Course |
83e Tour de France |
---|---|
Étapes |
21 |
Date |
29 juin au |
Distance |
3 765 km |
Pays traversé(s) | |
Lieu de départ | |
Lieu d'arrivée | |
Partants |
197 |
Vitesse moyenne |
39,235 km/h |
Vainqueur | |
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Deuxième | |
Troisième | |
Classement par points | |
Meilleur grimpeur | |
Meilleur jeune | |
Meilleure équipe |
Festina |
Le Tour de France 1996 est la 83e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 29 juin au sur 21 étapes pour 3 765 km. Le départ du Tour a lieu à Bois-le-Duc (’s-Hertogenbosch) aux Pays-Bas ; l'arrivée se juge aux Champs-Élysées.
Bjarne Riis est le premier Danois à remporter la course. Cette édition permet de découvrir Jan Ullrich, jeune coureur allemand et coéquipier de Riis au sein de l'équipe Telekom, qui termine deuxième. Le Français Richard Virenque est troisième et remporte le maillot à pois de meilleur grimpeur. Quintuple vainqueur du Tour, l'Espagnol Miguel Indurain termine onzième à 14 min 14 s.
Ce Tour est particulier : il a été un temps considéré « sans vainqueur » à la suite des aveux de dopage de Riis, les organisateurs décidant de ne pas attribuer le titre au deuxième du classement Jan Ullrich, avant que le ils ne décident de réinscrire le nom de Bjarne Riis dans le palmarès de la Grande Boucle[2],[1].
Parcours
Le départ du tour se déroule le à Bois-le-Duc (Pays-Bas) dans l'enceinte d'un célèbre marché de bétail du pays pour un traditionnel prologue de 9,4 kilomètres. S'ensuivent deux étapes en ligne presque intégralement disputées aux Pays-Bas et en Belgique avant un retour par le nord de la France pour quatre étapes dévolues aux sprinteurs menant vers le massif alpestre qui donnera lieu à trois étapes de haute montagne.
La première reliera Chambéry à la montée des Arcs en empruntant le Col de la Madeleine et le Cormet de Roselend, la suivante qui donnera lieu à un contre-la-montre individuel vallonné qui mènera les coureurs à Val d'Isère et la dernière qui relie le village de Le Monêtier-les-Bains à la station de ski Italienne de Sestrières avec le redoutable enchaînement col de l'Iseran, col du Galibier et col de Montgenèvre.
Les six étapes de transition suivantes, de difficulté moyenne, permettront aux coureurs de préparer les deux étapes pyrénéennes via la région Rhône-Alpes et le Massif central. La difficile montée hors catégorie de Lourdes-Hautacam est au programme de la première étape pyrénéenne, avant l'étape reine de ce tour qui marque l'entrée en Espagne par l'ascension de cinq cols parmi les plus durs des Pyrénées (col du Soulor, Aubisque, Marie-Blanque, Soudet et le très difficile Port de Larrau), dont l'arrivée est jugée à Pampelune, non loin du domicile de Miguel Indurain.
Deux étapes de plaine à travers le Pays basque et l'Aquitaine précèdent un contre-la-montre individuel de 63,5 kilomètres qui reliera Bordeaux à Saint-Émilion avant la traditionnelle dernière étape qui mène aux Champs-Élysées à Paris.
Nombreux sont les observateurs qui jugent le parcours de ce Tour de France compliqué car il est différent des précédents. « Ce Tour pourrait déranger Miguel dans la mesure où les difficultés sont réparties différemment », affirme Bernard Thévenet, le double vainqueur du Tour en 1975 et 1977. Des mots que confirment Indurain lui-même, qui craint beaucoup les étapes de transition entre Alpes et Pyrénées : « À la sortie du secteur tracé dans le massif central, on ne saura probablement pas qui gagnera, mais on saura qui ne le gagnera pas »[3].
Participants
Équipes sélectionnées
Dix-huit équipes sont qualifiées pour le Tour de France grâce à leur place au classement UCI. Quatre équipes invitées s'y ajoutent : Kelme (19e au classement UCI), Brescialat (23e), Agrigel-La Creuse (29e) et Aubervilliers (33e). Le choix de ces deux dernières équipes, alors classées (29e) et 33e au classement UCI, surprend. Il est surtout dû à la volonté des organisateurs d'augmenter le nombre de coureurs Français dans le peloton au départ de l'épreuve. Parmi les équipes écartées, Aki et Petit Casino avaient participé au Tour 1995 (la seconde sous le nom de Chazal), et s'y étaient montrées discrètes[4]. L'équipe Aki est néanmoins sélectionnée en tant que réserviste, en cas de défection d'une des équipes titulaires, au même titre que l'équipe belge Collstrop[5]. Le peloton de ce Tour est composé de neuf équipes italiennes, quatre françaises, trois espagnoles, deux néerlandaises, une allemande, une américaine, une belge et une équipe saint-marinaise.
Équipe | Leader |
---|---|
Banesto | Miguel Indurain |
ONCE | Alex Zülle Laurent Jalabert |
Team Deutsche Telekom | Bjarne Riis |
Mapei - GB | Tony Rominger |
MG Technogym | Pascal Richard |
Gewiss - Playbus | Evgueni Berzin |
Motorola | Lance Armstrong |
Festina | Richard Virenque |
Rabobank | Rolf Sörensen |
Gan | Chris Boardman |
Saeco | Mario Cipollini |
Polti | Luc Leblanc |
Panaria - Vinavil | Ján Svorada |
Carrera - Blue Jean | Peter Luttenberger |
Roslotto - ZG Mobili | Piotr Ugrumov |
TVM | Jeroen Blijlevens |
Ceramiche Refin - Mobilvetta | Djamolidine Abdoujaparov |
Lotto | Andrei Tchmil |
Kelme - Artiach | Fernando Escartín |
Brescialat | Zenon Jaskuła |
Agrigel-La Creuse | Jacky Durand |
Aubervilliers-93 | Cyril Saugrain |
Favoris et principaux coureurs à suivre
198 coureurs de 24 nationalités différentes participent au Tour. Les pays les mieux représentés sont l'Italie (62 coureurs), la France (37) et l'Espagne (23).
Au départ du Tour, l'Espagnol Miguel Indurain, qui domine la course depuis 1991, fait figure de grand favori. Il vient de remporter le Critérium du Dauphiné libéré. Il est en lice pour une sixième victoire, ce qu'aucun coureur n'a réalisé auparavant[6],[7].
Deux équipes fournissent chacune deux adversaires importants d'Indurain. L'équipe espagnole Once a pour leaders le Français Laurent Jalabert et le Suisse Alex Zülle. Jalabert vient de remporter le Grand Prix du Midi libre et la Route du Sud, puis a dû abandonner lors du Critérium du Dauphiné libéré. Vainqueur du Tour d'Espagne 1995 et quatrième du Tour de France 1995, il occupe la tête du classement mondial UCI et pense pouvoir gagner le Tour[8]. Son coéquipier Alex Zülle, deuxième en 1995, est également considéré comme un des principaux rivaux d'Indurain.
L'équipe Mapei - GB se présente avec le Suisse Tony Rominger et l'Espagnol Abraham Olano. Rominger a terminé deuxième du Critérium du Dauphiné libéré en juin, derrière Indurain et possède une grande expérience sur les grands tours. Abraham Olano, champion du monde en titre, s'est classé troisième du Tour d'Italie et a dominé le Tour de Romandie. Bon rouleur capable de suivre les meilleurs grimpeurs, il présente des caractéristiques proches de celles de Miguel Indurain.
Le Russe Evgueni Berzin, leader de l'équipe Gewiss, a remporté le Tour d'Italie 1994, ce qui fait de lui le seul coureur à avoir battu Indurain lors d'un grand tour depuis 1991. Bon rouleur et grimpeur, il tarde cependant à confirmer ce succès obtenu à 24 ans. Il s'est toutefois plusieurs fois imposé contre la montre en début de saison, lors de Tirreno-Adriatico et du Tour d'Italie notamment[9].
Parmi les autres coureurs à suivre en vue du classement général, le très expérimenté Danois Bjarne Riis, troisième du Tour l'année précédente, qui bénéficiera du support de la Telekom, sa nouvelle équipe construite autour de lui, ainsi que le jeune Autrichien de la Carrera Peter Luttenberger, qui vient de remporter le Tour de Suisse, et enfin le Français Richard Virenque, auteur de nombreuses places d'honneur durant la saison, qui sera accompagné de son précieux lieutenant suisse Laurent Dufaux.
Du côté des sprinteurs, pour lesquels la première semaine devrait être très favorable, les noms de Mario Cipollini, Ján Svorada, très performants depuis le début de saison et qui bénéficient d'une équipe construite autour d'eux, ainsi que celui d'Erik Zabel, le jeune sprinteur de la Telekom, ressortent souvent.
Déroulement de la course
Au départ du Tour de France 1996, Miguel Indurain fait figure de grand favori. Face à lui, un immense défi : devenir le premier coureur à remporter six Tours de France. Pour l'empêcher d'y parvenir, ses adversaires sont présents en nombre. Alex Zülle et Laurent Jalabert, de l'équipe ONCE, Tony Rominger et Abraham Olano, de l'équipe Mapei, ou encore le Danois Bjarne Riis, de l'équipe allemande Telekom, viennent pour gagner.
Si Zülle remporte le prologue, la première semaine n'offre pas les traditionnels contre-la-montre, individuel et par équipe. C'est donc dans l'inconnu que les Alpes se profilent à l'horizon.
La première étape conduit les coureurs aux Arcs, après l'ascension du col de la Madeleine et du Cormet de Roselend. Dès la première difficulté, Laurent Jalabert est lâché, c'est une grosse surprise. Dans la descente difficile de la Madeleine, Zülle glisse dans le ravin, tout comme Johan Bruyneel un peu plus loin, mais les deux coureurs s'en sortent sans gravité. Dans la montée finale, le Français Luc Leblanc attaque et s'impose au sommet devant le Suisse Tony Rominger, mais la grande sensation est causée par la défaillance de Miguel Indurain qui cède deux minutes. Le lendemain, un contre-la-montre en altitude est proposé aux coureurs, avec l'ascension d'une bonne partie du col de l'Iseran : c'est le Russe Evgueni Berzin qui s'impose, confortant ainsi son maillot jaune. Le deuxième de l'étape, Bjarne Riis fait forte impression, d'autant que son jeune équipier Jan Ullrich prend la sixième place. Tony Rominger et Abraham Olano résistent également. Miguel Indurain, quant à lui, abandonne une minute supplémentaire. Une troisième étape de montagne alpine est au programme, mais le mauvais temps oblige les organisateurs à l'amputer des ascensions des cols de l'Iseran et du Galibier. Sur les 50 km restants, c'est Bjarne Riis qui fait étalage de sa supériorité. Attaquant très tôt, il résiste jusqu'à Sestrières où il s'impose. Derrière, Indurain et Rominger mènent la chasse, tandis que le maillot jaune Berzin est lâché. Riis prend la tête du classement général à la sortie des Alpes, mais Tony Rominger pointe derrière lui.
Après le difficile menu des Alpes, le peloton décompresse durant sa descente vers les Pyrénées. Seule la 14e étape arrivant à Super Besse est l'occasion d'une attaque des Français Richard Virenque et Luc Leblanc. Riis et Indurain résistent, mais Tony Rominger perd 50 secondes.
Lors de la 16e étape menant au sommet du Hautacam, Bjarne Riis conforte son maillot jaune en remportant la victoire. Il est le premier maillot jaune vainqueur d'une étape en ligne depuis Laurent Fignon en 1989. Derrière lui, Miguel Indurain craque et cède deux minutes supplémentaires, tandis que Richard Virenque réalise une belle opération au classement général, tout comme Tony Rominger. Le lendemain, dans une étape titanesque de 250 km en haute montagne, la course va exploser. À la suite d'une offensive de l'équipe Festina dans le difficile col du Soudet, Indurain et Rominger sont lâchés. Dans le port de Larrau, terrible montée menant en Espagne, un groupe de huit coureurs se forme en tête de la course : le maillot jaune Bjarne Riis, son jeune équipier Jan Ullrich, les deux Festina Richard Virenque et Laurent Dufaux, l'ancien champion du monde Luc Leblanc, ainsi que les outsiders Piotr Ugrumov, Peter Luttenberger et Fernando Escartín. Ces huit coureurs occuperont les huit premières places au classement général final. Finalement, Laurent Dufaux s'impose à Pampelune devant Riis. Indurain, Rominger et Olano cèdent près de dix minutes. Riis a réussi à assurer son maillot jaune, tandis que son équipier Ullrich est désormais à la deuxième place du classement général.
Jan Ullrich révèle son formidable talent en remportant le contre-la-montre final devant Miguel Indurain. Bjarne Riis remporte le Tour de France 1996 devant le jeune Allemand et le Français Richard Virenque. Riis est le premier Danois vainqueur du Tour. Son équipe Telekom truste toutes les victoires : en plus de Riis et Ullrich, Erik Zabel remporte pour la première fois le maillot vert. Miguel Indurain termine quant à lui à la 11e place pour son dernier Tour de France.
Dopage
Pendant le déroulement même de la course, le Danois Bjarne Riis a été visé par des rumeurs de dopage. Son passé de coureur dans la sulfureuse équipe Gewiss, encadrée par le célèbre docteur Michele Ferrari (qui a introduit l'EPO dans le milieu cycliste au début des années 1990), et sa facilité en montagne ont soulevé de nombreuses interrogations. Dans le peloton, Riis se voyait affublé du surnom de « Monsieur 60 % », en référence à son hématocrite estimé à 60 % au vu de ses performances retentissantes (aujourd'hui, un coureur dont le taux est supérieur à 50 % est mis hors course).
De plus, un soigneur de l'équipe Telekom de Bjarne Riis, Jeff d'Hont, a affirmé en 2007 que Jan Ullrich aurait subi plusieurs injections d'EPO durant le Tour 1996, une méthode qui pourrait bien expliquer la supériorité insolente de l'équipe Telekom dans cette épreuve. À la suite de cette déclaration, d'autres coureurs de l'équipe, comme Erik Zabel, vainqueur du maillot vert, Rolf Aldag ou Udo Bölts, ont avoué s'être dopés. Le , c'est finalement Bjarne Riis lui-même qui avoue s'être dopé lors du Tour 1996. Il ne s'estime d'ailleurs plus digne de cette victoire.
Le , ASO, société organisatrice du Tour de France, déclare que Bjarne Riis « ne peut plus être considéré comme le vainqueur du Tour[10] ». Pour ASO, Bjarne Riis n'est donc plus le vainqueur du Tour de France 1996 et cette édition sera à l'avenir considérée comme étant sans vainqueur. Un blanc suivra donc l'année 1996 dans les palmarès officiels de la Grande Boucle. Mais le , les organisateurs du Tour de France reviennent en arrière et attribuent à nouveau la victoire à Bjarne Riis.
Étapes
Étape[11] - [12] | Date | Villes étapes | Distance (km) | Vainqueur d’étape | Leader du classement général | |
---|---|---|---|---|---|---|
Prologue | 29 juin | ’s-Hertogenbosch (NED) – ’s-Hertogenbosch (NED) | 9,4 | Alex Zülle | Alex Zülle | |
1re étape | 30 juin | ’s-Hertogenbosch (NED) – ’s-Hertogenbosch (NED) | 209 | Frédéric Moncassin | Alex Zülle | |
2e étape | 1er juillet | ’s-Hertogenbosch (NED) – Wasquehal | 247,5 | Mario Cipollini | Alex Zülle | |
3e étape | 2 juillet | Wasquehal – Nogent-sur-Oise | 195 | Erik Zabel | Frédéric Moncassin | |
4e étape | 3 juillet | Soissons – Lac de Madine | 232 | Cyril Saugrain | Stéphane Heulot | |
5e étape | 4 juillet | Lac de Madine – Besançon | 232 | Jeroen Blijlevens | Stéphane Heulot | |
6e étape | 5 juillet | Arc-et-Senans – Aix-les-Bains | 207 | Michael Boogerd | Stéphane Heulot | |
7e étape | 6 juillet | Chambéry – Les Arcs | 200 | Luc Leblanc | Evgueni Berzin | |
8e étape | 7 juillet | Bourg-Saint-Maurice – Val-d'Isère | 30,5 | Evgueni Berzin | Evgueni Berzin | |
9e étape | 8 juillet | Le Monêtier-les-Bains[Note 1] – Sestrières (ITA) | 46 | Bjarne Riis | Bjarne Riis | |
10e étape | 9 juillet | Turin (ITA) – Gap | 208,5 | Erik Zabel | Bjarne Riis | |
10 juillet | Gap | Journée de repos | ||||
11e étape | 11 juillet | Gap – Valence | 202 | José Jaime González | Bjarne Riis | |
12e étape | 12 juillet | Valence – Le Puy-en-Velay | 143,5 | Pascal Richard | Bjarne Riis | |
13e étape | 13 juillet | Le Puy-en-Velay – Super-Besse - Sancy | 177 | Rolf Sørensen | Bjarne Riis | |
14e étape | 14 juillet | Besse – Tulle | 185 | Djamolidine Abdoujaparov | Bjarne Riis | |
15e étape | 15 juillet | Brive-la-Gaillarde – Villeneuve-sur-Lot | 176 | Massimo Podenzana | Bjarne Riis | |
16e étape | 16 juillet | Agen – Lourdes - Hautacam | 199 | Bjarne Riis | Bjarne Riis | |
17e étape | 17 juillet | Argelès-Gazost – Pampelune (ESP) | 262 | Laurent Dufaux | Bjarne Riis | |
18e étape | 18 juillet | Pampelune (ESP) – Hendaye | 154,5 | Bart Voskamp | Bjarne Riis | |
19e étape | 19 juillet | Hendaye – Bordeaux | 226,5 | Frédéric Moncassin | Bjarne Riis | |
20e étape | 20 juillet | Bordeaux – Saint-Émilion | 63,5 | Jan Ullrich | Bjarne Riis | |
21e étape | 21 juillet | Palaiseau – Paris - Champs-Élysées | 147,5 | Fabio Baldato | Bjarne Riis |
Notes :
- ↑ L'étape partait initialement de Val-d'Isère et était longue de 190 km, mais les mauvaises conditions météo ont conduit à la neutralisation de la première partie de la course, les cols de l'Iseran et du Galibier étant impraticables.
Classements
Classement général final
Classement général[13] | ||||
---|---|---|---|---|
Coureur | Pays | Équipe | Temps | |
1er | Bjarne Riis | Danemark | Deutsche Telekom | en 95 h 57 min 16 s |
2e | Jan Ullrich | Allemagne | Deutsche Telekom | + 1 min 41 s |
3e | Richard Virenque | France | Festina-Lotus | + 4 min 37 s |
4e | Laurent Dufaux | Suisse | Festina-Lotus | + 5 min 53 s |
5e | Peter Luttenberger | Autriche | Carrera Jeans | + 7 min 7 s |
6e | Luc Leblanc | France | Polti | + 10 min 3 s |
7e | Piotr Ugrumov | Lettonie | Roslotto-ZG Mobili | + 10 min 4 s |
8e | Fernando Escartín | Espagne | Kelme-Artiach | + 10 min 26 s |
9e | Abraham Olano | Espagne | Mapei-GB | + 11 min 0 s |
10e | Tony Rominger | Suisse | Mapei-GB | + 11 min 53 s |
11e | Miguel Indurain | Espagne | Banesto | + 14 min 14 s |
12e | Patrick Jonker | Australie | ONCE | + 18 min 58 s |
13e | Bo Hamburger | Danemark | TVM-Farm Frites | + 22 min 19 s |
14e | Udo Bölts | Allemagne | Deutsche Telekom | + 25 min 56 s |
15e | Alberto Elli | Italie | MG Maglificio-Technogym | + 26 min 18 s |
16e | Manuel Fernández Ginés | Espagne | Mapei-GB | + 26 min 28 s |
17e | Leonardo Piepoli | Italie | Refin-Mobilvetta | + 27 min 36 s |
18e | Laurent Brochard | France | Festina-Lotus | + 32 min 11 s |
19e | Michele Bartoli | Italie | MG Maglificio-Technogym | + 37 min 18 s |
20e | Evgueni Berzin | Russie | Gewiss-Playbus | + 38 min 0 s |
21e | Viatcheslav Ekimov | Russie | Rabobank | + 43 min 58 s |
22e | Stefano Cattai | Italie | Roslotto-ZG Mobili | + 48 min 3 s |
23e | Laurent Madouas | France | Motorola | + 53 min 15 s |
24e | Arsenio González | Espagne | Mapei-GB | + 55 min 28 s |
25e | Massimiliano Lelli | Italie | Saeco-AS Juvenes San Marino | + 55 min 35 s |
Classements annexes finals
Classement par points
|
Grand Prix de la montagne
|
Classement du meilleur jeune
|
Classement de la combativité
|
Classement par équipes
Équipe | Pays | Temps | |
---|---|---|---|
1re | Festina-Lotus | France | en 287 h 46 min 20 s |
2e | Deutsche Telekom | Allemagne | + 15 min 14 s |
3e | Mapei-GB | Italie | + 51 min 36 s |
4e | Roslotto-ZG Mobili | Italie | + 1 h 22 min 29 s |
5e | ONCE | Espagne | + 1 h 37 min 10 s |
6e | Rabobank | Pays-Bas | + 1 h 53 min 14 s |
7e | TVM-Farm Frites | Pays-Bas | + 2 h 9 min 21 s |
8e | MG Maglificio-Technogym | Italie | + 2 h 18 min 11 s |
9e | Polti | Italie | + 2 h 31 min 13 s |
10e | Banesto | Espagne | + 2 h 31 min 20 s |
Évolution des classements
Étape | Vainqueur | Classement général |
Classement par points |
Classement de la montagne |
Classement du meilleur jeune | Classement par équipes | Prix de la combativité | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Étape | Leader | |||||||
P | Alex Zülle | Alex Zülle | Alex Zülle | non décerné | Christophe Moreau | ONCE | non décerné | |
1 | Frédéric Moncassin | Ján Svorada | Paolo Savoldelli | Danny Nelissen | Danny Nelissen | |||
2 | Mario Cipollini | Danny Nelissen | Rossano Brasi | |||||
3 | Erik Zabel | Frédéric Moncassin | José Luis Arrieta | Jeroen Blijlevens | Marco Lietti | |||
4 | Cyril Saugrain | Stéphane Heulot | Frédéric Moncassin | Danny Nelissen | Stéphane Heulot | Gan | Mariano Piccoli | |
5 | Jeroen Blijlevens | Giuseppe Calcaterra | ||||||
6 | Michael Boogerd | Léon van Bon | Rabobank | Léon van Bon | ||||
7 | Luc Leblanc | Evgueni Berzin | Richard Virenque | Jan Ullrich | Mapei-GB | Udo Bölts | ||
8 | Evgueni Berzin | Deutsche Telekom | non décerné | |||||
9 | Bjarne Riis | Bjarne Riis | Bjarne Riis | |||||
10 | Erik Zabel | Erik Zabel | Rolf Sørensen | |||||
11 | Chepe González | Mapei-GB | Laurent Brochard | |||||
12 | Pascal Richard | Rabobank | Erik Breukink | |||||
13 | Rolf Sørensen | Mapei-GB | Richard Virenque | |||||
14 | Djamolidine Abdoujaparov | Bo Hamburger | ||||||
15 | Massimo Podenzana | Michele Bartoli | ||||||
16 | Bjarne Riis | Laurent Roux | Richard Virenque | |||||
17 | Laurent Dufaux | Festina-Lotus | Bjarne Riis | Bjarne Riis | ||||
18 | Bart Voskamp | Michele Bartoli | ||||||
19 | Frédéric Moncassin | Gilles Talmant | ||||||
20 | Jan Ullrich | non décerné | ||||||
21 | Fabio Baldato | Andrei Tchmil | Richard Virenque | |||||
Classements finals | Bjarne Riis | Erik Zabel | Richard Virenque | Jan Ullrich | Festina-Lotus | Richard Virenque |
Liste des coureurs
Légende | |||
---|---|---|---|
Num | Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour de France | Pos | Position finale au classement général |
Indique le vainqueur du classement général | Indique le vainqueur du classement par points | ||
Indique le vainqueur du classement de la montagne | Indique le vainqueur du classement du meilleur jeune | ||
Indique la meilleure équipe | Indique le super combatif | ||
Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité |
NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré | |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais, suivi du numéro de l'étape |
EX | Coureur exclu pour non-respect du règlement, suivi du numéro de l'étape |
* | Indique un coureur en lice pour le classement du meilleur jeune (coureurs nés après le 1er janvier 1971) |
|
Notes et références
- 1 2 Le 25 mai 2007, Bjarne Riis a reconnu s'être dopé lors du Tour de France 1996. Au moment de cet aveu, les faits étaient prescrits par les règlements. Bjarne Riis reste donc vainqueur.
- ↑ (fr) « Le Tour 1996 réattribué à Riis », lefigaro.fr, 4 juillet 2008.
- ↑ « Miguel Indurain en quête d'un sixième sacre », Gazette de Lausanne, (lire en ligne)
- ↑ « Les quatre dernières équipes pour le Tour de France sont connues », sur lesoir.be, (consulté le )
- ↑ « Tour de France teams 1996 », sur cyclingnews.com (consulté le ).
- ↑ « Un Tour forcément historique », sur lesoir.be, (consulté le )
- ↑ « Dans les mémoires : Le Tour 1996 - Bjarne Riis », sur cyclismag.com, (consulté le )
- ↑ « Tour Reports », sur cyclingnews.com (consulté le ).
- ↑ « Une sixième victoire et Indurain serait à son Tour seul au monde », sur humanite.fr, (consulté le )
- ↑ « Riis rayé du palmarès du Tour de France », France 2, 7 juin 2007.
- ↑ « 83ème Tour de France 1996 » [« 83rd Tour de France 1996 »] [archive du ], sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
- ↑ « The history of the Tour de France – Year 1996 – The stage winners » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
- 1 2 (en) « The history of the Tour de France – Year 1996 – Stage 21 Palaiseau > Paris », Amaury Sport Organisation (consulté le )
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Bruno Deblander, « Bjarne Riis est entré dans Paris », Le Soir, , p. 22 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Tour de France 1996 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
- ↑ (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1996 » [« Information about the Tour de France from 1996 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )
Liens externes
- Tour de France 1996 sur letour.fr
- (en) Tour de France 1996 sur bikeraceinfo.com
- Le dico du Tour / Le Tour de France 1996