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Les Vans
Les Vans
Vue des Vans.
Blason de Les Vans
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Marc Michel
2020-2026
Code postal 07140
Code commune 07334
Démographie
Gentilé Vanséens
Population
municipale
2 653 hab. (2020 en diminution de 0,52 % par rapport à 2014)
Densité 85 hab./km2
Population
agglomération
4 885 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 21″ nord, 4° 07′ 58″ est
Altitude Min. 126 m
Max. 948 m
Superficie 31,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Les Vans
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Les Vans

    Les Vans [le vɑ̃s][1],[2] Los Vans en occitan est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes[3]. Les Vans fait partie d'une structure intercommunale : la communauté de communes Pays des Vans en Cévennes.

    Géographie

    Situation

    Bureau centralisateur de canton du sud de l'Ardèche, Les Vans occupe le centre d'un bassin près de la rivière Chassezac. Il est dominé au sud par le serre de Barre, dernier sommet oriental des Cévennes ardéchoises. En 2001, la localité est devenue « ville-porte » du parc naturel régional des Monts d’Ardèche, tout en faisant également partie de la zone périphérique du parc national des Cévennes.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Gravières Chambonas Les Assions Rose des vents
    Malons-et-Elze (Gard)
    Bonnevaux (Gard)
    N
    O Les Vans E
    S
    Malbosc Banne Berrias-et-Casteljau

    Climat

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par le Chassezac, principal affluent de l'Ardèche, d'une longueur de 84,6 kilomètres[4] et qui lui apporte ses eaux en rive droite.

    Voies de communication et transports

    Les Vans est accessible via plusieurs lignes d'autocars en provenance de la gare de Valence TGV, Montélimar et Aubenas (Ligne 74 des Cars Région Auvergne Rhône-Alpes) ainsi que d'Alès (Ligne 13 du réseau Le Sept).

    Urbanisme

    Typologie

    Les Vans est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].

    Elle appartient à l'unité urbaine des Vans, une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes[8] et 4 885 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9],[10].

    La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), zones urbanisées (6,8 %)[13].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Quartiers et lieux-dits

    • Les Vans (le bourg) :
      • les Armas
      • Champfagou
      • le Pradal
      • le Barret
      • le Roussillon
      • le Bourdaric
      • la Clairette
      • Champvert
      • les Bourgades
      • la Roucheyrolle
      • les Armas le Haut
      • le Savel
      • les Coulets
      • les Grads
    • Naves
      • les Grads de Naves
      • les Coulets de Naves
      • les Ayres
      • Mas du Cocu
      • le Barret
    • Chassagnes
      • Chassagnes-le-Bas
      • Plaine de Chabiscol
      • Saint-Eugène
      • le Germanion
      • les Grads de Chassagnes
    • Brahic
      • Murjas
      • les Angligeos
      • Martrimas
      • Perriès
      • la Coste
      • Vénissac
      • la Prade

    Risques naturels

    Risques sismiques

    Selon son PLU[14], l'ensemble du territoire de la commune est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais en bordure occidentale de la zone no 3[15].

    Terminologie des zones sismiques[16]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 2Sismicité faibleaccélération = 1,1 m/s2

    Autres risques

    Toponymie

    Le nom « Vans » viendrait soit d’un terme celtique signifiant « versant »[17], soit plus sûrement du radical oronymique ligure (préceltique) VAN-/VEN- fréquent dans les Alpes (Vence, Vanoise, Venosc, Venanson, Vénéon…).

    Les habitants des Vans s'appellent les Vanséens et les Vanséennes.

    Histoire

    La statue de Léopold Ollier.
    Les Vans.

    Moyen Âge

    Les chanoines de Saint-Ruf, dont l'ordre est établi depuis 1039 à Avignon, fondent une première église romane[17].

    En 1208 une bulle d'Innocent III ratifie la donation des Vans à l'abbaye de Saint-Gilles-du-Gard[18]. Du XIVe siècle au XVIIIe siècle inclus, un barri entourait le bourg ; ce « mur de ville » était haut de quelques mètres et large de soixante à quatre-vingts centimètres. Il était doublé d'un fossé ou ruisseau qui longeait occasionnellement les maisons. Il comportait quatorze tours et quatre portes ; une cinquième, très étroite, fut percée au XVIIIe siècle.

    Vers le milieu du XVe siècle Charles VII institue deux foires aux Vans : l'une du 21 au , l'autre les 8 et - cette dernière bientôt remplacée par la foire de la Saint-Thomas le [19].

    En 1478 le bourg appartient aux coseigneurs Rochebaron[20], en 1643 aux de La Fare, en 1672 au comte du Roure et de La Garde-Chambonas et en 1762 au duc d’Uzès. La ville passe à la Réforme au XVIe siècle ; en 1629, elle retourne au catholicisme.

    Époque contemporaine

    En 1790, la région est rattachée au département de l'Ardèche[21].

    La place de la Grave fut le théâtre d'exécutions après la révolte des Masques et du massacre de Saillans et de ses compagnons en juillet 1792.

    En 1799 (à l’arrivée de Bonaparte) le barri est démantelé, n'ayant plus de raison d'être ; seuls quelques vestiges demeurent[17].

    La révolution de 1848 est bien accueillie en Ardèche, et notamment par le maire de Vans, qui collabore activement avec les commissaires du gouvernement en leur indiquant quels sont les bons républicains susceptibles d’occuper les fonctions de maire dans les communes voisines, et quels sont les maires opposés au régime et qu’il juge préférable de révoquer[22].

    En 1851 Les Vans est l'une des onze communes dans le Vivarais cévenol où la densité de population dépasse 150 habitants/km2 plus que dans le Vivarais de la vallée du Rhône. À l'époque, les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c'est le développement du mûrier dès le début du XVIIIe siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au XVIIe siècle. Ainsi en 1860 Les Vans abrite quatre filatures de soie sur les 13 existant dans les Cévennes. Ces filatures emploient surtout des femmes ; les hommes, eux, pratiquent l'émigration saisonnière, surtout pendant la période creuse des travaux agricoles. Les revenus sont précaires : vers 1850, 50 % des familles du canton des Vans sont endettées[23].

    À la mort du professeur Ollier (1900) qui habitait près de l’église des Vans, une souscription mondiale permit d'élever deux statues monumentales en bronze, réalisées par Alfred Boucher, l'une aux Vans sur la place Léopold-Ollier, l'autre sur la place Ollier à Lyon. Pendant la seconde guerre mondiale, la ruse des Vanséens préserva la statue des Vans de la mobilisation des métaux non ferreux, convoitise des Allemands, tandis que la statue de Lyon fut fondue pour les besoins de la Wehrmacht en 1941.

    En 1973, la commune des Vans fusionne avec celles de Brahic, Chassagnes et Naves pour ne former qu'une seule et même commune (arrêté préfectoral du ).

    Les Vans reçut le président de la République (Nicolas Sarkozy) le [24],[25] ; la précédente visite présidentielle officielle en Ardèche datait de 1961 (Charles de Gaulle).

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Jusqu'en 2013, la commune des Vans disposait de quatre sections électorales différentes correspondantes aux 4 anciennes communes fusionnées en 1973 (Les Vans, Brahic, Chassagnes et Naves) et les électeurs pouvaient panacher les noms des candidats sur les différentes listes. La loi du (dite Acte III de la décentralisation) a supprimé ces différentes dispositions. Désormais la commune des Vans représente une circonscription électorale unique élisant l’ensemble du conseil municipal selon un mode de scrutin unique déterminé en fonction de la population de la commune. Le chiffre de la population des Vans étant inclus entre 2 500 et 3 499 habitants, le conseil municipal est composé de 23 élus.

    Par ailleurs, la commune des Vans dispose de neuf sièges au sein de l'assemblée communautaire de la Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes.

    Liste des maires

    Depuis les élections départementales de , Les Vans est le bureau centralisateur d'un canton agrandi. Le canton des Vans a été réuni notamment à une partie de celui de Joyeuse, de Valgorge et de Largentière (qui perdront leur statut de chef-lieu de canton)[26].

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1946 mars 1959 Ferdinand Nadal PPUS Architecte
    Conseiller général
    mars 1959 mars 1965 Joseph Thibon
    mars 1965 mars 1979
    (démission)
    Fernand Aubert DVD
    puis UDF-CDS
    Directeur de coopérative fruitière
    Conseiller général (1965-1979)
    mars 1979 avril 2004
    (démission)
    Jean-Marie Roux RPR puis UMP Maître d'œuvre en bâtiment
    Député (1993-1997)
    Conseiller général (1985-2004)
    avril 2004 29 mars 2014 Bruno Vigier UDI (NC) Libraire
    29 mars 2014 29 mai 2020 Jean-Paul Manifacier[30] PS Retraité de l'enseignement
    Conseiller général (2004-2015)
    Vice-président du Conseil général (2008-2015)
    Président de la Communauté de Communes
    29 mai 2020 en cours Jean-Marc Michel SE

    Jumelages

    • Drapeau de l'Italie Castelnuovo di Val di Cecina.

    Population et société

    Les habitants sont appelés les Vanséens et les Vanséennes.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2020, la commune comptait 2 653 habitants[Note 2], en diminution de 0,52 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6491 5141 5711 6822 1692 5112 7422 9162 698
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1712 8112 9462 6252 7472 6262 0662 5132 187
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9481 9341 8891 5831 6261 6581 6571 6321 594
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6922 0342 3252 5702 6682 6642 7272 8272 805
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 6672 6552 653------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

    • L'Hebdo de l'Ardèche
    Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
    Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas et d'Aubenas.
    • La Viste : un instrument de culture patrimoniale paraissant deux fois par an[35].

    Cultes

    L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique des Vans sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[36].

    Économie

    Tourisme

    Promenade, escalade, spéléologie, équitation, mais aussi canyoning, parapente, randonnée, baignade, pêche, camping et canoë-kayak dans les gorges du Chassezac

    Autres activités économiques

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les Vans

    • Église Saint-Pierre-aux-Liens (XVIIe siècle), beau retable dans le chœur en noyer et en chêne, de style baroque, probablement réalisé par Jean Enghelbert qui vécut aux Vans pendant 6 ans, s'y maria et revint y mourir. La première mention de l’église Saint-Pierre-aux-liens et de son bourg apparaît en 1208 (bulle du Pape Innocent III). Église romane fondée tout d'abord par les chanoines de Saint-Ruf, elle est reprise par les moines de Saint-Gilles au XIIIe siècle ; les Protestants s’y établissent ensuite en 1563, jusqu'au retour des catholiques entre 1658 et 1681. L'église romane est en partie détruite après 1564 alors que Les Vans passe à la Réforme. La nouvelle église est construite à partir de 1664 d'après les plans de l’architecte Brun, sous l’égide de Claude de Roure, abbé de Malons[17]. Le clocher abrite 4 cloches fondues en 1854 par Burdin-Aîné à Lyon. La plus grosse pèse un peu plus d'une tonne.
    • Temple protestant à colonnes, inauguré le
    • Centre historique ancien, nombreuses demeures du XVIe siècle au XIXe siècle
    • Gorges du Chassezac
    • Le bois de Païolive
    • Les Vans est le point de départ de nombreuses excursions et randonnées dans le Vivarais cévenol
    • L’espace muséal du pays des Vans : la maison de l'olivier, le musée de France René Evesque (archéologie, géologie, tradition locale) et le musée Léopold Ollier[37]
    • La Réserve naturelle régionale Grads de Naves est sur le territoire de la commune.
    • L'église Saint-Pierre des Vans.
      L'église Saint-Pierre des Vans.
    • La place du marché.
      La place du marché.
    • Le temple protestant.
      Le temple protestant.
    • Aux morts de toutes les guerres -Place Ollier aux Vans.
      Aux morts de toutes les guerres -Place Ollier aux Vans.
    L'église romane Saint-Jacques de Naves.

    Avant la Révolution, Naves faisait partie du Diocèse d'Uzés. Un acte de parèage vers 1273 entre le roi Philippe le Hardi et les seigneurs locaux fit de Naves un des premiers liens entre le pouvoir central et le Vivarais[38]. Naves possède le label « village de caractère de l'Ardèche [39] » et connaît son heure de gloire au XIXe siècle avec le développement de la sériciculture et de l’élevage du ver à soie, activité qui, déclinant peu à peu, le fait tomber dans l’oubli. Le village, son église et ses vieilles ruelles ont fait l’objet d'importantes rénovations depuis le milieu des années 1980.

    Éléments remarquables :

    • l’église romane Saint-Jacques des XIIe et XIIIe siècles restaurée vers 2009 ;
    • les vieilles rues pavées faites de calades et de passages voûtes ;
    • les ruines de l’ancien château et des remparts ;
    • Naves est le point de départ de randonnées.

    Chassagnes

    Village situé à quelques kilomètres des Vans.

    • L'église.
      L'église.
    • Le château.
      Le château.
    • Le château.
      Le château.
    • L'église
      L'église

    Propriété de la famille d'Yzard vendu en 1775. Le château fut la propriété de la famille Barthélémy de Laforest (juge-mage de Joyeuse) au XVIIIe siècle. Revendu ensuite à la famille de Chanaleilles.

    Le Chassezac

    L'ermitage Saint-Eugène.

    Le Chassezac, remarquable par ses plages de sable et de galets, et Chassagnes sont surplombés par l’ermitage Saint-Eugène bâti sur une falaise calcaire. L’ermitage, a fait l’objet d’une restauration en 1956[40] qui lui a permis de retrouver, après plus de deux siècles d’abandon, sa destination originelle[41].

    Brahic

    Brahic est niché sur le flanc sud du serre de Barre.

    Sa position perchée lui a valu son nom. En effet, à la page 86 de ses « Noms de lieux en France », André Pégorier de l’IGN (Institut géographique national) nous apprend qu’en étymologie préceltique, un Brèc est un rocher en hauteur. De son côté, Frédéric Mistral à la page 365 de son « Trésor doù félibrige » nous confirme qu’en provençal, un brè, un brèc, un brenc, un bric, un brinc (selon les localités), est une hauteur. Il rapproche ce mot de l’écossais « braigh » et nous en décline tout une famille : brécaio (brécaille) éboulis, brécoun, petit rocher pointu, brécas, grand pic, brécassoun, petit pic et le verbe brécassa = grimper sur les rochers. Brec, s'est écrit Braic qui s'est diphtongué en Braïc ou Brahic à la fin du XVIIe siècle.

    Les Français qui portent ce nom de famille ont à coup sûr leurs lointaines origines dans ce village. De la sorte, ce sont des habitants de Brahic portant ce nom qui ont fondé le hameau du Petit Brahic, sans doute pour y trouver des espaces plus vastes à cultiver que les étroites terrasses, seules possible sur le flanc du serre.

    Éléments remarquables :

    • le vieux village de Brahic et ses maisons rustiques en pierre ;
    • le panorama surplombant toute la vallée ;
    • l’église romane de Notre Dame de l'Assomption et son clocher à arcades (XIIe siècle) ;
    • les chemins de grande randonnée aux alentours du village ;
    • les hameaux pittoresques de Murjas et Perriès.
    Église de Brahic.

    Festivités et événements

    • Marché le samedi matin
    • Marché artisanal nocturne le mardi en été
    • Fête foraine du 1er au
    • Fête de l'olivier le 3e dimanche de juillet
    • « Castagnade », fête de la châtaigne, le dernier samedi d'octobre
    • « Marché des potiers » et « marché cuir-bois » en juillet
    • Fête de la randonnée le lundi de Pentecôte
    • Festival Ard'Afrique en août : culture africaine, jazz, animations culturelles, concerts, expositions, danses. Il est à noter que l'édition 2015 a été la dernière à être organisée du fait des difficultés rencontrées par les organisateurs.
    • Stage international de judo des Vans

    Personnalités liées aux Vans

    • Antoine Dalamel de Bournet
    • Hugues Meunier (1721-1792), général des armées de la République y est décédé.
    • François Athanase Charette de La Contrie[42].
    • Odilon Barrot (1791-1873), né à Villefort, qui fut propriétaire du château du Scipionnet sur la commune voisine de Chambonas.
    • Louis Bastide de Malbos.
    • Jules de Malbos.
    • Eugène de Malbos, né en 1811 aux Vans, peintre pyrénéiste de l'époque romantique.
    • Louis Xavier Edouard Léopold Ollier (1830-1900), né aux Vans, créateur de l'orthopédie et de la chirurgie réparatrice.
    • Léonce Vieljeux (1865-1944), né aux Vans, maire de La Rochelle, colonel de réserve et agent du réseau de résistance Alliance, fusillé au Struthof en 1944. Le collège des Vans porte son nom.
    • Jean-Marie Roux, maire, conseiller général, député, vice-président du conseil général.

    Les Vans au cinéma

    Plusieurs films ont été tournés sur la commune :

    • 2003 : Rencontre avec le Dragon de Hélène Angel
    • 2005 : Alex de José Alcala
    • 2009 : Le missionnaire de Roger Delattre
    • 2014 : Trois cœurs de Benoît Jacquot, tourné aux Vans, ainsi qu'au Bois de Païolive[43] pour ses dernières scènes.

    Héraldique logotype et devise

    moderne

    Les armes des Vans se blasonnent ainsi :

    D’azur au soleil d'or, à la bordure cousue de sinople chargée de neuf fleurs de lys aussi d’or.

    La bordure cousue est une augmentation de l'ancien d'azur au soleil d'or (blason de droite).

    ancien

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « TV07 - Le Mag - Le marché des Vans (Septembre 2018) »
    2. « Panorama sur le Village des Vans en Ardèche »
    3. « Les vans (07140) », sur medarus.org (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière le Chassezac (V5040500) »
    5. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-définition », sur Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 des Les Vans », sur insee.fr (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    14. Site plu-cadastre.fr pager sur la commune des Vans.
    15. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
    16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    17. 1 2 3 4 Les Vans sur le site Patrimoine d'Ardèche, société de sauvegarde des monuments anciens d'Ardèche. Plan de l'ancienne bourgade.
    18. L’ordre de Saint Ruf en Cévennes et en Vivarais, de 1197 à 1774. Marie-Lucy Dumas, avec la collaboration d’André Claveirole. Sur le site Histoire et Patrimoine des Hautes Cévennes.
    19. Ardèche, terre de châteaux. Michel Riou, 2002.
    20. « Château de Rochebaron », sur Château de Rochebaron (consulté le ).
    21. Annuaire du département de l'Ardèche pour l'année 1866
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    Voir aussi

    Articles connexes

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