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Rouffach
Rouffach
L'hôtel de ville et la tour de l'église.
Blason de Rouffach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller[1]
Intercommunalité C.C. Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux
Maire
Mandat
Jean-Pierre Toucas
2020-2026
Code postal 68250
Code commune 68287
Démographie
Gentilé Rouffachois
Population
municipale
4 187 hab. (2020 en diminution de 7,31 % par rapport à 2014)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 30″ nord, 7° 17′ 54″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 980 m
Superficie 40,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rouffach
(ville isolée)
Aire d'attraction Rouffach
(commune-centre)
Élections
Départementales Wintzenheim
Localisation
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Rouffach
Liens
Site web ville-rouffach.fr

    Rouffach (prononcer [ʁufak] en français ; Rufach en alsacien) est une commune française située dans le département du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Rouffach est l'ancienne capitale des possessions haut-rhinoises des princes-évêques de Strasbourg : le « Haut-Mundat », constitué par les bailliages de Rouffach, Soultz et Eguisheim. Elle fut également pendant 53 ans le siège du Bailliage teutonique de Souabe, Alsace et Bourgogne.

    La commune de Rouffach appartient à l’arrondissement de Guebwiller et au canton de Wintzenheim. Ses habitants sont appelés les Rouffachois.

    Rouffach est nichée au pied des collines sous-vosgiennes : la superficie du territoire est de 4 005 hectares dont 460 hectares de vignobles et 1 240 hectares de forêt.

    Rouffach est la ville de la pierre. Le matériau roi est le fameux grès jaune exploité dans les carrières du Strangenberg dès l'époque romaine et qui fut utilisé pour la construction de tous les monuments de la région (Colmar, Thann, Ensisheim, etc.)

    Géographie

    Rouffach est située au confluent de l'Ohmbach et de la Lauch, à 15 km au sud de Colmar et 28 km au nord de Mulhouse. Le massif des Vosges abrite ses derniers contreforts qui portent un vignoble réputé notamment pour le grand cru Vorbourg.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Climat

    Sismicité

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rouffach
    Osenbach Pfaffenheim Niederhergheim
    Westhalten Rouffach Niederentzen
    Orschwihr Gundolsheim Munwiller

    Voies de communication et transports

    Ferroviaire

    Rouffach possède une petite gare à l'est de la ville, située sur la ligne Strasbourg-Bâle.

    Routier

    La ville est contournée par la RD 83, voie rapide reliant Colmar et Mulhouse. Une liaison entre l'autoroute A35 et la RD 83 à la hauteur de Rouffach est fonctionnelle depuis fin 2016. La commune de Rouffach possède une enclave située au nord-ouest de Soultzmatt.

    Urbanisme

    Typologie

    Rouffach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouffach, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 518 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouffach, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), forêts (36,7 %), cultures permanentes (14 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), prairies (0,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Les érudits du passé, se basant sur des formes latinisées isolées, voyaient dans Rubeacum et Rubeaquum, un toponyme latin signifiant « eau rouge » (latin rubea aqua « eau rougeâtre » est féminin, « rouge » en latin se disant rubra au féminin), explication reprise parfois telle quelle[11].

    En fait, le nom de la ville est attesté régulièrement sous les formes Rubiaco en 662, Rubac 912, Rubiacum XIIe siècle et enfin Rufiacum 1215[12].

    Ces formes anciennes sont comparables à celles de Royat (Rubiacum 1147), Rougé (in condita Rubiacinse 845), Robiac (de Robiaco 1119)[13],[14], etc.

    D'après les toponymistes[15],[16], toutes remontent à Rubiacum, à savoir le type toponymique gallo-roman *RUBIACU, composé du nom de personne Rubius ou Rubbius et du suffixe gallo-roman -ACU. Dans le cas de Rouffach, Rubius a été traité comme Rubus[17].

    Ce suffixe a régulièrement abouti à -ach ou -ich en Alsace et dans les régions germanisées (cf. Altenach, correspondant des Authenay, Autigny, Autignac, etc. ou encore Merzenich (Allemagne, jadis Martiniacum), Martinach (nom suisse allemand de Martigny, Suisse), équivalents des Martigny, Martigné, Martignac, etc.

    Histoire

    Plan de Rouffach datant de 1548. Les proportions du château y ont été exagérées.

    La ville est au Ve siècle, une résidence des rois mérovingiens d’Austrasie qui construisent le château d’Isenbourg.

    Au VIIe siècle, la ville connaît un miracle : le futur évêque de Strasbourg, Arbogast, aurait ressuscité le fils du roi Dagobert II, qui offre, reconnaissant, la ville au prince-évêque de Strasbourg. La cité devient alors la capitale des possessions de l’évêché, sous la forme du Haut-Mundat, dont font aussi partie Eguisheim et Soultz. La ville connaît un fort développement qui permet la construction d’une enceinte.

    De 1235 à 1288, la ville est le siège du bailliage teutonique de Souabe, Alsace et Bourgogne, circonscription territoriale de l'ordre teutonique.

    Pendant la guerre de Trente Ans, la ville est ravagée par les Suédois. À l’issue de la guerre et du rattachement de l’Alsace à la France, le Haut-Mundat est supprimé.

    La ville retrouve ensuite la prospérité, notamment grâce à son vignoble, et reste épargnée par les guerres suivantes.

    Durant la période de l'occupation nazie, à partir d', un « Nationalpolitische Erziehungsanstalt » (Institut National Politique d'Éducation, NEPA, populairement connu comme « Napola ») est abrité dans l'hôpital psychiatrique de la ville.

    Héraldique

    Blason de Rouffach

    Les armes de Rouffach se blasonnent ainsi :
    « D'azur à la Vierge de carnation assise sur un trône d'or, vêtue de gueules et d'azur, tenant de sa main droite une haute fleur de lys d'or, la tête couronnée et entourée d'une gloire de même, sur ses genoux l'Enfant bénissant de carnation, au nimbe crucifère d'or, un écusson de gueules à la bande d'argent brochant en pointe. »[18]

    À l'origine, les armes et les sceaux de Rouffach différaient légèrement. Dès le XVe siècle, la ville utilisait comme armoirie celle de la seigneurie des évêques de Strasbourg : de gueules à la bande d'argent (celui au pied de la vierge). Le sceau de la Vierge à l'Enfant Jésus, patronne de la ville, existait déjà en 1241. En 1634, les deux furent réunis pour former le blason actuel[19].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Circonscriptions de rattachement

    Rouffach appartient à l'arrondissement de Thann-Guebwiller et au canton de Wintzenheim depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était le chef-lieu du canton de Rouffach.

    Pour l'élection des députés, Rouffach fait partie de la deuxième circonscription du Haut-Rhin, représentée depuis par Hubert Ott (Ensemble).

    Intercommunalité

    Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux (initialement nommée Communauté de communes du pays de Rouffach) et en est la principale ville ainsi que le siège.

    Rouffach fait aussi partie du Grand Pays de Colmar.

    Institutions judiciaires

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce et de la cour d’appel de Colmar, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[20].

    Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
    Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
    Commune /
    Intercommunalité
    Municipales et
    communautaires
    Rouffach Maire Jean-Pierre Toucas 2020 2026
    Communauté de communes
    Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux
    Président de l'intercommunalité Jean-Pierre Toucas 2020 2026
    Collectivité territoriale / Circonscription départementale DépartementalesCanton de WintzenheimConseillère d'AlsaceMonique Martin20212028[Note 3]
    Conseiller d'AlsaceLucien Muller
    Région Régionales Grand Est Président du conseil régional Jean Rottner 2021 2028
    Pays Législatives2e circonscription du Haut-RhinDéputéHubert Ott20222027

    Administration municipale

    Mairie de Rouffach.

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[22].

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1945 Henri Kittler
    1945 1945 Alfred Haegeli
    1945 1948 Xavier Muller Boucher
    1948 mars 1965 Maurice Freismuth RPF puis RS
    puis UDR
    Conseiller général de Rouffach (1951 → 1976)
    mars 1965 mars 1971 Eugène Bass
    mars 1971 mars 1989 Joseph Freyeisen CD puis
    UDF-CDS
    Infirmier
    Conseiller général de Rouffach (1976 → 1982)
    chevalier de la Légion d’honneur
    mars 1989 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Jean-Pierre Toucas[24] RPR puis
    UMP-LR
    Professeur d'EPS et principal de collège retraité
    Président de la CC Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux
    Réélu pour le mandat 2020-2026[25]

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :

    • total des produits de fonctionnement : 5 246 000 , soit 1 080  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 974 000 , soit 818  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 4 972 000 , soit 1 024  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 2 472 000 , soit 509  par habitant ;
    • endettement : 5 084 000 , soit 706  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 15,60 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,67 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,02 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 18,5 %.

    Environnement

    La ville a obtenu en 2007 une troisième fleur au concours des villes et villages fleuris[27]. En 2015, Rouffach a aussi été labellisé « commune nature trois libellules » : elle n’utilise plus aucun produit phytosanitaire pour l’entretien de ses espaces verts.

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne Bönnigheim (Allemagne). Rouffach est jumelée depuis 1964 à la ville allemande de Bönnigheim, située dans le Bade-Wurtemberg.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2020, la commune comptait 4 187 habitants[Note 4], en diminution de 7,31 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0803 2924 1814 0993 9793 8743 3493 8793 630
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    4 0173 9173 5473 6143 4673 6913 4873 2253 057
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8902 9163 7853 7484 1824 2614 4524 4364 582
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4 7815 0534 7684 6154 3034 1874 4914 6204 574
    2015 2020 - - - - - - -
    4 5054 187-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Deux écoles maternelles sont présentes sur la Ville de Rouffach (André Malraux et Aux remparts), une école primaire (Xavier Gerber), un collège public d'enseignement secondaire, le collège Jean-Moulin et un collège privé d'enseignement primaire et secondaire, l'Institut Saint-Joseph. Un EPLEFPA (Établissement Public Local d'Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole) est aussi présent, Les Sillons de Haute-Alsace, qui dispose de trois établissements à Rouffach : le Lycée d'Enseignement Général, Technologique et Professionnel Agricole de Rouffach, le CFAA du Haut-Rhin et CFPPA du Haut-Rhin.

    Activité sportive et activité d'été

    Activité sportive

    La Ville de Rouffach dispose de plusieurs infrastructures et clubs sportifs dont :

    • Un club de tennis (2 courts couverts et de 4 courts en plein air dont deux en « terre battue ») ;
    • Un club de Handball (COSEC) ;
    • Un centre équestre ;
    • Un club de Judo (COSEC) ;
    • Un club de quille (Maison des associations L'ESCAPADE) ;
    • Un club de Golf (parcours de 18 trous) ;
    • Un club de football (2 terrains, dont un synthétique) ;
    • Un club d'athlétisme (piste 100 m et salle polyvalente).

    Activité d'été

    La communauté de communes propose plusieurs activités d'été pour les jeunes comme un centre aéré, une journée à Europa-Park, une journée « Lasergame » ou « paintball », une journée au Parc des Eaux Vives, etc.

    Économie et services à la population

    • Centre hospitalier (psychiatrie)
    • Première zone d'activité ayant reçu le label « zone d'activités numérique » (ZAN)
    • Médiathèque de secteur
    • Rouffach fait partie de la communauté de communes « Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux » (CC PAROVIC). La CC PAROVIC regroupe 11 communes : Rouffach, Eguisheim, Gueberschwihr, Gundolsheim, Hattstatt, Obermorschwihr, Osenbach, Pfaffenheim, Vœgtlinshoffen, Westhalten et Husseren les Châteaux.
    • Rouffach dépend de la Sous-Préfecture de Thann.

    Zone économique

    La zone d'activité à l'est de la ville est dominée par l'entreprise Mahle Behr France, fabricant de climatiseur automobile ; mais également par la recherche pharmaceutique : Clean Data Managment. Les deux autres grands employeurs de la commune sont le Centre hospitalier de Rouffach ouvert en 1909 ainsi que le supermarché Intermarché.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifices classés Monuments historiques

    • Église Notre-Dame de l'Assomption (ou Église Saint-Arbogast) , église en grès jaune mêlant styles roman et gothique. Une des deux tours est inachevée. La façade comporte une magnifique rosace à vingt lancettes. La nef est en style roman tardif alsacien du XIIIe siècle.
    • Ancienne halle aux blés (XVIe siècle)[32], aujourd'hui « Musée du bailliage », musée d'histoire locale géré par la Société d'histoire et d'archéologie du canton de Rouffach[33].
    • Tour des Sorcières , La tour des sorcières est la dernière tour subsistant des fortifications de la ville. La base ronde est la partie la plus ancienne et date du XIIIe siècle. Le reste de la tour a été construit dans le XIVe siècle. Elle a servi de prison pendant des siècles[34].
    • Église Notre-Dame de l'Assomption.
      Église Notre-Dame de l'Assomption.
    • Intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption.
      Intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption.
    • Ancienne halle aux blés (1524), Musée du bailliage.
      Ancienne halle aux blés (1524), Musée du bailliage.
    • Ancienne halle aux blés (1524), Musée du bailliage.
      Ancienne halle aux blés (1524), Musée du bailliage.
    • Ancien hôtel de ville de 1581.
    • Couvent des Récollets, aujourd'hui à l'abandon et église Sainte-Catherine.
    • Vestiges de l'ancienne synagogue classés par arrêté du [35] - Synagogue, maison[36].
    • Ancien hôtel de ville (1581).
      Ancien hôtel de ville (1581).
    • Ancien hôtel de ville (1581) et Tour des Sorcières.
      Ancien hôtel de ville (1581) et Tour des Sorcières.
    • Ancien Couvent de franciscains, des Récollets (XVIIe-XVIIIe).
      Ancien Couvent de franciscains, des Récollets (XVIIe-XVIIIe).
    • Vestiges de l'ancienne synagogue (XIIIe-XVIIIe).
      Vestiges de l'ancienne synagogue (XIIIe-XVIIIe).

    Édifices inscrits au titre des monuments historiques

    • Maison de l'Œuvre Notre-Dame (1490), actuellement restaurant, 7 place de la République.
    • Maison des Trois-Dames (XVe), 15 rue du Maréchal-Lefebvre[37].
    • Ancienne commanderie de chevaliers teutoniques (XVIe-XVIIe), 2 rue Claude-Ignace-Callinet.
    • Maison de vigneron (XVIe-XVIIIe), 8-10 rue Rettig.
    • Maison (XVIe), ancien siège de corporation « À l'Éléphant », 4 rue de la Poterne.
    • Maison (XVIe-XVIIe), 2 rue de la Poterne.
    • Maison dite « maison Callinet » (XVIe), 17 rue Raymond-Poincaré ; atelier de facture d'orgues entre 1787 et 1872.
    • Maison de notable, anciennement commanderie de l'Ordre Teutonique, actuellement institution Saint-Joseph. La logette porte les armoiries bûchées du « Hochmeister » Franz Ludwig von der Pfalz-Neuburg, évêque de Mayence.
    • Maison (1620), 23 rue Poincaré.
    • Maison (XVIIe), 5 rue du Marché.
    • Maison de l'Œuvre Notre-Dame (1490).
      Maison de l'Œuvre Notre-Dame (1490).
    • Maison des Trois-Dames (XVe), 15 rue du Maréchal-Lefebvre.
      Maison des Trois-Dames (XVe), 15 rue du Maréchal-Lefebvre.
    • Ancienne commanderie de chevaliers teutoniques (XVIe-XVIIe), 2 rue Claude-Ignace-Callinet.
      Ancienne commanderie de chevaliers teutoniques (XVIe-XVIIe), 2 rue Claude-Ignace-Callinet.
    • Maison de vigneron (XVIe-XVIIIe), 8-10 rue Rettig.
      Maison de vigneron (XVIe-XVIIIe), 8-10 rue Rettig.
    • Maison (XVIe), ancien siège de corporation « À l'Éléphant », 4 rue de la Poterne.
      Maison (XVIe), ancien siège de corporation « À l'Éléphant », 4 rue de la Poterne.
    • Maison (XVIe-XVIIe), 2 rue de la Poterne.
      Maison (XVIe-XVIIe), 2 rue de la Poterne.
    • Maison dite « maison Callinet » (XVIe), 17 rue Raymond-Poincaré.
      Maison dite « maison Callinet » (XVIe), 17 rue Raymond-Poincaré.
    • Maison de notable, anciennement commanderie de l'Ordre Teutonique, actuellement institution Saint-Joseph.
      Maison de notable, anciennement commanderie de l'Ordre Teutonique, actuellement institution Saint-Joseph.
    • Maison (1620), 23 rue Poincaré.
      Maison (1620), 23 rue Poincaré.
    • Maison (XVIIe), 5 rue du Marché.
      Maison (XVIIe), 5 rue du Marché[38].

    Autres lieux et édifices

    Château d'Isenbourg.
    • Château d'Isenbourg fut habité par le roi Dagobert II et son fils Sigebert. Aujourd'hui c'est un hôtel de luxe.
    • Lycée d'Enseignement Général Technique, Agricole et Viticole (LEGTAV).
    • Le nouveau monument aux morts[39].
    • La porte renaissance de la boulangerie rue du Marché[40].
    • Le puits et les fontaines :
      • Le puits renaissance de la rue du Marché[41],
      • La fontaine dédiée à Guillaume de Honstein[42],
      • La Fontaine Saint-Urbain[43].
    • La chapelle de l'Oelberg[44].
    • Les croix :
      • La croix de 1822[45],
      • La croix du Square des Humanistes[46].
    • Le buste du maréchal d'Empire François-Joseph Lefebvre[47].
    • La grande statue de Saint Jean Népomucène[48].
    • La petite statue de Saint Jean Népomucène[49].

    Une légende jadis connue

    On racontait qu'à Rouffach la potence était impressionnante. Un jour, un bourg voisin dont le gibet se trouvait en mauvais état pria Rouffach de lui prêter le sien. Les gens de Rouffach refusèrent : leur gibet était fait pour eux et leurs enfants, et non pour des étrangers[50].

    Festivités

    • Trail du Petit-Ballon (courses de 54, 28, 16 et km): début mars
    • Foire La passion d'un terroir Sa-Cré: week-end de l'Ascension
    • La nuit du Tourisme: mi-juillet
    • Le Festival de musique international Musicalta: de mi-juillet à mi-août
    • Fête de la sorcière, le samedi suivant le 14 juillet: fête médiévale et familiale, réalisée par des bénévoles rassemblés en confrérie. Cette dernière conduit le cortège et intronise les nouvelles sorcières. Après une série d'animations dans la journée, les participants sont invités le soir à emprunter le Sentier de l'étrange[51]. Créée en 1994, elle accueille 10 000 personnes en une seule journée ; en 1996, elle reçut le 3e prix de la meilleure fête en France ; elle est célèbre pour son sentier de l'étrange.
    • Rouffach en fête: début août
    • Marche populaire: dernier weekend d'octobre, organisée par l'accordéon-club de Rouffach : 5, 11, 20 et 30 km
    • Le marché de Noël artisanal: début décembre

    Personnalités liées à la commune

    • Woelflin de Rouffach († 1355), sculpteur, maître d'œuvre, actif sur le chantier de l'église Notre-Dame.
    • Conrad Pellican (1478- 1556), humaniste, philologue hébraïsant et théologien protestant qui est l'un des précurseurs des études judaïques en allemand.
    • Valentin Boltz (de) (1515-1560), théologien et écrivain.
    • Conrad Lycosthenes (1518-1561), humaniste et encyclopédiste.
    • Johannes Remus Quietanus (1588-1654), alias Johann Ruderauf, médecin et astronome.
    • Georg Franz Müller (de) (1646-1723), globe-trotter, auteur d'un remarquable carnet de voyage.
    • François-Joseph Lefebvre (1755-1820), maréchal de Napoléon Bonaparte, commandant la Vieille Garde de 1812 à 1814, duc de Dantzig et mari de la célèbre Madame Sans-Gêne.
    • Claude-Ignace Callinet (1803-1874) et son fils Louis-François Callinet (1834-1890) : facteurs d'orgues, de la maison Daublaine-Callinet.
    • Hubert Ott (1964-aujourd'hui) : député du Haut-Rhin.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[21].
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Le décret n° 2014-1720 du 29 décembre 2014 portant suppression des arrondissements de Guebwiller et de Ribeauvillé (département du Haut-Rhin) dit à l'article 3 : « Les arrondissements de Colmar et de Thann prennent respectivement les noms de Colmar-Ribeauvillé et de Thann-Guebwiller ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Rouffach », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouffach », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. J. Ehrhart & P.P. Faust, Le site de Rouffach, topographie & histoire, Annuaire de la Société d'Histoire des Régions de Thann-Guebwiller, 1993-1999, t. XIX, 7-13.
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968. p. 569.
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume III, Librairie Droz, Genève 1998.
    15. A. Dauzat et Ch. Rostaing, op. cit.
    16. E. Nègre, op. cit..
    17. Ernest Nègre, op. cit.
    18. Archives Départementales du Haut-Rhin
    19. Archive du Département du Haut-Rhin
    20. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
    21. Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
    22. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    23. Gérard Michel, « Thiébaut Walter, souvenirs d'un alsacien (1867-1930) », sur Obermundat,
    24. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    25. P.B., « Rouffach : Jean-Pierre Toucas élu maire : L'installation du conseil municipal de Rouffach a eu lieu ce samedi 23 mai, à l'ancien hôtel de ville de Rouffach. Sans surprise, Jean-Pierre Toucas a été reconduit dans ses fonctions pour la 6e fois consécutive. », L'Alsace, (lire en ligne)
    26. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur Internet Archive).
    27. Source : Villes et Villages Fleuris
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. L'ancienne Halle aux Blés
    33. « Musée du Bailliage ».
    34. Jacques Ehrhart, Rouffach: découverte d'un patrimoine, (ISBN 978-2951014800).
    35. Notice no PA00085659, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancienne synagogue
    36. Notice no IA68004435, base Mérimée, ministère français de la Culture synagogue, maison
    37. La Maison des Trois Dames
    38. La maison à oriel rue du Marché
    39. Le nouveau monument aux morts à Rouffach
    40. La porte renaissance de la boulangerie rue du Marché
    41. Le puits renaissance de la rue du Marché
    42. La fontaine dédiée à Guillaume de Honstein
    43. La Fontaine Saint-Urbain
    44. La chapelle de l'Oelberg
    45. La croix de 1822
    46. La croix du Square des Humanistes
    47. Le buste du maréchal d'Empire François-Joseph Lefebvre
    48. La grande statue de Saint Jean Népomucène
    49. La petite statue de Saint Jean Népomucène
    50. La Croix du 9 janvier 1880. Dans Légendes et Contes d'Alsace, Fernand Nathan, 1913, p. 100, Émile Hinzelin rapporte aussi l’anecdote. Mais il doit s'agir d'une légende germanique ancienne puisqu’on la retrouve dans l’Oeconomische Encyclopädie oder Allgemeines System der Land-, Haus- und Staats-Wirthschaft de Johann Georg Krünitz et al. publiée chez Joachim Pauli à Berlin en 1778, sans qu’on l’y attribue à une ville précise.
    51. Josiane Aoun, Guide des fêtes et folklores de France, Solar, (ISBN 2-263-02773-4 et 978-2-263-02773-4, OCLC 468148888, lire en ligne), p. 80