Sallaumines | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Christian Pedowski 2020-2026 |
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Code postal | 62430 | ||||
Code commune | 62771 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sallauminois | ||||
Population municipale |
9 575 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 507 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ 13″ nord, 2° 51′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 54 m |
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Superficie | 3,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avion | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-sallaumines.fr | ||||
Sallaumines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
La commune a été de la fin du XIXe siècle jusqu'à la fin des années 1980 un grand centre minier, puisque la Compagnie des mines de Courrières y a ouvert ses fosses nos 4 - 11, 5 - 12 et 13 - 18. Une avaleresse no 5 a même été tentée sans succès.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[1].
Urbanisme
Typologie
Sallaumines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[5] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (89,3 %), prairies (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), terres arables (2,1 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Salleia en 972, Salau en 1070, Saleu en 1310, Sallaut en 1518[11], Sallau en 1793, Salan en 1801, Sallau en 1897[12], Sallaumines en 1902 (ann. du P.-de-C.)[11].
L'ascendance minière transparait dans la toponymie communale.
Histoire
Sallau était un petit village agricole de l'Artois, sur les bords de la Souchez, avant la découverte du charbon, qui a provoqué une industrialisation et une poussée démographique subites.
Le 22 septembre 1616, sont données au château de Terbureren, des lettres de chevalerie pour Charles de Coupigny, seigneur de Sallau, et Loccon, qui a servi depuis sa jeunesse à ses frais et dépens dans les dernières guerres de France, encore en service en qualité de lieutenant. Il est fils de feu Jean de Coupigny, seigneur du lieu, lieutenant-gouverneur des ville et château de Béthune, et de Jacqueline de Héricourt. Plusieurs de ses ancêtres ont été honorés du titre de chevalier[13].
L'histoire de la région reste marquée par la catastrophe minière dite Catastrophe de Courrières qui fit 1 099 morts le sur les territoires de Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines, puis par la Première Guerre mondiale qui a ravagé une grande partie de la région (classée zone rouge lors de la reconstruction).
Exploitation minière
La ville de Sallaumines se situe entièrement sur la concession des mines de Courrières. Cette compagnie y a exploité trois fosses, Fosse 4, Fosse 5 et Fosse 13.
Les travaux du puits no 4 ont commencé en à Sallaumines. La fosse est terminée à la fin de 1867. Le diamètre du puits est de quatre mètres. La houille contient 34 à 40 % de matières volatiles. Le puits no 11 est ajouté à partir de 1898, et est fonctionnel en 1901. La fosse est touchée en 1906 par la Catastrophe de Courrières, dont le souvenir est encore marqué aujourd'hui, notamment par plusieurs odonymes dans les communes concernées (cf. Dix-Mars ).
Une seconde catastrophe se produit le lundi , une explosion a lieu dans le puits 11. Les installations du jour sont endommagées à cause de l'effet de souffle, la cage est coincée dans le chevalement. Cette catastrophe provoque la mort de seize personnes, et en blesse grièvement 33.
Après que l'exploitation du gisement a été concentrée sur la fosse n°3/15 en 1954, la fosse cesse son activité, le puits no 11, profond de 531 mètres, est remblayé et sa machine d'extraction installée au puits no 24 à Estevelles. Les chevalements ont été abattus en 1962, date à laquelle le puits n°4 est remblayé. Le carreau a ensuite servi de parc à bois central pour le Groupe d'Hénin-Liétard jusqu'à l'arrêt du dernier siège du Groupe, en 1990/91, date à laquelle les derniers bâtiments de la fosse sont détruits. Une voie rapide a été aménagée et coupe la fosse en deux parties. En 2011, l'ancien carreau de mine est réhabilité avec la construction de nouveaux logements.
Un premier puits, dit avaleresse no 5, est tout d'abord creusé sur le site, à Sallaumines, mais il est abandonné à la profondeur de 24 mètres. Un second puits, dit fosse no 5, a été ouvert à cinquante mètres du premier, à l'aide d'une tour en tôle que l'on a descendu jusqu'à 35 mètres du sol. On épuise jusqu'à 1 300 mètres cubes d'eau à l'heure, au moyen de trois pompes, dont deux de 55 centimètres et une d'un mètre de diamètre, marchant avec une course de trois mètres. Le diamètre du puits est de 4,50 mètres. Le siège est ouvert à partir du . Il porte le nom de Constant Mathieu, directeur de la Compagnie. Le puits no 12 est ajouté en 1905.
Les puits no 5 et 12, respectivement profonds de 676 et 823 mètres, ont été remblayés en . Les principales installations ont été démolies en 1990. Subsistent encore de nos jours, les bains douches et la lampisterie, occupés par les services techniques de la ville de Sallaumines, les magasins de stockage, la salle de paye et le logement de concierge sont encore visibles mais abandonnés et vandalisés. L'ancien site minier est en cours de réhabilitation est intégré à la Zone Industrielle de la Galance.
Immigration polonaise
Sallaumines a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.
Seconde guerre mondiale
C'est un enfant de Sallaumines qui fut un des leaders de la Résistance et de la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941, Julien Lhommet, évadé en 1940 de la prison de Cuincy (Nord)[14], avec Auguste Lecoeur, aussi épaulé par Nestor Calonne et Gustave Lecointe.
C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[15]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[16], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre du communauté d'agglomération de Lens-Liévin, créé en 2000.
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie de 1793 à 1904 du canton de Lens, année où il est scindé et elle intègrée au canton de Lens-Est[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Avion.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Élections municipales 2020
- Maire sortant : Christian Pedowski (PCF)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 9 715 habitants)
- 3 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||
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Voix | % | CM | CC | |||
Christian Pedowski[17] | PCF | 1 693 | 69,22 | 25 | 3 | |
Éric Guisgand | RN | 557 | 22,77 | 3 | 0 | |
Jean-Michel Humez[18] | 196 | 8,01 | 1 | 0 | ||
Inscrits | 6 624 | 100,00 | ||||
Abstentions | 4 092 | 61,78 | ||||
Votants | 2 532 | 38,22 | ||||
Blancs et nuls | 86 | 1,29 | ||||
Exprimés | 2 446 | 36,93 | ||||
Liste des maires
Jumelages
La commune est jumelée avec :
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
Sécurité
Une zone de sécurité prioritaire a été classée le à Lens-Sallaumines et dans le quartier la Grande Résidence, posant la question de la délinquance, de l'économie souterraine et de la hausse des cambriolages [35], réclamée par les syndicats de police.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 9 575 habitants[Note 4], en diminution de 2,06 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 620 hommes pour 5 034 femmes, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Cultes
Les catholiques de Sallaumines dépendent de la paroisse Bienheureux Marcel-Callo-en-Mines du doyenné de Lens-Liévin du diocèse d'Arras[40] qui regroupe également les clochers de Saint-Vaast de Loison-sous-Lens, Saint-Martin de Méricourt, Sainte-Barbe de Méricourt, et Saint-Amand de Noyelles-sous-Lens.
Économie
Statistiques de l'emploi
Les statistiques de l'INSEE montrent un emploi toujours fortement ouvrier et une activité économique orientée vers l'automobile.
Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2011 | Nombre | % |
---|---|---|
Ensemble |
2 117 |
100,0 |
Source : Insee, RP2011 exploitation complémentaire lieu de travail
Établissements actifs par secteur d'activité au | Total | % | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble |
356 |
100,0 |
240 |
91 |
13 |
5 |
7 |
Source : Insee, CLAP, 2013
Postes salariés par secteur d'activité au | Total | % | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 à 99 salariés | 100 salariés ou plus |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble |
1 748 |
100,0 |
302 |
175 |
127 |
139 |
1005 |
Source : Insee, CLAP, 2013
Entreprise connue
Sallaumines est le siège et le principal établissement de la Société Durisotti qui fut fondée le à Sallaumines par deux frères, Bruno et Louis Durisotti après leur apprentissage dans la carrosserie paternelle à Amiens. Après s'être spécialisée dans la réparation des autocars, l'entreprise se tourne à partir de 1968 vers la transformation et à l'aménagement des véhicules utilitaires légers des grands constructeurs automobiles. À la même époque, les mines commencent à fermer, le textile accentue son déclin et le parc des autocars consacrés notamment au transport des ouvriers vers les mines ou les grandes usines diminue fortement. Pour sa reconversion, Durisotti achète l'ancien carreau de la fosse 13, soit 10 hectares de friche industrielle. Six mois plus tard, un premier bâtiment de 3 000 m2 est construit et Durisotti commence, avec l'accord du constructeur, l'allongement en empattement et en porte à faux du fourgon J7 Peugeot qui rencontre un grand succès et lance définitivement Durisotti sur le marché de la transformation des véhicules utilitaires légers.
En trente ans, la friche minière est devenue le plus important site industriel français pour la transformation de véhicules utilitaires légers, avec 28 000 m2 de bâtiments sur 13 hectares et 410 salariés.
L'entreprise Durisotti poursuit son activité à ce jour et, bien qu'ayant fondé des succursales ailleurs, reste le premier employeur de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 56 de Sallaumines est constitué de la cité pavillonnaire Deblock et de maisons d'ingénieurs dans cette même cité, construites pour la fosse nos 5 - 12 des mines de Courrières[41],[42].
- Un coron d'habitations de plain-pied.
- Des habitations…
- …groupées…
- …par deux.
Autres lieux et monuments
- La Maison de l'Art et de la Communication (MAC) de Sallaumines.
- L'église Saint-Vaast.
- Le cimetière militaire allemand de Lens-Sallaumines.
- La Maison de l'Art et de la Communication (MAC) de Sallaumines.
- L'entrée de La Maison de l'Art et de la Communication (MAC) de Sallaumines.
- Église Saint-Vaast.
Personnalités liées à la commune
- Max Immelmann (1890-1916) : un des as de la chasse allemande pendant la Première Guerre mondiale. Il fut le 1er pilote à recevoir la croix prussienne tant convoitée « pour le mérite » d'où le surnom de la « blaue Max » pour cette prestigieuse décoration qui était de couleur bleue et écrite en français. Immelmann fut tué en combat au-dessus de Sallaumines.
- Paul Courtin (1942-) : footballeur professionnel né à Sallaumines , passé par le RC Lens, le FC Nantes et le Nîmes Olympique.
- Gérard Théry (1933-2021) : Polytechnicien et ingénieur général des télécommunications né à Sallaumines . directeur général des Télécommunications du 16 octobre 1974 au 7 août 1981, et président de la Cité des sciences et de l'industrie de 1996 à 1998.
Héraldique
|
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur au terril de sable, au puits de mine de gueules, ajouré d'argent, senestré d’une cheminée d'usine du même, le tout brochant sur le terril, surmonté d'une colombe essorante d'argent tenant en son bec un rameau du même. |
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Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial
Liens externes
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Lens (E3010750) » (consulté le )
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- 1 2 Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 351.
- 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 28, lire en ligne.
- ↑ Biographie Le Maitron de Julien Lhommet
- ↑ "Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
- ↑ « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le )
- ↑ « Municipales 2020. Christian Pedowski en route pour un 3e mandat à Sallaumines », sur actu.fr (consulté le ).
- ↑ « Lensois-Héninois : combien de listes ont été déposées dans votre commune ? », sur LA VDN, (consulté le ).
- ↑ « Les maires de Sallaumines », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- ↑ Notice DELPLANQUE Constant, Eugène, Jean-Baptiste par Yves Le Maner, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 8 janvier 2020
- ↑ « Jacques, Philippe Louart (1874-1952) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- ↑ Notice LOUART Jacques, Philippe par Yves Le Maner, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 18 juin 2011
- 1 2 Notice JIOLAT Francis (JIOLAT François dit Francis) par Yves Le Maner, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
- ↑ Notice FACHE Henri, version mise en ligne le 18 janvier 2020, dernière modification le 18 janvier 2020
- ↑ Notice TELL Jules par Christian Lescureux , version mise en ligne le 13 février 2015, dernière modification le 13 février 2015
- ↑ Maxime Pruvost, « Gilbert Rolos va transmettre l'écharpe majorale après 24 ans : Gilbert Rolos a pour la dernière fois animé la cérémonie en tant que maire même s'il sera encore au conseil muncipa », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le ) « Tout en restant membre du conseil municipal, j'ai décidé de remettre à celui-ci mon mandat de maire. Comme dans une course de relais, je passerai le témoin à un autre membre de l'équipe, et il n'est pas impossible qu'il y ait un léger changement au sein du bureau municipal. Il appartiendra au conseil municipal d'élire une nouvelle équipe. » L'homme sait de quoi il parle : il a lui-même succédé à Jules Tell dans de telles circonstances : « Rien de nouveau sous le soleil sallauminois (...) C'est l'occasion pour moi de me remémorer ce que me répondait Jules Tell quand je lui faisais remarquer qu'il était prématuré qu'il s'en aille, je cite "profite du fait que je suis encore lucide très lucide pour passer intelligemment le relais, contrairement à d'autres élus qui s'accrochent à leur poste jusqu'à ce que la sénilité ou leur décès les en privent ».
- ↑ Yves Portelli, « De Lens à Sallaumines, Gilbert Rolos tire sa révérence publique et mesure le long chemin parcouru : résident en exercice de Mission Bassin minier, ancien maire de Sallaumines, ex-président du groupe communiste à la Communauté d’agglomération, longtemps conseiller régional, instituteur à la retraite... Gilbert Rolos a décidé de quitter la scène publique, définitivement. « Il y a un temps pour tout » dit-il... notamment pour raconter quelques belles histoires », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Pauline Drouet, « Bilan de Christian Pedowski, maire de Sallaumines: « Accompagner les habitants de la naissance jusqu’au quatrième âge » : Date symbolique s’il en est, le 1er mai 2010, Christian Pedowski s’asseyait dans le fauteuil de maire occupé par Gilbert Rolos, édile 24 ans durant. À quelques mois des municipales, nous faisons le bilan de ce mandat, dans la droite ligne d’un héritage de gauche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ H. N., « Sallaumines: Christian Pedowski officiellement installé dans le fauteuil de maire : Une affaire rondement menée. Samedi après-midi, Christian Pedowski a été élu maire au terme du premier conseil municipal de la mandature. Au soir du premier tour, sa liste « Ensemble pour Sallaumines » avait obtenu 62,76 % des suffrages (soit 24 sièges), loin devant celle de Joël Bernard (Front national, 31,79 %, 5 élus), et de Vanessa Kebbas (qui représentait Europe-Ecologie Les Verts, 5,44 %) », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- ↑ Yves Portelli, « À Sallaumines, pour Christian Pedowski: « Penser la ville de demain, une priorité immédiate » : Comment faire quand « sa » ville dispose de moins de ressources que la plupart des villes de sa strate de population ? C’est l’équation que doit résoudre en permanence Christian Pedowski. Il assume le pari du fond d’art contemporain à sa disposition et confirme sa volonté d’être à l’écoute. Explications », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- 1 2 3 4 « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24728 »
- ↑ La Voix du Nord, article du 29 août 2015
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sallaumines (62771) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ Site officiel de la paroisse
- ↑ « Bassin minier du Nord-Pas de Calais », sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
- ↑ « Liste des 109 lieux et des 353 sites qui les composent » [PDF] (217 Mo), sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).