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Comines
Comines (Nord)
L'hôtel de ville et le beffroi (1923).
Blason de Comines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Éric Vanstaen
2020-2026
Code postal 59560
Code commune 59152
Démographie
Gentilé Cominois
Population
municipale
12 749 hab. (2020 en augmentation de 3,43 % par rapport à 2014)
Densité 796 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 45′ 42″ nord, 3° 00′ 31″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 24 m
Superficie 16,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lambersart
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Comines
Liens
Site web http://www.ville-comines.fr/index.html

    Comines (en néerlandais : (Frans-)Komen/Comen[1]) est une commune française du département du Nord (59) et de la région Hauts-de-France, située en Flandre romane. Elle est limitrophe de Comines section de Comines-Warneton en Belgique, avec qui elle ne faisait qu'une jusqu'en 1668, date à laquelle la partie au sud de la Lys devient française. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

    Géographie

    Comines dans son canton et son arrondissement.
    Vue panoramique de Comines.

    Situation

    La ville de Comines est située à la frontière franco-belge. La Lys forme la frontière naturelle qui sépare Comines (France) de Comines (Belgique).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Comines
    Bas-Warneton
    (Drapeau de la Belgique Belgique)
    Comines
    (Drapeau de la Belgique Belgique)
    Wervicq
    (Drapeau de la Belgique Belgique)
    Warneton Comines Wervicq-Sud
    Deûlémont Quesnoy-sur-Deûle Linselles

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 675 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Comines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[18] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,8 %), zones urbanisées (16,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), prairies (3,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Histoire

    Jusqu'aux Traités d'Utrecht en 1713, Comines Belgique et Comines France ont une histoire commune.

    Les traités d'Utrecht (1713) confirment la frontière sur la Lys. Deux Comines subsistent : Comines Belgique et Comines France. Au détriment du flamand, la langue devient officiellement le français. Profitant de la paix, des manufacturiers belges s’installent dans Comines Sud. Vers 1719, Philippe Hovyn fonde sa rubanerie.

    En 1768, Louis-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans, prince du sang, est propriétaire des terre, ville et baronnie de Comines, et en cette qualité, est un des quatre anciens haut justicier et ayant entrée et préséance dans l'ordre de la noblesse aux États de la province d'Artois[24].

    Révolution française

    De nouveau, durant la Révolution de 1789, Comines change de statut.

    En 1792, la ville est occupée par les Autrichiens qui ont occasionné de nombreux dégâts[25].

    Avec la guerre puis avec la victoire française sur l’Autriche et l’annexion de la Belgique, elle fait face aux nombreux problèmes dus aux partages des dépenses des lieux de cultes.

    En 1830, avec la révolution en France et avec l’indépendance de la Belgique, le progrès amène la naissance des ateliers et des usines. À Comines France, l’industrie textile se développe fortement avec la rubanerie, le tissage et la filterie. La gare est ouverte en 1876 avec la ligne Lille-Comines. À partir de 1906, sous l‘influence du maire Désiré Ducarin, un nouvel hôpital, un dispensaire et un orphelinat sont construits. Le jardin public, la piscine et l’abattoir sont bâtis à la même époque.

    Première Guerre mondiale

    Le , la mobilisation générale est décrétée. Très rapidement, Comines est occupée par les Allemands. En mai 1917, les Anglais préparent une vaste opération et les bombardements s'intensifient, pulvérisant les abords de Comines. Fin mai, les Anglais imposent l'évacuation totale des civils, qui a lieu les 27, 28 et 29 mai 1917[26]. Mais peu à peu, le front avance. Et enfin, en octobre 1918, Comines est libérée. Malheureusement la ville a été complètement détruite par les bombardements alliés et les dynamitages allemands.

    La ville est rebâtie, dans les formes que nous lui connaissons actuellement. Le centre est modifié avec des rues plus droites et une place plus grande. Selon les plans de Maurice Storez et de Dom Bellot, l'église est reconstruite dans son style si particulier néo-byzantin. L’architecte Louis Marie Cordonnier garde au beffroi ses traits de 1623 avec son bulbe caractéristique. En 1922, la centrale électrique est achevée mais de nombreuses usines ayant disparu, Comines ne retrouve pas toute son aura industrielle.

    Seconde Guerre mondiale

    De nouveau, en septembre 1939, lors la « drôle de guerre », la ville est envahie puis occupée. Elle subit les bombardements alliés qui visent la centrale thermique. De nombreuses victimes sont à déplorer. Le 24 juin 1941, un bombardement de la R.A.F. britannique fait 35 tués et 150 blessés[27].

    Enfin, le 6 septembre 1944 sonne la Libération. La ville, moins meurtrie durant ce second conflit, retrouve une certaine croissance, en particulier dans le textile, jusqu’à la crise de celui-ci. La concurrence mondiale, ainsi que la fin des centrales thermiques, mettent un terme à cette période d’expansion.

    Aujourd’hui, Comines se tourne vers d’autres industries et services. Elle développe de nouvelles zones d'activités ou résidentielles pour faire face à l’accroissement constant de sa population.

    En 2018, la mairie rachète des terrains afin d'y faire bâtir d'importants immeubles à différents endroits de la ville.

    Héraldique

    Armes de Comines

    Les armes de Comines se blasonnent ainsi :D'argent à une clef de sable mise en pal, le panneton en haut et à dextre, et accompagnée de cinq quintefeuilles de gueules, deux à dextre, deux à senestre et une en pointe.

    Comines comme chef-lieu du quartier du Ferrain « De gueules au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même et à la bordure aussi d'or »

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791
    (démission)
    Arnould Ignace Joseph Lambin Avocat et notaire
    1791 1791 Pierre Joseph Goeman Fermier
    1791 1791 Pierre Jean Melchior Vanalderwerelt Maître teinturier et marchand
    1791 1793 Antoine Joseph Podevin Marchand chapelier
    1793 1795 Norbert Joseph Melot Marchand de vin
    1795 1795 Martin Constantin Xavier Hovyn Négociant manufacturier
    1795 1795 Jean-Baptiste Sébastien Clarisse
    1795 mars 1797
    (démission)
    Antoine Joseph Podevin Marchand chapelier
    mars 1797 septembre 1797
    (démission)
    Pierre Joseph Ghesquière
    1797 1798 Jean-Baptiste Sébastien Clarisse
    1798 1800 Jean-Baptiste Bonduel Marchand
    1800 1809 Arnould Ignace Joseph Lambin Avocat et notaire
    1809 1821 Louis Joseph Marcotte
    1821 1821 Bernard Vaché Fabricant et capitaine en retraite
    Maire durant les Cent-Jours
    1821 novembre 1861
    (décès)
    Louis Charles Lambin Notaire
    Président du conseil d’arrondissement de Lille
    novembre 1861 1875 Louis Quentin Auguste Lambin Notaire
    Ancien président du conseil d’arrondissement de Lille
    1875 avril 1903
    (décès)
    Henri Lauwick Fabricant de ruban
    avril 1903 mai 1904 Liévin Hassebroucq Industriel
    mai 1904 décembre 1919 Désiré Ducarin Industriel
    décembre 1919 mai 1925 Vincent Cousin Industriel
    mai 1925 1944 Pierre Meurillon RG Notaire
    Conseiller général (1928-1940)
    1944 1946 Maurice Delporte Entrepreneur
    Président de la délégation municipale
    1946 octobre 1947 Léon Simoens PCF Rubanier
    octobre 1947 février 1970
    (décès)
    Charles Legrand Représentant
    février 1970 mars 1971 André Montaigne DVD Cultivateur
    Conseiller général (1963-1970)
    mars 1971 mars 1977 Michel Rubben Clerc de notaire
    mars 1977 novembre 1988
    (décès)
    Marcel Chateau PCF Agent EDF
    novembre 1988 mars 1989 Jean Dillies PCF Agent EDF
    mars 1989 mai 2006
    (démission)
    Henri Segard DVD Pharmacien
    Conseiller général (1991-2001)
    juin 2006 juin 2020 Alain Detournay UMP-LR Chef d'entreprise
    Vice-président de la MEL[29]
    juin 2020 En cours Eric Vanstaen Centre Policier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[30].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 12 749 habitants[Note 9], en augmentation de 3,43 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 7044 5674 7775 1815 3165 4185 1615 2255 298
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 3805 8386 2466 3536 4096 6377 0357 4227 527
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 1298 4318 5754 2486 3976 8126 9647 1998 288
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 04010 12810 48510 91511 32011 95212 10712 63712 369
    2020 - - - - - - - -
    12 749--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 6 086 hommes pour 6 412 femmes, soit un taux de 51,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,2
    4,4
    75-89 ans
    7,9
    14,4
    60-74 ans
    15,2
    21,9
    45-59 ans
    20,6
    18,1
    30-44 ans
    19,7
    18,9
    15-29 ans
    16,1
    21,7
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Economie et industrie

    La commune est le siège d'un certain nombre d'entreprises industrielles, dont :

    • Venator Pigments (ex-Reckitt et Colman)[36]; cette usine fabrique notamment les pigments de bleu outremer, ayant repris dans les années 1960 cette fabrication à la société Guimet de Fleurieu (Rhône).

    Lieux et monuments

    Le Beffroi vu du clocher de l'église Saint-Chrysole en septembre 2006.
    • L'hôtel de ville et son Beffroi, classé à l'UNESCO. L'hôtel de ville est également inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001[37]. À partir du XIIe siècle, avec l'obtention par leur seigneur, du droit de s’administrer seules, les communes érigent leur premier Beffroi, signe de puissance, d’autonomie et de liberté. Il est le gardien des chartes et la cloche qui rythme l’organisation de la cité. En 1297, 1382, 1427, 1579, le feu détruit le Beffroi, du fait de guerres ou d'incendies, car à l'époque il était fait de bois ; à chaque fois il est reconstruit. En 1623, il prend globalement sa forme actuelle. Classique pour l'époque, il se compose d'une imposante tour carrée flanquée de tourelles en saillie et surmontée d'un bulbe à huit pans, égrenant l'heure aux quatre points cardinaux. Pendant près de trois siècles, ce Beffroi résiste jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. En mai 1918, on le retrouve encore sur une aquarelle d'Albert Reich, dessinateur pour l'armée allemande[38]. Il sera détruit en octobre 1918 dans la fuite de l'armée allemande[Note 10]. Il faut attendre 1924 pour commencer sa reconstruction quasi identique à celle de 1623, de l'autre côté de la place en vis-à-vis de l'église ; il est l'œuvre de l'architecte Louis Marie Cordonnier. Par la suite, il traverse sans encombre le second conflit mondial. En 2004, le Beffroi de Comines pose sa candidature avec 22 autres beffrois en vue d'une inscription au patrimoine de l'UNESCO. En juin 2005, la réponse officielle est positive et ainsi sont classés 11 beffrois dans le nord, 6 dans le Pas-de-Calais et 6 dans la Somme.
    • Les tombeaux conjugués de Jean de Comines et Jeanne de Ghistelle, autrefois dans l'ancienne église et actuellement dans le jardin public au nord de la nouvelle église, classés monuments historiques depuis 1926[39].

    Patrimoine chrétien

    Églises

    • Église Saint-Chrysole de style néo-byzantin inaugurée le 7 juillet 1928. Créée par Maurice Storez et Dom Bellot, elle est classée monument historique depuis le 9 septembre 2002[40].
      • Eglise Saint Chrysole de Comines - l'église et la place
        Église Saint-Chrysole de Comines - l'église et la place.
      • Eglise Saint Chrysole de Comines - façade
        Église Saint-Chrysole de Comines - façade.
      • Eglise Saint Chrysole de Comines - extérieur
        Église Saint-Chrysole de Comines - extérieur.
      • Eglise Saint Chrysole de Comines - Toiture du dôme
        Église Saint-Chrysole de Comines - Toiture du dôme.
      • Eglise Saint Chrysole de Comines - Toiture du dôme
        Église Saint-Chrysole de Comines - Toiture du dôme.
    • Église Sainte-Marguerite de style néo-gothique. La pose de sa première pierre eut lieu le 19 mars 1858. Son parvis porte le nom de l'abbé Dervaux, qui en fut le premier curé. Fortement endommagée pendant la première guerre mondiale, elle a été rénovée et rouverte au culte en 1923.

    Calvaires

    • Le calvaire de la route de Wervicq - Mentionné sur des documents datant du XIXe siècle, il a été restauré durant les années 1990.
    • Le calvaire du hameau de Sainte-Marguerite - Il a été érigé en 1931. Il est situé à l'angle de la rue de Lille et du chemin du Calvaire.
    • Le calvaire du Christ-Roi - Détruit en 2004, il a été reconstruit en mai 2018. Il est situé à l'angle des rues Gambetta et Carnot, à côté du collège Saint-Joseph.

    Chapelles

    • La chapelle Ave Maria dite « de la Rouge Porte » - Elle a été construite durant la seconde moitié du XXe siècle. Elle est située chemin du Hel, à proximité de la ferme et des gîtes de la Rouge Porte.
    • La chapelle de L'Immaculée Conception - Elle a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est située au chemin du Hel à l'entrée de la Ferme du Hel.
    • La chapelle Notre-Dame de la Délivrance - Reconstruite après 1918 et rénovée en 1994, elle est située à l'angle du chemin du Rossignol et du chemin du Grand-Perne.
    • La chapelle Notre-Dame de Grâces - Construite en 1900, une chapelle se trouvait déjà à cet endroit au XVIIIe siècle. Elle a été restaurée en 1990. Elle est située rue du Hurlupin.
      Comines - Chapelle Notre Dame de Grâces
      Comines - Chapelle Notre Dame de Grâces.
    • La chapelle Notre-Dame du Rosaire - dite « chapelle Goeman », elle a été construite en 1882. Elle est située chemin Sainte-Marguerite, face au chemin de la chapelle Goeman.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix - Elle a été érigée en 2011 à l'initiative de la famille Vermès. Elle est située rue du Petit-Enfer à l'entrée des gîtes « les Verts Près ».
    • La chapelle Notre-Dame-du-Saint-Rosaire - Elle a été construite en 1946 à l'initiative des paroissiens de Sainte-Marguerite. Elle est située rue de Lille.
    • La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur en Vieil Dieu - Elle a été construite en 1965 à l'initiative du doyen Delesalle et conçue par l'architecte Maurice Salembier. Elle est située rue du Vieil-Dieu.
    • La chapelle de la Vierge - Elle a été construite après la guerre 1914-1918 à la demande de Madame Hassebroucq-Desurmont, femme de Lièvin Hassebroucq, ancien maire de Comines. Elle est située route d'Armentières.

    Toponymie chrétienne

    Au fil de l'histoire, le christianisme a laissé son empreinte dans la toponymie de Comines

    Personnalités liées à la commune

    Philippe De Commynes, portrait fantaisiste dessiné par Pierre Chasselat, gravé par Migneret.
    • Saint Chrysole ou Chryseuil († 303), d'origine arménienne, saint chrétien qui évangélisa le nord-est de la Gaule et mourut martyr en Flandre, vers Comines, où deux églises lui sont consacrées (une en France et une en Belgique). Il est fêté le 7 février.
    • Philippe de Commynes ou Philippe de Commines, né en 1445 ou 1447 et mort en 1511, est un homme politique, chroniqueur et mémorialiste français d'origine flamande.
    • Jean Despautère (en flamand Jean Van Pauteren, en latin Johannes Despauterius) est un grammairien flamand de langue latine, né vers 1460 ou 1480 à Ninove (province de Flandre-Orientale), mort à Comines en 1520. Il fut surnommé "Le prince des grammairiens". Voir aussi l'épitaphe de Jean Despautère dans l'église Saint-Chrysole de Comines.
    • Ogier Ghislain de Busbecq, (1522-1592), ambassadeur de l'empereur du Saint Empire auprès de Soliman le Magnifique puis secrétaire d'Élisabeth d'Autriche. Lors du mariage de celle-ci avec le roi de France Charles IX en 1570, il rapporta d’Orient un sac contenant une trentaine d’oignons de tulipes et l’offrit à son ami Clusius. Celui-ci, devenu professeur de botanique à l’Université de Leyde, propagea la tulipomanie. Ogier introduisit aussi le lilas, le seringa et bien d’autres végétaux.
    • Charles-Albert-Joseph Lecomte, (1867-1934), évêque d'Amiens[41].
    • Gaston Moutardier, né le 4 mars 1889 à Comines, mort le 6 juillet 1944 à Amiens, est un résistant français.
    • Edmond Decottignies (1893-1963), champion Olympique d’haltérophilie lors des Jeux de Paris en 1924.
    • Martha Desrumaux (1897-1982) est une militante de la CGT, résistante dans le Nord, déportée au camp de Ravensbruck puis députée.
    • Yolande Plancke (1908-1991), athlète et sprinteuse, participante aux Jeux olympiques d'été de 1928.
    • Isabelle Plancke (1910-1997), nageuse et première Française à obtenir le brevet de maître-nageur en 1929
    • Maurice Schumann, (1911-1998), conseiller municipal à Comines de 1971 à 1977 et ministre des Affaires Étrangères durant la même période.
    • Pascal Delannoy, né le 2 avril 1957, est un évêque catholique français. Il est évêque de Saint-Denis depuis 2009.
    • Suzanne Iskandar, née en 1964, est élue Miss Alsace en 1984, puis Miss France en 1985.
    • Nathalie Marquay, née en 1967, est élue Miss Alsace en 1986, puis Miss France en 1987.
    • Nicolas Ghesquière, (1971- ), styliste et directeur artistique de la maison de couture Balenciaga de 1997 à 2012.

    Divers

    Fête des Louches

    La Fête des Louches[42] se déroule chaque 2e dimanche d'octobre. Des chars parcourent le centre de la ville et à cette occasion, des louches en bois sont lancées du haut de l'hôtel de ville par centaines. C'est un trophée très convoité.

    Le char de la damoiselle des louches en octobre 2006

    « Louche » en Wallon signifie « cuillère » en français.

    Il existe beaucoup de légendes sur l'origine de la fête mais celle-ci est une des plus connues :

    Il y a une foire le jour de la St Denis, le 9 octobre. Dans le même temps, on célèbre la fête des Louches, dont la tradition nous apprend l’origine : on avait enfermé un seigneur dans une tour pour le soustraire au reste de ses hommes et jouir de son bien. S’étant fait connaître par le moyen d’un couvreur travaillant au-dessous de son cachot, il jeta par la fenêtre tout son petit ménage de bois, avec quoi on lui servait à manger.

    Chaque année, un thème différent, historique ou commémoratif, est choisi pour la fête ; il est illustré dans le défilé. Ce défilé est franco-belge ; de nos jours, il commence en Belgique et se termine sur la place de Comines en France. Ce défilé est l'occasion pour les sociétés sportives, associatives et les différents quartiers de créer un char et de participer ainsi à des tableaux historiques, à la fin de celui-ci se trouve « le char de la Damoiselle de Comines et de ses dauphines » (ou plutôt la louche, car ce char à la forme d'une louche) ; puis, fermant la marche, le char du comité, depuis lequel les membres de la confrérie en habit jettent des louches. Le défilé terminé, la foule se rassemble au pied de l'hôtel de ville. Les louches sont lancées depuis le balcon et les fenêtres du salon d'honneur par les membres de la confrérie ainsi que par le maire de Comines France et le Bourgmestre de Comines Belgique. Attraper les louches enrubannées, dont l'imposante « Louche du maire ».

    La fête dure trois jours : le samedi après-midi, ouverture de la fête foraine ; le dimanche, le grand défilé ; et le lundi matin, le franc marché (une braderie commerçante) suivi l'après-midi d'une course cycliste.

    Le jet des louches remonte à la coutume de la franche foire instaurée au XVe siècle.

    La version « moderne de la fête des louches » remonte à 1884 avec la création de la ducasse du château et du « comité des louches et des fêtes du quartier du château ».

    Géants de Comines

    Les géants accompagnent toutes les festivités de la ville et notamment la fête des Louches.

    Pratiquement depuis l'origine de la fête en 1884, deux géants se distinguent : « Grande Gueuloute », une épeuleuse (de épeule, bobine utilisée dans le tissage) surnommée ainsi car elle a le verbe haut, et « P'tite Chorchire », un marchand de macarons (gâteau traditionnel) en habit de rubannier, sarrau bleu portant un écheveau de rubans jaunes et rouges. Ce dernier est surnommé P'tite Chorchire car la barque qui lui sert à frauder d'une rive à l'autre de la Lys porte ce nom.

    En 1984 apparaît * Buchard de Comines en costume de croisé de 1099, en mémoire du célèbre seigneur de Comines parti aux croisades.

    Puis vint * Messire de Comines, il a été baptisé en 1987 entouré d'une vingtaine de géants des environs, il porte le costume de la confrérie des louches aux couleurs rouge et or, il brandit fièrement sa louche lorsqu'il défile.

    Un autre géant est présent dans l'église Saint-Chrysole et représente le saint du même nom.

    En mars 2016, un nouveau géant ou plutôt une géante, une première à Comines, fait son apparition pour le Carnaval. Elle est baptisée Alys de Comines le 13 mars 2016. Elle représente une jolie drapière du XIIIe siècle. Elle est née de l'association '"les amis d'Alys" présidée par Pierre Loyer. Elle a pour parrain Georges Delizée et comme marraine, Jeanne Maillote.

    • Alys de Comines
      Alys de Comines
    • Alys de Comines, détail du buste
      Alys de Comines, détail du buste
    • Messire de Comines devant le Beffroi en octobre 2006
      Messire de Comines devant le Beffroi en octobre 2006
    • Messire lors des gigantofolies de 2021
      Messire lors des gigantofolies de 2021
    • Grande Gueuloute et P'tite Chorchire
      Grande Gueuloute et P'tite Chorchire
    • Buchard de Comines
      Buchard de Comines
    • Saint Chrysole en compagnie d'Alys de Comines lors des gigantofolies 2021
      Saint Chrysole en compagnie d'Alys de Comines lors des gigantofolies 2021

    Météorite

    Le 8 juin 1962 vers 18 h, une météorite, chondrite de type H4, est tombée sur le territoire du hameau de Sainte-Marguerite[43].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Pascal Delmotte, Michel Sence, Comines, volume 1, L'Harmattan, 2005

    Articles connexes

    • Communes du Nord
    • Plaine de la Lys
    • Comines (Belgique)
    • Gare de Comines-France
    • Gare de Sainte-Marguerite
    • Euralys Syndicat intercommunal

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les archives évoquent deux possibilités, soit un effondrement dû à l'explosion des mines posées dans la fuite allemande, soit un dynamitage volontaire par l'armée allemande.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    2. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Roubaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Comines et Roubaix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Roubaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Comines et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    24. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.302 (lire en ligne).
    25. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 55, lire en ligne.
    26. Ces p'tits bouts de la Grande Guerre : Comines - 1914, documentaire de Yves et Damien Ghesquière, Les Films du Paradoxe, 2004
    27. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 41
    28. Les maires de Comines (France) depuis 1790, Société d’Histoire de Comines-Warneton et de la Région
    29. La fiche d'Alain Detournay sur le site de la MEL, www.lillemetropole.fr, Métropole européenne de Lille
    30. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Comines, consultée le 26 octobre 2017
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Comines (59152) », (consulté le ).
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    36. https://industrie.usinenouvelle.com/fiche/etablissement/venator-pigments-france-sas-59514289
    37. Notice no PA59000068, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. André Schoonheere, « Le dernier avatar du beffroi de Comines-France reconstruit en 1927 », Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton, t.17,
    39. Notice no PA00107434, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Notice no PA59000075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/Environs/2011/07/25/mgr-lecomte-benisseur-d-eglises-et-de-cl.shtml
    42. Fête historique des Louches
    43. https://mrdata.usgs.gov/meteor/metbull.php?code=23099