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Josselin
Josselin (Morbihan)
Le cœur historique de Josselin, avec son château des Rohan sur les rives de l'Oust.
Blason de Josselin
Blason
Josselin (Morbihan)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Ploërmel Communauté
Maire
Mandat
Nicolas Jagoudet
2020-2026
Code postal 56120
Code commune 56091
Démographie
Gentilé Josselinais, Josselinaise
Population
municipale
2 511 hab. (2020 en augmentation de 1,01 % par rapport à 2014)
Densité 560 hab./km2
Population
agglomération
11 700 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 24″ nord, 2° 32′ 50″ ouest
Altitude 30 m
Min. 32 m
Max. 93 m
Superficie 4,48 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Josselin
(ville isolée)
Aire d'attraction Josselin
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Ploërmel
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Josselin
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Josselin
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Josselin [ʒɔslɛ̃] est une commune française, située en Argoat dans le département du Morbihan en région Bretagne.

    La commune de Josselin est labellisée Petite Cité de caractère[1] villes et villages fleuris quatre fleurs ainsi que Village étape depuis 2012.

    Toponymie

    Josselin doit son nom à Josselin de Porhoët, vicomte de Rennes et seigneur de Porhoët, bâtisseur du château. Son père, Guethenoc, en avait quant à lui édifié l'abbaye.

    Les attestations anciennes sont Goscelinus castellum en 1066[2],Castrum et castellum de Goscelini en 1080[3], Castro et Castellanum Joscelini au XIe siècle[4], Castrum Guoscelini en 1129, Castri Iocelini en 1371, puis Jocelin en 1406, Jocelyn en 1453, Josselino en 1453 et enfin Gosselin en 1630[5].

    Le nom en gallo de la commune est Jocelein, Jocelin ou Joczelein , la forme Josilin[6],[5] se fonde sur la phonétique française.

    Histoire

    Moyen Âge et Renaissance

    Le château vu des quais de l'Oust.
    Josselin vu depuis le clocher de la basilique.
    Château de Josselin vu depuis le clocher de la basilique.

    Josselin est une ville probablement créée aux alentours de l'an mil par Guethenoc[7], bien qu'une voie gallo-romaine traversait déjà la ville pour faire la jonction avec les plus importantes cités gallo-romaines d’Armorique. Le vicomte de Porhoët aurait fait construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008 et qui sera détruit, comme la basilique et l'ensemble de la ville, par le roi Henri II Plantagenêt en 1168[8]. Son fils Goscelinus, dit aussi Josselin de Porhoët, donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui offre une relative sécurité.

    Selon la légende, en 808, un laboureur découvre une statue de bois dans les ronces (Notre-Dame-du-Roncier) qui permit à sa fille, aveugle de naissance, de retrouver la vue[9]. À la suite de ce miracle, une chapelle puis une église (dont il reste certains chapiteaux datant du XIIe siècle) et enfin une basilique sont construites à l'endroit de cette découverte. Dans cette basilique, une fresque rappelle le combat des Trente qui a eu lieu à mi-chemin entre Josselin et Ploërmel lors de la guerre de Cent Ans.

    Olivier V de Clisson (sa fille Béatrix de Clisson épouse Alain VIII de Rohan) acquiert la seigneurie en 1370 et fait construire une imposante citadelle munie de huit tours et d'un donjon haut de 90 mètres. Son arrière-petit-fils, Jean II de Rohan la transforme en un logis de style Renaissance remarquable notamment par sa façade de granit sculpté.

    La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes[10].

    Grâce à une conjoncture économique favorable, au développement d'un espace géographique immédiat, aux moyens d'accès et de sécurité et à ses capacités d'accueil, la cité devient un centre commercial important. L'afflux de marchands et de paysans nécessite l'édification d'une cohue[11]. Ville drapante renommée, elle a le privilège de députer aux États de Bretagne sous l'Ancien Régime[12].

    Temps modernes

    Bannis de Josselin en raison de leur conversion à la religion protestante, les Rohan perdent un temps leurs droits sur le fief de Josselin, mais Henri IV les leur restitue.

    En 1629 Richelieu, qui menait une politique visant à assurer la suprématie du pouvoir royal au détriment des Grands, fit démanteler le donjon. La famille Rohan, récemment convertie au protestantisme sous l'influence de Marguerite de Navarre, sœur du Roi François 1er, s'oppose au pouvoir royal. Pour punir Henri de Rohan, le cardinal de Richelieu ordonne le démantèlement du château et fait démolir le donjon, ainsi que trois tours. Croisant le duc Henri de Rohan dans l'antichambre du roi, il lui dit victorieux : « Monsieur le duc, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! »

    La ville qui était fortifiée depuis le XIe siècle, voit ses murailles reconstruites au gré des destructions dues aux attaques que subit la ville au cours des siècles. Ces fortifications qui tombaient en ruine sont finalement démolies dans la seconde partie du XVIIIe siècle.

    On y pénétrait par plusieurs portes :

    • Au nord par la porte Saint-Martin qui était également appelée porte de Haut. Elle donnait accès au faubourg Saint-Martin par un pont dormant enjambant les douves. Elle était flanquée de deux tourelles, appelées casemates, qui étaient couvertes d'ardoises et sa voûte abritait en temps de paix de petites boutiques.
    • A l'est, la porte Saint-Nicolas qui donnait accès au faubourg Saint-Nicolas. Cette porte est détruite, en 1777, afin d'élargir la route reliant Ploërmel à Pontivy.
    • A l'ouest, la porte du Lion qui conduisait au faubourg de Glatinier ou étaient regroupés un grand nombre d'artisans drapiers. Les riches marchands de toile du Pays de Léon séjournaient à Josselin et y envoyaient leurs enfants apprendre le commerce et la langue française. Le nom de porte du Léon transformé au fil du temps en porte du Lion vient probablement de cette présence et du titre de prince de Léon que portait le duc de Rohan.

    Révolution française

    Josselin est chef-lieu du district de Josselin de 1790 à 1795, où siégeait une commission militaire révolutionnaire.

    En , une bande de chouans conduite par de Boulainvilliers coupa les Arbres de la liberté dans les paroisses autour de Montfort, Josselin et Ploërmel[13].

    Les aboyeuses de Josselin

    Les aboyeuses de Josselin étaient des femmes qui entraient en transe lors du pèlerinage de Notre-Dame du Roncier à Josselin. Les sons rauques, animaux, semblables à des aboiements, qu'elles produisaient pendant leur crise sont à l'origine de cette appellation.

    Selon la légende, en 808, un paysan découvrit une statue de la Vierge dans un champ de ronces, près de Josselin. La statue aurait provoqué la guérison de sa fille, puis d'autres personnes. Notre-Dame du Roncier devint vite célèbre et fut richement dotée dès le Moyen Âge par les seigneurs du Porhoët, puis par les Rohan ; au XVIIe siècle le pèlerinage attire des milliers de pèlerins le jour de la Pentecôte. En 1728 des enfants de Camors, victimes d'un mal étrange (ils crient en aboyant comme des chiens) sont guéris, puis d'autres personnes, des femmes principalement ( « en proie à de curieuses crises de folie, la bouche écumant, les yeux à demi-fermés, émettant des râles ressemblant à des aboiements de chien), d'où le nom de « pardon des aboyeuses ». Ce mal non identifié par la médecine subsiste jusque vers 1950[14].

    Ce phénomène, parfois vu comme un mouvement d'hystérie collective[15], est étayé par de nombreux témoignages, de 1728 à 1953. De nos jours le "pardon des aboyeuses" reste fréquenté, mais les autorités religieuses l'ont déplacé au 8 septembre.

    Le XIXe siècle

    • La rue Saint-Nicolas à Josselin vers 1900 (lithographie d'Albert Robida).
      La rue Saint-Nicolas à Josselin vers 1900 (lithographie d'Albert Robida).
    • Josselin vers 1900.
      Josselin vers 1900.

    Le XXe siècle

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[16].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[16].

    Des résistants furent torturés dans la clinique Saint-Martin en 1943 et 1944. Un monument commémoratif "aux fusillés et aux résistants", situé place Saint-Martin, rappelle le souvenir de 14 personnes[17], dont 7 furent fusillées par les Allemands le dans la cour de la clinique Saint-Martin et du sergent parachutiste SAS Jacques Detroy[18] tué le à Josselin[19].

    Parmi les résistants, à titre d'exemples, Adolphe Gabellec[20], adjudant de gendarmerie à Josselin, mortellement blessé dans la nuit du 18 au lors des combats de Saint-Marcel et Alphonse Texier, décédé le au camp de concentration de Neuengamme[21]

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Josselin sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et un pendant la guerre d'Algérie[16].

    Géographie

    Localisation

    La ville de Josselin est située sur les rives de l'Oust, une rivière dont le cours canalisé constitue une section du canal de Nantes à Brest. Josselin se situe à 12 km à l'ouest de Ploërmel, à 34 km à l'est de Pontivy, à 44 km au nord de Vannes, à 73 km au nord-est de Lorient et à 81 km à l'ouest de Rennes[22]. La voie express Lorient-Rennes (Nationale 24) contourne l'agglomération par le nord. La commune a une superficie de seulement 4,48 km2 et son territoire se limite pour l'essentiel à l'agglomération proprement dite.

    Communes limitrophes de Josselin
    Forges de Lanouée La Croix-Helléan
    Josselin
    Guégon Guillac
    Carte de Josselin (contours de la commune en orange).

    Relief

    La ville de Josselin est située dans la vallée de l'Oust. La commune est vallonnée. Le château a été construit directement sur la rive gauche de l'Oust tandis que la cité médiévale s'est développée à proximité du château, sur la colline cernée à l'ouest par le Crasseux, au sud par l'Oust et à l'est par un petit ruisseau sans nom. Le site a probablement été choisi à l'origine pour son intérêt défensif.

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Josselin.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 860 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lizio », sur la commune de Lizio, mise en service en 1995[29] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[30],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 40 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[33] à 12,4 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Josselin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Josselin, une unité urbaine monocommunale[38] de 2 495 habitants en 2017, constituant une ville isolée[39],[40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Josselin, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[41],[42].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,3 %), terres arables (12,1 %), prairies (8,3 %), forêts (4,3 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Économie

    Les abattoirs JPA.

    L'économie de Josselin repose essentiellement sur deux secteurs : l'agro-alimentaire grâce à la présence d'un établissement des abattoirs JPA (ex-Gad), et le tourisme favorisé par l'organisation d'une fête médiévale tous les deux ans, et la présence du château et de nombreux bâtiments anciens. Le centre-ville est consacré au tourisme, avec de nombreux restaurants et des boutiques d'artisans et d'artistes.

    Politique et administration

    La mairie de Josselin.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? octobre 1947 Henri Chérel
    octobre 1947 mars 1959 Georges Lamour Pharmacien
    mars 1959 mars 1965 Armand Ollitrault Négociant en métaux
    mars 1965 mars 2001 Josselin de Rohan RPR puis
    UMP
    Administrateur civil
    Sénateur du Morbihan (1983 → 2011)
    Conseiller général (1982 → 1998)
    mars 2001 28 mai 2020 Joseph Séveno RPR puis
    UMP-LR
    Principal de collège
    28 mai 2020 En cours Nicolas Jagoudet[45] LR[46] Chef d’entreprise
    Conseiller départemental (2021 → )

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

    En 2020, la commune comptait 2 511 habitants[Note 7], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1122 5592 6922 7402 6542 8792 7563 0912 808
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6453 1512 7662 6042 7122 6512 6312 4482 453
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5002 2542 3512 1352 2382 0992 1952 2602 328
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 2312 2832 6112 5482 3382 4192 5822 4692 504
    2020 - - - - - - - -
    2 511--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,1 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 174 hommes pour 1 324 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,9
    90 ou +
    5,8
    13,0
    75-89 ans
    19,8
    19,5
    60-74 ans
    18,8
    19,6
    45-59 ans
    17,7
    14,7
    30-44 ans
    13,1
    14,0
    15-29 ans
    11,6
    16,3
    0-14 ans
    13,4
    Pyramide des âges du département du Morbihan en 2020 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,1
    8,2
    75-89 ans
    11,5
    20,1
    60-74 ans
    21,1
    20,8
    45-59 ans
    20,2
    17,2
    30-44 ans
    16,4
    15,5
    15-29 ans
    13,1
    17,4
    0-14 ans
    15,5

    Culture et patrimoine

    Langue bretonne

    À la rentrée 2017, 74 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[53].

    Lieux et monuments

    Josselin adopte une structure fréquente dans les villes bretonnes qui se développent aux XIe et XIIe siècles : un château, une église castrale dédiée à Notre-Dame comme Vitré, Lamballe ou Moncontour, une enceinte urbaine et, dans les différents faubourgs, des fondations monastiques.

    Patrimoine religieux

    Gisants d'Olivier V de Clisson et de Marguerite de Rohan.

    La basilique Notre-Dame-du-Roncier, également église paroissiale, construite à la fin du XIIe siècle et plusieurs fois agrandie et modifiée est inscrite monument historique depuis 1927 puis 1929[54],[55]. Elle abrite les gisants d'Olivier V de Clisson, connétable de France, et de sa femme Marguerite de Rohan[56],[57].

    La Fontaine Notre-Dame-du-Roncier encore dénommée fontaine Miraculeuse, datée de 1675 et restaurée en 1958, est une fontaine-mur inscrite monument historique en 1928.

    • Basilique.
      Basilique.
    • Les gargouilles de l'église.
      Les gargouilles de l'église.
    • Fontaine Notre-Dame-du-Roncier.
      Fontaine Notre-Dame-du-Roncier.

    La chapelle Sainte-Croix fondée en 1060 au lieu-dit le prieuré par Josthon de Porhoët dont la nef du XIe siècle à chevet plat, la tour massive et la chapelle latérale ont été inscrites monuments historiques le [58]. Le calvaire en granit représentant le Christ en croix, saint Laurent, saint Jean-Baptiste, sainte Anne couronnée et la Vierge à l'Enfant au pied est inscrit monument historique depuis le .

    L'église Saint-Martin, qui dépendait du prieuré Saint-Martin de Josselin fondé en 1105, est devenue paroissiale vers 1400. Elle est très remaniée au XVIIe siècle, la nef est détruite au XIXe siècle et une chapelle est reconstruite à sa place. Elle est importante pour l'architecture romane bretonne car reproduit le véritable plan bénédictin. Elle est inscrite monument historique le [59].

    Le couvent de Carmes Saint-Joachim dit de la Retraite, des sœurs de la Sagesse, est construit à partir de 1640, agrandi en 1750 et la chapelle est reconstruite en 1975.

    Il ne reste que des vestiges restaurés du couvent des Ursulines Notre-Dame qui se sont établies en 1646.

    La chapelle de bénédictins dite de la congrégation a été construite à partir de 1702 et surmontée d'un clocheton au XIXe siècle.

    Patrimoine civil

    Dans le château se trouve le musée des poupées et des jouets de Josselin.

    Le centre de la ville entre la basilique et le château est constitué de maisons médiévales à colombages et de maisons en pierres. Ont été inscrits monuments historiques :

    • la maison de la place Notre-Dame construite au XVe siècle, inscrite le [60],
    • la maison datée de 1538 à pilastres en fuseaux au rez-de-chaussée et pan de bois du 3 rue Georges-Le-Berd, l'ancienne Grande-Rue le [61],
    • celle de la rue Glatinier datée de 1602 le [62],
    • celle, dite maison Morice au 21 rue Olivier-de-Clisson inscrite en 1933 puis classée le [63],
    • celles du 27 rue Olivier-de-Clisson inscrite en 1931[64],
    • celle du 4 place de la résistance inscrite le [65],
    • celle de la rue des Trente[66],
    • celles du 5 et 7 rue des Trente[67],[68],[69],
    • deux maisons rue Saint-Michel[70],
    • l'immeuble du XVIe siècle du 3 rue des Devins le [71],
    • l'hôtel particulier construit en 1763 au 6 rue des Devins le [72]
    • le logis du 4 rue Olivier-de-Clisson, le seul de cette époque en pierre[73].

    Certains autres bâtiments sont datés de 1538, 1634, 1653, 1680, 1683, 1754, 1769

    • Maison médiévale.
      Maison médiévale.
    • Autre maison médiévale.
      Autre maison médiévale.
    • Office du tourisme.
      Office du tourisme.

    Patrimoine environnemental

    L'Oust et la rue du Canal en amont du Château.

    L'Oust forme, avec les anciens remparts, la limite de la ville médiévale.

    Le Mail constitue une promenade arborée en cœur de ville.

    Josselin possède quatre fleurs au concours national des villes et villages fleuris depuis 2020[74],[75]. Ce concours prend en compte les efforts menées par la ville dans le cadre de l'embellissement des espaces publiques mais aussi pour son engagement écologique.

    La commune ne compte aucune zone ou espace protégé que ce soit une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), un site Natura 2000, etc.[76]. Cela s’explique par la faible superficie du territoire de la commune conjugué à son importante urbanisation.

    Équipements de proximité

    La ville de Josselin dispose d'équipements sportifs en libre accès, comme un terrain multisports en aluminium[77].

    Héraldique

    Les armoiries de Josselin se blasonnent ainsi :
    parti au un de Clisson, et au deux du comté de Porhoët c'est-à-dire parti, au un de gueules au lion d’argent couronné et lampassé d’or ; au deux, aussi de gueules au château d’or de trois tours, ajouré de sable, au franc-canton d’hermine.

    Personnalités liées à la commune

    • Olivier V de Clisson (1336-1407), seigneur féodal breton mort à Josselin.
    • Denise Josse-Elicot (1921-2014), résistante née à Josselin.
    • François-Marie Picaud (1878-1960), ancien évêque de Bayeux et Lisieux né à Josselin.
    • Louis-Anne Nogret (1798-1884), ancien évêque de Saint-Claude né à Josselin.
    • Josselin de Rohan, ancien maire, sénateur UMP du Morbihan et propriétaire du château de Josselin.
    • Eustache Roussin (1724-1806), maître forgeron de Versailles et ferronnier d'art né à Josselin.
    • François Lefebvrier (1767-1828), avocat, administrateur et député du Morbihan né à Josselin.
    • Jean-Marie Le Guevel (1779-1851), député du Morbihan né à Josselin.

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Josselin », sur Petites cités de caractère (consulté le ).
    2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1698 (ISBN 2600028846).
    3. Dans le cartulaire de Redon.
    4. Dans les archives du Prieuré de Saint-Martin situé à Josselin.
    5. 1 2 « Résultats concernant « Laillé » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
    6. Fiche descriptive de la ville de Josselin sur Geobreizh.
    7. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 74.
    8. « Le château de Josselin et sa cité de caractère - Vos Plus Belles Destinations », Vos Plus Belles Destinations, (lire en ligne, consulté le ).
    9. Charles Jeannel, Les aboyeuses de Josselin, 1855, rééd. 2019 Stéphane Batigne Éditeur (ISBN 9791090887671).
    10. Daniel Pichot, « Encellulement et villages de l'ouest français (XIe-XIIIe s.)», dans C. Laurent, B. Merdrignac, D. Pichot (sous la direction de), Mondes de l'Ouest et villes du monde. Regards sur les sociétés médiévales. Mélanges en l'honneur d'André Chédeville, Presses universitaires de Rennes, 1998, p. 445-456
    11. Le duc Jean V, en 1429, autorise Alain VIII de Rohan à y édifier une cohue. Le duc de Bretagne a en effet le privilège d'instituer un marché ou une foire. Il s'y intéresse de très près car on y perçoit des droits variés (droits de cohuage et d'estalage) et ces lieux privilégiés de négoce permettent une surveillance et une juridiction spéciales. Les grands seigneurs, tels les Rohan, avides de profits, sont eux-mêmes désireux d'obtenir concession de foires puis de les gérer au mieux.
    12. Michel Duval, Foires et marchés en Bretagne à travers les siècles, Editions Breizh hor bro, , p. 154.
    13. Jean Gallet, "Les paysans en guerre", éditions Ouest-France, 1988 (ISBN 2-7373-0157-2).
    14. Erwan Chartier-Le Floch et Christian Le Corre, "Clichés armoricains (1870-1930). Une Bretagne pittoresque et insolite", Coop Breizh, 2017, (ISBN 978-2-84346-822-3).
    15. Yves-Marie Bercé, Esprits et démons. Histoire des phénomènes d'hystérie collective, Librairie Vuibert, 2018 (ISBN 9782311101645).
    16. 1 2 3 https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56091&pays=France&dpt=56&idsource=1484&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
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    66. « Maison à pans de bois », notice no PA00091324, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. « Deux maisons en pans de bois », notice no PA00091323, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. « Maison, 5 rue des Trente », notice no IA00121548, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. « Maison, 7 rue des Trente », notice no IA00121515, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. « Deux maisons », notice no PA00091321, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. « Immeuble, 3 rue des Devins », notice no PA00091315, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « Maison dite Hôtel d'Aumont », notice no PA56000062, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. « Hôtel, 4 rue Olivier-de-Clisson », notice no PA56000007, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « Fleurissement. Une 4è fleur pour Josselin, Missiriac garde la sienne », sur Les Infos du pays gallo, (consulté le ).
    75. « Josselin. Décrocher la 4e fleur, « le fruit d’un travail collectif » », Ouest-France, (lire en ligne).
    76. Pas de résultat pour Josselin sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel du Muséum national d'histoire naturelle.
    77. http://3rplayground.weebly.com/blog/terrain-multisports-josselin-56

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes