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Palaiseau
Palaiseau
L’hôtel de ville.
Blason de Palaiseau
Blason
Palaiseau
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
(sous-préfecture)
Arrondissement Palaiseau
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Grégoire de Lasteyrie
2020-2026
Code postal 91120
Code commune 91477
Démographie
Gentilé Palaisiens
Population
municipale
34 750 hab. (2020 en augmentation de 7,05 % par rapport à 2014en augmentation de 7,05 % par rapport à 2014)
Densité 3 019 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 52″ nord, 2° 14′ 45″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 159 m
Superficie 11,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Palaiseau
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville-palaiseau.fr

    Palaiseau (prononcé [palɛzo] ) est une commune française située à dix-huit kilomètres au sud-ouest de Paris, sous-préfecture du département de l’Essonne, dans la région Île-de-France.

    Domaine royal au VIe siècle puis à nouveau au XVIIIe siècle sur la route importante de Chartres à Paris, la commune se développa fortement dès le XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer. Palaiseau devint alors un lieu de villégiature, des écrivains tels que George Sand, Alexandre Dumas, Charles Péguy bâtirent leurs villas et petits castels près des gares. Un palmarès du journal Le Parisien en 2018, classe Palaiseau troisième ville d'Essonne où il fait bon être parent[1].

    Elle accueille sur son territoire plusieurs grandes écoles françaises : l’École polytechnique, l'Institut d'optique, l’ENSTA ParisTech, l'ENSAE ParisTech, l'Institut Mines-Télécom, AgroParisTech ainsi que des centres de recherche de l’Onera, Danone, Thales et EDF.

    Ses habitants sont appelés les Palaisiens[2].

    Géographie

    Situation

    Palaiseau est située dans la grande banlieue parisienne, dans la région naturelle du Hurepoix, au bord de la rivière l'Yvette, au débouché de la basse Vallée de Chevreuse. Elle occupe 1 151 hectares dans un rectangle d’approximativement 5,6 kilomètres de long et 3,1 kilomètres de large, sur lequel subsistent en 2003 cent cinquante-neuf hectares d’espaces verts, quatre cent onze hectares d’espaces ruraux, principalement sur le plateau[3].

    Huit ponts et huit passerelles permettent de franchir l'Yvette, dont un pour accéder au stade, un pour l'autoroute A10, un pour la LGV Atlantique et un pour accéder à la piscine.

    Palaiseau est située à dix-huit kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, dix-sept kilomètres au nord-ouest d’Évry[5], neuf kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[6], treize kilomètres au sud-est de Versailles[7], quatorze kilomètres au nord-ouest d’Arpajon[8], vingt-et-un kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[9], vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan[10], vingt-six kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], trente-deux kilomètres au nord d’Étampes[12] et trente-huit kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est séparé d’Orsay et Villebon-sur-Yvette par la rivière l’Yvette qui marque ainsi toute la frontière est et sud de la commune. Un lac naturel fait office de bassin de retenue dans le quartier de Lozère, à proximité d’Orsay. Un ruisseau souterrain suit le trajet de l’autoroute A 10 pour se jeter dans la rivière. Un grand lac artificiel a été aménagé dans le parc de l’École polytechnique. Sur le plateau, des rigoles canalisent le ruisseau de Corbeville depuis Orsay jusqu’à l’étang de Saclay en passant par la forêt domaniale : rigole de l’État, rigole des Granges et rigole Domaniale.

    Relief et géologie

    Le relief de Palaiseau se développe entre quarante-sept mètres sur la rive de l’Yvette et cent cinquante-neuf mètres sur le plateau de Saclay. Sur le versant sud, sept cents mètres linéaires séparent le lit de la rivière et le plateau, le dénivelé est donc relativement important.

    Sur le versant est, la pente est plus douce vers le lit de la Bièvre à Igny. À proximité de la gare de Lozère, un escalier, appelé « Sentier de la Gloire » par les étudiants, mène au plateau et à l’École polytechnique par la Troche sur un dénivelé de cinquante mètres. La commune est située sur un terrain mêlant argile dans le fond de la vallée, sable et meulière sur les hauteurs[14].

    Communes limitrophes

    Au nord, la commune est limitrophe d’Igny, au nord-est, de Massy dont elle partage la gare principale, à l’est, la petite commune de Champlan, au sud-est et sud, l’Yvette sépare la commune de Villebon-sur-Yvette. Au sud-ouest, Palaiseau partage des quartiers avec Orsay (La Troche, Lozère), sur le plateau de Saclay, la commune est liée à Saclay à l’ouest et Vauhallan au nord-ouest.

    Rose des vents Vauhallan Igny Massy Rose des vents
    Saclay N Champlan
    O Palaiseau E
    S
    Orsay Villebon-sur-Yvette Villebon-sur-Yvette

    Climat

    Palaiseau est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé. En moyenne, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant de température de −2 °C, qui s’explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec −19,5 °C relevés le et 38,2 °C le . L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie. Le record de précipitations a été établi le avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

    Données climatiques à Palaiseau.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[15] - [16].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par divers grands axes qui la rendent accessible en voiture depuis Paris de la Porte de Saint-Cloud par l’ex-route nationale 10 puis par la route nationale 118, direction Orléans/Chartres, sortie « Palaiseau, Igny, gare de Massy-TGV » puis par la route départementale 444 ; de la Porte d'Orléans par l’ex-route nationale 20 puis la RN 188, sortie « Palaiseau » et de la Porte d'Orléans par l’autoroute A6a, ou de la Porte d'Italie par l’A6b, bifurcation A10 en direction de Bordeaux/Nantes, sortie « Massy, Palaiseau, Villebon-sur-Yvette ».

    Elle dispose aussi de connexions ferroviaires par le RER B : direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse, stations « Massy-Palaiseau », « Palaiseau », « Palaiseau-Villebon » et « Lozère » ; le RER C : correspondance à Massy-Palaiseau avec le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse ; la gare de Massy TGV : correspondance à Massy-Palaiseau avec le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. D'autre part, un arrêt de la ligne 18 du Grand Paris Express, actuellement en attente de la Société du Grand-Paris, devrait être créé sur la commune au plus tard en 2027[17], la reliant au CEA de Saclay à l'ouest et à l'aéroport d'Orly à l'est[18], puis à Versailles en 2030.

    L'aéroport Paris-Orly est accessible par l'Orlyval, et une correspondance à la gare d'Antony avec le RER B en direction de Paris. L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est accessible lui directement par le RER B direction Paris, en environ quatre-vingt-dix minutes.

    La ligne de bus RATP 199 (stations « Barbusse-Baudot », « Cosmonautes-Flaubert », « Cosmonautes-Stalingrad », « Pierre Curie »), la ligne de bus RATP 119 dessert le Pileu à partir de la gare de Massy-Palaiseau, la Noctilien N122 (stations « Massy-Palaiseau », « Édouard Branly », « Palaiseau-Villebon ») et Noctilien N63 (station « Massy-Palaiseau ») entre 0 h 30 et 5 h 30, les autobus Cœur d'Essonne (M153) : station « Massy-Palaiseau RER » ou stations « Flaubert », « Stalingrad », « Ambroise Croizat », « Léon Blum » et « Gutenberg », le réseau de bus Paris-Saclay (1, 8, 14, 15, 18, 19, DM12, 91-06 et 91-08) et enfin le réseau réseau de bus Albatrans (91.10) desservent la commune[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Palaiseau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[23] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

    Occupation des sols en 2008.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 52,7 % 615,50
    Espace urbain non construit 13,1 % 153,04
    Espace rural 34,2 % 398,58
    Source : Iaurif-MOS 2008[28]

    Projets d'aménagement

    Depuis , la commune est au centre de l’Opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[29].

    Palaiseau fait l'objet d'une importante opération d'aménagement dans le cadre du développement du pôle technologique Paris-Saclay[30].

    Habitat

    En 2013, 2 860 logements locatifs sociaux existaient sur la commune, soit 21,87% du parc[31].

    L'écoquartier Camille Claudel[32], inauguré en 2016 sur le Plateau, est équipé de la technologie LiFi et fonctionne grâce aux énergies renouvelables (label BBC)[33].

    Lieux-dits et quartiers

    Palaiseau peut être divisé en cinq grands ensembles urbains :

    • le quartier de la Rue de Paris, qui correspond au centre-ville s’étirant du nord au sud le long de l’ancienne route de Chartres ;
    • le quartier résidentiel du Pileu et des Joncherettes ;
    • le quartier pavillonnaire et résidentiel du Plateau ;
    • le quartier de grand ensemble des Hautes et Basses-Garennes
    • L'ancien quartier de villégiature de Lozère.

    L’École polytechnique et ses 2 000 résidents permanents sur le plateau de Saclay peut aussi être considérée comme un quartier à part entière.

    Toponymie

    Ancien panneau.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Palaciola, Palaceolo sur une pièce de monnaie mérovingienne, Palatiolum au IXe siècle, Palesolium, Paleisol vers 1180, Palleisel en 1205, Paleisol et Palesel au XIIIe siècle[34].

    Le nom de la commune serait issu du mot latin Palatiolum, au IXe siècle, signifiant « petit palais »[35], en référence au petit château royal que possédait Childebert Ier.

    Le nom de Palaiseul (Haute-Marne) a la même origine.

    Le nom de la commune était parfois orthographié Palaizeau.

    Histoire

    Carte du XVIIe siècle représentant la région de Palaiseau.
    Carte de « Palaiſeau » par Cassini.

    Les origines

    L’histoire de Palaiseau débute avec la construction pour Childebert Ier d’un petit château, dénommé palatiolum en latin, qui donna son nom au lieu. Plus tard, la reine Bathilde, épouse du roi Clovis II s’y installa avec son fils, Clotaire. Elle fut à l’origine d’une abbaye à proximité du château, avec le moine saint Wandrille venu de Rouen pour une affaire concernant l’abbaye des Fontanelles.

    L’existence du site est attestée à partir du , date à laquelle Pépin le Bref fit don du domaine de Palaiseau et de ses dépendances à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés lors, dit-on, de l’exhumation des restes de saint Germain en présence du pape. Le cercueil semblait trop lourd pour être transféré lorsqu’un spectateur aurait prétendu que c’était à cause du conflit entre le domaine royal et l’abbaye au sujet de Palaiseau que le corps du saint était bloqué. Pépin ayant effectué la donation, le corps de saint Germain aurait immédiatement pu être déplacé[36]. Cette terre s’étendait alors sur les communes actuelles de Palaiseau, Orsay, Bures-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Saclay, Vauhallan et Villebon-sur-Yvette. Des impôts importants devaient alors être versés à l’abbaye.

    Palaiseau, domaine partagé

    Peinture figurant l’arrivée du prince de Condé au château de Palaiseau au XVIIe siècle.
    Château de Palaiseau au XVIIe siècle.

    En 950, le domaine fut cédé à Guérin dit « le Vieux », premier seigneur laïc, vassal du roi de France. Mais vers l’An mille, et jusqu’au règne de Philippe-Auguste, le domaine était éclaté entre près de dix seigneurs. Hugues le Grand, abbé de Saint Germain des Prés vendit Palaiseau. En 1099, l’un d’eux, le chevalier Gontran de L'Ozerre (déformé plus tard en Lozère) se signala lors de la prise de Jérusalem en égorgeant plus de cent musulmans. De retour, il céda son fief du lieu-dit Fourcherolle à l’abbé Bertrand.

    En 1262, le seigneur de Palaiseau décéda, saint Louis donna sa fille Jeanne en mariage à un Le Brun, qui devint seigneur de Palaiseau. Cette famille resta sur le domaine jusqu’au XVe siècle, date à laquelle Jacques Le Brun décéda sans descendance. La seigneurie fut alors transmise à sa sœur, une autre Jeanne, épouse du chevalier Guillaume II de Harville. Ce dernier fut tué en 1415 à la bataille d'Azincourt. Son fils étant trop jeune, le domaine sans chef tomba en 1417 devant les assauts de Jean sans Peur, comme les châteaux de Montlhéry, Marcoussis et Dourdan. La cité fut alors confiée par Henri V d'Angleterre à la garnison de Montlhéry. En 1430, Thomas Burcho, écuyer anglais, fut fait seigneur de Palaiseau. En 1436, Guillaume III de Harville récupéra le fief de Palaiseau. La famille resta implantée jusqu’au XVIIIe siècle.

    Au XVIIe siècle, Louis XIII érigea le domaine en marquisat pour récompenser Anne-Antoine de Harville, qui fut gouverneur de Calais de 1622 à 1627. En 1652, la ville fut frappée par la peste.

    En 1701, François de Harville décéda et le domaine revint à son gendre, Nicolas-Simon Arnauld de Pomponne, fils du diplomate et ministre Simon Arnauld de Pomponne.

    En 1714, le prêtre Joseph Lambert ouvrit la première institution d’instruction gratuite pour garçons à Palaiseau.

    Le , la seigneurie et chatellenie fut vendue au roi Louis XV et en 1760, Mademoiselle de Sens échangea avec le roi la seigneurie de Palaiseau contre celle du Charollais, mais elle décéda en 1765. La seigneurie revint donc à son demi-frère, le prince Louis-Joseph de Condé. Il posséda Palaiseau, son château et son domaine jusqu’à la Révolution française. C’est lui qui engagea le père de Joseph Bara comme garde-chasse.

    Révolution française

    La Révolution française fit son office, le  : l’assemblée locale fut élue, le prince Louis-Joseph de Condé fut le dernier seigneur de Palaiseau.

    Le a lieu la deuxième élection de l’assemblée locale. Première grande décision de cette assemblée, en 1805, la constitution d’un corps de Pompiers.

    Le XIXe siècle, l’essor

    Carte postale sépia montrant la gare de Palaiseau et un train à quai au début du XXe siècle.
    La gare de Palaiseau au début du XXe siècle.
    Château d'Ardenay à Palaiseau

    En 1833, la ville fit l’acquisition d’une pompe à bras.

    En 1848, l'État décide l’implantation à Palaiseau d’une brigade de gendarmes à pied.

    En 1856, la tour de l’église Saint-Martin fut dotée d’une flèche de vingt-six mètres et d’un paratonnerre.

    En 1845 débuta la construction de la ligne de Sceaux, inaugurée le . Le , la ligne est prolongée à Orsay, et son exploitant fusionne avec la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. Palaiseau qui était depuis longtemps un relais de poste sur la route de Chartres à Paris devint accessible rapidement par les Parisiens grâce à ses trois gares : Palaiseau, Palaiseau-Villebon et Lozère. D’abord des écrivains (George Sand, Alexandre Dumas Fils, Charles Péguy, et autres) puis des anonymes construisirent de riches demeures sur les coteaux ou dans la vallée. Une de ces demeures est le château de la Saussaye en face de la gare de Palaiseau. Le Château d'Ardenay est une autre de ces demeures.

    En 1864, Palaiseau est dotée d'un bureau de Postes et télégraphes.

    En 1870, Palaiseau accueillit une usine à gaz d’éclairage qui remplaçait l’éclairage public à huile installé en 1843. Mais le , lors de la guerre franco-allemande de 1870, Palaiseau fut occupée par 35 000 Prussiens, ils ne quittèrent la commune que le . Cet épisode décida l’État-major à protéger la capitale par des places fortes. Palaiseau, par sa situation dominante sur la vallée de l’Yvette, fut choisie. Le fort de Palaiseau et deux batteries furent construits sur les hauteurs en 1879.

    En 1880, la ville devint carrefour de communication. À la ligne de Sceaux s’ajouta la ligne de Grande Ceinture dont la gare de Massy - Palaiseau fut inaugurée le .

    Le , le sculpteur Louis Albert-Lefeuvre offrit à la commune une sculpture représentant le héros « adoptif » de la commune, Joseph Bara. Néanmoins, il participe à la légende en le représentant un sabre à la main, alors que le jeune homme n’était que tambour dans le 8e régiment de hussards.

    XXe siècle

    En 1913, la commune passa à l’éclairage électrique avec une concession accordée à l'entreprise Sud-Lumière.

    Première Guerre mondiale

    Mais à nouveau la Grande Guerre meurtrit la ville. Pendant la Première Guerre mondiale, le château de Villebon devint un Hôpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM)[37]. En février 1917, l’explosion de l’usine de munition Loyer située près de la gare de Massy - Palaiseau déclencha un petit cataclysme dans toute la vallée.

    L'Entre-deux-guerres

    En 1922, la ville poursuivit son essor avec l’ouverture des établissements Despreux Frères, qui devinrent plus tard la Société de fabrication d’instruments de mesures (SFIM).

    En 1932 ouvrit un hôpital-hospice. En 1937, à la gendarmerie s’ajouta un commissariat de police.

    La Seconde Guerre mondiale

    La guerre toucha une nouvelle fois Palaiseau, occupée par les Allemands qui établirent une Kommandantur et stationnèrent deux bataillons de la Wehrmacht et la SS au château de Villebon-sur-Yvette.

    Elle ne fut libérée que le par la Division Leclerc. En parallèle se tenaient à Palaiseau les réunions du Comité militaire national (CMN) du mouvement de résistance des Francs-tireurs et partisans.

    Après-guerre, Trente glorieuses et XXIe siècle

    Depuis, Palaiseau qui a longtemps fait partie de la « banlieue rouge » de Paris a poursuivi son essor pour devenir le pôle principal du Nord-Ouest essonnien.

    En 1948, sa caserne de pompiers est classée Centre principal de secours contre l’incendie

    La ville est promue en 1962 sous-préfecture du département de Seine-et-Oise, puis en 1968 du département de l'Essonne.

    En 1976, l’École polytechnique s’installa sur le territoire de la commune. Les quartiers du Pileu, des Garennes furent lotis, des grands ensembles furent construits et des équipements collectifs ajoutés pour répondre aux nouveaux besoins des Palaisiens.

    Politique et administration

    Façade sud en pierre de taille de l’hôtel de ville surmontée d’un fronton triangulaire.
    L’hôtel de ville, façade sud, ancienne demeure de François Denis Tronchet (XVIIIe siècle).

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[38], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et est le chef-lieu de son arrondissement de Palaiseau, après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2010 de la sixième circonscription de l'Essonne.

    Elle était le chef-lieu du canton de Palaiseau, créé en 1793[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 2 à 3 communes.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay, créée en 2002.

    Conformément aux prescriptions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) du 27 janvier 2014, le Schéma régional de coopération intercommunale a prévu la fusion de :

    • la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay ;
    • et la communauté d'agglomération Europ'Essonne.

    C'est ainsi qu'a été créé le la Communauté d'agglomération Paris-Saclay[40], dont est désormais membre la commune.

    Elle est également membre des syndicats de communes et syndicats mixtes suivants, en 2018[41] :

    • Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) ;
    • Syndicat intercommunal pour l'enfance inadaptée (SIEI) ;
    • Syndicat intercommunal de l'Orme à Moineaux des ULIS (SICOMU) ;
    • Sivic (syndicat intercommunal pour le développement d’un réseau câblé de vidéocommunication) ;
    • SIAHVY pour l’aménagement de la vallée de l’Yvette ;
    • Siavb pour l’assainissement de la vallée de la Bièvre.

    Tendances et résultats électoraux

    Ancienne commune de la banlieue rouge de Paris, Palaiseau a eu deux maires appartenant au PCF : Robert Vizet qui effectua deux mandats, puis Jean Pacilly qui en effectua trois. Malgré l'élection d'un maire RPR en 1995 — Jacques Allain —, Palaiseau vote à deux reprises pour le socialiste François Lamy, élu de 2001 à 2014. Parallèlement les Palaisiens votent pour les candidats socialistes à chaque élection (à l’exception notable des européennes de 2009, où la ville, suivant la tendance en Île-de-France, vote massivement en faveur d’Europe Écologie, et des municipales de 2014 qui voient la ville basculer à droite avec Grégoire de Lasteyrie, une première depuis 2001). La liste menée par Grégoire de Lasteyrie est arrivée en mars 2020 en premier tour avec un score de 51,5% contre quatre listes concurrentes[42], le conseil d'installation a lieu en mai 2020 après le confinement lié au Covid-19[43].

    Ainsi, chaque élection depuis le début du XXIe siècle a vu des victoires plus ou moins larges des candidats de gauche, des modestes 51,31 % remportés par Jean-Paul Huchon (PS) lors des élections régionales en 2004, aux 58,93 % obtenus par la candidate Claire Robillard (PS) au cours de l’élection cantonale en 2008 (contre 56,45 % sur l’ensemble du canton[44]), alors que le maire sortant François Lamy (PS) l’emportait avec 51,82 % des suffrages, score cependant inférieur à celui qu’il avait obtenu en 2007 lors de l’élection législative (54,81 %), résultat déjà supérieur aux 52,64 % sur le reste de la circonscription[45].

    La tendance à voter à gauche fut très marquée aussi lors du scrutin présidentiel en 2007, les électeurs plaçant Ségolène Royal (PS) en tête aux deux tours (31,24 % et 54,39 %), à l’encontre de la tendance départementale (27,28 % et 47,92 %[46]) ou de la région (27,89 % et 47,51 %[47]). Les électeurs palaisiens sont en outre des « européistes » convaincus, approuvant à 56,81 % le traité de Rome de 2004 et à 59,89 % le traité de Maastricht[48].

    En 2009, la commune accueille les locaux de diverses organisations politiques : le Parti de gauche, le Parti communiste[49], le Parti socialiste[50], Attac, Europe Écologie Les Verts[51], le MoDem et les Républicains[52].

    Tendances électorales depuis 2000

    Les résultats du vainqueur de chaque élection dans la ville sont comparées aux tendances nationales (la différence en points de pourcentage est indiquée entre parenthèses).

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales et départementales

    Résultats des deuxièmes tours

    • Élections cantonales de 2001 : 100% (sans opposition) pour Catherine Lombard (PS), 37,97% de participation[68].
    • Élections cantonales de 2008 : 58,93% (+8,70) pour Claire Robillard (PS), 41,07% pour Bernard Vidal (UMP), 57,66 % de participation[69].
    • Élections départementales de 2015 : 51,82% (+19,70) pour Anne Launay (EELV) et David Ros (PS), 48,18% pour Marie-Christine Graveleau (UMP) et Francisque Vigouroux (UDI), 48,26% de participation[70].
    Référendums

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[73].
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1789 1792 Gabriel Beaujin
    1792 1794 Louis Garouste
    1794 1795 Joseph Lacorne
    1830 1833 M. Pigeon
    1833 1843 M. Millet
    1843 1848 M. Pigeon Conseiller général de Palaiseau (1842 → 1848)
    1848 1852 M. Duval
    1852 1874 Daniel Morère Républicain Médecin
    Conseiller général de Palaiseau (1864 → 1871)
    1874 1879 M. Masson
    1879 1884 M. Bouclier
    1884 1887 M. Dupont
    1887 1888 M. Hébert
    1888 1890 M. Dupont
    1890 1900 M. Badour
    1900 1904 M. Bouclier
    1904 1912 Jules Renard
    1912 1929 Louis Muret[Note 3] Rad-soc Architecte
    Conseiller général de Palaiseau (1903 → 1932)
    1929 1935 Georges Collet
    1935 1944 Maurice Duplant[Note 4] USR-SFIO Architecte-métreur
    Conseiller général de Palaiseau (1932 → 1937)
    1944 1945 Georges Lemoine
    1945 1947 Eugène Deloges apparenté PCF
    octobre 1947 mai 1953 M. Jardin Médecin
    mai 1953 mars 1959 Eugène Deloges apparenté PCF
    mars 1959 mars 1965 Robert Vizet[74] PCF Ouvrier imprimeur
    mars 1965 mars 1971 André Hardy[75] RI
    mars 1971 mars 1979 Robert Vizet[74] PCF Ouvrier imprimeur
    Député de l'Essonne (1967 → 1968 et 1973 → 1981)
    Conseiller général de Palaiseau (1961-1994)
    Sénateur de l'Essonne (1986 → 1995)
    mars 1979 juin 1995 Jean Pacilly[76] PCF Journaliste
    Ancien directeur de La Marseillaise de l'Essonne
    juin 1995 mars 2001 Jacques Allain[77] RPR Technicien supérieur
    Conseiller général de Palaiseau (1994 → 2001)
    Conseiller régional d’Ile de France (1986 → 1992)
    mars 2001[78] mai 2012[79] François Lamy PS Instituteur
    Ministre de la Ville (2012 → 2014)
    Député de l'Essonne (6e circ.) (1997 → 2012 et 2014 → 2017)
    Président de la CA Plateau de Saclay (2003 → 2012)
    Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
    mai 2012[80] 2014 Claire Robillard PS Conseillère générale de Palaiseau (2008 → 2015)
    Vice-présidente du conseil général de l'Essonne (? → 2015)
    avril 2014[81] En cours
    (au 8 février 2021)
    Grégoire de Lasteyrie LR[82]-LFA[83] puis Horizons[84]-LFA Conseiller régional d'Île-de-France (2015 →)
    Vice-président (2016 → 2020) puis président (2020 →) de la CA Paris-Saclay
    Réélu pour le mandat 2020-2026[85] - [86]

    Budget et fiscalité

    Budget

    En 2017, la commune disposait d’un budget de 58 833 000  dont 44 390 000  en fonctionnement, financés pour 51,27 % par les impôts locaux et 14 443 000  en investissement. La dette communale s’élevait la même année à 30 847 000 . Les taux d’imposition en 2017 s’élèvent à 21,48 % pour la taxe d'habitation, 17,72 % et 62,44 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et à 23,47 % pour la cotisation foncière des entreprises et 6,16 % pour la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, perçues par la Communauté d'agglomération Paris-Saclay.

    Taxe d'habitation

    En 2017 et depuis 2003 le taux de la taxe d'habitation à Palaiseau est de 21,48%[87]. Soit un taux de taxe d'habitation 7,12% plus élevé qu'à Massy ou 3,91% de plus qu'à Orsay en 2014.

    Taxe foncière

    En 2017 et depuis 2003 le taux de la taxe foncière sur le bâti est de 17,72%[88] et de 62,42% sur le non-bâti.

    Impôt sur la fortune

    En 2012 Palaiseau comptait 182 redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)[89] avec un patrimoine moyen de 3 848 790 . Cette même année la ville est 2e en France des villes de plus de 20 000 habitants en ISF moyen acquitté le plus élevé avec un montant de 39 973 [90]. Cette année là, le gouvernement instaure une contribution exceptionnelle qui touche particulièrement les grands patrimoines et rend le montant total d'imposition d'ISF beaucoup plus élevé que d'autres années[91].

    En 2015 le nombre assujettis à l'ISF est de 225 foyers[92] avec un patrimoine moyen de 3 653 336 [93] ce qui la place 8e des villes françaises au patrimoine moyen le plus élevé[94] et un montant moyen d'ISF aqcuitté de 11 616 [95].

    En 2016 le nombre assujettis à l'ISF augmente à 245 foyers avec un patrimoine moyen de 3 512 127  et un montant moyen d'ISF aqcuitté de 11 321 [96].

    En 2020 le nombre assujettis à l’IFI est de 51 foyers et le montant moyen d’IFI acquitté de 14 644 [97]. La ville se classe ainsi 8e ville de France pour l’IFI moyen acquitté[97].

    Politique de développement durable

    À Palaiseau, deux sites sont référencés en 2008 au registre français des émissions polluantes, l’École polytechnique en partie pour ses prélèvements importants d’eau[98] et les ateliers de maintenance RATP pour leurs émissions potentielles de polluants[99]

    Distinctions et labels

    En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@@ »[100], le label @@@ en 2007[101], 2006[102] et 2012[103], et le label « Ville active & sportive » en 2018.

    La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2008[104] et une seconde en 2011[105]. Elle est engagée vers le zéro phyto. À ce titre, elle bénéficie du label Phyt'Eaux Cités.

    Jumelages

    Localisation des villes jumelées avec Palaiseau
    Localisation de la ville
    Unna

    Palaiseau a développé des associations de jumelage avec :

    • Drapeau de l'Allemagne Unna (Allemagne) depuis le , située à 500 kilomètres[106].

    Elle a en outre conclu un accord de coopération avec la commune de Gressier en Haïti en vue de l’aide à la formation des élus[107].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[108] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 34 750 habitants[Note 6], en augmentation de 7,05 % par rapport à 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6391 5991 7401 6341 6331 6751 7161 7611 846
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9191 9122 0291 9492 4642 4092 6272 7012 661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8083 0243 4504 5555 9627 2647 8788 02910 118
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    16 32623 34328 71628 36928 39528 96530 33930 31634 120
    2020 - - - - - - - -
    34 750--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[109].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jusqu’à la moitié du XIXe siècle, la population est restée relativement stable. L’arrivée du chemin de fer venant de Paris permit l’installation de Parisiens cherchant un cadre bucolique.

    La Guerre franco-allemande de 1870 fit perdre cent personnes à la commune. Les conflits suivants, Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale et guerre d'Algérie firent eux cent soixante-sept victimes palaisiennes[110].

    Après guerre, la population de Palaiseau a considérablement augmenté avec la construction de nombreuses cité-jardins[111],[112] pour accueillir les rapatriés d’Algérie et les Parisiens qui ne disposaient pas de logements salubres.

    Entre 1946 et 1975, la population a été multipliée par trois. Ensuite, la population a relativement stagné sous les trente mille habitants mais a légèrement dépassé ce palier à partir du recensement de 2006. De futurs projets immobiliers sur le plateau de Saclay devraient accroître le nombre de résidents.

    En 1999, 6,1 % des Palaisiens étaient étrangers, 12,5 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[113]. Parmi la population d’origine étrangère, 2,2 % sont originaires du Portugal, 0,5 % d’Algérie, 0,4 % du Maroc, 0,3 % de Tunisie et d’Italie et 0,2 % d’Espagne[114].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 17 963 hommes pour 17 627 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[115]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,0
    4,9
    75-89 ans
    7,1
    11,4
    60-74 ans
    13,7
    17,1
    45-59 ans
    18,8
    19,2
    30-44 ans
    19,6
    29,8
    15-29 ans
    22,6
    17,2
    0-14 ans
    17,3
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[116]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,1
    12,9
    60-74 ans
    13,8
    20,1
    45-59 ans
    19,6
    19,9
    30-44 ans
    20,1
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,4
    0-14 ans
    19,8

    Enseignement

    La commune est rattachée à l’académie de Versailles.

    Elle dispose de nombreux établissements scolaires publics, les cinq écoles maternelles Joseph-Bara, Louise-Michel, Docteur-Morère, Épine-Montain, Jean-Moulin ; les quatre écoles élémentaires Roger-Ferdinand, Docteur-Morère, Eugène-Deloges, Jules-Ferry ; les six écoles primaires Joliot-Curie, Paul-Langevin, Jean-Macé, Étienne-Tailhan, Édouard-Vaillant, Henri-Wallon[117] ; les trois collèges César-Franck, Charles-Péguy, Joseph-Bara et les trois lycées, général Camille-Claudel, professionnel et général Henri-Poincaré[118] et le Lycée International de Palaiseau Paris Saclay (LIPPS) ouvert en septembre 2021[119]. S’y ajoute l'Institution Saint-Martin[120],[121], établissement privé catholique sous contrat regroupant depuis 2013 les anciens école, collège et lycée Sainte-Jeanne-d’Arc et lycée Saint-Eugène.

    Deux établissements spécialisés sont installés sur le territoire de la commune, l’Institut médico-professionnel Roger-Lecherbonnier, pour les adolescents atteints de déficiences intellectuelles ; un centre d’aide par le travail.

    La commune dispose d’un centre de vacances pour les colonies municipales à Bazolles dans la Nièvre, acheté dans les années 1970[122], de quatorze centres de loisirs accueillant les enfants pendant les vacances scolaires et onze associations encadrant la jeunesse palaisienne, dont les Scouts et Guides de France.

    Enseignement supérieur

    L'École polytechnique s'installe sur le Plateau de Saclay à Palaiseau au sein du Campus de l'École polytechnique en 1976[123],[124].

    L'Institut d'optique Graduate School s'implante à proximité de l'École polytechnique en 2006.

    L'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA) rejoint le campus de l'École polytechnique en 2012[125].

    L'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) rejoint le campus de l'École polytechnique en 2017[126].

    L'Institut Mines-Télécom rejoint le campus de l'École polytechnique en 2019[127],[128].

    L'école AgroParisTech s'implante à proximité de l'École polytechnique en 2022[129].

    Petite enfance et crèches

    De nombreux établissements publics ou privés accueillent les jeunes enfants jusqu'à 3 ans. Une crèche familiale regroupe 62 assistantes maternelles salariées de la commune. Une micro crèche a été ouverte en janvier 2018, Crèches de l'Yvette, dorénavant dénommé Crèche par Nature - Palaiseau Victor-Hugo, est située 10, rue Victor-Hugo et accueille douze enfants. Les parents sont les bienvenus dans la crèche lors des activités. La nouvelle crèche de Lozère a été inaugurée en 2017. Une micro crèche appelée La Mesure a ouvert en 2019 au pieds de l'hôtel tulip'in gérée par le groupe Créches de l'Yvette dorénavant dénommé Crèche par Nature. Un établissement de ce même groupe a été ouvert en 2022 au 4 rue Tronchet derrière la mairie.

    Sports

    Palaiseau s’est doté d’une charte depuis 1945, révisée en 1978 et 2004, régissant les relations entre la ville et les associations et entre les clubs eux-mêmes au-delà du code du sport. Elle dispose aussi d’un service des sports et d’une école des sports, pour l’initiation des enfants scolarisés en école élémentaire. En 2022, la commune recense 24 associations sportives sur son territoire[130],[131].

    Lors de la saison 2006-2007, l’équipe de football de l’USP Palaiseau est parvenue en 32e de finale de la Coupe de France. La section handball a reçu le Label Or pour la qualité de son école et le Sifflet d’Or pour son école d’arbitrage lors de la saison 2007-2008. Les seniors féminines de l’USP handball évolueront en championnat de France national 3 lors de la saison 2008-2009. Lors de la saison 2009-2010, les équipes féminines (senior, moins de 18 et moins de 14 ans) ont gagné la coupe de l’Essonne, l'équipe masculines des moins de 18 ans a gagné le challenge départemental et l’école d’arbitrage a remporté le « sifflet d’or ».

    La ville accueille sur son territoire un piscine intercommunale située sur le plateau. Une autre piscine non couverte est située près du stade Georges-Collet, mais n'est plus exploitée.

    Enfin, la commune dispose de nombreux équipements sportifs : le stade Georges-Collet et espace David-Douillet : football, athlétisme, pétanque, arts martiaux, gymnastique ; le stade des Rieux (football) ; le « City Stade » des Hautes Garennes ; le terrain Jean-Maizonnobe (rugby) ; le terrain du Pileu ; le terrain Gallieni (football, basket-ball) ; l’espace Christian-Cabrol ; le gymnase Georges-Castaing ; le gymnase Jesse-Owens pour la pratique du handball ; le gymnase Joliot-Curie ; le gymnase Joseph-Bara (tennis de table) ; le gymnase René-Isnard ; la piscine d’été municipale, ouverte de mai à septembre ; la salle de tir à l'arc ; une salle de tir ; la salle de boxe rue Louise et un skatepark.

    La commune a été ville-étape du Tour de France 1996 et sur le passage de différents autres tours[132].

    Culture

    La commune est dotée d’un service de développement culturel chargé de la programmation des manifestations et de la sensibilisation des plus jeunes à la culture.

    Le Ferry est un lieu de vie culturel situé sur l’avenue Stalingrad à Palaiseau. Destiné entre autres à la création et à la diffusion de projets culturels, il propose à différents publics de Palaiseau et alentour un espace de création et de rencontre.

    On peut également admirer les collections du musée du Hurepoix ouvert en 1991.

    En matière d’infrastructure, la ville dispose de : la médiathèque[133] George-Sand et trois bibliothèques à Lozère, le Pileu et les Hautes Garennes, une École de musique et de danse, une MJC[134] rénovée fin 2016, de trois théâtres, les Trois Vallées, la Mare au Diable[135] et le théâtre de la Passerelle[136] terminé fin 2016, un cinéma, anciennement, les Quatre Champs, rénové à partir 2003 et rouvert le 10 décembre 2009 sous le nom Cinépal, accessible aux personnes handicapées et malentendantes ; neuf salles municipales, la principale, l'espace Salvador-Allende (comportant notamment la salle Guy-Vinet), pouvant contenir jusqu'à 600 personnes, le foyer Drouillette (200 personnes), le centre social Les Hautes Garennes (115 personnes), la maison du quartier Gérard-Philipe (100 personnes), la salle des Champs-Frétauts (60 personnes), la maison du quartier Audiberti (50 personnes), la salle Marceau (50 personnes), la salle Voltaire (50 personnes) et la salle de la rue Louise (40 personnes) ainsi qu'une autre maison du quartier : Jacques-Brel ; trois espaces publics numériques.

    La commune accueille en sus cinquante et une associations à but culturel.

    Santé

    La commune ne dispose pas de clinique ou d’hôpital mais elle bénéficie en 2013 d’un réseau de santé riche : soixante-quatre médecins dans la plupart des spécialités[137], dix pharmacies[138], un centre de prévention hygiène et santé et des centres de consultation médico-psychologique et médico-psycho-pédagogique, une maison de retraite. Un centre de planification familiale[139] et un centre de protection maternelle et infantile[140] sont implantés dans la commune.

    La commune dispose d’antennes de la Croix-Rouge, d’Emmaüs, Les Restos du Cœur, du Secours catholique, du Secours populaire, d’ATD Quart Monde, d’Amnesty International.

    Sécurité

    En 2009, la ville dispose d'une gendarmerie, un commissariat de police, une police municipale[141], un centre de secours et incendie[142]. L’ancien hôtel de Police accueille depuis le un Centre de rétention administrative.

    En 2016 le conseil local de sécurité et de prévention (CLSPD) est créé pour rassembler tous les acteurs de la sécurité : maire, police, gendarmerie, pompiers, justice, bailleurs, Département, acteurs sociaux[143],[144].

    Autres services publics

    La qualité de sous-préfecture permet à Palaiseau de concentrer les représentations de services publics. Elle dispose en 2009 d’un tribunal d’instance[145], d’une agence locale de l’assurance maladie[146], une agence de la Caisse d’assurance vieillesse, une agence de la caisse d’allocations familiales[147], un centre du trésor public[148] et deux centres des impôts[149], un centre du cadastre, une inspection départementale de l’Éducation nationale, un bureau central de la Poste[150], une à Lozère[151] et l'école polytechnique[152], une agence du pôle emploi[153], une agence de la DDE[154], d’une agence de conservation des hypothèques[155], deux offices notariaux[156] et neuf avocats rattachés au barreau d’Évry[157].

    La commune est le siège du instance et rattachée aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et au conseil de prud’hommes de Longjumeau tous dépendant de la cour d'appel de Paris[158].

    Une compagnie de gendarmerie territoriale y est présente[159] pilotant les brigades territoriales du nord du département, tout comme un commissariat de police.

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs manifestations émaillent la vie de la commune :

    • en février la Fête des écoles, en mai les Zicalizes[160], festival de musique jamaïcaine, en juin la fête des quartiers ;
    • les Guinguettes de l'Yvette, le premier week-end de juin, en association avec Villebon-sur-Yvette ;
    • la fête de la ville et la fête du sport, le dernier week-end de juin ;
    • le festival Aoutside organisé de 2009 à 2016 par l'Opération Maxi Puissance (OMP) le dernier week-end d'août ;
    • des concerts, des spectacles, le bal et le feu d’artifice du 14-Juillet ;
    • en septembre, le premier samedi de septembre se tient le village des associations, le troisième week-end de septembre se déroulent les journées du patrimoine, le dernier week-end de septembre a lieu le vide-grenier du Bout Galeux conjointement avec le Festival montagne et musique ;
    • le Téléthon est chaque année organisé en décembre ;
    • les salons des peintres et sculpteurs de Palaiseau en juin et décembre.

    La commune s'associe à la Fête de la Science en association avec les grandes écoles présentes sur son territoire, et au Printemps de l'Environnement, au Mois du film documentaire, au Festival international du film scientifique chaque année, en novembre, depuis sa création en 1985, en collaboration avec l’École polytechnique.

    Un salon du Livre relativement important s'y est longtemps tenu.

    Lieux de culte

    La paroisse catholique de Palaiseau[161], avec les églises Saint-Martin, Saint-Michel à Palaiseau, Notre-Dame-de-la-Nativité à Lozère et la chapelle Sainte-Geneviève est confiée à la communauté de l'Emmanuel par l’évêque d’Évry[162] et dépend du doyenné de Palaiseau.

    Palaiseau accueille aussi une église protestante évangélique depuis 1930[163], un temple de l’Église réformée de la Vallée de Chevreuse[164] et le centre Heruka, centre de prières et méditation bouddhiste tibétain.

    • L’église Saint-Martin (XIIe siècle).
      L’église Saint-Martin (XIIe siècle).
    • L’église Saint-Michel.
      L’église Saint-Michel.
    • L’église Notre-Dame-de-la-Nativité de Lozère.
      L’église Notre-Dame-de-la-Nativité de Lozère.
    • La chapelle Sainte-Geneviève par Xavier Arsène-Henry.
      La chapelle Sainte-Geneviève par Xavier Arsène-Henry.
    • L'église protestante évangélique de Palaiseau.
      L'église protestante évangélique de Palaiseau.

    Médias

    L'hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne, diffusa jusqu'à la fermeture de la chaîne en 2014 des informations locales sur le réseau câblé, satellite et ADSL. S’ajoute la chaîne France 3 Paris Île-de-France Centre disponible dans tout le Bassin parisien.

    En octobre 2012, France Télécom-Orange et le gouvernement annoncent qu’ils vont lancer une expérimentation : la ville devient alors la première de France à être coupée de l'ADSL et entièrement équipée en fibre optique[165].

    Économie

    Façade sur rue de l’usine de la Sfim en pierre meulière.
    L’usine en pierre meulière de la Société de fabrication d’instruments de mesure (SFIM) en 2006 qui est détruite aujourd’hui.

    L’Insee rattache la commune de Palaiseau au bassin d'emploi de Boulogne-Billancourt qui rassemblait vingt-huit communes et 820 003 habitants en 1999, les Palaisiens comptant pour 3,53 % du total[166].

    La gare de Massy - Palaiseau et ses emprises se trouve à cheval sur les territoires des communes de Massy et de Palaiseau.

    La ville attire ainsi un nombre important d’entreprise sur les trois zones dédiées à l’industrie, principalement les services aux entreprises : Les Glaises (vingt-six hectares), Émile-Baudot (onze hectares) et Gutenberg (quatre hectares). La ville a en plus mis en place une pépinière d'entreprises, le Centre d’Innovation Technologique de Palaiseau. Jusqu’en 2006, Palaiseau possédait une usine bâtie en pierre meulière : la SFIM qui était spécialisée dans la fabrication de matériel électronique. Reprise par la société Sagem, cette usine qui était devenue une friche insalubre a été démolie en 2007 pour laisser place à de nouvelles installations industrielles et résidentielles.

    Implantée au cœur du cluster technologique de Paris-Saclay, la ville tente de mettre en place un pôle de recherche et développement en haute technologie dans le quartier Ouest de Polytechnique. S’y sont déjà implantés le groupe Danone et son centre de recherche et le groupe Thales pour compléter son centre de recherche d’Orsay. De plus, un centre de recherche dernière génération d'EDF est en construction depuis 2013 à proximité de l'École Polytechnique : l'EDF Lab Paris-Saclay.

    La commune est aussi le siège du Centre national de supervision de l’opérateur Numericable qui gère l’ensemble des diffusions d’Île-de-France[167].

    Palaiseau dans son centre-ville comporte la plus longue rue commerçante de l'Essonne[168], la rue de Paris qui mesure plus d'un kilomètre compte en 2019 plus de 300 commerces de proximité[168]. Des marchés sont organisés les jeudi et dimanche, place de la Victoire en centre-ville[169], mercredi à Lozère et samedi au Pileu.

    Un Rotary Club et un Lions Club agissent économiquement et socialement sur le territoire de Palaiseau. Une antenne de l’UFC-Que choisir est aussi présente sur la commune, comme celle du syndicat CGT.

    Emplois, revenus, niveau de vie

    En 1999, le taux de chômage s’établissait à 7,6 % et le revenu moyen par ménages à 22 712 euros par an[170]. La ville souffre néanmoins d’une grande disparité de population, entre les résidents des quartiers défavorisés et les 239 redevables de l’ISF en 1999. Ainsi, seule 56,4 % de la population est propriétaire de son habitation, un appartement dans 61,3 % des cas[171].

    Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 24 241 euros, ce qui plaçait Palaiseau au cinq cent soixante-deuxième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cinquante-troisième rang départemental[172]. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 206 [173], plus élevé qu'à Paris où il était de 32 984 [174].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Palaiseau 0,1 % 3,0 % 34,0 % 26,9 % 22,6 % 13,4 %
    Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt 0,0 % 3,9 % 34,9 % 26,9 % 23,8 % 10,4 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Palaiseau 0,2 % 9,4 % 3,5 % 12,3 % 28,8 % 4,7 %
    Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt 0,2 % 11,7 % 3,9 % 10,7 % 29,8 % 9,7 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[175]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Palaiseau est située à l'extrémité de la vallée de Chevreuse et à proximité de la vallée de la Bièvre. Relativement urbanisée, la commune possède encore de nombreux espaces verts, dont une forêt domaniale de plus ou moins cent-vingt hectares, les bois de Fourcherolle et du Pileu, et de nombreux parcs et squares : la promenade Leconte-de-Lisle, le parc de l’Hôtel-de-Ville, le parc George-Sand, le parc Henri-Poincaré, le parc des Prés, le parc Eugène-Chanlon, le parc Pierre-et-Marie-Curie, le parc Jean-Pierre-Chabrol, le square des Joncherettes, le square des Basses-Garennes, le square du Pileu, le square du Cèdre de Lozère, le square du Cottage, le square de la rue de Paris et le square des Champs-Frétauts[176].

    Les berges de l'Yvette et les bois sur les coteaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[177].

    Au sein du parc Eugène-Chalon se situe la carrière de la Troche, offrant un intérêt géologique et paysager et classé « géosite d’intérêt régional » depuis l’inventaire géologique de l’Essonne mené en 2007. Il est revalorisé au cours de l'été 2018 avec un nettoyage et l'aménagement de bancs et panneaux pédagogiques[178].

    La commune dans le cadre de ses grands projets prévoit l'aménagement des rives de l'Yvette, la création d’une piste cyclable de cinq kilomètres sur le plateau de Saclay, reliée aux travaux de site propre de transports en commun et de circulation douce en centre-ville. La Via Turonensis, ancien sentier de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et actuel GR 655, passe par la commune en descendant du plateau de Saclay et en suivant les rives de l'Yvette.

    • Le lac de Lozère et son kiosque.
      Le lac de Lozère et son kiosque.
    • Les rigoles du plateau de Saclay.
      Les rigoles du plateau de Saclay.

    Lieux et monuments

    Palaiseau a conservé, protégé et mis en valeur un patrimoine architectural riche[179].

    On note en particulier :

    • la poterne de l’ancien château du XIIIe siècle, aujourd’hui l’entrée du lycée saint-Eugène ;
    • l'église Saint-Martin au clocher du XIIe siècle et à la nef du XVe siècle[180] ;
    • l'hôtel de Brière et l’hôtel de Condé du XVIIe siècle, aujourd'hui musée du Hurepoix et office de tourisme ;
    • la maison de François Denis Tronchet, devenue l'hôtel de ville du XVIIIe siècle ;
    • les maisons de la rue de Paris, des IIe, XIVe et XVIIIe siècles ;
    • le tribunal d'instance du XVIIIe siècle.

    Également parmi les monuments remarquables :

    • le fort de Palaiseau de 1879 et ses annexes, batteries de la Pointe et de l’Yvette[181] ;
    • le château d'Ardenay du XIXe siècle et son bois dans la résidence du même nom ;
    • le château de la Saussaye du XIXe siècle (habitation privée) ;
    • l'hôtel de la Pie Voleuse du XVIIIe siècle ;
    • la maison du Prieuré rue de la Pie voleuse existant en 1688 ;
    • le boulevard Bara et ses demeures de style beaux-arts et Art nouveau ;
    • la maison de George Sand et son parc[182] ;
    • la maison de Charles Péguy à Lozère[183] ;
    • la statue de Joseph Bara élevée place de la Victoire en 1881 ;
    • la salle des fêtes de l'avenue de la République, à la charpente métallique, construite en 1930 pour la Foire agricole ;
    • la chapelle Sainte-Geneviève construite par Xavier Arsène-Henry mélangent les styles architecturaux des XIXe et XXe siècles.

    Le syndicat d'initiative propose un circuit de découverte de la ville, intitulé Palaiseau, entre cours et jardins.

    • La poterne de l’ancien château seigneurial (XIIIe siècle).
      La poterne de l’ancien château seigneurial (XIIIe siècle).
    • L’hôtel de Condé (XVIIe siècle).
      L’hôtel de Condé (XVIIe siècle).
    • L’hôtel de Brière (XVIIe siècle).
      L’hôtel de Brière (XVIIe siècle).
    • Le tribunal d’instance (XVIIIe siècle).
      Le tribunal d’instance (XVIIIe siècle).
    • La statue de Joseph Bara place de la Victoire (1881).
      La statue de Joseph Bara place de la Victoire (1881).
    • Le château d’Ardenay (XIXe siècle).
      Le château d’Ardenay (XIXe siècle).
    • Le château de la Saussaye (XIXe siècle).
      Le château de la Saussaye (XIXe siècle).
    • La salle des fêtes avant rénovation (1930).
      La salle des fêtes avant rénovation (1930).
    • Le Prieuré rue de la pie voleuse.
      Le Prieuré rue de la pie voleuse.
    Radar de Palaiseau du contrôle de trafic aérien en service de 1990 à 2017.
    Radar de Palaiseau

    C'est sur le territoire de la commune qu'est installé le radar utilisé de 1990 à 2017 par la direction générale de l'Aviation civile pour assurer la surveillance de l'espace aérien en Île-de-France[184],[185]. Un nouveau radar est utilisé à partir de 2017 sur le campus de l'École polytechnique, près des bâtiments de l’ENSTA ParisTech[186],[187],[188],[189].

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Palaiseau :

    • Childebert Ier (vers 497-558) avait un palais à Palaiseau, remplacé ensuite par le château seigneurial.
    • Saint Wandrille (vers 600-668) et sainte Bathide (vers 626-680) y fondèrent une abbaye, aujourd’hui disparue.
    • le cœur d’Antoine Arnauld (1612-1694), prêtre catholique a été recueilli dans la chapelle seigneuriale en 1710.
    • Charles de Bourbon (1700-1760) était le comte de Palaiseau depuis l’échange de 1751 de la terre de Palaiseau contre celle de Charolais par Louis XV.
    • Jean-Henri Dotteville (1716-1807), oratorien, y est né.
    • François Denis Tronchet (1723-1806) y vécut caché pendant la Terreur dans l’actuel hôtel de ville.
    • George Sand (1804-1876), femme de lettres, y séjourna dans la villa qu'elle avait achetée, en partie pour Alexandre Manceau son dernier grand amour[192].
    • Alexandre Manceau (1817-1865), dessinateur, graveur, sculpteur et secrétaire de George Sand, y est mort[193].
    • Henri Poincaré (1854-1912), mathématicien, y vécut.
    • Émile Pouget (1860-1931), syndicaliste, y est mort.
    • Emile Bidault (1869-1938), mécanicien et militant anarchiste, y est né.
    • Grégoire Calvet (1871-1928), sculpteur, qui y mourut accidentellement.
    • Charles Péguy (1873-1914), écrivain, y vécut.
    • Roger Ferdinand (1898-1967), dramaturge, y vécut.
    • Jacques Audiberti (1899-1965), écrivain, y vécut.
    • Raoul Bonnamy (1907-1943), homme politique, fondateur de l'Union Sportive Ouvrière de Palaiseau[194], déporté politique à Auschwitz-Birkenau, y est né. Une place de la ville porte son nom.
    • Emmanuel Peillet (1914-1973), pataphysicien, y vécut.
    • Sylvain Garant (1925-1993), pilote automobile français de compétitions essentiellement en rallyes et sur circuits pour voitures de sport de type Grand Tourisme, de profession voyagiste (agence OTOM).
    • Henri Alleg (1921-2013), journaliste, auteur de La Question, y vécut et y repose[195].
    • Gilbert Simondon (1924-1989), philosophe, y a vécu et y est mort.
    • Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) y vécut et y écrivit Le Bout Galeux en 1955[196]. Depuis, le « Bout Galeux » est le nom de la brocante annuelle de Palaiseau, se tenant dans la rue de Paris, artère principale de la ville.
    • Noëlle Vincensini (1927- ), résistante, cinéaste et Officier de la Légion d'honneur, en fut maire-adjointe.
    • Paul Guérin (1928- ), écrivain, en fut le curé.
    • Micheline Luccioni (1930-1992), actrice, y est née.
    • Albert Fert (1938- ), Prix Nobel de physique en 2007, directeur scientifique du laboratoire commun du CNRS et de Thales à Palaiseau depuis 1995.
    • Serge Haroche (1944- ), Prix Nobel de physique en 2009, y a enseigné.
    • Françoise Chandernagor (1945- ), Romancière et conseiller d’État, y est née.
    • Jean-Maurice Mourat (1946- ), guitariste, y enseigna.
    • Guy Delcourt (homme politique) (1947- ), homme politique, y est né.
    • Jean-Pierre Bourguignon (1947- ), président du Conseil européen de la recherche, y a enseigné.
    • Christopher Pissarides (1948- ), Prix Nobel d'économie en 2010, y travaille.
    • Alain Finkielkraut (1949- ), philosophe, y a enseigné.
    • Jean Pruvost (1949- ), lexicologue, y vit.
    • Dominique Orliac (1952- ), femme politique y est née.
    • Pierre-Louis Lions (1955- ), lauréat de la médaille Fields, y enseigne.
    • Antoine Frérot (1958- ), président de Véolia, y a étudié.
    • Jean-François Clervoy (1958- ), spationaute, y a étudié.
    • François Villeroy de Galhau (1959- ), directeur de BNP Paribas, y a étudié.
    • Bruno Borrione (1961- ), architecte d’intérieur, y est né.
    • Jérôme Lorant (1961- ), footballeur, y est né.
    • Jean-Luc Tavernier (1961- ), directeur de l'INSEE, y a étudié.
    • Fabrice Brégier (1961- ), directeur d'Airbus, y a étudié.
    • Frédéric Oudéa (1963- ), directeur de la Société Générale, y a étudié.
    • Patrick Pouyanné (1963- ), président de Total, y a étudié.
    • Philippe Perrin (1963- ), spationaute, y a étudié.
    • Rodolphe Garnier (1967- ), hockeyeur professionnel, y est né.
    • Édouard Bineau (1969- ), pianiste, y vit.
    • Patrice Caine (1970- ), président de Thales, y a étudié.
    • Nathalie Kosciusko-Morizet (1973- ), femme politique, y a étudié.
    • Caroline Aigle (1974-2007), première femme française pilote de chasse, y a étudié.
    • Guillaume Stanczyk (1975- ), animateur de télévision, y est né.
    • Thierry Henry (1977- ), footballeur, y fut licencié.
    • Jonathan Zebina (1978- ), footballeur, y fut licencié.
    • Jean-Alain Boumsong (1979- ), footballeur, y fut licencié.
    • Noémie Lenoir (1979- ), top-model, y a étudié.
    • Thomas Gérard Idir dit Sinik (1980- ), rappeur, y vit.
    • Benjamin Mendy (1994- ), footballeur, y fut licencié.

    Héraldique et logotype

    Blason de Palaiseau

    Les armes de Palaiseau se blasonnent : Bandé d’or et de gueules de six pièces, au chef de sable chargé à dextre d’un lion léopardé d’or[197].

    Ce blason est adapté de l’ancien sceau de Ferry de Palaiseau, seigneur de Palaiseau et de Massy au XIIIe siècle pour son lion léopardé et des armes de la famille d’Arnauld de Pomponne, marquis de Palaiseau au XVIIIe siècle.

    La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

    Logotype de Palaiseau

    Palaiseau dans les arts et la culture

    • Au VIe siècle, un moine du nom de Rigomer prêchait la parole de Dieu dans la contrée et guérissait les malades avec de l’huile sainte. Une jeune fille nommée Ténestine, touchée par la guérison de son père, décida de suivre le saint homme. Mais la rumeur leur prêta une liaison et les paysans se plaignirent auprès du roi Childebert Ier, qui reçut les jeunes gens dans son palais et leur dit : « Si vous êtes purs, que ces cierges s’allument d’eux-mêmes sur un signe de votre main ». Les deux croyants prièrent et les cierges s’allumèrent. Pour célébrer ce miracle, le roi ordonna la construction d’une église à Vauhallan[198].
    • En 1798, une auberge ouvrit sur la route de Chartres, appelée Auberge de l’Éléphant. Cette auberge existe toujours et elle a donné son nom au carrefour où elle est située. En 1991, une rumeur courut dans les écoles de la commune, un éléphant, bien réel celui-ci se serait échappé du Festival du cirque de Massy et aurait traversé la ville avant d’être maîtrisé, sur ce carrefour de l’Éléphant.
    • En 1815, Palaiseau devint célèbre avec une représentation au théâtre de la Porte-Saint-Martin de la pièce La Pie Voleuse ou la Servante de Palaiseau écrite par Laigniez et D’Aubigny. Cette pièce est à l'origine du livret de l'opéra de Rossini La Gazza Ladra, connu en français sous le nom de La pie voleuse. Une rue de Palaiseau porte ce nom.
    • Jean-Pierre Chabrol publie Le Bout-Galeux en 1955, livre qui fait le récit après-guerre des habitants de ce quartier populaire au bout de la rue de Paris
    • Certaines scènes du film Les Misérables ont été tournées dans l’hôtel de la Pie Voleuse, demeure du XVIIIe siècle.
    • Le chanteur Renaud cite également Palaiseau et plus spécialement la gare de Massy - Palaiseau dans la chanson Le Tango de Massy-Palaiseau issue de son album Ma gonzesse sorti en 1979.
    • Palaiseau est citée dans la chanson de Gavroche dans la strophe :

    « On est laid à Nanterre,
    C’est la faute à Voltaire,
    Et bête à Palaiseau,
    C’est la faute à Rousseau. »

    • Charles Péguy cite le nom de la commune dans son poème Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres :
      « Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau,
      Et des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-Châtel,
      Autrement dit Saint-Clair ; ce n’est pas un castel,
      C’est un village au bord d’une route en biseau. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Palaiseau », p. 850–859
    • Gabriel Dauphin, Palaiseau d'hier et d'aujourd'hui, Lorisse, (ISBN 9782843732966)
    • Bernard Bertet et Jean-Marie Jacquemin, Palaiseau illustré, Service culturel de Palaiseau,
    • François Cossonnet, Histoire de Palaiseau, Lorisse,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Jusqu’en 1912, date de son élection à la fonction de maire de Palaiseau, Louis Muret est conseiller municipal de Palaiseau dont il est membre depuis 1884. Il est élu au conseil général de Seine-et-Oise lors d’une élection partielle, succédant au Docteur Hippolyte Amédée Morère (Républicain). Ce dernier avait été réélu aux élections du 16 juillet 1901 (Consultation du journal Le Temps, no 14651 du 23 juillet 1901). Il est étiqueté radical-socialiste par la presse (journal Le Temps, no 16837, du 30 juillet 1907). (Consultations du journal sur Gallica, site de la BNF)
    4. Maurice Duplant quitte la SFIO en cours de mandat. Il est élu conseiller général lors d’une élection partielle, le 27 novembre 1932.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    3. Occupation des sols de Palaiseau
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    5. Orthodromie entre Palaiseau et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    6. Orthodromie entre Palaiseau et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    7. Orthodromie entre Palaiseau et Versailles sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    8. Orthodromie entre Palaiseau et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    9. Orthodromie entre Palaiseau et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    10. Orthodromie entre Palaiseau et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    11. Orthodromie entre Palaiseau et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    12. Orthodromie entre Palaiseau et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
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    78. Jérôme Glaize, « La gauche veut regagner la mairie de Palaiseau : Suite de notre série sur les municipales en Essonne. Aujourd'hui, gros plan sur Palaiseau où tout se jouera au premier tour. A Montgeron en revanche, le maire (PS) Gérald Hérault devra attendre le 18 mars pour connaître son sort », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Oubliées les deux listes concurrentes du premier tour 1995. François Lamy revendique le soutien du PS, du PC, du Mouvement des citoyens, des Verts ainsi que de deux associations locales, Agir pour Palaiseau et Palaiseau autrement (...) À droite, le maire sortant a lui aussi le champ libre. Jacques Allain portera seul, cette fois-ci, l'étendard du RPR, débarrassé de la concurrence d'Odile Moirin, passée depuis dans les rangs du Rassemblement pour la France. Le RPF fait d'ailleurs partie de ses soutiens officiels, tout comme le RPR, l'UDF, Démocratie libérale et les non-inscrits de droite ».
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