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Château-Landon
Château-Landon
Panorama depuis la vallée du Fusain, avec la tour Saint-Thugal.
Blason de Château-Landon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing
(siège)
Maire
Mandat
Valerie Lagille
2020-2026
Code postal 77570
Code commune 77099
Démographie
Gentilé Châteaulandonnais ou Castelandonnais
Population
municipale
3 020 hab. (2020 en diminution de 3,33 % par rapport à 2014)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 09′ 00″ nord, 2° 42′ 04″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 116 m
Superficie 29,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Château-Landon
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Château-Landon
Liens
Site web chateau-landon.com

    Château-Landon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

    En 2020, elle compte 3 020 habitants.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Château-Landon se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].

    Localisation de Château-Landon dans le département de Seine-et-Marne.

    Elle se situe à 54,77 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 38,25 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture, et à 14,70 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Souppes-sur-Loing[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Château-Landon.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Chenou (3,6 km), Souppes-sur-Loing (4,6 km), Préfontaines (4,6 km), Dordives (5,0 km), Nargis (6,0 km), La Madeleine-sur-Loing (6,0 km), Bougligny (6,1 km), Mondreville (6,8 km).

    Communes limitrophes de Château-Landon
    Chenou Bougligny Souppes-sur-Loing
    Mondreville Château-Landon Dordives
    (Loiret)
    Sceaux-du-Gâtinais,
    Courtempierre
    (Loiret)
    Préfontaines
    (Loiret)
    Nargis
    (Loiret)

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. Les paysages sont constitués d'un grand plateau de calcaire lacustre recouvert d'une couche de lœss. Ce calcaire siliceux, très dur, mêlé à des marnes de différentes couleurs, et souvent caverneux (phénomène de meuliérisation), est reconnaissable à ses vacuoles étirées remplies de cristaux de calcite et à sa patine blanche (elle a la propriété de blanchir au contact de l'eau de pluie en exsudant du calcin). Cette roche est une excellente pierre de construction. Elle est encore exploitée de façon industrielle à Souppes-sur-Loing sous le nom de « pierre de Souppes » qui a fourni des pierres pour de très nombreux monuments, notamment parisiens comme l'arc de triomphe de l'Étoile (à partir de 1806), la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (à partir de 1878), les assises de la tour Eiffel (1889), des parties du palais du Louvre et des Tuileries (1908)[6].

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur[7],[8].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Château-Landon.
    • Carte montrant en couleurs le zonage géologique simplifié d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Château-Landon.
    • Carte postale montant la carrière de l'Etang à Château-Landon
      Carrière exploitant le calcaire de Château-Landon vers 1900, au lieu-dit les Carrières de l'Étang de Montfort[Note 3].
    Géologie de la commune de Château-Landon selon l'échelle des temps géologiques[7],[8].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    Fy :Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers, colluvions, alluvions et apports éoliens.
    Pléistocène
    Néogène Pliocène
    Rc :Argiles à silex (Tertiaire à actuel) .
    Miocène
    Paléogène Oligocène
    g1CE :Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
    g1GF :Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
    g1CCb :Calcaire marin à Cardita bazini (niveau de Pierrefitte).
    Éocène
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
    e4PP :Poudingue à chailles conglomérat à silex, formation de Pers-en-Gâtinais (Loiret).
    Paléocène non présent.
    Mésozoïque Crétacé Supérieur
    C5Cr-BE :Craie blanche à silex à Belemnitida.
    inférieur non présent.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Château-Landon.
    Le Fusain en bas de la rue de la Tabarderie.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    • la rivière le Loing, longue de 142,73 km[9], affluent en rive gauche de la Seine, en bordure est de la commune ;
      • le Fusain, 34,40 km[10], affluent du Loing ;
        • un bras du Fusain, 3,31 km[11] ;
        • le ruisseau de Saint-Jean, 3,31 km[12], affluent du Fusain ;
      • le canal du Loing, 47,84 km[13], conflue avec le Loing ;

    Le canal 01 de Cercanceaux, de 2,55 km[14], conflue avec le Loing à la limite nord-est de la commune, sans la traverser.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 18,57 km[15].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[16].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[17]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[18].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,7 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 704 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -3,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[19]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 50 km à vol d'oiseau[20], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[21] à 11,6 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].

    Un espace protégé est présent sur la commune : la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[25],[26].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].

    Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] :

    • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[29],[30] ;
    • la « Carrière de Mocpoix », d'une superficie de 3,8 ha, une ancienne carrière calcaire hébergeant quatre espèces de chiroptères d’intérêt communautaire figurant à l’annexe II et 3 espèces classées à l’annexe IV de la directive » Habitats, Faune, Flore »[31],[32] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Château-Landon comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 5],[33] :

    • la « Carrière souterraine de Mocpoix » (4,1 ha)[34] ;
    • le « Coteau du Bourdon » (1,52 ha)[35] ;
    • les « Les Pâtures de Néronville » (56,07 ha)[36] ;

    et un ZNIEFF de type 2[Note 6],[33], la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[37].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Château-Landon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[39],[40]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Landon, une unité urbaine monocommunale[41] de 3 020 habitants en 2020, constituant une ville isolée[42],[43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[44],[45].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,38 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,14 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,24 %), forêts (13,14 %), zones agricoles hétérogènes (6,73 %), zones urbanisées (4,25 %), prairies (1,40 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,90 %), eaux continentales[Note 9] (0,25 %), mines, décharges et chantiers (0,07% )[46].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[46].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    105,00 ha 3,57 % 153,95 ha 5,23 % 48,96 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes)
    2 446,63 ha 83,14 % 2 394,65 ha 81,38 % −51,99 ha en diminution
    Forêts et milieux semi-naturels
    (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
    388,97 ha 13,22 % 386,79 ha 13,14 % −2,18 ha en diminution
    Surfaces en eau
    (eaux continentales, eaux maritimes)
    2,01 ha 0,07 % 7,23 ha 0,25 % 5,21 ha en augmentation

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[47],[48],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammétrique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[49].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[50]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Carte du cadastre de la commune de Château-Landon.

    Une trentaine de hameaux sont recensés autour de la commune (classés par ordre alphabétique) : Bigonneau, Bruzelles (entouré de champs, se situe à km de Château-Landon), Chancepoix, Flumottes, Foljuif, Fontaine, Fusselette, Grand Gasson, Grands Moulins, Heurtebise, Jallemain, la Concorde, la Mi-Voie, la Planchette, la Raperie, le Pont de Dordives, le Veau, les Buttes de Lorroy, les Gauthiers, les Gillets, les Moulins de Repeau, les Salles, les Vergers, Lorroy, Mézinville, Mocpoix, Moucheny, Moulin de Gillets, Néronville, Nisceville, Palleau, Petit Gasson, Pont Franc et Touvent.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 687 dont 83,3 % de maisons et 12,2 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 73,7 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 18,3 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 72,6 % contre 24,9 % de locataires[51], dont 4,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et 2,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    La D 7, à l'entrée ouest de Château-Landon.

    L'autoroute A77 traverse l'extrémité est du territoire de la commune sur une distance d'environ un kilomètre. L'échangeur no 17, situé à Souppes-sur-Loing au nord-est de Château-Landon, permet d'accéder à l'autoroute via les routes départementales D 207 et D 30.

    Plusieurs routes départementales relient Château-Landon aux communes voisines :

    • la D 7, à Chenou, à l'ouest ; et à Préfontaine, au sud ;
    • la D 40, à Souppes-sur-Loing, au nord ;
    • la D 43, à Mondreville, à l'ouest ; et à Dordives, à l'est ;
    • la D 52, à Bouligny et à Chenou, au nord-ouest ; et à Nargis, à l'ouest ;
    • la D 120, à Sceaux-du-Gâtinais, au sud-ouest ;
    • la D 207A, à Souppes-sur-Loing, au nord.

    Le canal du Loing traverse l'extrémité nord-est de la commune.

    Transports

    La gare de Souppes - Château-Landon.

    La gare de Souppes - Château-Landon, située sur le territoire la commune de Souppes-sur-Loing à 5,5 km au nord-est de Château-Landon, est desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.

    Château-Landon est desservie par plusieurs lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[52],[53],[54] :

    • la ligne 11B, qui relie Château-Landon à Nemours ;
    • la ligne 12A, qui relie Château-Landon à Nemours ;
    • la ligne 14A, qui relie Château-Landon à Souppes-sur-Loing ;
    • la ligne 18B, qui relie Château-Landon à Montereau-Fault-Yonne ;
    • la ligne 34, qui relie Château-Landon à Melun.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Castrum Landonis vers 1075[55] ; Castrum Nantonis en 1160[56] ; Chasteau Nanton au XVe siècle[57],[58].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le site est occupé dès la préhistoire : près de vingt sites préhistoriques, dans lesquels on a découvert des outillages néolithiques, permettent d'estimer que l'origine de la ville remonte à cette époque. Les Gaulois construisent un oppidum sur un éperon rocheux. En 52 av. J.-C., Jules César en fait le siège[59], s'il s'agit bien du site de Vellaunodunum, qu'il mentionne[60].

    Moyen Âge

    L'abbaye Saint-Séverin.

    En 506, en revenant de Lutèce où il était allé guérir le roi Clovis, saint Séverin y meurt. Sur son lit de mort, Clovis ordonne à son fils Childebert Ier de faire construire une belle église là où saint Séverin est mort. Childebert s'exécute, et dote la nouvelle église de propriétés.

    Sigebert Ier, roi de Metz, frère de Chilpéric Ier, y fait bâtir une grande abbaye qui prend le nom de Saint-Séverin ; il dote également l'église en biens et en riches revenus[61].

    Sous Charlemagne, les Saxons incendient une partie de l'église ; mais Charlemagne les ayant expulsés du royaume, il fait revenir une partie des religieux qui en avaient été éloignés[61].

    La dynastie des Plantagenêt est née à Château-Landon en 1043 avec Foulque IV d'Anjou, dit le Réchin, petit-fils du comte d'Anjou. La ville appartient au « pagus Wastinensis » (nom latin du Gâtinais = pays de Gâtines) dont Château-Landon sera la capitale.

    En 1068, le Gâtinais entre dans le domaine royal. Devenant prévôté royale du bailliage de Sens, puis de Nemours[61], la ville prospère au Moyen Âge. Il s'y déroule d'importants foires et marchés. Château-Landon fait partie des 17 villes « drapantes » de France.

    Hugues III du Puiset est emprisonné pendant deux ans au château par Louis le Gros en 1111[61].

    En 1139 Louis VII substitue des chanoines réguliers aux chanoines séculiers qui jusqu'alors desservaient l'abbaye.

    En 1157 il donne à l'abbaye le moulin des Ponts-Percés, et à Jean Vère, sixième abbé de Saint-Séverin, le prieuré Saint-Sauveur à Melun[61]. L'abbaye devient le lieu d'un pèlerinage annuel.

    La présence de trois églises paroissiales (Notre-Dame, Sainte-Croix et Saint-Thugal[62], plus l'église Saint-Séverin de l'abbaye du même nom), de quatre abbayes (Saint-Séverin, Cercanceaux, Ponfrault et Néronville[63]) et du prieuré Saint-André[61] démontrent la prospérité de la ville dès le XIIe siècle. C'est un lieu de passage et de commerce, en raison de sa proximité avec les foires de Lagny-sur-Marne et Provins. On y trouvait plusieurs places publiques, et un hôtel des monnaies (propriété des Juifs au Moyen Âge)[61].

    En 1278, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem reçoivent en don, par un nommé Adam de Lalleu bourgeois de Château-Landon, une maison située dans la rue Saint-Pèlerin[64], attenant à la ruelle dite la Quatresse. Ils en font une dépendance de leur hôpital de Pilvernier.

    En 1426, les Anglais brûlent Château-Landon après leur échec du siège de Montargis. Réfugiée dans l'abbaye, la population y met le feu par mégarde ; un grand corps de logis est ainsi détruit, et les Anglais investissent l'abbaye. S'y fortifiant, ainsi que dans le château de la ville forte, ils y restent jusqu'à ce qu'ils en soient chassés en 1437. En 1468, ils reprennent la ville et la brûlent en entier.

    Époque moderne

    En 1552, la ville comprenait 3 000 foyers[61] (à comparer avec les quelque 3 000 habitants de nos jours). Mais en cette fin de Moyen Âge, "l'hérésie" et les guerres successives conduisent au dépeuplement de la ville.

    Le protestantisme

    Préjent de Mouthiers, fils du seigneur de Courtempierre, gouverneur de Château-Landon depuis 1541, fait tenir des assemblées protestantes dans l'église de l'abbaye. Vers 1560, il va à Montargis prêcher le calvinisme à la duchesse de Ferrare, fille de Louis XII, qui encourage la nouvelle religion.

    Charles Maucourt de Bourjolly met sur le compte des Protestants un acte de vandalisme et une profanation dont ils se rendent coupables ; mais à Château-Landon et non à Laval, en 1568 et non en 1564. Une veuve arrache au feu les reliques de Tugdual de Tréguier et les rend à l'église qui en avait été dépouillée[65].

    M. de Bellegarde visite Saint-Séverin pour y confirmer l'élection du prieur claustral, premier abbé commendataire, en remplacement de Jacques d'Aubusson. Celui-ci avait introduit dans l'abbaye des réformes qui furent adoptées par un grand nombre d'autres maisons. Son union avec l'abbaye Saint-Victor de Paris et celle des chanoines réguliers date de 1624 et de 1636.

    Guerres et pillages

    En 1556 et 1569, le chevalier de Boulay, appelé le grand larron du Gâtinais, y commet des rapines.

    En 1567, le prince de Condé y amène une bande de Huguenots allemands qui pillent la ville et l'abbaye de Saint-Séverin (et torturent Raoul de Lamothe, chantre de Saint-Séverin âgé de 80 ans, et un jeune diacre nommé Henri Caillat). Les Protestants allemands pillent de nouveau l'abbaye en 1587.

    En 1589, nouveau pillage et nouvelles atrocités par Tignonville, un Huguenot partisan de Henri IV.

    Vers 1607, l'abbé de l'Hôpital résigne cette abbaye à l'aumônier du roi, Charles Fougère. Le père Dupont en est prieur jusqu'en 1627.

    Époque contemporaine

    La gare au début du XXe siècle.
    Monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale.

    Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793), père de Louis-Philippe, est son dernier seigneur[61]. L'abbaye disparaît à la Révolution.

    Château-Landon développe alors une activité basée sur l'extraction et la taille de la pierre.

    En 1860, le chemin de fer dessert la commune avec la mise en service de la gare de Souppes - Château-Landon, facilitant les déplacements des habitants et le développement économique.

    En janvier 1910, la carrière de Lorroy s'est brusquement effondrée, à cause de la crue exceptionnelle de 1910, causant sept morts et sept blessés. Ce cas a été depuis étudié par l'INERIS avec le Laboratoire régional de l'Est parisien[66] pour mieux comprendre comment les battements de la nappe (éventuellement aggravés par des crues plus fréquentes) et la qualité physico-chimique de l'eau interagissent avec le risque d'effondrement de cavités souterraines[66].

    Après la Seconde Guerre mondiale, la ville connaît un nouvel essor en devenant un important pôle céréalier français et développe l'activité touristique.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Fontainebleau du département de la Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle était le chef-lieu du canton de Château-Landon[67]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Nemours.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes Gâtinais-Val de Loing, créée en 2010.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[68].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1802 1804 René Blondeau
    1804 1815 François Lavocat
    1815 1816 Jean Girault
    1816 1827 Antoine Girard
    1827 1828 Antoine Deltuf
    1828 1831 Jean-François Caillet
    1831 1842 Abel Macey
    1842 1848 André Moreau Conseiller général de Château-Landon (1842 → 1851)
    1848 1852 Auguste Dunoux
    1852 1870 Jean-François Caillet
    1870 1871 Jean-Baptiste Roland
    1871 1878 Félix Ouvré Conseiller général de Château-Landon (1870 → 1880 et en 1882)
    1878 1882 Edmond Delaporte Conseiller général de Château-Landon (1880 → 1882)
    Décédé en fonctions
    1882 1885 Gustave Beaume
    1885 1892 Victor Lamy
    1892 1895 Gaston Guyard
    1895 1900 Amédée Chachignon
    1900 1904 Gaston Guyard
    1904 1909 Emile Masson
    1910 1920 Charles Huré
    1920 1923 Jean-Louis Ardilouze
    1923 1925 Aristide Combe
    1925 1929 Charles Huré
    1929 1935 Léon Fouquin
    1935 1947 Fernand Guyard
    octobre 1947 1951 André Chachignon
    1951 mai 1953 Georges Boulitreau
    mai 1953 mars 1965 Victor Combes
    mars 1965 mars 1971 Jean-Pierre Gauquelin
    mars 1971 mars 1977 Pierre Roux
    mars 1977 mars 1983 André Robin
    mars 1983 mars 1989 Jacques Renard Dirigeant de coopérative agricole
    mars 1989 juin 1995 Yves Matignon
    juin 1995 février 2006[69] Anny Angot DVD Démissionnaire
    mars 2006[70] mars 2008 Vincent Ouvré Directeur de la sucrerie de Souppes-sur-Loing
    mars 2008 2014[71] Antoine Defoix SE Vice-président de la CC Gâtinais Val de Loing (2010[72] → 2014)
    2014 avril 2019[73] Pascale Pinguet DVD Agricultrice retraitée
    Vice-présidente de la CC Gâtinais Val de Loing (2014 → 2019)
    Décédée en fonction
    12 juillet 2019[74] en cours Valérie Lagille DVD Chef d'entreprise
    Vice-présidente de la CC Gâtinais Val de Loing (2020 → )

    Démocratie participative

    La commune s'est dotée en 2008 d'un conseil municipal d'enfants[75].

    Jumelages

    Au 7 juin 2013, Château-Landon est jumelée avec[76] :

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [77],[78].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Château-Landon gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[79].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[80]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Suez, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2019[79],[81].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [79],[82].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[83].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Châteaulandonnais ou Castelandonnais[84]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[86].

    En 2020, la commune comptait 3 020 habitants[Note 11], en diminution de 3,33 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8001 8481 7951 8432 3272 4362 3362 4202 517
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5522 5752 7782 7102 7242 7802 8432 9222 793
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6992 6432 6182 4002 4802 4792 5172 4292 503
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5272 6443 0202 9293 3143 3643 1093 1252 956
    2020 - - - - - - - -
    3 020--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[87].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Cross des Remparts : courses à pied de différentes catégories autour de la ville. Son passage par les remparts, et donc son relief très sélectif, en font une réunion prisée des amateurs, et les attire de toute la région. Se disputait le 15 août, le deuxième week-end de septembre depuis 2003. Mais elle n'a plus lieu depuis 2005.

    Dans le cadre d'une manifestation amicale, les fêtes de l'âne à Château-Landon depuis mai 2009 à aujourd'hui : l'organisation, défilé, concours de beauté, concours de maniabilité, concours d'attelage, remise de prix, récompenses, etc. et dans un environnement verdoyant au pied de la cité médiévale.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 329 (dont 51 % imposés), représentant 3 135 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 130 euros[88].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 026, occupant 1 079 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 64,7 % contre un taux de chômage de 10,7 %.

    Les 24,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,7 % de retraités ou préretraités et 7,4 % pour les autres inactifs[89].

    Entreprises et commerces

    Architecture de la ville.
    Champ de tournesols à Château-Landon.

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 253 dont 15 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 19 dans l’industrie, 34 dans la construction, 151 dans le commerce-transports-services divers et 34 étaient relatifs au secteur administratif[90].

    Ces établissements ont pourvu 836 postes salariés.

    Le tourisme est stimulé par sa proximité de Paris (à 100 kilomètres, avec une sortie de l'autoroute A77 à 5 kilomètres et la gare de Souppes). L'architecture particulière de la ville (notamment des remparts) en fait une attraction régionale.

    L'agriculture est très présente : céréales (moulin local) et betteraves sucrières (destinées à la sucrerie voisine de Souppes-sur-Loing).

    Secteurs d'activité

    Agriculture

    Château-Landon est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[91].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[92]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 22 en 1988 à 14 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 80 ha en 1988 à 135 ha en 2010[91]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Château-Landon, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Château-Landon entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[91],[Note 13]
    Nombre d’exploitations (u) 22 18 14
    Travail (UTA) 38 22 18
    Surface agricole utilisée (ha) 1 751 1 544 1 894
    Cultures[93]
    Terres labourables (ha) 1 746 1 540 1 872
    Céréales (ha) 1 261 1 114 1 254
    dont blé tendre (ha) 656 538 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 198 s 50
    Tournesol (ha) 132 28 97
    Colza et navette (ha) 33 51 s
    Élevage[91]
    Cheptel (UGBTA[Note 14]) 106 135 0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    • La tour Madeleine : le plus ancien monument de la ville, construit sur les défenses de celle-ci. Son style architectural permet de le dater du XIe siècle. Elle mesure m de hauteur pour un diamètre de 6,5 m.
    • Vestiges du rempart et de son chemin de ronde.
    • Deux poternes nord et sud qui donnent un aperçu des difficultés pour les assaillants d'investir la ville.
    • La cave des Templiers.
    • Les dix-sept lavoirs répartis le long du Fusain.
    • L'hôtel de la Monnaie.
    • La « Maison de la Pierre »[94].
    • Le moulin de Beaupoivre, dont la roue a été restaurée.
    • Le parc de la Tabarderie. En cet endroit se trouvait un ancien moulin à foulon, où l'on fabriquait au Moyen Âge du drap camelin[95], avec lequel on confectionnait des tabards, vêtements qui se portaient sur les armures.
    • Le pont de César.
    • Le chemin de César à l'origine incertaine. Il est sûr cependant que 60 000 hommes des légions de César prirent ce chemin pour combattre la révolte gauloise (52 av. J.-C.). Ce chemin a été au fil des siècles une voie importante pour le commerce.
    • Puits au hameau de Mocpoix.
      Puits au hameau de Mocpoix.
    • Lavoirs sur le Fusain, sentier des Amoureux.
      Lavoirs sur le Fusain, sentier des Amoureux.
    • L'ancienne abbaye Saint-Séverin vue de la place du Larry.
      L'ancienne abbaye Saint-Séverin vue de la place du Larry.
    • Vue sur la tour Saint-Thugal du moulin de Beaupoivre.
      Vue sur la tour Saint-Thugal du moulin de Beaupoivre.

    Patrimoine religieux

    Le clocher de l'église Notre-Dame.
    • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, aux XIIe et XIIIe siècles, dont le clocher domine la région de ses 57 mètres, Logo monument historique Classé MH (1840)[96]. Cet étrange édifice mélange les styles carolingien, roman et gothique. Le clocher, que la lumière et le vent traversent de part en part, est unique dans la région. Plus on monte, plus les fenêtres apparaissent grandes, ces différences de taille représentant le passage du roman au gothique. L'horloge située sur le clocher de L'église a disparu lors de la tempête de décembre 1999 et ne fut pas remplacée lors de l'importante restauration du clocher qui a suivi.
    • L'ancien Hôtel-Dieu, édifié au XIIe siècle, qui était le lieu de refuge des pèlerins et des malades. Logo monument historique Inscrit MH (1986)[97].
    • La tour Saint-Thugal, reste d'une basilique du Xe siècle Logo monument historique Classé MH (1992)[98].
    • L'ancienne abbaye Saint-Séverin (XIIe siècle), dont la façade impressionnante est soutenue par des contreforts Logo monument historique Classé MH (1937)[99]. Le bâtiment est occupé aujourd'hui par une maison de retraite.
    • La tour Saint-André Logo monument historique Inscrit MH (1987), qui subsiste de l'ancien lieu de culte du prieuré desservi par les moines de l'abbaye Saint-Pierre de Ferrières en Gâtinais[100].

    Patrimoine naturel

    Les carrières souterraines de calcaire de Mocpoix sont connues des spéléologues et sont un site d'hibernation qui héberge des populations importantes de plusieurs espèces de chiroptères protégées et menacées, telles que Grand Murin (Myotis myotis), Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrum-equinum), Vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteini) dont l'habitat doit être protégé.

    Patrimoine culturel

    Le siège de l'Union internationale des guides et scouts d'Europe et son association française affiliée : l'association des guides et scouts d'Europe se trouvant dans la commune dans l'ancien relais de poste, le nom de la ville est devenu un nom générique pour parler du centre national de ces associations au lieu d'utiliser le terme de relais de poste.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Séverin : au début du VIe siècle, sa renommée sur ses vertus et ses guérisons surnaturelles était parvenue jusqu'à la cour du premier roi chrétien Clovis qu'il guérit en le revêtant de son propre manteau. Château-Landon devient un lieu de pèlerinage
    • Foulque IV d'Anjou, dit le Réchin, ancêtre de la famille royale anglaise des Plantagenêts, né à Château-Landon en 1043.
    • Louis Lequoy (1755-1835), général des armées de la République, y est décédé.
    • Henri Vergé-Sarrat (1880-1966), artiste peintre, y résida.
    • Arthur Chaussy (1880-1945), homme politique.
    • Armand Rapeño (Armand Rapegno, 1886-1945), artiste, enterré dans cette ville.

    Héraldique, devise et logotype

    Blason de Château-Landon Blason
    D’azur au château de deux tours crénelées de cinq pièces d’argent donjonné du même, coulissé, ajouré et maçonné de sable.
    Détails

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Château-Landon », p. 193–207
    • Philippe Plagnieux et Éliane Vergnolle, Société française d'archéologie, « Château-Landon, église Notre-Dame », Congrès archéologiques de France, Paris, A. et J. Picard, vol. 174 « Monuments de Seine-et-Marne (174e session, 2008-2014, Seine-et-Marne) », , p. 59-74 (ISBN 978-2-901837-56-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Dans les années 1950 et 1960 ont été mises à jour dans cette carrière des sépultures rubanées. Cf Gérard Bailloud, « Présence de Néolithique danubien en Beauce et dans le Gâtinais », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 59, nos 5-6, , p. 341.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    14. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Château-Landon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    Insee

      Autres sources

      1. 1 2 « Métadonnées de la commune de Château-Landon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      2. Stephan Georg, « Distance entre Château-Landon et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
      3. Stephan Georg, « Distance entre Château-Landon et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
      4. Stephan Georg, « Distance entre Château-Landon et Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
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