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Chamborigaud
Chamborigaud
Vue d'ensemble avec le viaduc au fond.
Blason de Chamborigaud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Émile Corbier
2020-2026
Code postal 30530
Code commune 30080
Démographie
Gentilé Chamborigaudois
Population
municipale
891 hab. (2020 en augmentation de 8,66 % par rapport à 2014)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 08″ nord, 3° 58′ 43″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 887 m
Superficie 17,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Chamborigaud
Liens
Site web chamborigaud.fr

    Chamborigaud est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie, proche du mont Lozère dans le sud-est du Massif central.

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Luech, le ruisseau de Broussous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Chamborigaud est une commune rurale qui compte 891 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 3 026 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Chamborigaudois ou Chamborigaudoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le viaduc de Chamborigaud, inscrit en 1984.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Classée par l'Insee en tant que commune isolée hors influence des pôles[1], Chamborigaud est un village en pleine nature dans les Cévennes méridionales, situé à 72 km au nord-ouest de Nîmes sur l'axe historique Paris - Méditerranée par le Massif central. Sur la même route, Alès est à 30 km. En direction opposée, vers le nord-ouest se trouve Mende à 80 km. D'autre part, le village est proche de l'Ardèche, avec Saint-Paul-le-Jeune à 14 km au nord-est et Malbosc à 14 km au nord-ouest.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Chamborigaud[2]
    Vialas
    (Lozère)
    Génolhac Chambon
    Ventalon en Cévennes
    (Lozère)
    Chamborigaud La Vernarède
    Le Collet-de-Dèze
    (Lozère)
    Sainte-Cécile-d'Andorge

    Hydrographie et relief

    Hydrographie

    Situé à 304 m d'altitude, la rivière le Luech est le principal cours d'eau qui arrose la commune de Chamborigaud sur approximativement 10 km de son parcours. Provenant de la commune lozérienne de Vialas au nord-ouest, il sert de limite de communes avec cette dernière sur environ 600 m (et donc également de limite départementale sur cette distance), puis avec la commune de Génolhac sur environ 4,5 km, enfin avec la commune de Chambon dans un parcours très méandreux sur environ km.

    En sus du Luech, la commune est arrosée de nombre de petits cours d'eau qui suivent les pentes des vallées escarpées avant de rejoindre le Luech.

    Les suivants portent un nom sur la carte d'état-major :

    • (D) Le ruisseau de Légal (env. 2 km de long) longe le GR de Pays « Tour de la haute vallée du Luech » sur environ 500 m peu avant sa confluence vers Pont du Rastel.
    • (D) Le ruisseau de Valmale, de 3,7 km de long, conflue avec le Luech sur Chamborigaud au château de Montjoie. Il est nommé ruisseau de Gibenne dans sa partie amont jusqu'à la confluence avec le Lavadou, un peu après Prat Nouvel. Les affluents principaux de la Gibenne puis la Valmale sont, d'amont en aval :
      • (D) le ruisseau du Bès, approx. 600 m de long ;
      • (G) le ruisseau de Lavadou, 1300 m de long ;
      • (G) le ruisseau de l'Alteyrac (un peu plus de 2 km de long), 1300 m avant la confluence de la Valmale avec le Luech.
      • L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche.
        • L'Avès (env. 950 m de long) est formé en amont du ruisseau de Ribès (env. 780 m) en provenance du pic de la Tourette[Note 1], et du ruisseau de Perry (env. 750 m). Après la confluence de ces deux derniers, il reçoit en rive droite un petit affluent à deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forêt domaniale de l'Hommol.
    • (D) Le ruisseau de Ribeyrette (3,477 km de long)
    • (D) Le ruisseau de Broussous sert de limite de commune à l'est avec celle de Chambon sur 1,3 km, jusqu'à sa confluence avec le Luech.

    Les autres affluents du Luech coulant sur la commune :

    • (D) Un petit ru de 500 m de long conflue juste avant Caytivelle ;
    • (D) Le ruisseau de Légal ;
    • (D) Le ruisseau de Valmale ;
      • (D) successivement, deux petits rus d'environ 300 m de long chacun ;
      • (G) un ruisseau à 3 branches provenant du mont Redon, totalisant environ 2 km de cours d'eau ;
      • (G) Deux rus venant des environs du hameau de Valmale, d'environ 800 m et 1200 m de long respectivement ;
      • (D) le ruisseau du Bès ;
      • un petit ru confluant en contrebas à l'est de Prat Nouvel ;
      • (G) le ruisseau de Lavadou ;
      • (G) un ru de 800 m de long venant des hameaux de Perry et Boissonargue ;
      • (D) un ru de 800 m de long ;
      • (G) le ruisseau de l'Alteyrac ;
        • L'Alteyrac reçoit l'Avès sur sa rive gauche ;
          • L'Avès, après le Ribès et le Perry, reçoit en rive droite un petit affluent à deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forêt domaniale de l'Homol ;
    • (D) Un petit ru de 1 km de long venant des Bories ;
    • (D) Le ruisseau de Ribeyrette ;
    • (D) Le ruisseau de Broussous.
    • Le Luech.
      Le Luech.
    • La Ribeyrette.
      La Ribeyrette.

    Relief

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[3].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 342 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Genolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 633 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 42 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Axes ferroviaires

    Chamborigaud est desservie par un train Intercités qui effectue des missions entre les gares : de Clermont-Ferrand et de Nîmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Langogne, ou La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains ou Génolhac, et d'Alès ou de Nîmes.

    Axes routiers

    Transports en commun

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[17].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[18],[19].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallées de la Cèze et du Luech »[21], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensée sur la commune[23] : la « vallée de la Luech à Chambon » (884 ha), couvrant 3 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[23] : la « montagne du Bougès » (13 110 ha), couvrant 13 communes dont 1 dans le Gard et 12 dans la Lozère[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Chamborigaud.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Chamborigaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[26],[I 1],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (91 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), prairies (2,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chamborigaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Luech. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2002, 2008, 2011 et 2014[31],[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chamborigaud.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 424 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 258 sont en aléa moyen ou fort, soit 61 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chamborigaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée de Cambono Rigaudo en 1345[37]. Il s'agit d'un composé médiéval basé sur l'ancien occitan cambon « champ », terme issu du gaulois *cambo « courbe d'une rivière » et par extension « champ situé dans une courbe de rivière ». La forme attendue devrait être *Camborigaud, comme dans Cambo (Gard, in Cambone, 1060) et Cambon (Tarn, de Cambo 1119 - 1124). Le Ch- initial reflète une influence française qui recoupe la forme du nord occitan Chambon. Le second élément Rigaud est un nom de personne fréquent, notamment dans la partie sud de la France, ancien prénom Rigaud d'origine germanique Ric-wald.

    Ses habitants sont appelés les Chamborigaudois et les Chamborigaudoises.

    Histoire

    Moyen Âge

    Époque moderne

    Viaduc de Chamborigaud.

    Chamborigaud fut d'abord un hameau devenu au XVIIIe siècle une paroisse du diocèse d'Uzès, doyenne de Sénéchas. Les habitants se rendirent célèbres dans la guerre des camisards (1702-1705).

    Révolution française et Empire

    Époque contemporaine

    En 1867, s'achève la construction du viaduc de Chamborigaud sur le Luech pour la ligne des Cévennes (conçu par Charles Dombre, M. Ruelle, M. Joubert), unique par sa courbe et ses 41 arches.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1989 Narcisse Bolmont PCF Conseiller général du Canton de Génolhac (1970-1999)
    1989 1995 Marcel Lauraire PCF
    1995 2005 Jean-Louis Munos DVG
    2005 2014 Michel Boulat DVD
    2014 En cours Emile Corbier DVG Retraité de l'enseignement[38]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

    En 2020, la commune comptait 891 habitants[Note 10], en augmentation de 8,66 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    695637713923981910920844909
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9531 0033 0261 3631 7331 5831 6531 6171 661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4551 5601 5741 4431 5131 4311 2451 2811 302
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3171 083869872716731752755807
    2017 2020 - - - - - - -
    852891-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Le pic de population enregistré en 1866 correspond à la construction de la ligne de chemin de fer reliant Nîmes à Saint-Germain-des-Fossés dans l'aire urbaine de Vichy. Le viaduc de Chamborigaud, l'un des plus importants ouvrages d'art en maçonnerie de la ligne, a été construit en 2 ans (de 1865 à 1867). Les ouvriers italiens qui y ont travaillé ont vécu dans des baraquements sur la commune, alors le plus gros bourg des alentours. Aujourd'hui la ligne de chemin de fer des Cévennes, anciennement empruntée par Le Cévenol, est menacée de fermeture faute de rentabilité, mais elle reste vitale à ces vallées isolées où elle a été un vecteur majeur de développement pendant de longues années.

    Enseignement

    La commune fait partie de l'académie de Montpellier (zone C)[43].

    Chamborigaud dispose de 2 écoles : une maternelle et une élémentaire[44].

    Santé

    Deux médecins exercent à Chamborigaud, un généraliste et un homéopathe. L'Hôpital de Ponteils offre des soins infirmiers à domicile, et quatre cabinets infirmiers couvrent la commune dont deux à Génolhac et deux à Portes.

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les troisièmes vendredis du mois, des séances de cinéma se déroulent au foyer rural Jean-Paul Dumas.

    Des lotos sont organisés par le C.C.A.S. ou les associations locales, principalement en hiver. Le calendrier saisonnier des lotos est disponible au secrétariat de mairie aux jours et heures habituels d'ouverture, ou dans la rubrique agenda du site de la mairie.

    Sports

    • ASC, club de football.

    Cultes

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 322 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 572 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 810 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]10,1 %10,8 %12,9 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 443 personnes, parmi lesquelles on compte 61,9 % d'actifs (49 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 38,1 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 215 emplois en 2018, contre 188 en 2013 et 166 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 97,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,3 %[I 10].

    Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    Secteurs d'activités

    58 établissements[Note 13] sont implantés à Chamborigaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble58
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    915,5 %(7,9 %)
    Construction712,1 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2136,2 %(30 %)
    Activités immobilières35,2 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    46,9 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    915,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services58,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 58 entreprises implantées à Chamborigaud), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[45] :

    • Romalisa, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (56 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1515104
    SAU[Note 15] (ha)2402804776

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 76 ha[48],[Carte 5],[Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Le viaduc de Chamborigaud, qui se trouve en bordure du village, réalisé par Charles Dombre assisté de Joubert et Ruelle, pour la Compagnie de Chemins de fer "Lyon-Méditerranée" (achevé en 1867). La partie nord du viaduc est sur la commune de Chambon.
    • Château de Crouzas
    • Château de Tagnac
    • Pont de Rastel
    • Viaduc
      Viaduc
    • Viaduc
      Viaduc
    • Château de Crouzas
      Château de Crouzas
    • Pont de Rastel
      Pont de Rastel

    Édifices religieux

    L'église

    Patrimoine culturel

    • Bibliothèque Claudine Chabrol gérée par l'association La Chamborigaudoise.
    • Le musée de la Maison du Mineur[49].
    • Foyer rural Jean-Paul Dumas.

    Patrimoine environnemental

    Espaces protégés et gérés

    La limite ouest de Chamborigaud jouxte la zone cœur du Parc national des Cévennes[50], sans pour autant y être intégrée.

    La commune fait partie de ces deux grands espaces protégés :

    ZNIEFF

    Vallée du Luech à Chambon

    La ZNIEFF continentale de type 1 Vallée du Luech à Chambon concerne 884 ha sur Chambon, Chamborigaud et Peyremale. L'habitat très diversifié y est fait de zones humides, cultures, forêts et zones rocheuses. L'habitat déterminant de la ZNIEFF désigne des terrains en friche et terrains vagues. Le faucon pèlerin, qui craint le dérangement dans ses zones de nidification, est particulièrement visé par la protection[53]. Là de même on retrouve la Fougère mâle d'Ardèche ou Dryopteris ardechensis[54].

    Montagne du Bougès

    La ZNIEFF continentale de type 2 de la Montagne du Bougès concerne 13 109 ha sur 16 communes[55].

    Hautes vallées de la Cèze et du Luech

    Chamborigaud est inclus dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes[56]. Les types de couverts inclus dans cette zone sont composés de 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées, 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches. Une partie de ces habitats, notamment les prairies de fauche et les châtaigneraies, sont dépendantes de la maintenance des activités humaines traditionnelles ; celles-ci cessant peu à peu, ces milieux sont sujets à la fermeture du milieu pour les prairies de fauche, et au développement des maladies et la destructuration pour les châtaigneraies.

    Cinq espèces sédentaires résidentes sont inscrites à l’annexe II de la directive Habitats : le castor commun (Castor fiber), la loutre (Lutra lutra), le blageon (Telestes souffia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau méridional (Barbus meridionalis). Le castor commun (Castor fiber) et la loutre (Lutra lutra) y présentent des populations non isolées mais en marge de leur aire de répartition ; pour la loutre, ce site est le seul présent en versant méditerranéen et donc d'une importance capitale pour la colonisation des rivières méditerranéennes.

    • Blageon (Telestes souffia)
      Blageon (Telestes souffia)
    • Écrevisse à pattes blanches(Austropotamobius pallipes)
      Écrevisse à pattes blanches
      (Austropotamobius pallipes)
    • Castor commun(Castor fiber)
      Castor commun
      (Castor fiber)
    • Loutre d'Europe(Lutra lutra)
      Loutre d'Europe
      (Lutra lutra)

    Randonnées

    La commune offre au pied du Mont Lozère 90 km de circuits de randonnées pédestres, équestres ou en VTT. La communauté de communes des Hautes Cévennes a élaboré une pochette répertoriant les sentiers locaux. Le GR 700 La Régordane, de Génolhac à Ners passe sur la commune. Passant par Pont-de-Rastel, Chamborigaud et le col de Portes, il fait découvrir localement le bassin minier des Cévennes puis la garrigue des alentours d'Alès[57]. Le chemin de la Régordane est un chemin antique déjà utilisé par les celtes allant du pays nîmois à l'Auvergne ; plus tard il devint un chemin de pèlerinage menant à Aigues-Mortes, principal port vers la Terre Sainte[58].

    Baignades

    Plusieurs coins de baignade aménagés se trouvent sur la Cèze. La base nautique du lac de Camboux est à seulement 10 km et offre également des baignades et des sports aquatiques[49].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Pierre Chabrol né à Chamborigaud le 11 juin 1925, décédé à Génolhac le 01 décembre 2001, écrivain et conteur, a écrit de nombreux romans sur son pays, les Cévennes.
    • Alexis Galtier (1825-1902), maréchal-ferrant chamborigaudois, grand-père de l’écrivain et poète occitan Charles Galtier (1913–2004).
    • Emile Jourdan, homme politique (PCF), né à Chamborigaud le 29 octobre 1914, décédé à Nîmes le 30 août 1999. Maire de Nîmes de 1965 à 1983, député du Gard de 1973 à 1986.
    • Les frères Jacquard, groupe de chanteurs fantaisistes et excellents musiciens, finalistes en 2018 de La France a un incroyable talent.

    Héraldique

    Blason de Chamborigaud

    Les armes de Chamborigaud se blasonnent ainsi :

    D'or, à la croix losangée d'or et de gueules[37].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Pic de la Tourette : ne pas confondre avec le pic des Tourettes dans les Pyrénées.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Chamborigaud » (consulté le ).
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    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chamborigaud » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Chamborigaud » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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