Jean-Claude Villeminot, dit Jean-Claude Pascal, né le à Paris et mort le à Clichy[1], est un acteur, chanteur et écrivain français.
En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée et reçoit la Croix de guerre.
Après avoir été styliste de mode, il fait ses débuts en 1949 dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur. Dans les années 1950, il est l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français.
Il entame également, en 1955, une carrière de chanteur de charme. Il remporte le Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg, en 1961, grâce à la chanson Nous les amoureux[2].
Au début des années 1980, il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires. Il meurt, presque oublié, à 64 ans.
Biographie
Soldat
Jean-Claude Pascal naît dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier Charles Frédéric Worth. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance[3].
Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au Collège Annel, à Compiègne, et la conclut au Lycée Janson-de-Sailly à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée du général Leclerc. Il est le premier soldat français à entrer dans Strasbourg, en , alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela la Croix de guerre en 1945[4].
Après la Libération, il s'installe à Paris et étudie brièvement à la Sorbonne[5].
Styliste
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel[3]. Il travaille ensuite comme modéliste-dessinateur chez Hermès, puis chez les couturiers Christian Dior et Robert Piguet. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle[3].
Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce Dom Juan de Molière, dans une mise en scène de Louis Jouvet. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais son métier de styliste ne lui convient plus. Il souhaite mener une carrière d'acteur[3].
Acteur
En 1948, Jean-Claude Pascal s'inscrit au Cours Simon. Il adopte alors le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre[3].
Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de Pierre Renoir et d'Edwige Feuillère, dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils. Il enchaîne avec La Femme en blanc de Marcel Achard, aux côtés de Renée Saint-Cyr. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince Albert de Bavière dans son premier film, Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard, lequel l'a repéré par hasard[6],[3]. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.
Son quatrième film, Un grand patron, d'Yves Ciampi (1951), où il partage l'affiche avec Pierre Fresnay, obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio (le « caprice ») dans Un caprice de Caroline chérie[7]. En 1953, il offre sa distinction au personnage d'Axel de Fersen dans Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry, puis, en 1959, à celui du tsar Alexandre Ier dans La Belle et l'empereur. En 1956, il tourne La Châtelaine du Liban de Richard Pottier, d'après le roman éponyme de Pierre Benoît.
En 1959, il reçoit le Prix Femina d'interprétation masculine, pour son rôle de Yan, dans Pêcheur d'Islande, adaptation du roman de Pierre Loti[8],[3]. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment Opération Opium, en 1966, de Terence Young, réalisateur des premiers James Bond.
Au gré des tournages, il côtoie Anouk Aimée, Arletty, Brigitte Bardot, Martine Carol, Danielle Darrieux, Gina Lollobrigida, Michèle Mercier, Romy Schneider, Erich von Stroheim et Charles Vanel. Il était l'ami intime de Jean Chevrier, époux de Marie Bell.
Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la Nouvelle Vague, et l'après soixante-huit lui est fatal[9]. Il interprète encore en 1968, le « Grand Eunuque du Sultan du Maroc » dans Angélique et le Sultan, le dernier épisode de la série Angélique. Il tourne enfin, en 1970, Toits de Saint-Paul d'Alfred Weidenmann. Ce sera son dernier rôle au cinéma.
Par la suite, Jean-Claude Pascal apparaît à la télévision, dans des séries et des feuilletons comme Le temps de vivre... Le temps d'aimer de Louis Grospierre ou Le chirurgien de Saint-Chad de Jean Siegrist. Il revient au théâtre et participe à la série Au théâtre ce soir (par exemple en 1985 dans Adieu Prudence de Leslie Stevens). En 1982, il réalise la mise en scène de Bérénice, à l'auditorium Maurice Ravel de Lyon.
Chanteur
Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson Je voudrais, écrite par Charles Aznavour. Il donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey[4].
En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la sixième édition du Concours Eurovision de la chanson. Le samedi , à Cannes, il remporte le concours pour le Luxembourg, avec la chanson Nous les amoureux, écrite par Maurice Vidalin et composée par Jacques Datin[10].
Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent – sans que le grand public ne s'en doute – la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard[11],[12].
En 1962, il reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des Neiges du Kilimandjaro, de Pascal Danel. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour (notamment L'Amour, c'est comme un jour), Guy Béart, Gilbert Bécaud, Barbara ou Jacques Brel. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des années 1970, pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.
En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la vingt-sixième édition du concours, avec la chanson C'est peut-être pas l'Amérique, dont il co-signe les paroles avec Sophie Makhno, mais termine cette fois à la onzième place[13].
En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par Gilbert Sinoué.
De son vivant, Jean-Claude Pascal fut élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »[14]. Sa garde-robe fut exposée en 2004, au Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine, à Argenton-sur-Creuse, dans l'Indre[15].
Imitateur
Jean-Claude Pascal se livrait également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'ORTF : Pierre Fresnay, Tino Rossi, Jean Marais, Jean Sablon, Charles Trenet[16].
Écrivain
À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, Le Beau Masque, est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.
Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (Le Panier de crabes, en , ainsi que ses suites, Le Fauve, en , et La Garce, en ). Il poursuit avec des romans (L'Arc-en-ciel de novembre, en , et L'Enfant et les Giboulées, en ).
Encouragé par Philippe Erlanger, il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, La Reine maudite, biographie de Marie Stuart, et en 1991, L'Amant du roi, biographie du duc de Luynes, favori du roi Louis XIII[17].
Mort
Jean-Claude Pascal meurt à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne, le , à l'âge de 64 ans, des suites d'un cancer de l'estomac. Assumant avec délicatesse et discrétion son homosexualité dans Nous les amoureux[18],[19], il était célibataire et sans enfants.
Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du Mont Saint-Michel et dans la baie d'Hammamet (Tunisie), où il possédait une villa[20]. Sa mère placera une plaque à son nom dans la chapelle du caveau familial, où l'autre partie de ses cendres sont inhumées, au cimetière du Montparnasse (division 25).
Filmographie
Cinéma
- 1949 : Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard : Prince Albert de Bavière
- 1951 : Les Mousquetaires du roi, de Marcel Aboulker et Michel Ferry - Film inachevé
- 1951 : Ils étaient cinq, de Jack Pinoteau : Philippe
- 1951 : Quatre roses rouges, de Nunzio Malasomma : Pietro Leandri
- 1951 : Un grand patron, d'Yves Ciampi : Marcillac
- 1951 : Le Rideau cramoisi, d'Alexandre Astruc : l'officier
- 1952 : Un caprice de Caroline chérie, de Jean Devaivre : Livio
- 1952 : Le Plus Heureux des hommes, d'Yves Ciampi : Michel Brissac
- 1952 : La Forêt de l'adieu, de Ralph Habib : Jean-Pierre
- 1953 : Alerte au Sud, de Jean Devaivre : Jean Pasquier
- 1953 : Le Chevalier de la nuit, de Robert Darène : Georges de Ségar / L'inconnu
- 1953 : Les Enfants de l'amour, de Léonide Moguy : docteur Baurain
- 1953 : Si Versailles m'était conté, de Sacha Guitry : Axel de Fersen
- 1953 : Cœur frivole ou la grande comédie, de Pierre Gaspard-Huit - Court métrage : le narrateur
- 1954 : Le Grand Jeu, de Robert Siodmak : Pierre Martel
- 1954 : La Rage au corps, de Ralph Habib : Gino
- 1954 : Les Trois Voleurs, de Lionello De Felice : Gastone Cascarilla
- 1954 : Le Fils de Caroline chérie, de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches
- 1955 : Milord l'Arsouille d'André Haguet : Lord Henry de Seymour, Milord l'Arsouille
- 1955 : Les Mauvaises Rencontres, d'Alexandre Astruc : Blaise Walter
- 1956 : Le Salaire du péché, de Denys de La Patellière : Jean de Charvin
- 1956 : La Châtelaine du Liban, de Richard Pottier : Jean Domèvre
- 1957 : Les Lavandières du Portugal, de Pierre Gaspard-Huit : Jean-François Aubrey
- 1958 : Le Fric, de Maurice Cloche : Jacques Moulin
- 1958 : Guinguette, de Jean Delannoy : Marco
- 1959 : Pêcheur d'Islande, de Pierre Schoendoerffer : Guillaume 'Yan' Floury
- 1959 : La Belle et l'Empereur, d'Axel Von Ambesser : le Tsar Alexandre 1er
- 1959 : L'Homme de la frontière, (La encrucijada), d'Alfonso Balcazar : Javier
- 1960 : Préméditation, d'André Berthomieu : Bernard Sommet
- 1960 : La Rabouilleuse, de Louis Daquin : Philippe Brideau
- 1961 : Le Rendez-vous, de Jean Delannoy : Pierre
- 1962 : La Salamandre d'or, de Maurice Regamey : Antoine de Montpezat
- 1964 : Le Faux Pas, d'Antoine d'Ormesson : Robert
- 1966 : Opération opium, de Terence Young : Galam Khan
- 1967 : Les Quatre mariages de Marisol, de Luis Lucia : Frank Moore
- 1968 : Angélique et le sultan, de Bernard Borderie : Osman Ferradji
- 1970 : Unter den Dächern von St. Pauli (de), d'Alfred Weidenmann : Dr Pasucha
- 1973 : La Couture Française, de Pierre Unia - court métrage : le narrateur
Télévision
- 1961 : On vous écrira (téléfilm)
- 1963 : Teuf-Teuf (téléfilm)
- 1964 : Sans merveille, de Michel Mitrani (téléfilm) : Franck
- 1964 : Vol 272 (série télévisée) : Marc
- 1965 : Une nuit sans lendemain (téléfilm) : l'acteur / Le cadet / Le cheik / Le paysan / L'adolescent
- 1966 : Comment ne pas épouser un milliardaire, de Roger Iglésis (série télévisée) : le commandant Jean Leroy-Dantec
- 1972 : Au théâtre ce soir - Les Français à Moscou, de Pol Quentin, mise en scène de Michel Roux, réalisation par Georges Folgoas, au Théâtre Marigny
- 1973 : Le temps de vivre... Le temps d'aimer (série télévisée) de Louis Grospierre : Jean
- 1976 : Le chirurgien de Saint-Chad (série télévisée) : Dr Patrick Villaresi
- 1983 : L'attrapeur (téléfilm) : Marquis de Formentière
- 1984 : Au théâtre ce soir - Adieu Prudence, de Leslie Stevens, adaptation de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène par Alain Feydeau, réalisation de Pierre Sabbagh, au Théâtre Marigny
Théâtre
- 1949 : La Dame aux camélias
- 1957 : Un Français à Moscou, de Pol Quentin, mise en scène par Jacques Charon, au Théâtre de la Renaissance
- 1973 : Les Amants terribles, de Noel Coward, mise en scène par Raymond Gérome, au Théâtre Montparnasse
Discographie
Singles
- 1955 : Je voudrais
- 1958 : Devinez
- 1958 : Un jour, vous comprendre
- 1958 : Croquemitoufle
- 1959 : Le poinçonneur des lilas
- 1959 : La nuit
- 1960 : Marie, Marie
- 1960 : L'absent
- 1961 : On n'oublie rien
- 1961 : Toi
- 1961 : Les cornemuses
- 1961 : Nous les amoureux
- 1962 : Un an déjà
- 1963 : Dans les journaux
- 1963 : Elle était si jolie
- 1964 : Bergère
- 1964 : Être aimé de toi
- 1965 : Pour les jours et les nuits
- 1965 : Soirées de prince
- 1966 : Au fond du verre
- 1966 : Vivre libre
- 1966 : Göttingen
- 1967 : Chanson pour terminer
- 1970 : Tu sais... chez eux
- 1976 : Le pèlerinage. Frida (Nyel / Verlor)
- 1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
- 1981 : Le monde a besoin des enfants
Albums
- 1960 : Satan m'a dit
- 1961 : À Bobino
- 1962 : Chansons pour l'automne
- 1962 : Le bateau blanc
- 1962 : Ma jeunesse fout l'camp
- 1964 : Chansons pour l'hiver
- 1965 : Chansons de l'été
- 1967 : Quarante ans
- 1968 : Chansons d'hier et de toujours
- 1968 : Paris vaut bien une chanson...
- 1973 : Je voyage
- 1974 : Nous les amoureux
- 1974 : C'était toute ma jeunesse
- 1979 : À Saint-Germain des Près
- 1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
- 1983 : Dessine-moi un amour
- 1984 : Jean-Claude Pascal chante Edgar Faure
Œuvres littéraires
- Le beau masque, coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. (ISBN 2221049187 et 9782221049181)
- Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T., Fleuve Noir, 1986, 174 p. (ISBN 2265034312 et 9782265034310)
- Le Fauve, Fleuve Noir, 1987
- La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T., Fleuve Noir, 1987, 269 p. (ISBN 2265035742 et 9782265035744)
- La Reine maudite : le dossier Marie Stuart, Éditions du Rocher, 1988, 991 p. (ISBN 2268006425 et 9782268006420)
- L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne, Éditions du Rocher, 1989, 437 p. (ISBN 226800774X et 9782268007748)
- L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes), coll. « Histoire », Éditions du Rocher, 1991, 423 p. (ISBN 2268011240 et 9782268011240)
- L'Enfant et les giboulées, Presses pocket, 1991, 344 p. (ISBN 2266044249 et 9782266044240)
Distinctions
Notes et références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ (en) John Kennedy O'Connor, The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History, Londres, Carlton Books Limited, 2005, p. 18.
- 1 2 3 4 5 6 7 8 Jean-Claude Pascal (1927/1992), sur L'Encinmathèque, par Donatienne.
- 1 2 Jean-Claude Pascal (1937-1992), sur Muroles et Pazique.
- ↑ Jean-Claude Pascal, sur Myspace.
- ↑ Cette découverte est racontée dans la biographie de ce metteur en scène écrite par Eric Bonnefille, Raymond Bernard : fresques et miniatures, Éditions L'Harmattan, 2010, 308 p., p. 58-59.
- ↑ Jean-Claude Pascal (1927/1992), sur L'Encinémathèque, par Donatienne : « Face à Martine Carol, dans « Un caprice de Caroline Chérie », il incarne… le caprice ! »
- ↑ L'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique Aurélien Ferenczi
- ↑ Jean-Claude Pascal, sur Cineartistes.
- ↑ (en) Jean-Claude Pascal sings "Nous les amoureux", sur le site officiel de l'Eurovision.
- ↑ Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur, Hexagone Gay : « Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles [...]. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que “l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville.…”. Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué[e] à cette société qui n'y a vu que du feu… de l'amour, bien entendu. »
- ↑ Dans son Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H (Éditions L'Harmattan, 2008, p. 45), Philippe Ariño, voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité : « Le personnage homosexuel se qualifie de personne "amoureuse" plutôt que d'"homosexuelle" pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes, et d'aimer sur la durée. »
- ↑ (en) 30 years ago today - Bucks Fizz win for United Kingdom, sur le site Eurovision Song Contest, 4 avril 2011 : « 1961 Eurovision Song Contest winner Jean-Claude Pascal took part for Luxembourg, a full 20 years after winning in Cannes. His second attempt was much less successful as he finished in joint 11th place. »
- ↑ Revue des musées de France, Nos 4 à 6, 1975.
- ↑ Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Châteauroux : escapade dans l'Indre, Petit Futé, 2005, p. 181.
- ↑ Jean-Claude Pascal imitateur (8 octobre 1962), site de l'INA.
- ↑ Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes, cf Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur, op. cit.
- ↑ Blottière, « L'Histgeobox: "Nous les amoureux". Quand les homosexuels ne pouvaient briser les portes du placard. », sur l'histgeobox, (consulté le ).
- ↑ « " Nous les amoureux " de Jean-Claude Pascal, une chanson qui annonce la révolution du mouvement gay... », sur RTBF (consulté le ).
- ↑ Guide Vert Michelin 2011, 434 p., p. 204.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Anatole, Jean-Claude Pascal : le bel élégant, Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. (ISBN 2909184080 et 9782909184081)
- Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître, Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. (ISBN 2951847327 et 9782951847323)
- Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, Éditions cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
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