savoir « l'existence d'un modèle lyonnais de gouvernance territoriale, basé sur la recherche du consensus, ou du moins le dialogue, entre forces politiques et entre élus et milieux économiques, mais aussi avec les élites culturelles et universitaires, avec un objectif partagé : faire de l'agglomération et la région urbaine un territoire compétitif et dynamique » ;
    • deux raisons conjoncturelles : d'une part, l'avantage pour la majorité départementale de droite à exclure des cantons dans lesquels la gauche progresse ; d'autre part, le transfert à la nouvelle métropole, entre autres, du musée des Confluences, et donc de son financement « dont le coût ne cesse d'enfler et qui pesait lourdement sur les finances départementales »[9].

    Géographie

    La métropole de Lyon depuis le mont Thou.
    Communes de la métropole de Lyon.

    Située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et au nord de la vallée du Rhône, la métropole de Lyon compte 59 communes[10], qui faisaient précédemment partie du département du Rhône et étaient situées au sud-est de celui-ci. En conséquence, le département du Rhône est réduit à 208 communes au lieu de 267 avant la création de la métropole.

    La métropole est limitrophe du département du Rhône à l'ouest, au sud et à l'est, de celui de l'Ain au nord et de celui de l'Isère au niveau de Givors. Elle est traversée par le Rhône qui arrose notamment les communes de Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Lyon et Givors et son affluent la Saône qui baigne entre autres Neuville-sur-Saône, Fontaines-sur-Saône, Caluire-et-Cuire et Lyon. Lors de la création de la métropole le , les communes de Grigny et Vernaison absorbent une partie de Millery afin de créer un corridor reliant Grigny à Vernaison et donner une continuité territoriale à la métropole, coupant ainsi le département du Rhône en deux parties[11]. De la même manière et afin d'assurer la continuité territoriale du département du Rhône, la commune de Jonage cède deux parties à celle de Jons, formant ainsi un autre corridor[11].

    Bien que majoritairement urbain, le territoire de la métropole compte 40 % d'espaces naturels et agricoles[12].

    Communes

    Son territoire s'étend sur les 59 communes suivantes[10] :

    Liste des communes de la métropole
    Nom Code
    Insee
    Gentilé Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Lyon
    (siège)
    69123 Lyonnais 47,87 522 228 (2020) 10 909
    Albigny-sur-Saône 69003 Albignolais 2,57 2 982 (2020) 1 160
    Bron 69029 Brondillants 10,3 42 442 (2020) 4 121
    Cailloux-sur-Fontaines 69033 Cailloutains 8,69 2 879 (2020) 331
    Caluire-et-Cuire 69034 Caluirards 10,45 43 355 (2020) 4 149
    Champagne-au-Mont-d'Or 69040 Champenois 2,59 5 749 (2020) 2 220
    Charbonnières-les-Bains 69044 Charbonnois 4,13 5 237 (2020) 1 268
    Charly 69046 Charlyrots 5,09 4 585 (2020) 901
    Chassieu 69271 Chasselands 11,57 10 844 (2020) 937
    Collonges-au-Mont-d'Or 69063 Collongeards 3,78 4 448 (2020) 1 177
    Corbas 69273 Corbasiens 11,88 11 161 (2020) 939
    Couzon-au-Mont-d'Or 69068 Couzonnais 3,11 2 455 (2020) 789
    Craponne 69069 Craponnois 4,62 11 453 (2020) 2 479
    Curis-au-Mont-d'Or 69071 Curissois 3,03 1 182 (2020) 390
    Dardilly 69072 Dardillois 13,99 8 829 (2020) 631
    Décines-Charpieu 69275 Décinois 17,01 28 913 (2020) 1 700
    Écully 69081 Écullois 8,45 18 789 (2020) 2 224
    Feyzin 69276 Feyzinois 9,64 9 926 (2020) 1 030
    Fleurieu-sur-Saône 69085 Fleurentins 2,91 1 491 (2020) 512
    Fontaines-Saint-Martin 69087 Saint-Martinois 2,74 3 015 (2020) 1 100
    Fontaines-sur-Saône 69088 Fontainois 2,32 7 065 (2020) 3 045
    Francheville 69089 Franchevillois 8,18 14 821 (2020) 1 812
    Genay 69278 Ganathains 8,49 5 519 (2020) 650
    Givors 69091 Givordins 17,34 20 672 (2020) 1 192
    Grigny 69096 Grignerots 5,75 9 739 (2020) 1 694
    Irigny 69100 Irignois 8,84 8 805 (2020) 996
    Jonage 69279 Jonageois 12,11 6 083 (2020) 502
    Limonest 69116 Limonois 8,39 3 742 (2020) 446
    Lissieu 69117 Lissilois 5,66 3 157 (2020) 558
    Marcy-l'Étoile 69127 Marcyllois 5,37 3 495 (2020) 651
    Meyzieu 69282 Majolans 23,01 35 134 (2020) 1 527
    Mions 69283 Miolands 11,57 13 684 (2020) 1 183
    Montanay 69284 Montanois 7,16 3 205 (2020) 448
    La Mulatière 69142 Mulatins 1,82 6 617 (2020) 3 636
    Neuville-sur-Saône 69143 Neuvillois 5,47 7 635 (2020) 1 396
    Oullins 69149 Oullinois 4,4 26 994 (2020) 6 135
    Pierre-Bénite 69152 Pierre-Bénitains 4,48 10 508 (2020) 2 346
    Poleymieux-au-Mont-d'Or 69153 Poleymoriots 6,21 1 400 (2020) 225
    Quincieux 69163 Quincerots 17,72 3 502 (2020) 198
    Rillieux-la-Pape 69286 Rilliards 14,48 30 887 (2020) 2 133
    Rochetaillée-sur-Saône 69168 Rochetaillards 1,29 1 540 (2020) 1 194
    Saint-Cyr-au-Mont-d'Or 69191 Saint-Cyrôts 7,29 5 686 (2020) 780
    Saint-Didier-au-Mont-d'Or 69194 Désidériens 8,34 7 124 (2020) 854
    Sainte-Foy-lès-Lyon 69202 Fidésiens 6,83 22 077 (2020) 3 232
    Saint-Fons 69199 Saint-Foniards 6,06 19 500 (2020) 3 218
    Saint-Genis-Laval 69204 Saint-Genois 12,92 20 971 (2020) 1 623
    Saint-Genis-les-Ollières 69205 Saint-Genois 3,74 5 229 (2020) 1 398
    Saint-Germain-au-Mont-d'Or 69207 Saint-Germinois 5,43 2 981 (2020) 549
    Saint-Priest 69290 San-Priods 29,71 48 318 (2020) 1 626
    Saint-Romain-au-Mont-d'Or 69233 Saromagnots 2,62 1 235 (2020) 471
    Sathonay-Camp 69292 Sathonards 1,96 6 678 (2020) 3 407
    Sathonay-Village 69293 Sathonards 5,15 2 409 (2020) 468
    Solaize 69296 Solaizards 8,1 3 034 (2020) 375
    Tassin-la-Demi-Lune 69244 Tassilunois 7,79 22 475 (2020) 2 885
    La Tour-de-Salvagny 69250 Tourellois 8,43 4 249 (2020) 504
    Vaulx-en-Velin 69256 Vaudais 20,95 51 761 (2020) 2 471
    Vénissieux 69259 Vénissians 15,33 66 765 (2020) 4 355
    Vernaison 69260 Vernaisonnais 4,03 5 105 (2020) 1 267
    Villeurbanne 69266 Villeurbannais 14,52 154 781 (2020) 10 660

    Démographie

    Avec 1 416 545 million d'habitants au , la métropole de Lyon est l'équivalent de la Haute-Garonne, douzième département le plus peuplé de France. La commune de Lyon concentre 37 % de la population de la métropole.

    Évolution démographique du territoire
    1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014 2020
    1 077 7941 153 4021 138 7181 166 7971 196 4821 284 9271 354 4761 416 545
    Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : INSEE[13])


    Transports

    La métropole de Lyon est desservie par le boulevard périphérique de Lyon et les autoroutes A6, A7, A42, A43, A46, A47, et A89.

    Les gares de Lyon Part-Dieu et Lyon Perrache sont les principales gares de la métropole et sont desservies par des trains régionaux et des liaisons nationales et internationales, notamment par train à grande vitesse.

    Les transports en commun sont organisés par SYTRAL Mobilités (ou Autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais), établissement public local agissant en tant qu'autorité organisatrice de transports dans la métropole de Lyon et les onze intercommunalités ayant leur siège dans le département du Rhône. Le territoire de la métropole est desservi par les Transports en commun lyonnais (TCL), par le service de transport de personnes à mobilité réduite Optibus ainsi que par certaines lignes des cars du Rhône.

    Des réseaux extérieurs au champ de compétences de SYTRAL Mobilités desservent quelques arrêts dans la métropole de Lyon en correspondance avec le réseau TCL : Cars Région (Express, Ain, Isère), Colibri (Communauté de communes de Miribel et du Plateau) et L'va (Vienne Condrieu Agglomération).

    La métropole de Lyon est desservie par l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry qui se situe à Colombier-Saugnieu (Rhône). Cet aéroport est relié à la gare de Lyon-Part-Dieu par la ligne de tramway Rhônexpress.

    Économie

    L'économie de la métropole est dominée par les secteurs industriel et commercial.

    Lyon fut longtemps réputée pour le travail de la soie mais ces activités sont aujourd'hui très réduites et servent le marché des produits de luxe. L'industrie médicale (bioMérieux, Sanofi, Laboratoires Boiron) y est bien implantée depuis longtemps et anime un pôle de biotechnologies innovant (Biodistrict Lyon-Gerland). La chimie et la pétrochimie y prospèrent depuis longtemps (couloir de la chimie sur les communes de Saint-Fons, Pierre-Bénite, Solaize ou Feyzin). L'automobile avec une longue tradition locale est aussi fortement représentée : Berliet (1895-1980), Renault Véhicules Industriels devenu Renault Trucks affilié au groupe suédois Volvo, plus récemment les directions assistées et autres pièces du Japonais JTEKT qui a son siège européen à Irigny. En particulier sous la direction d'Antoine Riboud, l'industrie du verre (BSN (1966-1979)) et surtout l'agro-alimentaire ( BSN (1970-1972) puis BSN-Gervais-Danone (depuis 1972), après l'essor plus ancien d'autres sociétés : Société Laitière Moderne-Le Bon Lait (1900-1969), Sté Laitière Martens (1952-1969)) se sont fortement développées et organisées. Les matériels ferroviaires et agricoles (Alstom Transport), le matériel médical (Gambro, affilié au Groupe Baxter), etc., sont également présents.

    Dans le domaine des services, les activités bancaires et financières sont très développées depuis longtemps (Lyonnaise de Banque-CIC, Crédit Lyonnais, Banque populaire, assurances) ainsi que, plus récemment, la logistique (Aéroport de Lyon-St Exupéry, UPS, etc.).

    Lyon est devenue une des capitales du jeu vidéo avec la création d'Infogrammes en 1983 qui deviendra un important acteur du domaine dans les années 1990. La dématérialisation du secteur a représenté un virage difficile qui sera, par ailleurs, en 2013 fatal pour la société (entretemps devenue Atari). Cependant de grands acteurs demeurent présents à Lyon avec notamment les studios d'Arkane Studios et d'Ubisoft (Ivory Tower) ainsi que la présence des bureaux d'Electronic Arts et de Bandai Namco Entertainment pour l'édition.

    Afin de dynamiser le développement économique, le développement numérique, l'insertion et emploi de la métropole, le conseil du 21 septembre 2015 a voté la convention de délégation de service public relative à l'aménagement numérique à très haut débit sur le territoire de la Métropole de Lyon. Cette DSP permettra le déploiement d’un réseau d’initiative publique (RIP) à très haut débit (THD).

    Cette politique THD de la Communauté urbaine de Lyon a été présentée dans les délibérations n° 2012-3307, 2012-3308 et 2012-3309 du Conseil du . Cette politique s’articule autour de deux volets :

    • l’accompagnement des déploiements privés, en particulier du réseau FTTH ;
    • le déploiement d'un réseau d'initiative publique (RIP) en complémentarité des investissements privés.

    Ainsi, conformément aux orientations du Plan France Très Haut Débit, seront raccordés en priorité : les 93 ZAE du territoire comptant 10 000 entreprises, 165 immeubles d'entreprises, 249 hôtels, 1 631 sites publics et parapublics (dont 1 102 raccordables)[14].

    Politique

    Statut

    La métropole de Lyon est créée par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles[15] dans le cadre de l'Acte III de la décentralisation :

    « La métropole de Lyon forme un espace de solidarité pour élaborer et conduire un projet d'aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, sportif, culturel et social de son territoire, afin d'en améliorer la compétitivité et la cohésion.

    « Elle assure les conditions de son développement économique, social et environnemental au moyen des infrastructures, réseaux et équipements structurants métropolitains »

    — Article L. 3611-2 du Code général des collectivités territoriales.[16]

    La métropole de Lyon est « une collectivité à statut particulier, au sens de l'article 72 de la Constitution »[17] qui exerce à la fois les compétences dévolues au département[18] et celles dévolues aux métropoles[19] (bien que, contrairement aux autres métropoles, la métropole de Lyon soit une collectivité territoriale à part entière et non un établissement public de coopération intercommunale).

    En tant que véritable collectivité territoriale, les élus du conseil de la métropole sont désignés au suffrage universel direct.

    De fait de son statut particulier, la loi prévoit que la métropole et ses organes (conseil de métropole, président) sont assimilés au département (conseil départemental, président) pour l'application de la législation en vigueur relative au département[20] mais également qu'ils disposent des mêmes droits et sont soumis aux mêmes obligations que les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre[21].

    Référendum décisoire

    L’article LO 1112–1 du code général des collectivités locales pourrait trouver à s’appliquer pour la métropole de Lyon. En effet, seule une collectivité territoriale peut soumettre à référendum local « tout projet de délibération tendant à régler une affaire de la compétence de cette collectivité ».

    Le référendum local n'est pas qu'une concertation ouverte à tous les habitants d’un territoire. Il s'agit de la possibilité faite aux électeurs d’une collectivité de décider, en lieu et place de leurs représentants élus.

    C’est la raison pour laquelle on parle parfois de référendum décisoire ou décisionnel.

    Compétences

    La métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes de son territoire certaines de leurs compétences et reprend les compétences précédemment exercées par le conseil général du Rhône[22]. Toutefois, certains services restent communs au département du Rhône et à la métropole[15].

    Compétences issues de la communauté urbaine de Lyon
    Compétences issues du département du Rhône
    Autres compétences prévues par la loi
    • création et gestions d'équipements culturels ;
    • construction et entretien des réseaux de chaud et froid ;
    • construction et entretien des réseaux très haut débit ;
    • concession de distribution d'électricité et de gaz ;
    • gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations ;
    • prévention de la délinquance et accès aux droits ;
    • participation à la gouvernance des gares ;
    • co-pilotage des pôles de compétitivité ;
    • logement ;
    • création et entretien des services pour les véhicules électriques ;
    • hygiène et santé.
    Pacte de cohérence métropolitain

    Un projet de « pacte de cohérence métropolitain » adopté par la conférence métropolitaine du puis par le conseil métropolitain du a pour objectif de faciliter la coordination entre les communes membres et de préciser comment mettre en place les délégations de compétences.

    Le projet prévoit que les compétences peuvent être exercées sous trois modalités d'adaptation concernant 21 « propositions de coopération ou délégations possibles entre les territoires et la métropole ». Les communes disposent d'un délai de trois mois pour décider si elles veulent rejoindre ou non ce dispositif[23],[24].

    Les modalités d'adaptation sont les suivantes[24] :

    • l’exercice articulé des compétences métropole-commune : ces compétences sont exercées à la fois par la métropole et les communes, d'une simple coordination à une articulation plus étroite entre la métropole et les communes concernées ;
    • l’exercice articulé des compétences entre communes : deux ou plusieurs communes se rapprochent pour exercer ensemble une ou plusieurs compétences avec l'appui de la métropole ;
    • l'exercice délégué de compétences entre métropole et commune : l'exercice de compétences est délégué de la métropole à la commune ou l'inverse dans des limites définies par une convention entre les deux parties.

    Les 21 propositions de délégations sont[24] :

    no PropositionThématiques concernéesModalité d'adaptation
    1Informations croisées et coordination de l’action sociale entre métropole et communeAction sociale, petite enfance, insertion, personnes âgées et personnes en situation de handicapExercice articulé des compétences
    2Accueil, information et orientation de la demande socialePetite enfance, insertion, personnes âgées et personnes en situation de handicapExercice articulé des compétences
    3Accueil, information, instruction et accompagnement de la demande socialeAide et développement socialDélégation de compétences de la commune à la métropole
    4Mise en place d’un dispositif de prévention santé pour les 0-12 ansAide et développement social et petite enfanceExercice articulé des compétences
    5Prévention spécialiséeAide et développement socialExercice articulé des compétences
    6Instruction des demandes de garanties d’emprunts des bailleurs sociauxUrbanisme, logement, habitat et politique de la VilleExercice articulé des compétences
    7Instance d’échanges et de travail sur l’économie de proximitéDéveloppement économiqueExercice articulé des compétences
    8Mobilisation conjointe métropole-commune des entreprises sur la problématique de l’insertionDéveloppement économique et insertionExercice articulé des compétences
    9Vie étudianteDéveloppement économique et attractivitéExercice articulé des compétences
    10Accompagnement dans la maîtrise du développement urbainUrbanisme, logement, habitat et politique de la VilleExercice articulé des compétences
    11Politique de la VilleUrbanisme, logement, habitat et politique de la VilleExercice articulé des compétences
    12Nettoiement - Convention qualité propretéPropreté et nettoiementExercice articulé des compétences
    13Nettoiement : Optimisation du nettoiement des marchés alimentaires et forainsPropreté et nettoiementExercice articulé des compétences
    14Collecte sélective des encombrants et déchets vertsPropreté et collecteExercice articulé des compétences
    15Nettoiement : Gestion des espaces publics complexesPropreté et nettoiementDélégation de compétence de la commune à la métropole
    16Nettoiement : Gestion des espaces publics de proximitéPropreté et nettoiementDélégation de compétence de la métropole à la commune
    17Priorisation des itinéraires de déneigement de niveau 3Viabilité hivernaleExercice articulé des compétences
    18Rapprochements et création de synergies entre écoles et collègesÉducation, enfance et famillesExercice articulé des compétences
    19Développement des synergies intercommunales en matière de lecture publiqueCultureExercice articulé des compétences
    20Développement des coopérations en matière de politique culturelleCultureExercice articulé des compétences
    21Développement des coopérations en matière de sportSportExercice articulé des compétences
    Services et instances communs à la métropole et au département du Rhône

    Bien que la métropole de Lyon soit détachée du département du Rhône depuis le , la législation prévoit que les deux collectivités territoriales continuent de disposer de certaines institutions sur toute la circonscription départementale du Rhône[25] :

    • Service départemental-métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS)[26] ;
    • Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise ;
    • Maison départementale et métropolitaine des personnes handicapées (MDMPH)[27] ;
    • Commission départementale-métropolitaine de coopération intercommunale[28] ;
    • Conseil départemental consultatif du Rhône ;
    • Comité départemental des retraités et personnes âgées du département ;
    • Conseil de famille du département ;
    • Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ;
    • Commission consultative paritaire départementale ;
    • Service d'archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon (dont relève également la conservation des antiquités et objets d'art).

    Représentant de l'État

    Pour l'organisation des services déconcentrés de l'État, la métropole de Lyon et le département du Rhône continuent de former une « circonscription départementale du Rhône » : le préfet du Rhône est également représentant de l'État dans la métropole de Lyon et les directions départementales qui en dépendent sont communes[29] (ce qui explique que la métropole et le Rhône continuent tous deux de porter le code 69)[25].

    Institutions

    La métropole est constituée d'un conseil de la métropole et d'organes consultatifs, aussi nommées « instances territoriales »[15],[30].

    Conseil de la métropole

    De sa création jusqu'aux prochaines élections municipales, le conseil de la métropole de Lyon est composé des 165 membres du conseil de l'ancienne communauté urbaine de Lyon élus en mars 2014 en même temps que les conseils municipaux. Le président et ses 25 vice-présidents du Grand Lyon forment l'exécutif de la métropole.

    À partir de 2020, le conseil de la métropole, comprenant 150 membres (au lieu des 166 prévus à l'origine), est élu en même temps que les conseils municipaux au suffrage universel direct dans le cadre de 14 circonscriptions électorales selon le mode de scrutin applicable aux communes de plus de 1 000 habitants[31],[25],[32]. Ce mode de scrutin, similaire à ceux en vigueur pour les élections municipales de Paris, Lyon et Marseille, présente l'inconvénient de permettre à une minorité d'électeurs d'obtenir une majorité de sièges.

    Ces circonscriptions électorales suivront globalement le découpage des conférences des maires[33].

    Géographie électorale :

    Depuis juin 2020, la majorité au Conseil de la Métropole est composé d'une coalition de partis de gauche sous une présidence écologiste. En ce qui concerne la géographie électorale, la commune même de Lyon connaît une importante poussée écologiste lors de l'élection de juin 2020 à l'exception du 6 ème arrondissement. Les secteurs du Sud de Lyon autour de Vénissieux et à l'est autour de Vaulx en Velin donne également une majorité à la gauche. À l'inverse, les secteurs de l'ouest lyonnais, le nord (vallée de la Saône et Monts d'Or) ainsi que le sud-est autour de Saint-Priest sont fidèles à la droite et au centre.

    Conférences territoriales des maires

    Les conférences territoriales des maires (CTM) se substituent aux conférences locales des maires de la communauté urbaine, créées en 2002[34], et qui réunissent les maires d'une partie du territoire de la métropole pour débattre au niveau local de certains sujets et problématiques communs à plusieurs communes en travaillant sur la déclinaison territoriale des politiques métropolitaines[30].

    Jusqu'en 2020, Lyon et Villeurbanne étaient regroupées au sein de la même CTM[35]. Celles-ci étaient alors au nombre de neuf.

    Il existe depuis 2020 dix CTM[36].

    • Lyon (une commune)
    • Villeurbanne (une commune) ;
    • Lônes et coteaux du Rhône (dix communes) : Charly, Givors, Grigny, Irigny, La Mulatière, Oullins, Pierre-Bénite, Sainte-Foy-lès-Lyon, Saint-Genis-Laval et Vernaison ;
    • Ouest Nord (huit communes) : Saint-Didier-au-Mont-d'Or, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Limonest, Lissieu, La Tour-de-Salvagny, Écully, Dardilly et Champagne-au-Mont-d'Or ;
    • Plateau Nord (trois communes) : Sathonay-Camp, Rillieux-la-Pape et Caluire-et-Cuire ;
    • Porte des Alpes (quatre communes) : Saint-Priest, Mions, Chassieu et Bron ;
    • Portes du Sud (cinq communes) : Vénissieux, Solaize, Saint-Fons, Feyzin et Corbas ;
    • Rhône Amont (quatre communes) : Vaulx-en-Velin, Meyzieu, Jonage et Décines-Charpieu ;
    • Val d'Yzeron (six communes) : Tassin-la-Demi-Lune, Saint-Genis-les-Ollières, Marcy-l'Étoile, Francheville, Craponne et Charbonnières-les-Bains ;
    • Val de Saône (dix-sept communes) : Albigny-sur-Saône, Cailloux-sur-Fontaines, Collonges-au-Mont-d'Or, Couzon-au-Mont-d'Or, Curis-au-Mont-d'Or, Fleurieu-sur-Saône, Fontaines-Saint-Martin, Fontaines-sur-Saône, Genay, Montanay, Neuville-sur-Saône, Poleymieux-au-Mont-d'Or, Rochetaillée-sur-Saône, Saint-Germain-au-Mont-d'Or, Saint-Romain-au-Mont-d'Or, Sathonay-Village et Quincieux.

    Conférence métropolitaine des maires

    La conférence métropolitaine des maires est présidée par le président du conseil de la métropole et regroupe l'ensemble des maires des communes membres. C'est une instance de débat dans laquelle sont discutés des sujets d'intérêt métropolitain et qui doit, au début de chaque mandat et dans un délai de six mois, rédiger un document-cadre appelé « pacte de cohérence métropolitain » qui a pour but de faciliter la coordination entre les communes membres[30].

    Conseil de Développement

    La métropole de Lyon possède un conseil de développement organe consultatif chargé de prospective pouvant être saisi par saisine de l’exécutif[37].

    Pôle métropolitain

    La métropole de Lyon succède à la communauté urbaine au sein du Pôle métropolitain du G4.

    Projets et réalisations

    Stratégie « Grand Lyon Métropole Intelligente »

    Avec la stratégie « Grand Lyon Métropole Intelligente », la métropole de Lyon vient inscrire son territoire dans l'ère du numérique. Dès 2011, elle fait par d'une volonté de gouvernance locale de la donnée, avec le lancement du projet « Lyon Urban Data » ou LUD. Celui-ci prend des allures de laboratoire autour des données urbaines où se retrouvent acteurs publics et acteurs privés (entreprises) locaux avec, au centre des enjeux, l'implication directe des habitants. Dans le cadre d'un lieu nommé Tubà ou « Tube à expérimentations urbaines », des innovations prennent forme pour chercher à améliorer certains services de la ville, comme le mobilier urbain, la mobilité, l'habitat ou les réseaux intelligents[19].

    À partir d'octobre 2012 commence le déploiement de la fibre optique Très Haut Débit, facteur de base essentiel à la réalisation des ambitions de la stratégie. Celle-ci s'organise autour de quatre piliers[20] :

    1. Les nouvelles mobilités : afin de répondre aux enjeux à la fois économiques, environnementaux et sociaux liés au développement de la mobilité urbaine, la métropole de Lyon facilite une ergonomie des déplacements sur son territoire par l'intermédiaire d'une offre de transports multimodaux, de la promotion d'outils de mobilité partagée, de prédiction et de gestion des flux.
      • Par exemple, en 2013, dans une optique de réduction de l'utilisation de la voiture individuelle, la métropole de Lyon met en place un site de covoiturage dynamique, avec traitement en temps réel. Il devient une explication, En Covoit' Grand Lyon, qui simplifie l'usage pour les citadins et les met rapidement en relation avec des covoitureurs[27].
    2. Les services numériques : la métropole de Lyon cherche à développer une offre de services pour simplifier et améliorer la vie de ses habitants. En juin 2012, avec l'ouverture des données publiques, elle met en place une plateforme de données pour répondre aux usages et au service de ceux-ci. Une version Bêta est mise en ligne en 2019 pendant un an. Une nouvelle démarche, initiée en janvier 2022, marque les débuts de l'Open Data des Communes, qui regroupe dix communes du territoire métropolitain pour une ouverture toujours croissante des données publiques[21].
    3. L'énergie : les enjeux autour des ressources énergétiques représentent un point majeur de la stratégie. Afin d'assurer une bonne gestion et distributions de celles-ci, la métropole de Lyon développe des réseaux intelligents, ou 'smart grid' pour orienter les usagers dans la réduction de leurs usages et de leur consommation d'énergie globale.
      • Par exemple, de 2012 à 2016 se déroule le programme Smart Electric Lyon, piloté par EDF, qui vient s'inscrire dans cet objectif, afin de sensibiliser le consommateur sur les enjeux de transition énergétique et de maîtrise de la demande en énergie. Ce sont 20 500 foyers qui bénéficient de plusieurs innovations pour apprendre à gérer leur consommation quotidienne[22].
    4. Les conditions de l'innovation : avec une volonté forte de promouvoir l'innovation, la métropole de Lyon fédère un réseau d'infrastructures (université, laboratoires, espaces de coworking) et de stratégies (cleantech et numérique) pour apporter des conditions optimales à la réalisation de nouveaux projets.

    Critiques

    Martin Vanier et Daniel Béhar de l'école d'urbanisme de Paris critiquent la Métropole de Lyon qui serait selon eux une construction artificielle, trop importante dans les pouvoirs qu’elle donne à l’entité et trop restreinte géographiquement car « l'aire urbaine de Lyon couvre la quasi-totalité du Rhône ». Les auteurs poursuivent arguant que la Métropole « parle davantage de la formation de la France au XIe siècle que du fonctionnement démocratique de celle du XXIe »[38],[39].

    En juillet 2021, des maires du sud-ouest lyonnais menacent de quitter la Métropole de Lyon, s’estimant « méprisés » par les instances métropolitaines[40].

    En septembre 2021, 44 maires, sur les 59 que compte la Métropole de Lyon, co-signent une tribune où ils dénoncent le mode de gouvernance et de gestion de la Métropole.

    Lors d'une émission sur BFM Lyon, le maire LR de Caluire, Philippe Cochet, déplore le peu de prise en compte des municipalités en dehors de Lyon et de sa très proche banlieue[41].

    Le , Jérôme Moroge, maire de Pierre-Bénite, annonce dans un tweet le départ de sa commune de la Métropole de Lyon ainsi que de toutes celles de la 12e circonscription du Rhône. En parallèle, il annonce la création de l’intercommunalité du SOLE (Sud Ouest lyonnais ensemble). Il s’agit bien évidemment d’un canular pour le 1er avril, mais celui-ci est pris au sérieux par certains, comme le député de cette même circonscription Cyrille Isaac-Sibille[42],[43].

    Début avril 2022, le sénateur du Rhône, François-Noël Buffet, et les maires Jérôme Moroge et Véronique Sarselli rendent public un communiqué[44] où ils appellent à réformer la loi MAPTAM du 27 janvier 2014, à l'origine de la création de la métropole de Lyon, appuyant entre autres sur les « carences démocratiques de l'institution » ainsi que l’imposition sans concertation de grands projets.

    Galerie

    • En rouge le territoire de Millery qui a intégré Vernaison, en bleu le territoire qui a rejoint Grigny. Ces deux territoires ont ainsi rejoint la métropole coupant le département du Rhône en deux.
      En rouge le territoire de Millery qui a intégré Vernaison, en bleu le territoire qui a rejoint Grigny. Ces deux territoires ont ainsi rejoint la métropole coupant le département du Rhône en deux.
    • En rouge le territoire de Jons qui a intégré Jonage, en bleu le territoire de Jonage qui a intégré Jons. Ces échanges ont permis d'assurer la continuité territoriale du département du Rhône.
      En rouge le territoire de Jons qui a intégré Jonage, en bleu le territoire de Jonage qui a intégré Jons. Ces échanges ont permis d'assurer la continuité territoriale du département du Rhône.
    • L'avenue de Lanessan à Champagne-au-Mont-d'Or, dans les années 1900.
      L'avenue de Lanessan à Champagne-au-Mont-d'Or, dans les années 1900.
    • Vue de Lyon. À gauche, la colline de Fourvière ; au fond, la colline de la Croix-Rousse.
      Vue de Lyon. À gauche, la colline de Fourvière ; au fond, la colline de la Croix-Rousse.
    • Église Notre-Dame de Saint-Didier-au-Mont-d'Or.
      Église Notre-Dame de Saint-Didier-au-Mont-d'Or.
    • Installations industrielles d'Arkema à la limite d'Oullins.
      Installations industrielles d'Arkema à la limite d'Oullins.
    • Le pont sur la Saône à Neuville-sur-Saône, vue latérale depuis l'aval.
      Le pont sur la Saône à Neuville-sur-Saône, vue latérale depuis l'aval.

    Identité visuelle

    • Ancien logotype utilisé par la métropole de 2015 à 2022.
      Ancien logotype utilisé par la métropole de 2015 à 2022.
    • Logotype actuelle de la métropole utilisé depuis septembre 2022.
      Logotype actuelle de la métropole utilisé depuis septembre 2022.

    Notes et références

    Notes

    1. Ce nombre correspond à celui des circonscriptions législatives du Rhône dont le découpage ne tient pas compte de la création de la métropole de Lyon.

    Références

    1. 1 2 « Collectivités territoriales à statut particulier », sur Insee, (consulté le ).
    2. « Chiffres-clés de la Métropole de Lyon. », sur insee, (consulté le ).
    3. 1 2 « Ain - Isère - Rhône : modification des limites ».
    4. « Le Grand Lyon s’agrandit. », sur linflux.com, (consulté le ).
    5. « EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL DE COMMUNAUTE », sur www.grandlyon.com (consulté le ).
    6. Christelle Monteagudo, « Quincieux intègre le Grand Lyon », sur https://www.lyoncapitale.fr, (consulté le ).
    7. Claude Ferrero, « Le département du Rhône va disparaître pour laisser la place à une grande métropole lyonnaise », sur lagazettedescommunes.com, (consulté le ).
    8. « La métropole de Lyon, une collectivité territoriale à statut spécifique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur vie-publique.fr, (consulté le ).
    9. Philippe Subra, Géopolitique locale : Territoires, acteurs, conflits, Armand Colin, coll. « U : Géographie », , p. 226-227.
    10. 1 2 « Métropole de Lyon (200046977). », sur Insee (consulté le ).
    11. 1 2 « DÉCRYPTAGE », sur http://www.francebleu.fr/, (consulté le ).
    12. « Nature », sur Grand Lyon.
    13. « Population en historique depuis 1968 - Métropole de Lyon (200046977). », sur Insee, (consulté le ).
    14. « Qu’est ce qu’un RIP (Réseau d’Initiative Publique) ? », sur La Fibre Grand Lyon, (consulté en ).
    15. 1 2 3 Loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles.
    16. Article L. 3611-2 du Code général des collectivités territoriales., sur Légifrance
    17. Art. L3611-1 du Code général des collectivités territoriales.
    18. Art. L3641-2 du Code général des collectivités territoriales.
    19. 1 2 Art. L3641-1 du Code général des collectivités territoriales.
    20. 1 2 Art. L3611-3 du Code général des collectivités territoriales.
    21. 1 2 Art. L3611-4 du Code général des collectivités territoriales.
    22. 1 2 grandlyon.com - Quelles compétences ?.
    23. « Le pacte de cohérence entre la Métropole et les communes adopté », sur http://www.magazine.grandlyon.com, (consulté le ).
    24. 1 2 3 [PDF]« Pacte de cohérence métropolitain », sur http://www.grandlyon.com, (consulté le ).
    25. 1 2 3 « Métropole de Lyon : ce qu’il faut savoir sur ce big bang territorial », sur Rue89Lyon.
    26. Site officiel du SDMIS.
    27. 1 2 « La Maison départementale et métropolitaine des personnes handicapées », sur http://www.grandlyon.com (consulté le ).
    28. « Commission départementale-métropolitaine de coopération intercommunale », sur http://www.rhone.gouv.fr (consulté le ).
    29. Art. L3611-7 du Code général des collectivités territoriales.
    30. 1 2 3 « Les instances territoriales de la métropole de Lyon », sur http://www.grandlyon.com (consulté le ).
    31. Ordonnance no 2014-1539 du 19 décembre 2014 relative à l'élection des conseillers métropolitains de Lyon.
    32. « Code électoral - Article Annexe tableau n° 8 », sur Légifrance (consulté le ).
    33. Steven Belfils, « Métropole : les circonscriptions électorales entérinées », sur http://www.lyoncapitale.fr, (consulté le ).
    34. « Grand Lyon Magazine n°3 (mars-avril 2003) », sur http://www.grandlyon.com, (consulté le ).
    35. « Tout savoir sur les Conférences territoriales des Maires de la Métropole de Lyon », sur http://www.economie.grandlyon.com (consulté le ).
    36. « Conseil du 05/10/2020 # Périmètres des Conférences territoriales des Maires (CTM) » [PDF], sur grandlyon.com, (consulté le )
    37. Grand Lyon, « Conseil de développement de la Métropole de Lyon - Accueil », sur cdd.millenaire3.com (consulté le )
    38. Lyon Capitale : La Métropole de Lyon un modèle pas recommandable ? par Justin Boche (12/09/2018)
    39. La Tribune : La Métropole de Lyon n'est pas un modèle à suivre par Martin Vanier et Daniel Béhar (11/09/2018)(
    40. Des Maires menacent de quitter la Métropole de Lyon (8/07/2021)
    41. BFMTV : Le fonctionnement de la Métropole critiqué par les maires (13/09/2021)
    42. Le Progrès : Ces pois(s)ons d'avril qui nous ont fait rire (ou pas) (1/04/2022)
    43. Lyon Mag : La réponse bien trouvée de Bruno Bernard au poisson d’avril du Métropolexit (1/04/2022)
    44. Le Maire de Pierre Bénite Jérôme Moroge lance un travail de révision de la loi Maptam* avec les élus de la 12e circonscription du Rhône (01/04/2022) consulté le (15/05/2022)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Cédric Polère, De la COURLY au Grand Lyon : Histoire d'une communauté urbaine, Lyon, Lieu Dits, , 480 p. (ISBN 978-2-36219-073-5)
    • Christophe Chabrot (dir.), La Métropole de Lyon : De la singularité à la modélisation ?, Paris, L'Harmattan, coll. GRALE, , 271 p. (ISBN 978-2-343-17826-4)

    Articles connexes

    • Acte III de la décentralisation
    • Intérêt communautaire
    • Lyon, Communauté urbaine de Lyon, Conseil départemental du Rhône, Conseil de la métropole de Lyon
    • Liste des monuments historiques de la métropole de Lyon, Liste des musées de la métropole de Lyon
    • Liste des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique du Rhône
    • Liste des sites Natura 2000 du département du Rhône
    • Circonscription départementale du Rhône
    • Liste des communes de la métropole de Lyon

    Liens externes