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Rocroi
De gauche à droite, de haut en bas : Pont de l'Avenue du Général de Gaulle ; Mairie de Rocroi ; Rocroi vue du ciel ; Rue de Bourgogne vue depuis la Place d'Armes et le Bastion de Montmorency
Blason de Rocroi
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité CC Vallées et Plateau d'Ardenne
(siège)
Maire
Mandat
Denis Binet
2020-2026
Code postal 08230
Code commune 08367
Démographie
Gentilé Rocroyens [1]
Population
municipale
2 266 hab. (2020 en diminution de 4,67 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Population
agglomération
2 779 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 49° 55′ 34″ nord, 4° 31′ 20″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 391 m
Superficie 50,41 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rocroi (ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rocroi
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription des Ardennes
Localisation
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Rocroi
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Rocroi
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Rocroi
Liens
Site web https://www.rocroi.fr/

    Rocroi, autrefois Rocroy[2], est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

    Décidée par le roi François Ier, la construction des fortifications de Rocroy est réalisée sous Henri II à partir de 1555. Rocroy est l'exemple d'une première fortification rasante. Né de l'imagination des ingénieurs militaires italiens, son urbanisme étoilé (radioconcentrique) est unique en France. Vauban intervient un siècle et demi plus tard pour apporter quelques améliorations et intégrer Rocroy dans son célèbre « pré carré ». Elle a marqué l'histoire notamment lors de la bataille de Rocroi le , opposant Français et Espagnols lors de la guerre de Trente Ans.

    Géographie

    Localisation

    Vue aérienne montrant la structure en étoile des rues de la ville et ses bastions.

    La commune est limitrophe de la Belgique dont la frontière est à 2,5 kilomètres au nord de la ville. Rocroi est à 28 kilomètres au nord-ouest du chef-lieu du département, Charleville-Mézières, et à 60 kilomètres au sud de la ville belge de Charleroi.

    Le territoire communal s'étend sur une superficie de 5 041 hectares et le point culminant de la commune s'élève à 391 mètres.

    Rocroi a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [3].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Gué-d'Hossus Couvin
    (Drapeau de la Belgique Belgique)
    Rose des vents
    Taillette N Fumay
    O Rocroi E
    S
    Sévigny-la-Forêt Bourg-Fidèle Les Mazures

    Géologie

    Rocroi sous la neige.

    Rocroi est située sur un plateau, appelé, de façon éponyme, plateau ou "Massif" de Rocroi. Il s'agit en fait d'une structure paléozoïque, à dominante cambrienne, composée de roches dures. Cette structure, large d'une vingtaine de kilomètres en direction nord-sud et longue d'une cinquantaine de kilomètres en direction est-ouest, est recoupée par la frontière belge.

    Urbanisme

    Typologie

    Rocroi est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rocroi, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 2 779 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,4 %), prairies (27,5 %), zones urbanisées (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %), terres arables (0,5 %), eaux continentales[Note 2] (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Plan de la ville.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 205, alors qu'il était de 1 214 en 2014 et de 1 149 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 85,1 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rocroi en 2019 en comparaison avec celle des Ardennes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) inférieure à celle du département (3,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,6 % en 2014), contre 60,5 % pour les Ardennes et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Rocroi en 2019.
    Typologie Rocroi[I 1] Ardennes[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 85,1 84,8 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 3,5 9,7
    Logements vacants (en %) 11,8 11,7 8,2

    Toponymie

    L'étymologie du toponyme est discutée (grammatici certant). Selon le site officiel de la commune, l'origine du village remonte à 1198 lorsque le seigneur Nicolas IV de Rumigny fait ériger une croix au nom de son vassal Raul du Chatelet au carrefour de deux chemins qui mène vers le Hainaut et la Meuse. Le lieu-dit aurait alors pris le nom de « Croix de Raul » (dans le sens de croisée) puis « Raulcroix »[13].

    Au XVIIe siècle, quand Louis XIII acheta la quasi-totalité de la seigneurie de Rocroi en 1614, on inventa une étymologie plus conforme au nouveau statut de la ville, pour en faire la Roche du Roy, Roc-Roy, si bien que sous la Révolution française, elle fut renommée Roc-Libre.

    La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Rocroy' en 1793', prend ultérieurement l'orthographe actuelle de Rocroi, après avoir porté le nom révolutionnaire de Roc-Libre[2].

    Histoire

    Temps modernes

    Vers 1600 par Claude Chastillon.

    En 1545, François Ier demande à Girolamo Marini, commissaire-général des fortifications de Champagne, de fortifier la frontière de Champagne. Il construit un petit fort près du village de Roulcroix.

    Charles Quint décide de construire le fort de Charlemont, à Givet en 1552. Henri II répond en faisant édifier l'enceinte de Rocroi la même année, avec son plan radio-concentrique inscrit dans un système de cinq bastions (avec orillons) en étoile[Note 3]. « Comme les traités de fortification publiés après 1545 en témoignent, le plan radioconcentrique est devenu dès lors, au même titre que l'enceinte bastionnée polygonale, la disposition caractéristique et propre aux villes de guerre[14] ». Elle est terminée en 1556. Le vieux fort est probablement le fortin construit par Marini, transformé en bastion appelé bastion du Petit-Fort ou bastion du Roy. La construction a été confiée à un maître maçon de Senlis, Loys Lenthe, par le maréchal de Bourdillon. À l'origine, l'enceinte n'était pas maçonnée. La ville est assiégée par les Espagnols en 1556 et 1559, sans succès. Le gouverneur de Champagne, François de Clèves avait fait renforcer les défenses en urgence. La place est prise par les protestants de Sedan le . Ils la vendent au duc de Guise. Le roi Louis XIII la rachète en 1614. Le plan initial a été conservé mais les bastions ont été modifiés quand des demi-lunes ont été ajoutées. Le bastion du Roi est retranché de la ville par un fossé pour devenir une citadelle. Les escarpes sont alors revêtues de maçonnerie[15].

    Au cours du siège de Rocroi par les Espagnols commandés par Francisco de Melo a lieu la fameuse bataille de Rocroi, le , qui voit la victoire des Français sur les Espagnols. Le chef de l'armée royale française, le duc d'Enghien, plus tard appelé le Grand Condé, révèle alors à tous son génie militaire. Cette victoire décisive dans la guerre de Trente Ans (-) marque le retour de la France sur la scène internationale après un siècle de défaites et de guerres civiles.

    Dix ans plus tard, le même Condé, qui commande alors les Espagnols, prend cette ville pour eux, en 1653, mais elle est rendue à la France en 1659, par la paix des Pyrénées.

    • Rocroi en 1635.
    • La bataille de Rocroi.
    • Rocroi en 1665 par Israël Silvestre.
      Rocroi en 1665 par Israël Silvestre.

    Vauban remanie la place à partir d'. Les remparts sont maçonnés extérieurement. Un arsenal est bâti en 1692. Rocroi fait alors partie de la deuxième ligne du Pré carré[16].

    Révolution française et Empire

    Du début de 1793 au sont annexés au département des Ardennes 36 villages « belges » de l’Entre-Sambre-et-Meuse (en fait de la principauté de Liège, pour la plupart — Philippeville et Mariembourg étant déjà deux villes françaises) des cantons de Couvin, Philippeville et Givet (ici, deux municipalités seulement) et qui dépendent de l'arrondissement de Rocroi. Après le traité de Paris (1814) , on y ajoute les cantons de Chimay et de Walcourt[17].

    Les rempârts lors de la reconstitution du siège de Rocroi en 2015.

    Ces communes qui sont françaises 22 ans sont Aublain, Boussu-en-Fagne, Cerfontaine, Couvin, Dailly, Doische, Dourbes, Fagnolle, Frasnes-lez-Couvin, Gimnée, Gonrieux, Jamagne, Jamiolle, Le Mesnil, Mariembourg, Matagne-la-Grande, Matagne-la-Petite, Mazée, Merlemont, Neuville, Nismes, Niverlée, Oignies, Olloy-sur-Viroin, Pesche, Petigny, Philippeville, Roly, Romerée, Samart, Sart-en-Fagne, Sautour, Senzeilles, Treignes, Vaucelles, Vierves, Villers-Deux-Églises, Villers-en-Fagne[18].

    En 1815, à la fin de l'épopée napoléonienne, la ville est assiégée par les troupes prussiennes, défendue à 400 contre 10 000, et en grande partie par les miliciens. Elle se rend par manque de vivres ayant obtenu les honneurs de la guerre.

    Époque contemporaine

    En 1841, la commune de Taillette est créée par démembrement du territoire de Rocroi[2].

    Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Rocroi est une place forte. Elle est investie le [19].

    Des travaux sont encore faits sur l'enceinte de Rocroi entre 1879 et 1886. La place est déclassée définitivement en 1888 lors de la « crise de l'obus-torpille ».

    Histoire agricole

    Pays de terres pauvres, le type d'agriculture pratiquée jusqu'à la première moitié du XXe siècle était le sart. Archétype étudié en géographie rurale, il s'agit d'une rotation agro-sylvo-pastorale d'environ 20 ans, on pratiquait ainsi :

    • Écorçage du bois arrivé à maturité et vente de l'écorce aux tanneries ;
    • Coupe rase et vente du bois de taillis ;
    • On brûle les reliquats de végétation à "l'étouffé", vers la fin du printemps. Cette pratique est à l'origine des fameux « brouillards puants » ou « brouillards de Rocroi ».
    • Semis de seigle dans les jours qui suivent, avec respect des souches qui doivent rejeter et former des cépées.
    • Récolte du seigle l'année suivante.
    • On laisse les genêts proliférer 4-5 ans (plantes légumineuses, apportant de l'azote). Les taillis sont mis en défens, pour éviter que les animaux ne détruisent les rejets de souche.
    • Les genêts sont coupés et donne du fourrage, de la litière.
    • Après un certain temps, la pâture est autorisée dans les taillis.
    • Au bout de 20 ans, le taillis est prêt pour une nouvelle coupe[20].

    Politique et administration

    Denis Binet rejouant la reddition de la ville en 1815.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se était de 1801 à 1926 le chef-lieu de l'arrondissement de Rocroi du département des Ardennes, année où cet arrondissement a été supprimé et la ville rattachée à l'arrondissement de Charleville-Mézières. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la deuxième circonscription des Ardennes.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Rocroi[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau Rocroi, qui passe de 14 à 33. communes

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la deuxième circonscription des Ardennes

    Intercommunalité

    La ville était le siège de la petite communauté de communes Val et Plateau d'Ardenne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003, et qui fusionne avec sa voisine pour créer, le , la communauté de communes Portes de France.

    Celle-ci n'atteignant pas le seuil de 15 000 habitants prescrit par la Loi NOTRe du fusionner avec la communauté de communes Meuse et Semoy pour former, le , la communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne dont Rocroi est désormais le siège.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans les Ardennes, la liste UMP menée par Denis Binet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 794 voix (66,11 %, 16 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[21] :
    - Richard Huet (DVG, 238 voix, 19,81 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Patrice Germain (DVD, 169 voix, 14,07 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 29,52 % des électeurs se sont abstenus

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste LR menée par le maire sortant obtient à nouveau la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 615 voix (76,68 %, 17 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Lysian Fag, qui a recueilli 187 voix (23,31 %, 2 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,30 % des électeurs se sont abstenus[22].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1953 1976 Andrée Viénot PSU Conseillère générale (1945-1970)
    1976 1983 René Ambrosini DVG
    mars 1983 2014[29] Michel Sobanska DVD puis RPR puis UMP Médecin, conseiller général (1982-2015)
    Président de la communauté de communes Portes de France (2014 → 2017)
    Président de la communauté de communes Portes de France (2017 → 2017)
    2014[29] En cours
    (au 26 mai 2020)
    Denis Binet
    Réélu pour le mandat 2020-2026 [30]
    UMPLR Vice-président de la communauté de communes Portes de France (2017 → )

    Distinctions et labels

    La commune est labellisée Village étape depuis le 7 août 2012, label renouvelé tous les cinq ans[31].

    Elle reçoit la marque Petite Cité de Caractère en 2014[13].

    En février 2021, Rocroi remporte le Tournoi des Villages Français organisé par la page Facebook "La Garde du Patrimoine"[32].

    Équipements et services publics

    Équipements sportifs

    Rocroi dispose :

    • d'une piscine intercommunale, le Centre aquatique du Nord-Ouest Ardennais
    • d'un Tennis Club
    • d'un club de football, l'Association sportive Bourg Rocroi (ASBR)
    • d'une section tennis de table au sein de l'US Rocroi
    • d'un centre de tir 10 m, 25 m, 50 m. Une formation pour les jeunes est assurée.
    • d'une salle de musculation et fitness
    • d'un club sportif de marche, VTT, vélo route, course à pied : Rocroy sports nature. Organisation d'une course d'orientation, 3 h de VTT, d'un trail, d'une corrida et d'un bike et run.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2020, la commune comptait 2 266 habitants[Note 4], en diminution de 4,67 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2602 8463 0083 5013 1733 2323 7803 5903 765
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    2 9982 2812 3812 9773 1722 2652 1932 1762 116
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    2 2562 1272 4422 4362 2501 9692 3482 8702 997
    1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
    2 9112 7892 5552 4202 3792 3652 3972 3772 283
    2020 - - - - - - - -
    2 266--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie associative

    • L'Harmonie municipale de Rocroi. Des salles pour les associations dans le bastion du Dauphin.
    • Théatra Rocroi, association de théatre boulevard.

    Économie

    Grâce à son riche patrimoine historique, la commune accueille chaque année près de 40 000 visiteurs[36].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • Le musée de la bataille de Rocroi, situé dans un ancien corps de garde ;
    • Les fortifications classées au titre de monument historique[37] ;
    • L’église Saint-Nicolas, construite en 1844, où se trouve une peinture Le Christ au tombeau de Victor Mottez (1809-1897), offerte par Napoléon III[38].
    • Célébration du bicentenaire du siège de la ville.
      Célébration du bicentenaire du siège de la ville.
    • et un cavalier espagnol.
      et un cavalier espagnol.
    • Fortifications.
      Fortifications.
    • Halle.
      Halle.
    • Place du Luxembourg.
      Place du Luxembourg.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Pont de l'avenue du Général de Gaulle.
      Pont de l'avenue du Général de Gaulle.

    Gastronomie

    Personnalités liées à la commune

    • Fiacre Bouillon (1765-1795), pâtre devenu poète, est né et mort dans la commune.
    • Marie-Catherine Monge, née Huart (1747-1846), comtesse de Péluse, épouse de Gaspard Monge, y est née.
    • Jean-Baptiste Tholmé (1753-1805), général des armées de la République y est né.
    • Jean René Moreaux (1758-1795), général de la Révolution, est né dans la commune.
    • Anne Pierre Nicolas de Lapisse (1773-1850), officier du génie, y est né.
    • Les trois frères Moreaux, artistes peintres nés tous trois à Rocroi : René (1807-1860) qui fut élève d'Antoine-Jean Gros, Charles Florent Léon (1815-1891) et Auguste (1817-1877). René et Auguste ont émigré au Brésil et sont morts à Rio de Janeiro. Le musée de Versailles conserve deux tableaux de Charles dont : Portrait de Jean René Moreaux, général en chef de l'armée de Moselle[39].
    • Auguste Warnier (1810-1875), médecin, préfet puis député d'Alger, y est né.
    • Théophile Armand Neveux (1824-1893), parlementaire français sous la IIIe République, président du conseil général des Ardennes et maire de Rocroi.
    • Colonel Canard (1824-1894), gouverneur du Sénégal, est né dans la commune.
    • Eugène Alfred Jacquemart (1836-1894), homme politique français et officier de l'instruction publique
    • Arthur Chuquet (1853-1925), historien français
    • Jean Charles Eugène Bordereaux (1869-1942), général de brigade, gouverneur militaire de Verdun.
    • Chéri Hérouard (1881-1961), illustrateur et dessinateur de presse
    • Andrée Vienot (1901-1976), femme politique, secrétaire d'État, maire de Rocroi.
    • Paul Royaux (1908-1944), garçon coiffeur, né à Rocroi, fusillé par condamnation le au fort de Bondues[40].

    Seigneurs de Rocroi

    Le nom de certains seigneurs et gouverneurs nous est parvenu. On peut noter :

    • En 1597, Philibert Le Danois, seigneur de Geoffreville (hameau de l'actuelle commune de Novion-Porcien), devient gouverneur de Rocroi puis la famille Le Danois de Joffreville conserve cette charge[41].

    Héraldique

    Blason de Rocroi Blason
    D'azur, à trois croissants entrelacés d'argent accompagnés de trois fleurs de lys d'or, deux en chef et une en pointe.
    Détails
    Le blason de la commune est celui des anciens seigneurs de Rocroi. L'écu est timbré d'une couronne murale.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Franck Lechenet, Plein Ciel sur Vauban, Éditions Cadré Plein ciel, (ISBN 978-2-9528570-1-7), pages 190 à 191.
    • Alain Sartelet, Xavier de Massary - La place forte de Rocroi - Éditions Dominique Guéniot ("Parcours du patrimoine" no 327) - Langres - 2008 - (ISBN 978-2-87825-407-5)
    • André Lépine, Les notables communaux de l’arrondissement de Rocroi en l’an IX, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 247, 36 pages A4, 2001.
    • André Lépine, Le rattachement à la France du district de Couvin en 1793, cahier du Musée de Cerfontaine n° 246, 31 pages A4, 2002.
    • M. de La Barre de Raillicourt, "Rocroi", Dictionnaire historique des communes des Ardennes, Revue historique ardennaise, tome XI, 1976, p. 155-178.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Rocroi », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Rabutin décrit la place comme « un pentagone à cinq fronts, couverte et défendue de quatre gros boulevards garni de leurs flancs, casemates et plate-formes, et vieil fort qui fait le cinquième »
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Ardennes », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. 1 2 3 4 5 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    3. Création du PNR des Ardennes
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Rocroi », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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