Guebwiller | |
Ville et vignoble. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Thann-Guebwiller |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Guebwiller (siège) |
Maire Mandat |
Francis Kleitz 2020-2026 |
Code postal | 68500 |
Code commune | 68112 |
Démographie | |
Gentilé | Guebwillerois |
Population municipale |
10 988 hab. (2020 ) |
Densité | 1 135 hab./km2 |
Population agglomération |
30 218 hab. (2016[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 30″ nord, 7° 12′ 39″ est |
Altitude | Min. 254 m Max. 632 m |
Superficie | 9,68 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Guebwiller (ville-centre) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guebwiller (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-guebwiller.fr/ |
Guebwiller (prononcé [ɡebvilɛʁ] ; En allemand Gebweiler et en alsacien : Gawiller) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La ville a été le siège de l'une des sous-préfectures du département, jusqu'au rattachement de l'arrondissement à celui de Thann pour former l'arrondissement de Thann-Guebwiller le [2]. Elle fait partie du découpage socio-économique Sud-Alsace.
Géographie
Situation
Guebwiller est située à 23 km au nord-ouest de Mulhouse, à 18 km au nord-est de Thann et à 25 km au sud-ouest de Colmar, au pied des Vosges et à l'entrée de la vallée du Florival où coule la Lauch. Le Grand Ballon, point culminant du massif des Vosges, se trouve à 8 km à vol d'oiseau à l'ouest de la cité, ce qui le fait communément être nommé ballon de Guebwiller.
C'est une des 188 communes[3] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Guebwiller a été récompensée de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Lieux-dits et écarts
- La Croix de Mission : située sur les hauteurs de son vignoble (versant sud), à l'entrée de la vallée du Florival.Saulager-02. Suivre le sigle rouge-blanc-rouge.
- Le Cimetière militaire (versant nord) : y reposent des soldats français, russes et allemands (Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'un officier français tombé pendant la guerre d'Algérie).
- Parc de la Marseillaise (avenue des Chasseurs-Alpins)[4] : créé à la demande d'Aimé Gros-Schlumberger, entre 1897 et 1899, par l'architecte paysagiste parisien Édouard André, on y trouve des compositions florales et plusieurs essences exotiques. Le parc est encore orné d'un puits Renaissance et d'une grande fontaine, d'un kiosque à musique et d'un banc en arc de cercle, copie de celui où s'asseyait Sarah Bernhardt dans Théodora.
Géologie et relief
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[5].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau traversant la commune :
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[8].
Communes limitrophes
L'unité Guebwiller-Soultz-Issenheim-Buhl forme un regroupement de population forte de plus 24 000 habitants, après les aires de Saint Louis-Huningue et l'unité urbaine de Thann-Cernay. Si on se réfère au périmètre de la Com-Com de la Région de Guebwiller (18 communes au total), la population locale dépasse les 38 000 habitants.
Urbanisme
Typologie
Guebwiller est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 28 756 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,4 %), zones urbanisées (26,2 %), cultures permanentes (15,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), terres arables (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Guebwiller est desservie par la voie express (2×2 voies), dite du Florival, la reliant au réseau européen via les autoroutes A35 et A36.
La ville est traversée par la ligne ferroviaire de Bollwiller à Lautenbach, trois gares étaient réparties sur la commune : Guebwiller-marchandises aujourd'hui disparue, Guebwiller et Guebwiller Heissenstein. La ligne est désaffectée depuis 1992. Cependant la réouverture de la ligne est engagée, elle a été inscrite au contrat de plan État-Région 2015-2020[18]. La gare SNCF la plus proche est celle de Bollwiller sur la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis et desservie par les TER Alsace.
La commune est desservie par le réseau départemental d'autocars des Lignes de Haute-Alsace.
Toponymie
La première attestation écrite du toponyme de cette commune est datée de 774 sous la forme “Gebunwilare”. Ledit document est un acte de donation du territoire à l’abbaye de Murbach[19],[20].
À la convergence des influences linguistiques variées (inscription territoriale gauloise, invasions des Francs et diffusion du latin) et des dialectes parlés, le nom de la commune est le fruit de deux familles lexicales différentes : le germanique et le latin.
L’origine de “gebun” est inconnue, mais il pourrait venir de l’allemand geben “donner”[21] (en référence au don dont fut l’objet ce territoire) ou gebund, forme tronquée du participe passé de binden “attacher” [21](en référence au lien d’attachement que constitue cette commune parmi les nombreuses sources d’eau alentour).
Le suffixe “-willer” vient du latin villare “terrain attenant à une maison de campagne” ou "hameau"[22] qui vient du latin villa “maison de campagne”[23] et -aris marqueur d’appartenance.
Histoire
La ville est mentionnée pour la première fois dans un acte de donation en faveur de l'abbaye de Murbach, du , ratifié par un certain Williarius et dans lequel apparaît la forme primitive du nom de Guebwiller appelée alors villa Gebunvvillare. Il s'agit alors d'un simple domaine agricole. La ville médiévale prendra forme au cours du XIIe siècle autour de l'église Saint-Léger et du château du Burgstall. La muraille d'enceinte est érigée entre 1270 et 1287.
Le à Guebwiller, les Juifs renoncent à leurs doléances et « à entreprendre une action en justice pour les dommages que leur avaient causés l'abbé Berthold de Steinbrunn et ses prédécesseurs ». Cette mention permet de croire que des Juifs résidaient dans cette ville bien avant cette date[24]. En 1330, les archives citent pour la première fois une « Synagoga Judeorum »[25].
Guebwiller, capitale de la principauté de Murbach, est prospère et compte 1 350 habitants en 1394.
Au fil des ans, la ville connaît de nombreux événements historiques :
- Tentative d'assaut des Écorcheurs dans la nuit du 13 au 1445, après avoir ravagé le pays. Mais Guebwiller étant protégée par son enceinte fortifiée, les ennemis voulurent utiliser la ruse. La surveillance s'étant relâchée, ils placèrent leurs échelles sur la muraille mais une Guebwilléroise, Brigitte Schick, veillait en secret et donna l'alerte. Les assaillants, pris de panique par l'apparition miraculeuse de celle qu'ils prirent pour la Vierge Marie, abandonnèrent leurs échelles. Celles-ci furent conservées dans l'église Saint-Léger, en hommage à la Vierge qui avait protégé la cité[26] ;
- Révolte des habitants contre l'autorité des princes abbés de Murbach et leurs représailles ;
- Insurrection des Rustauds en 1525, mise à sac de la ville par les Suédois mercenaires de Louis XIII et de Richelieu lors de la guerre de Trente Ans ;
- la ville est durement touchée par la guerre de Trente Ans, le elle est prise par un détachement franco-suédois et en partie incendiée, en 1657 il ne reste plus que 176 habitants à Guebwiller ; le , la ville est absorbée par la France de Louis XIV à la suite d'un arrêté du Conseil souverain d'Alsace[27] ;Guebwiller, ses églises, la plaine d'Alsace avec Mulhouse et PSA Peugeot-Citroën, au fond, a gauche.
- Entre 1761 et 1764 a lieu la sécularisation du chapitre de Murbach qui s'installe en ville, dans le château de la Neuenbourg. La domination de l’abbaye de Murbach prend fin à la Révolution française ;
- À l'aube du XIXe siècle, apparaissent les premières entreprises textiles. C'est le début de la grande épopée de l'industrie textile dans la capitale du Florival qui devient le deuxième site textile d'Alsace après Mulhouse. On y fabrique des toiles peignées, du ruban, des indiennes. On y file de la laine et du coton ;
- : premier concours gymnique de France ;
- En 1905, Guebwiller compte 13 294 habitants ;
- Le , la commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918[28] ;
- Durant la Seconde Guerre mondiale, les Guebwillerois subissent le sort de tous les Alsaciens-Mosellans (l'incorporation de force et l'occupation allemande : les Malgré-nous). Le à la nouvelle de la libération de Mulhouse, les Guebwillois espèrent une libération proche, mais les Allemands se renforcent dans la poche de Colmar. La ville devient le chef-lieu de l’administration allemande de la poche de Colmar et l'état-major de l'une de leurs armées installée à Guebwiller assèche les derniers stocks de vin du pays. Le une offensive victorieuse du 1er corps d'armée Français gagne du terrain. Le l'état-major allemand décampe de la ville et le une patrouille de blindés du 4e régiment de spahis marocains déloge les quelques ennemis restant réfugiés au château. À 16 h 30 Guebwiller est enfin totalement libérée ;
- L'industrie locale connaît un nouvel essor dans les années 1946-1953 puis amorce un déclin irrémédiable, seule la société N. Schlumberger perpétue encore aujourd'hui cet héritage par la construction de machines spécialisées pour la filature de la laine et des fibres longues.
La Mulhouse des Vosges
Dès le début du XIXe siècle, la ville de Guebwiller est totalement métamorphosée par une industrialisation précoce et spectaculaire. La cité du Florival est considérée comme la Mulhouse des Vosges dès 1828 lorsque Charles X (roi de France), en voyage en Alsace, déclare en désignant des bobines de fil fabriquées par Nicolas Schlumberger « C'est avec cela qu'il faut battre les Anglais »[29].
Des facteurs favorables à une industrialisation précoce
Plusieurs facteurs expliquent l’industrialisation de Guebwiller.
La proximité de la Suisse et de Mulhouse, d'où est originaire la majorité des entrepreneurs. La présence d'une rivière, la Lauch, qui fournit l'énergie hydraulique nécessaire aux premières fabriques. À la veille de la Révolution, de nombreux agriculteurs ruinés par une crise de la viticulture offrent une main-d'œuvre abondante et bon marché.
Enfin, l'absence d'un patriciat puissant, la bourgeoisie locale ayant été étouffée par la tutelle des abbés de Murbach, ouvre la voie à des investisseurs suisses ou mulhousiens qui rachètent les biens du clergé mis en vente après la Révolution. Dès 1805, l'entrepreneur bâlois De Bary fait l'acquisition des maisons canoniales et du château abbatial pour y installer une fabrique de rubans de soie[30]. Il fait d'autre part réaliser la fontaine du Cygne et des Dauphins[31].
Dans le sillage de De Bary, de nombreux entrepreneurs s'installent dans la capitale du Florival. Les Zurichois Jean-Jacques Ziegler et Louis Greuter créent la maison Ziegler Greuter & CIE dans l'enceinte du couvent des Dominicaines en 1806. Ils y installent une filature, un tissage, un blanchissement et un atelier d'impression d'indiennes. En 1823, cette entreprise est à son apogée avec plus de 2 000 employés[32].
Cependant, le principal fondateur de l'industrie textile à Guebwiller est Nicolas Schlumberger. Il s'établit en amont de la ville en 1808 en rachetant le moulin de la Bleichenmühle. Il fonde l'entreprise « Nicolas Schlumberger et Compagnie » en association avec son beau-père Jean-Henri Bourcart, originaire du canton de Zurich, qui finance la construction d'une première filature de coton de 10 000 broches en 1810.
Un patrimoine industriel exceptionnel
Les bâtiments industriels guebwillerois adoptent au fil du temps différentes formes, en fonction des besoins de la production et des nouvelles techniques de construction. Au début du XIXe siècle, les industriels utilisent dans un premier temps des bâtiments préexistants : moulins ou bâtiments ecclésiastiques pour installer leurs fabriques. L'usine-bloc est la première forme d'architecture spécifique à l'industrie textile. Elle apparaît à Guebwiller vers 1830 avec l'entreprise Ziegler, Greuter & Cie, puis avec les établissements De Bary, actuel lycée Deck.
Ces usines-bloc sont caractérisées par une forme rectangulaire et allongée. La façade présente de multiples fenêtres alignées sur l'ensemble des murs pour assurer un éclairage suffisant, et disposent de plusieurs niveaux, entre 3 et 6, qui permettent de disposer les machines, sur deux rangées.
Dès le milieu du XIXe siècle, apparaît l'usine plain-pied. Une des premières d'Alsace, de style Néo-Tudor, est installée en 1851 à Issenheim, une commune proche de Guebwiller, par Édouard Gast. Cette usine est ensuite recouverte de sheds. Les bâtiments à sheds caractérisés par une toiture en dents de scie constituent une véritable révolution dans l'architecture usinière, ils se généralisent à partir de 1870 mais sont présents à Guebwiller dès 1853 avec la 1re filature fondée par Jean-Jacques Bourcart.
La dernière forme architecturale présente à Guebwiller est celle du béton armé. Le premier bâtiment en Alsace est construit en 1911 à Guebwiller. Cette architecture est encore visible aujourd'hui : il s'agit du « Louvre », bâtiment de l'entreprise N. Schlumberger.
Aujourd'hui encore la ville de Guebwiller est un musée industriel à ciel ouvert[33].
Les forces motrices dans l'industrie guebwilleroise au XIXe siècle
Les industriels du XIXe siècle de la région du Florival utilisent l'énergie hydraulique de la Lauch (rivière qui traverse Guebwiller) principale source motrice des usines guebwilleroises au début du XIXe siècle.
En 1773, à la veille de l'industrialisation, on compte 35 moulins dans la vallée du Florival. Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que les turbines remplacent peu à peu les roues à aubes. Elles possèdent des inconvénients, notamment le coût de fabrication, leur fragilité et une usure rapide des pâles, mais elles possèdent deux avantages déterminants : un rendement important et une vitesse très élevée. Les frères Zimmermann font l’acquisition dès 1850 de ce type de turbine que l'on retrouve chez Adolphe Astruc à Buhl en 1856. Aujourd'hui encore ces installations du XIXe produisent de l’électricité pour EDF.
Les usines de Nicolas Schlumberger utilisent en parallèle des machines à vapeur dès 1818, mais celles-ci ne se diffusent que lentement et ne remplaceront jamais totalement les turbines et les moulins qui restent actifs tout au long du XIXe[34].
Un paysage urbain bouleversé par l’industrialisation
L’industrie va totalement transformer le tissu urbain d'une ville auparavant principalement viticole et ecclésiastique. La population est multipliée par quatre entre 1800 et 1905. Cependant, il faut attendre 1850 pour que la limite des remparts médiévaux soit dépassée. Les industriels s’installent dans un premier temps dans des bâtiments religieux ou d'anciennes résidences nobiliaires sans modifier le paysage urbain de manière notable. La croissance démographique entraîne dans cette première phase une densification du noyau urbain originel, un nouveau quartier est construit vers 1840 rue Saint-Léger et rue Saint-Antoine et les bâtiments plus anciens sont agrandis par des adjonctions en bois[35]. Les usines installées hors des murs sont rares jusqu’à cette date, on peut citer l’usine N. Schlumberger installée sur les bords de la Lauch hors de la ville, en direction de Buhl, à partir de 1808.
La ville ne commence à s’étendre qu'à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. De nombreuses usines s’installent alors en périphérie comme les établissements Bourcart en direction de Buhl, les établissements Frey en direction d’Issenheim. Des logements ouvriers sont également construits à proximité de ces nouveaux sites industriels en périphérie du centre urbain d'origine et des faubourgs se forment. La Cité Bourcart construite dès 1856 est la première cité ouvrière d'Alsace, au début du XXe siècle ce type d'habitat représente un logement sur dix. En 1895 la ville atteint son apogée démographique avec 13 000 habitants[36].
Héraldique
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Les armes de Guebwiller se blasonnent ainsi : |
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Le blason date du XVIe siècle, confirmé en 1697 par une ordonnance de Louis XIV. Selon une légende, il ferait référence à la venue de populations albanaises, arrivées pour travailler dans les vignes. L'abbé Charles Braun (1820-1877) a avancé l'hypothèse d'une confusion linguistique.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[37].
Liste des maires
Finances locales
Cette section est consacrée aux finances locales de Guebwiller de 2000 à 2018[Note 3].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 10 000 à 20 000 habitants de 10 000 à 20 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.
Budget général
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Guebwiller s'établit à 15 159 780 € en dépenses et 18 397 530 € en recettes :
- les dépenses se répartissent en 10 634 200 € de charges de fonctionnement et 4 525 580 € d'emplois d'investissement ;
- les recettes proviennent des 12 494 020 € de produits de fonctionnement et de 5 903 510 € de ressources d'investissement.
Fonctionnement
Guebwiller (€/hab.) | Strate (€/hab.) | ||
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Résultat comptable | 159 € | 135 € | |
Charges de personnels | 438 € | 652 € | |
Achats et charges ext. | 263 € | 264 € | |
subventions versées | 39 € | 89 € | |
contingents | 27 € | 34 € | |
charges financières | 12 € | 26 € | |
Impôts locaux | 281 € | 554 € | |
dotation globale de fonctionnement | 229 € | 178 € | |
Autres impôts | 48 € | 112 € | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
Pour Guebwiller en 2018, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 10 634 200 € de charges (912 € par habitant) pour 12 494 020 € de produits (1 071 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 1 859 820 € (159 € par habitant) :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une somme de 5 109 000 € (48 %), soit 438 € par habitant, ratio inférieur de 33 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (652 € par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 432 € par habitant en 2014 et un maximum de 453 € par habitant en 2017. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 6] pour 29 %, des subventions versées[Note 7] pour 4 %, des contingents[Note 8] pour 3 % et finalement celui des charges financières[Note 9] pour 1 % ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 10] pour une valeur de 3 278 000 € (26 %), soit 281 € par habitant, ratio inférieur de 49 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (554 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 260 € à 280 € par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 11] pour 21 % et des autres impôts[Note 12] pour 4 %.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.
Fiscalité communale
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Guebwiller. Ils n'ont pas varié par rapport à 2017 :
- la taxe d'habitation : 11,65 % ;
- la taxe foncière sur le bâti : 14,53 % ;
- celle sur le non bâti : 64,07 %.
Investissement
Guebwiller (€/hab.) | Strate (€/hab.) | ||
---|---|---|---|
Dépenses d'équipement | 279 € | 324 € | |
Remboursements d'emprunts | 73 € | 87 € | |
Nouvelles dettes | 129 € | 74 € | |
fctva | 42 € | 36 € | |
subventions reçues | 39 € | 61 € | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
Cette section détaille les investissements[Note 13] réalisés par la commune de Guebwiller.
Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :
- des dépenses d'équipement[Note 14] pour une valeur de 3 250 000 € (72 %), soit 279 € par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (324 € par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio augmente de façon continue de 89 € à 278 € par habitant ;
- des remboursements d'emprunts[Note 15] pour une somme de 853 000 € (19 %), soit 73 € par habitant, ratio inférieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (87 € par habitant).
Les ressources en investissement de Guebwiller se répartissent principalement en :
- nouvelles dettes pour une somme de 1 500 000 € (25 %), soit 129 € par habitant, ratio supérieur de 74 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (74 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0 € par habitant en 2017 et un maximum de 700 € par habitant en 2016 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 484 000 € (8 %), soit 42 € par habitant, ratio supérieur de 17 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36 € par habitant).
Endettement
Guebwiller (€/hab.) | Strate (€/hab.) | ||
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Encours de la dette | 810 € | 864 € | |
annuité de la dette | 85 € | 112 € | |
Capacité d'autofinancement | 211 € | 189 € | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
L'endettement de Guebwiller au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :
- l'encours de la dette pour une valeur de 9 453 000 €, soit 810 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 454 € par habitant en 2014 et un maximum de 834 € par habitant en 2016 ;
- l'annuité de la dette pour une valeur totale de 988 000 €, soit 85 € par habitant, ratio inférieur de 24 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112 € par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 32 € par habitant en 2015 et un maximum de 467 € par habitant en 2016 ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 2 456 000 €, soit 211 € par habitant, ratio supérieur de 12 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (189 € par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 93 € par habitant en 2014 et un maximum de 210 € par habitant en 2018. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ 2 années en 2015 et un maximum d'environ 9 années en 2000.
Évolution de la capacité d'autofinancement (CAF) et de l'encours de la dette de 2000 à 2018
Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Guebwiller.
Valeurs en euros Guebwiller, Par habitant : CAF Encours total de la dette |
Valeurs en années Guebwiller : Ratio = Encours de la dette / CAF |
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :
- total des produits de fonctionnement : 11 508 000 €, soit 1 016 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 10 607 000 €, soit 936 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 4 385 000 €, soit 387 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 5 864 000 €, soit 518 € par habitant ;
- endettement : 9 349 000 €, soit 825 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,65 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,70 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 64,07 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 680 €[42].
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43] - [Note 19].
En 2020, la commune comptait 10 988 habitants[Note 20], en diminution de 2,74 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Guebwiller compte 14 établissements scolaires, dont trois lycées, et l'établissement privé Daniel qui va de la maternelle au lycée.
- Maternelles
- École Charles-Kienzl
- École Magenta
- École Saint-Exupery
- Élémentaires
- École Adélaïde-Hautval
- École Emile-Storck
- École Jeanne-Bucher
- Collèges
- Collège public d'enseignement secondaire - Collège Matthias-Grünewald.
- Lycées
- Lycée polyvalent Théodore-Deck[46].
- Lycée général et technologique Alfred-Kastler.
- Lycée économique et hôtelier Joseph-Storck.
- Autres établissements
- Établissement scolaire privée Daniel
- Institut médico-éducatif "Saint-Joseph"
- École de musique de Guebwiller.
Économie & Industrie
Tissu socio-économique
Les habitants actifs exercent dans les commerces dits de proximité ou dans les implantations industrielles locales. Un grand nombre est employé dans le bassin d'emploi proche de Mulhouse, Colmar ou tout proche dans la plaine du Rhin. Situées sur la route des vins, Guebwiller et sa région captent de nombreux emplois dans le domaine viticole, touristique et hôtelier. Ceci est facilité par l'accès de la ville grâce à un axe routier express depuis et vers Mulhouse.
Viticulture
Guebwiller fait partie des communes viticoles d'Alsace. À ce titre, cette commune peut produire les AOC Alsace et Crémant d'Alsace, ainsi que 4 AOC Alsace Grand Cru : Kessler, Kitterlé, Saering et Spiegel[47].
Industrie
- L'entreprise Corderie Meyer-Sansboeuf, cordages de marine, cordes techniques (depuis 1881)[48].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
En 2004, la ville de Guebwiller obtient le label Villes et Pays d'art et d'histoire.
Patrimoine religieux
- Église Saint-Léger (XIIe - XIIIe siècle), style roman tardif rhénan.
- Église Notre-Dame de Guebwiller (1762-1785), style complexe baroque/néo-classique.
L'église Saint-Léger architecture romane tardive pour le massif occidental et la nef, gothique pour le chœur. Église romane Saint-Léger. Porche roman. Vue intérieure de la nef. Église abbatiale Notre-Dame. Voûtes de la nef. Vue sur le chœur néo-classique. Vue intérieure de la nef
vers la tribune de l'orgue.Église protestante.
- Couvent des Dominicains.
- L'église protestante[49] près de l’église de Notre-Dame[50] et son orgue construit par le facteur rouffachois Callinet[51]. Attenant au temple, la paroisse construit un presbytère, une école, puis un foyer. Sur la façade de ces bâtiments, partie la plus ancienne de l'actuel ensemble paroissial, une plaque rappelle que Alfred Kastler, citoyen d'honneur de la ville et prix Nobel de physique en 1966, est né dans cette maison en 1902.
- Synagogue inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [52].
- Chapelle Notre-Dame-du-Sehring inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [53],[54], et sa cloche de 1696 classée au titre des objets mobiliers par arrêté du [55],[56].
Couvent des Dominicains. Cloître du couvent. Chapelle du couvent. Intérieur de la chapelle. Église protestante de Guebwiller. Synagogue, rue de l'Ancien-Hôpital. Portail de la synagogue. Chapelle Notre-Dame-du-Sehring.
Patrimoine civil et militaire
- Hôtel de ville, style gothique flamboyant (1514) et sa cloche de 1719[57].
- Ruines du château du Hugstein (à cheval sur la commune de Buhl).
- Ruines du château du Burgstall de la fin du XIIe siècle (longtemps on le pensait perdu et seulement de rares écrits le mentionnaient. Dans les années 1960, une partie des ruines furent découvertes lors de la construction d'une supérette[58]). Le château adoptait un plan octogonal assez rare[59].
- Château de la Neuenbourg[60].
- Château fort, château d'Angreth[61].
Hôtel de ville (1514). Oriel de l'hôtel de ville. Hôtel du Grand-Doyenné (XVIIIe siècle). Château de Neuenburg (XVIIIe – XIXe siècle). Ruines du château du Hugstein (XVIe siècle). Puits Renaissance (1578) du parc de la Marseillaise. Puits Saint-Léger (1775). Porte de la maison (1585),
2-4 rue des Blés.
Sites
- Cimetière militaire.
- Site classé des Quatre chênes[62].
Musées et animations
- Musée Théodore-Deck (rebaptisé en ), anciennement nommé musée du Florival (1984-2008), contient une importante collection du céramiste Théodore Deck.
- Le Centre de recherches sur l'histoire des familles (CRHF), centre de généalogie ouvert au public[63].
- Guebwiller possède beaucoup d'hôtels, dont deux accueillent des musiciens chaque semaine. Le patron de l'hôtel de l'Ange organise les jeudis de l'ange : tous les jeudis soir un groupe de musique est invité à donner un concert de 20 h à 22 h, puis le public est invité à venir jouer avec les artistes. Tandis qu'au Domaine de Beaupré, chaque mardi est organisé un apéritif-concert de 19 h 30 à 21 h 30 avec souvent du jazz, du blues et du swing en acoustique.
- Ville étape du chemin de Saint Jacques de Compostelle[64] avec un gîte d'étape qui est le seul hébergement en Alsace spécialement destiné aux pèlerins.
- Espaces VTT entre plaine, vignoble et montagne. 20 circuits balisés FFC pour tous niveaux. Le club local ACTF organise tous les jeudis de l'Ascension une rencontre internationale des cyclos avec chaque année des parcours différents (1 203 participants en 2011).
Cultes
- Église Évangélique Libre de Guebwiller, avenue du Maréchal-Foch[65].
- Paroisse Protestante Réformée de Guebwiller, rue des Chanoines[66].
- Église Josué, route d'Issenheim[67].
- Synagogue of Guebwiller, rue de l'Ancien-Hôpital.
- Notre-Dame de Guebwiller, rue du 4-Février[68].
- Église Saint-Léger, place du Marché.
Personnalités liées à la commune
- Brigitte Schick, héroïne de Guebwiller en 1445, qui dans la nuit du , sauve la ville de l'assaut des Armagnacs[69]
- Casimir de Rathsamhausen (1698-1786) abbé de Murbach
- Ignace Ritter (1732-1813), architecte, nommé en 1762 maître d'œuvre de la collégiale qui accueille les restes de la communauté de Murbach
- François Joseph Rudler (1757-1837), membre du directoire du département du Haut-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur dès 1804, fut élevé au rang de baron d'Empire en 1810
- Émile Keller (1820-1909) député du Haut-Rhin et de Belfort. Élu en 1857 député de Guebwiller. Il se heurte à la politique de Napoléon III et défend le pouvoir temporel du pape. Il publie plusieurs ouvrages dont "L'église, l’État et la liberté (1865) "l'ouvrier libre" (1885), etc.
- Niklaus Riggenbach (1817-1899), ingénieur, inventeur du train à crémaillère, constructeur de locomotives
- Frédéric Ritter (1819-1893), leur descendant, historien de sciences, chevalier de la Légion d'honneur, ingénieur, spécialiste de François Viète et de l'Algèbre nouvelle
- Jean-Baptiste Weckerlin (1821-1910), connu aussi sous le pseudonyme de Marc Giroflée, bibliothécaire, compositeur et folkloriste français
- Théodore Deck (1823-1891), céramiste. Guebwiller, ville natale de Théodore Deck possède actuellement la plus importante collection d'œuvres de cet artiste qui a rénové l'art de la céramique au XIXe siècle
- Joseph Guerber (1824-1909), écrivain et journaliste, député protestataire de Guebwiller de 1874 à 1898 au Reichstag
- Gustave Schlumberger (1844-1929), historien, byzantiniste, numismate
- Andreas Bauer (1866-1900) moine franciscain missionnaire, martyr en Chine http://www.ofm.org/3/post/china11.html
- Jeanne Bucher (1872-1946), fondatrice de la galerie Jeanne-Bucher
- Prosper Merklen (1874-1939), médecin, professeur et doyen (1930-1933) de la Faculté de médecine de Strasbourg (1923-1939).
- Jean Schlumberger (1877-1968), éditeur, écrivain, fondateur de La Nouvelle Revue française (NRF) en 1908, en compagnie notamment d'André Gide et de Jacques Copeau
- François Conrad Schlumberger (1878-1936), inventeur avec son frère Marcel de la recherche minière par prospection électrique. Il est le père d'Anne Gruner Schlumberger[70]
- Charles Hueber (1883-1943), homme politique
- Théophile Cahn (1886-1986), physico-chimiste
- Louis Gava (1891-1965), chef d'orchestre
- Auguste Baldensperger (1891-1986), biologiste, océanographe, écologue et apiculteur[71] y a vécu et y est décédé
- Jean Eschbach (1895-1978), résistant français pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Alfred Kastler (1902-1984), physicien, prix Nobel de physique en 1966
- Émile Baas (1906-1984), enseignant et écrivain
- Pierre Lévy (1907-2002), industriel, collectionneur et mécène
- Armand Walter (1908-1995) gymnaste français
- Pierre Ritz (1922-2009), compositeur, chef de chœur et chef d'orchestre
- Jean-Louis Decker (1939-2016), pasteur auteur-compositeur-interprète
- Roland Hodel (1943-), préfet et homme politique
- Sonia Pelletier-Gautier (1958-), historienne et écrivain
- Maurice Krafft (1946-1991) et Katia Krafft (1942-1991), volcanologues
- Les Justes parmi les nations :
- Hélène Burger,
- Joseph Storck (1897-1989), éducateur, résistant français, Juste parmi les nations, maire de Guebwiller
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Guebwiller. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- ↑ La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
- ↑ Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- ↑ Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
- ↑ Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
- ↑ Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
- ↑ Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
- ↑ Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- ↑ Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
- ↑ Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
- ↑ La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- ↑ Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- ↑ Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- ↑ L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- ↑ L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- ↑ La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Guebwiller.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Aire urbaine de Guebwiller (198) - Dossier complet, insee.fr, consulté le .
- ↑ « Décret n° 2014-1720 du 29 décembre 2014 portant suppression des arrondissements de Guebwiller et de Ribeauvillé (département du Haut-Rhin) », sur Légifrance, (consulté le ).
- ↑ Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- ↑ Parc de la Marseillaise
- ↑ Didacticiel de la réglementation parasismique
- ↑ La Lauch
- ↑ Ruisseau de Murbach
- ↑ Table climatique
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Guebwiller », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « François Hollande à Strasbourg pour signer le Contrat de Plan Etat Région - Collectivités territoriales », sur lemoniteur.fr (consulté le ).
- ↑ Xavier Mossmann, Murbach et Guebwiller: histoire d'une abbaye et d'une communauté rurale d'Alsace, Strasbourg, J.-B. Jung, , 95 pages (lire en ligne), p. 52
- ↑ « BNF Gallica », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- 1 2 (de) « Wörterbuchnetz », sur woerterbuchnetz.de (consulté le ).
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- ↑ Freddy Raphaël, « Présence du Juif dans la statuaire romane en Alsace », Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, Strasbourg, no 2, 1973, p. 54-73. Lire en ligne.
- ↑ Christian Grawey, « Le 14 février 1445, l’acte héroïque de Brigitte Schick », sur dna.fr, (consulté le ).
- ↑ Philippe Legin, L'abbaye de Murbach, Saint-Ouen, La Goelette, , 86 p. (ISBN 2-906880-70-1).
- ↑ Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- ↑ Guebwiller éditions Coprur Guebwiller un destin inassouvi Georges Bischoff 1982
- ↑ Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse no 4 1982 Guebwiller et le Florival Jean-Marie Schmitt
- ↑ La fontaine du cygne et des dauphins"
- ↑ AM Guebwiller Histoire Documentaire de l'Industrie de Mulhouse 1920
- ↑ Laissez vous conter l'industrie textile Pays d'art et d'histoire de la région de Guebwiller
- ↑ Source: Brochure "Au fil de l'industrie textile, un patrimoine insoupçonné" Pays d'art et d'histoire comcom du Florival
- ↑ Bulletin de la SIM no 787 p 72 et 75 Le paysage guebwillerois Georges Bischoff
- ↑ Bulletin de la SIM no 787 p 75 Le paysage guebwillerois Georges Bischoff
- ↑ art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- ↑ « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
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- ↑ « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ Les comptes de la commune
- ↑ Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Site officiel du lycée
- ↑ Placido Llorca, « Vin Guebwiller », sur Vin Vigne, (consulté le ).
- ↑ « Journal économique et financier », sur La Tribune (consulté le ).
- ↑ Guebwiller, paroisse réformée
- ↑ l'église protestante inaugurée en 1824
- ↑ L'orgue du temple, construit en 1827, par le facteur rouffachois Callinet. L'instrument sera restauré et complété en 1884 par Koulen et en 1976 par Muhleisen.
- ↑ Notice no PA00085449, base Mérimée, ministère français de la Culture synagogue
- ↑ Notice no PA00085763, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Notre-Dame-du-Sehring
- ↑ Notice no IA00054969, base Mérimée, ministère français de la Culture chapelle de cimetière depuis 1810
- ↑ Notice no PM68000079, base Palissy, ministère français de la Culture chapelle Notre-Dame du Sehring
- ↑ Notice no IM68000061, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche : Evangélistes
- ↑ « Cloche », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- ↑ « Château fort dit Burgstall », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 62.
- ↑ https://www.chateauneuenbourg.fr/.
- ↑ « Château fort, château d'Angreth », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Site classé des Quatre chênes dans la forêt de Gubwiller
- ↑ Site officiel du Centre de recherches sur l'histoire des familles (CRHF)
- ↑ Les Amis de Saint Jacques en Alsace
- ↑ « Église Évangélique de Guebwiller »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- ↑ « Bienvenue sur le site de la paroisse protestante réformée de Guebwiller » (consulté le ).
- ↑ « Église Josué » (consulté le ).
- ↑ « Paroisses Catholiques Notre-Dame Saint-Léger Guebwiller » (consulté le ).
- ↑ Association Brigitte Schick
- ↑ François Conrad Schlumberger
- ↑
Voir aussi
Bibliographie
- Cécile Modanese, « Le jardin méconnu de la Neuenbourg », Les Saisons d'Alsace, no 72, , p. 93
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Guebwiller, pp. 143-149
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Guebwiller, p. 592
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d’Alsace, Ittlenheim, éditions alsatia. Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)Guebwiller, pp. 108-110
- Décapole (Saint-Empire). Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. 2.5.1 le bailliage de Guebwiller ; 1.2.3 La Seigneurie de Thann.
- Guebwiller, sur geneawiki.com/
- Guebwiller, paroisse réformée
- Guebwiller, sur www.petit-patrimoine.com/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Les articles sur les grands crus de Guebwiller : Kessler, Kitterlé, Saering et Spiegel.
- Liste des communes du Haut-Rhin
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (mul) Offices de tourisme de la vallée du Florival
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région