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Aulnoye-Aymeries
Aulnoye-Aymeries
L'église d'Aymeries.
Blason de Aulnoye-Aymeries
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CA Maubeuge Val de Sambre
Maire
Mandat
Bernard Baudoux
2020-2026
Code postal 59620
Code commune 59033
Démographie
Gentilé Aulnésiens
Population
municipale
8 804 hab. (2020 en diminution de 1,2 % par rapport à 2014)
Densité 1 017 hab./km2
Population
agglomération
110 604 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 18″ nord, 3° 50′ 11″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 151 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Maubeuge (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Maubeuge (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aulnoye-Aymeries
(bureau centralisateur)
Législatives 12e circonscription du Nord
Localisation
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Aulnoye-Aymeries
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Aulnoye-Aymeries
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Aulnoye-Aymeries
Liens
Site web https://aulnoye-aymeries.fr/

    Aulnoye-Aymeries (prononcé [onwa ɛm(ə)ʁi][1]) est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

    Géographie

    Localisation

    Aulnoye-Aymeries est située dans le sud du bassin de la Sambre, dont la ville la plus importante est Maubeuge située à 18 km au nord-est d'Aulnoye-Aymeries. La commune appartient à l'unité urbaine de Maubeuge.

    Le sud du bassin de la Sambre est situé lui-même dans l'Avesnois et Aulnoye-Aymeries fait partie du parc naturel régional de l'Avesnois.

    Cartographies de la commune
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    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
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    1 : carte OpenStreetMap ; 2 : carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Aulnoye-Aymeries
    Pont-sur-Sambre
    Berlaimont Aulnoye-Aymeries Bachant
    Leval Saint-Remy-Chaussée
    Monceau-Saint-Waast

    Hydrographie

    La ville est située au bord de la Sambre, canal creusé sous le règne de Louis XIV.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-dessous.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 857 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 62 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Aulnoye-Aymeries est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 22 communes[18] et 110 604 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    La ville possède des maisons de style Art Déco, dont l’hôtel de ville réalisé par Albert Rouzé en 1927.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,7 %), prairies (25,9 %), terres arables (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,2 %), zones humides intérieures (1,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 343, alors qu'il était de 4 184 en 2014 et de 4 105 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 92,5 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aulnoye-Aymeries en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 47,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,1 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Aulnoye-Aymeries en 2019.
    Typologie Aulnoye-Aymeries[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 92,5 90,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 6,9 7,8 8,2

    Voie de communication et transport

    Aulnoye-Aymeries est une ville notable du bassin de la Sambre. Ce que les habitants y nomment canal est en réalité la Sambre canalisée.

    La gare d'Aulnoye est encore un important centre nerveux de la ville, car elle est directement liée à Lille et Paris et, avec correspondance, Bruxelles. Ancien nœud ferroviaire international jusqu'à il y a environ une dizaine d'années (le Londres-Calais-Bâle-Milan y croisait le Paris-Cologne-Berlin-Varsovie et le Paris-Amsterdam), Aulnoye-Aymeries a perdu de son importance ferroviaire depuis la création du TGV qui passe par Lille et il n'y a plus de ligne directe pour l'Allemagne (les relations internationales France/Belgique/Pays-Bas/Allemagne étant assurées par Thalys). La ville reste néanmoins un nœud ferroviaire important à l'échelle régionale puisque les lignes d'Hirson et de Jeumont s'y rejoignent en direction de Lille. En outre, la ville conserve une liaison directe avec Paris. Le dépôt ferroviaire n'existe plus.

    Toponymie

    Le nom d'Aulnoye est lié à la présence des aulnes, nombreux au bord de la Sambre. Aymeries tient son nom du seigneur qui tenait le lieu.

    Histoire

    Moyen Âge

    En 843, avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire Ier la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont font partie Aulnoye et Aymeries.

    En 855 avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire Ier, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.

    En 870, avec le traité de Meerssen signé après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.

    En 880, avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.

    Un acte de l'évêque Gérard II confirme la présence d'un château fort dit « de Berlaimont » en 1088.

    Au XIIe siècle, Aymer, un seigneur carolingien, installe son château et une ferme sur un site qui deviendra Aymeries.

    Temps modernes

    En 1543, pendant la guerre de François Ier contre Charles-Quint, le Dauphin, commandant une partie de l'armée, s’empare d'Aymeries dont il fait démolir le château[24].

    En 1643, durant la Guerre franco-espagnole, Émery est prise, ainsi que Barlemont, par le duc d'Enghien, commandant l'armée française des Pays-Bas[25].

    De 1727 à 1755, le village d'Aymeries vit au rythme des camps militaires, de juin à septembre. Ces camps, ayant pour objectif l'entraînement des troupes, la formation des officiers et la sécurisation de la frontière Nord, reçoivent les régiments casernés à Avesnes-sur-Helpe, Landrecies et Maubeuge.

    À partir de 1783, la route Landrecies-Avesnes est ouverte, la chaussée d'Avesnes à La Capelle est pavée et la canalisation de la Sambre entre Landrecies et la frontière belge est améliorée.

    Révolution française et Empire

    Époque contemporaine

    La gare d'Aulnoye-Aymeries est mise en service le [26] par la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre la section de Saint-Quentin à Hautmont

    En 1865, la gare a toujours son bâtiment voyageurs provisoire[27].

    Au terme de la Première Guerre mondiale, Aulnoye est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [28].

    La gare devient le siège d'un important dépôt après la Première Guerre mondiale, dont le poste d'aiguillage se trouvait placé au sommet d'une tour, dite tour florentine, conçue par les architectes Gustave Umbdenstock et Raoul Dautry[29], transformant Aulnoye-Aymeries en cité cheminote[30].

    Aulnoye est à nouveau décorée de la Croix de guerre, celle de 1939-1945 le [31].

    En 1953, la Commune d'Aulnoye-Aymeries est créée par la fusion des communes d'Aulnoye et Aymeries ; la fusion est officielle le [32].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la douzième circonscription du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Berlaimont[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du canton d'Aulnoye-Aymeries..

    Intercommunalité

    La commune est membre de l'intercommunalité Agglomération Maubeuge Val de Sambre, dont une partie englobe l'unité urbaine de Maubeuge.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste PCF menée par le maire sortant Bernard Baudoux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 010 voix (50,16 %, 22 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[33] :
    - Loïc Pietton (DVG, 1 079 voix, 26,92 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Arnaud Jacquinet (SE, 573 voix, 14,29 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Francine Lasne (DVD, 345 voix, 8,60 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 39,410 % des électeurs se sont abstenus)

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste PCF menée par le maire sortant Bernard Baudoux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 745 voix (69,52 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[34] :
    - Marianne Caron (DVG, 499 voix, 19,88 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Philippe Dehier (DVD, 266 voix, 10,59 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,22 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Maire en 1881 : Adrien Carpentier[35].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1802[36] après 1807[37] Adrien Carpentier
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1940 Paul Stiévenart[38] - [Note 8] PCF Employé des chemins de fer
    Conseiller général de Berlaimont (1934 → 1940)
    Déchu de ses mandats par le Gouvernement Édouard Daladier après la signature du Pacte germano-soviétique
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1953 1963 Paul Stiévenart[38] - [Note 8] PCF Employé des chemins de fer
    Conseiller général de Berlaimont (1945 → 1958)
    Mort en fonction
    1963 1963 Marc Joly PCF
    1963 juin 1995 Pierre Briatte[39] - [40] - [Note 9] PCF Instituteur
    Conseiller général de Berlaimont (1958 → 1994)
    juin 1995 En cours
    (au 23 juin 2022)
    Bernard Baudoux PCF Cadre supérieur dans la publicité
    Conseiller général de Berlaimont (2001 → 2015)
    Conseiller départemental d'Aulnoye-Aymeries (2015[41] → )
    Président de la CA Maubeuge Val de Sambre (2001 → 2008 et 2022 → )
    Chevalier de la Légion d'honneur[42]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[43] - [44]

    Jumelages

    • Quedlinburg (Allemagne) depuis 1961
    • Beit Sahour (Palestine) depuis 1999

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Aulnoye-Aymeries, qui fait partie de l'académie de Lille, a un collège, nommé Félix-Del-Marle et inauguré en septembre 2004, un lycée technique Pierre et Marie Curie, ainsi qu'un lycée privé Sainte-Jeanne-d'Arc.

    Aulnoye-Aymeries possède aussi plusieurs écoles maternelles et élémentaires :

    • l'école maternelle Anne-Franck ;
    • l'école maternelle Eugénie-Cotton ;
    • l'école maternelle et primaire Pierre-Semard ;
    • l'école maternelle et primaire Paul-Stiévenard ;
    • l'école primaire Joliot-Curie ;
    • l'école maternelle et primaire privée Sacré-Cœur.

    Santé

    En lien avec les professionnels de santé du territoire, l'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre, la Région Hauts-de-France, le Département du Nord, les associations de la santé, le Centre Hospitalier Sambre-Avesnois et Partenord (pour des logements locatifs aux 2èmes et 3èmes étages), la municipalité d'Aulnoye-Aymeries a lancé le projet de Maison de santé pluridisciplinaire. Ce projet a été validé par l'Agence Régionale de Santé. La première pierre a été posée le 21 novembre 2015. L'équipement est mis en service en 2017 et l'inauguration se fait en présence notamment du président de la région, Xavier Bertrand. Cet investissement a été porté à hauteur de 2 200 000 euros sans la moindre participation de la commune. Cette maison de santé accueille 14 praticiens.

    Le 29 mai 2021, pour dénoncer le manque criant de médecins et à l'initiative du maire de la commune et des médecins locaux, une marche blanche a été organisée. Le slogan de cette mobilisation était "Non-assistance à patients en danger"[45]

    Équipements culturels

    Aulnoye-Aymeries a une salle de spectacle, la salle Léo-Ferré ; une école de musique et de nombreuses associations.

    La ville d'Aulnoye-Aymeries accueille, en lien avec l'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre, accueillera prochainement un Pôle régional des musiques actuelles (PRMA). Cette structure accueillait il y a plusieurs années une usine de fabrication de bombes. Cette réhabilitation de friche donne lieu à un futur PRMA, ayant pour objectif d'accueillir les nouvelles formations musicales. Ce PRMA comprendra donc 4 820 m2 de bâtiments qui sont actuellement en construction. Deux bâtiments sont construits: le 1er bâtiment accueillera un club-house, l'infirmerie, les locaux techniques entre autres. Le deuxième bâtiment accueillera les studios d'enregistrement, les espaces de répétition, les ateliers. Un espace restauration est également prévu. La célèbre toiture rouge annexée à ces bâtiments, appelée l'Eden, continuera d'accueillir la 2e scène du Festival Les Nuits Secrètes. La livraison est prévue pour mars 2022[46].

    Équipements sportifs

    Aulnoye-Aymeries a une piscine rénovée devenue centre nautique, l'Aiguade.

    Le club de basket-ball de la commune AS Aulnoye-Aymeries a été promu en Ligue 2 en 2014, et a été reléguée en N1F en 2017.

    Le club de foot de la commune AS Aulnoye Aymeries joue en CFA 2 et a fusionné avec le club de Feignies pour former "L'entente"l

    L'équipe 1 du club du Sambre Avesnois Handball (SAHB) est promu en Division 2 Féminine (D2F) en 2017.

    La ville dispose de plusieurs salles de sport et un stade où jouent les différents clubs de la ville.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

    En 2020, la commune comptait 8 804 habitants[Note 10], en diminution de 1,2 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    111104146134165172200273322
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3384094316448181 0851 4021 3861 457
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5861 6861 9563 1694 3994 9245 4424 7247 286
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    9 4059 7509 91710 0869 8829 2038 8708 7578 816
    2018 2020 - - - - - - -
    8 7678 804-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 132 hommes pour 4 635 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,4
    6,8
    75-89 ans
    10,4
    15,9
    60-74 ans
    18,4
    19,0
    45-59 ans
    17,9
    18,3
    30-44 ans
    16,9
    19,1
    15-29 ans
    17,9
    20,2
    0-14 ans
    17,0
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Festival Les Nuits secrètes Chaque année vers la fin juillet, la ville organise le festival Les Nuits Secrètes, un événement qui réunit chaque été plus de 10 000 personnes par soir pour des concerts en centre-ville.

    Économie

    • Aymeries qui était aux abords du canal et des champs a vu son château détruit pendant la Révolution française. Aujourd'hui on y trouve des fermes et des champs, qui chaque année disparaissent sous les inondations.
    • Depuis la création du barrage du Val Joly construit sur un affluent de la Sambre à une trentaine de kilomètres en amont (base de loisirs), les inondations sont cependant beaucoup moins nombreuses (environ tous les sept ans) et moins importantes.
    • Aulnoye-Aymeries a des industries métallurgiques, dont l'importante usine de construction de tubes en métal, Vallourec (industrie de transformation métallurgique).
    • Le centre d'études de la Société des ateliers mécaniques de Pont-sur-Sambre se trouve dans cette ville tout comme le centre d'études de la société Vallourec.
    • L'activité économique de la ville est animée par le Festival Les Nuits Secrètes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La tour florentine, qui était le poste d'aiguillage du dépôt de locomotives[52],[53].
    • Église d'Aymeries.
    • Oratoires
    • Chapelles typiques de l'Avesnois.
    • Ancien hôtel de ville
    • Paysages bucoliques se situant à proximité de la Sambre où les habitants s'adonnent à la pêche et au jogging sur le chemin de halage.
    • Centre de tourisme fluvial.
    • Croisières sur la Sambre certains dimanches d'été.
    • Le cimetière militaire britannique situé à l'entrée du cimetière communal.
    • Ruines du château fort dit « de Berlaimont »
    • La Tour florentine et le Toboggan de l'ancien dépôt d'Aulnoye-Aymeries.
      La Tour florentine et le Toboggan de l'ancien dépôt d'Aulnoye-Aymeries.
    • Nouveau pont SNCF.
      Nouveau pont SNCF.

    Personnalités liées à la commune

    Pèlerinage de Compostelle

    Aulnoye-Aymeries est une étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis. L'étape notable précédente est Maubeuge ; la suivante est Maroilles[54].

    Aulnoye-Aymeries dans les arts et la culture

    Les clips suivants ont été tournés dans la commune :

    Hollysiz : The Light[55]

    Calogero : J'ai le droit aussi[56]

    Héraldique

    Blason de Aulnoye-Aymeries Blason
    Parti, au premier chevronné d’or et de gueules de douze pièces (qui est d'Aulnoye) ; au second d’or à la bande échiquetée d’argent et de gueules de trois tires (qui est d'Aymeries).
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5]. Cette hauteur est généralement exprimée, sur une période donnée, en millimètres, ou, ce qui revient au même, en litres par mètre carré.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. 1 2 Une école de la commune porte le nom de ce maire.
    9. La médiathèque de la ville porte le nom de ce maire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 104.
    2. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Aulnoye-Aymeries et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Aulnoye-Aymeries et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Maubeuge (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Maubeuge (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    24. Annuaire du département du Nord. An XI-1890
    25. Aulnoye Aymeries, commune de l'Avesnois
    26. François Palau, Maguy Palau, Le rail en France : 1852-1857, Palau, 1998, p. 125 ; extrait (consulté le 2 janvier 2012).
    27. Site gallica.bnf.fr, « Chemin de fer du Nord, rapport de l'ingénieur en chef du contrôle : Gares et stations », dans Rapports et délibérations - Nord, Conseil général, 1865, p. 171 ; intégral (consulté le 16 janvier 2012).
    28. Journal officiel du 23 septembre 1921, p. 10907.
    29. « La tour florentine », notice no IA59000377, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « La tour florentine », Histoire / Patrimoine, Ville d'Aulnoye-Aymeries, (consulté le ).
    31. « Communesd décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ).
    32. 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Ministère de l'intérieur, « Résultats des élections municipales d'Aulnoye-Aymeries en 2014 », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
    34. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Nord (59) - Aulnoye-Aymeries », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    35. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2..
    36. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
    37. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 120-121, lire en ligne.
    38. 1 2 Yves Le Maner, « STIEVENART Paul, Joseph : Né le 31 décembre 1882 à Bachant (Nord), mort le 10 août 1963 à Aulnoye-Aymeries (Nord) ; employé des chemins de fer ; militant syndicaliste ; maire communiste d’Aulnoye, conseiller général du Nord », Le Maitron en ligne, 30/6/2008 mis à jour le 1/2/2012 (consulté le ).
    39. Jacques Girault, « BRIATTE Pierre : Né le 24 mai 1927 à Berlaimont (Nord), mort le 1er avril 2019 à Massy (Essonne) ; instituteur ; maire communiste d’Aulnoye-Aymeries (Nord), conseiller général. », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 18/10/2021 (consulté le ).
    40. « Pierre Briatte, maire durant plus de trente ans, n’est plus : L’ancien maire d’Aulnoye-Aymeries, auquel Bernard Baudoux a succédé en 1995, est décédé à l’âge de 91 ans. Il a marqué de son empreinte la cité cheminote », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    41. M.DE., « Le canton d’Aulnoye reste à gauche et aux mains de Bernard Baudoux (PCF) : Quelques centaines de voix seulement séparaient le binôme Bernard Baudoux - Marie-Aline Bréda (Front de gauche) des candidats FN Bernard Dubuisson et Nadine Lemaire, avant que le dépouillement d’Aulnoye-Aymeries ne tombe », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    42. « Aulnoye-Aymeries : Bernard Baudoux a reçu la Légion d’honneur ce vendredi », sur L'Observateur, (consulté le ).
    43. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Bernard Baudoux réélu pour un 4e mandat, avec huit adjoints à ses côtés : Lors de l’élection Bernard Baudoux a également précisé qu’il pourrait présenter sa candidature à la présidence de l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre. », L'Observateur de l'Avesnois, no 19462, , p. 18 (ISSN 0183-8415).
    44. « Aulnoye-Aymeries : Bernard Baudoux retrouve son écharpe de maire : Dimanche mtin, après avoir obtenu 69,52 % des voix lors des élections municipales de mars, Bernard Baudoux a été élu maire par le conseil municipal. Le maire sortant a retrouvé aussitôt son écharpe de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    45. E.B., « Aulnoye-Aymeries: des centaines de personnes mobilisées contre la désertification médicale », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
    46. Rufus de Ridder, « Pôle des musiques actuelles à Aulnoye-Aymeries: la salle de concert se concrétise », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aulnoye-Aymeries (59033) », (consulté le ).
    51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    52. « La Tour florentine », notice no IA59000377, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. « La tour florentine », Histoire / Patrimoine, Ville d'Aulnoye-Aymeries, (consulté le ).
    54. www.grsentiers.org Sentier Saint-Jacques de Compostelle
    55. « le-dernier-clip-d-hollysiz-ete-tourne-aulnoye-aymeries », sur la voix du nord, .
    56. « "J'ai le droit aussi", clip de Calogero tourné à Aulnoye-Aymeries », sur la voix du nord, .