Courrières | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA Hénin-Carvin | ||||
Maire Mandat |
Christophe Pilch 2020-2026 |
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Code postal | 62710 | ||||
Code commune | 62250 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Courrièrois | ||||
Population municipale |
10 360 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 200 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
552 694 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 27′ 31″ nord, 2° 56′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 38 m |
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Superficie | 8,63 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Carvin | ||||
Législatives | 11e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-courrieres.fr | ||||
Courrières est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Courriérois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.
La commune est connue pour la catastrophe de Courrières survenue dans les charbonnages de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors ses fosses nos 1 et 8 - 16.
Géographie
Localisation
Au cœur du bassin minier, Courrières est à proximité immédiate de Carvin (4 km), Lens (14 km), Arras (29 km) et Lille (34 km) grâce à un important réseau autoroutier. Elle est enserrée sur trois côtés par le canal de Lens et le canal de la Haute-Deûle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par deux canaux :
- le canal de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[1] ;
- le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune[2].
La commune est également drainée par les Préaux, petit cours d'eau de 1,28 km, qui prend sa source dans la commune de Carvin et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[4].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Urbanisme
Typologie
Courrières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[8] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[9],[10].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones urbanisées (33,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %), forêts (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est desservie par les routes départementales D 46 et D 919 et est proche (3 km) de la sortie no 16 de la rocade minière reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines[14].
Transport ferroviaire
La commune se trouve à 5 km, au nord, de la gare de Dourges, située sur la ligne de Lens à Ostricourt et desservie par des trains TER Hauts-de-France[15].
La commune était située sur la ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1879 à 1970, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à Bauvin (Nord).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Currierum (1024) ; Coureriæ (1070) ; Coreriæ (1119) ; Cureriæ (1129) ; Coreres (1162) ; Corieres (1223) ; Kourieres (1229) ; Couriers (1240) ; Chourieres (1254) ; Courieres (1310) ; Courrierez (1330) ; Courierez (1336) ; Courriers (1638) ; Courrières (1766)[16].
Le nom de la ville aurait pour origine, corulus ou corylus : coudrier (ancien nom du noisetier) ce qui aurait dérivé en Coorerise puis, Currierum, Courieraie et enfin Courrières[17].
Histoire
Moyen Âge
En 1002, Anselme Ier, Comte de Lens et de Saint-Pol, fit construire à Courrières, un château-fort.
Au XVe siècle, Courrières était dans la dépendance des ducs de Bourgogne.
Époque moderne
En 1532, Jean de Montmorency, seigneur de Courrières et chambellan de Charles Quint, chevalier de la Toison d'Or, gouverneur du château de la Motte-au-Bois en 1525[18], fit édifier l’église Saint-Piat dont le clocher et le côté gauche de la nef subsistent. Faisant partie des Pays-Bas espagnols, Courrières fut rattachée à la France en 1659 par le traité des Pyrénées.
En 1665, Courrières est une baronnie appartenant à François Alexandre d'Oignies, marié à Angéline de Bryas. Angéline hérite de son frère Albert de Bryas une seigneurie située dans la châtellenie de Bourbourg.
En 1724, la baronnie de Courrières est toujours aux mains de la famille d'Oignies : François Joseph d'Oignies, dont un fils François Joseph est baron de Robecq et un autre fils Louis Théodore, baron d'Oignies, est prêtre à l'église Saint-Donat de Bruges[19].
À côté de la seigneurie de Courrières, le lieu comprend différents fiefs donnant à leur possesseur le titre de seigneur. Ainsi au XVIIIe siècle, Ernest-Joseph Cardon (1722-1772) est seigneur du Rotoy à Courrières. Fils d'Ignace-Joseph, seigneur du Jardin, bourgeois de Lille, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne, dite Le Cocq, il est baptisé à Lille le . D'abord novice jésuite à Tournai, on le retrouve échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine. Mort le , il est inhumé dans la collégiale Saint-Pierre de Lille. il épouse le , Catherine-Françoise Desruelles (1734-1791), fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise-Prevost, née en 1734, morte le , enterrée au cimetière de Fives[20].
Époque contemporaine
L'histoire de la région reste marquée par une catastrophe minière improprement appelée catastrophe de Courrières, par référence au nom de la compagnie minière concernée. Ce dramatique accident fit 1099 morts le . Il ne se déroula pas sur le territoire courriérois mais sur celui des communes de Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines.
Exploitation Charbonnière
Courrières est le nom d'une des plus importantes compagnies minières de France. Cependant, peu d'activités minières étaient situées sur le territoire communal, au regard de l'importance de la compagnie qui doit son nom à la création de son premier puits sur le territoire de Courrières.
En , Vincent van Gogh après avoir été « mineur parmi les mineurs » et « pauvre parmi les pauvres », sa descente à 700 mètres dans le puits B du charbonnage de Marcasse, sa mission d'évangéliste non reconduite décide de venir à Courrières rencontrer Jules Breton qu'il avait déjà croisé à Paris à la galerie Goupil. Il prend le train de Mons à Valenciennes continue son voyage à pieds par un temps détestable. Arrivé à Courrières, Jules Breton n'est pas présent. Découvrant son atelier de briques, colonnades et statues, il le trouve certainement luxueux par rapport à ces conditions de prêtres-ouvriers.
Désemparé, il passe par l'église ou il regarde un tableau (copie) de Jules Breton la mise au tombeau de Titien, découvre Don Quichotte au café des Beaux-Arts. Il s'en retourne à Cuesmes dans le Borinage à pieds avec un voyage pénible dormant dans de la paille, vendant quelques dessins pour subsister, et prend alors la décision de vouer sa vie à la peinture. Il lui reste dix ans de vie et 2 000 œuvres à réaliser[21]. Le 24 septembre 1880, il écrit à son frère Théo : « Il s’agit pour moi d’apprendre à bien dessiner, à être maître soit de mon crayon, soit de mon fusain, soit de mon pinceau, une fois cela obtenu je ferai de bonnes choses presque n’importe où, et le Borinage est tout aussi pittoresque que le vieux Venise, que l’Arabie, que la Bretagne, la Normandie, Picardie, ou Brie »[22],[23].
Fosse 1 de Courrières
Mis en service en 1849, d'un diamètre de 3,50 m, ce puits fut le 1er du département du Pas-de-Calais. C'est grâce au personnel de la compagnie de Douchy que fut réalisé ce fonçage à l'entrée de Courrières sur la route d'Hénin-Beaumont. La fosse exploite un gisement de charbons maigres mais très grisouteux. La fosse est terminée en 1851 et le puits atteint 265 m en 1952. Cette fosse fut vite surnommée Poussière. Le houiller est atteint à 147 m. Le cuvelage est fait en bois de 8 à 90 m de profondeur. Des accrochages sont réalisés à -184,-211 et -231 m. La Fosse est arrêtée vers 1900, son gisement étant trop accidenté. Le puits servira aux recherches de gisement et à l'aérage pour être remblayé en 1914. En 2009 ne subsiste qu'un ancien atelier transformé en brasserie.
Fosse 8 de Courrières
Elle a été fondée en 1889 au diamètre de 4,60 m sur la commune de Courières en bordure du canal pour exploiter un gisement de charbons maigres. Le houiller est atteint à 137,35 m et les premiers accrochages à 153,188 et 225 m de profondeur. Le puits jumeau no 16 sera ajouté en 1906. Le chevalement est démoli en 1958 pour être remplacé par une tour de béton de 14 m. une installation de dégazage est installée en 1967. Le puits 16 (350 m) est remblayé en 1963, le 8 (361 m) l'est en 1974. Les ventilateurs seront démontés et réinstallés au 9 de Lens.
Centrale de Courrières
Troisième supercentrale des HBNPC (Houillères du Bassin du Nord - Pas-de-Calais), comme appelée à l'époque. Elle est mise en service en 1962. Jumelle des centrales de Violaines et d'Hornaing, Elle alimente les derniers sièges et la cokerie de Drocourt. Elle brûle les bas produits ainsi que les produits huileux, avant sa fermeture. Les Houillères décident l'implantation sur le site de SOTRENOR, incinérateur industriel des huiles et produits polluants, qui reprendra cette activité de la Centrale après son arrêt, qui interviendra en 1992. Elle est ensuite totalement détruite. Il ne subsiste que les murs et grilles d'entrée et d'enceinte, la fondation d'un des réfrigérant, intégré à un parc, le terril à cendres, en exploitation et le hangar des bulldozers, à proximité du terril.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, l'armée allemande mit le feu au village qui fut détruit à 90 %. Elle exécuta sommairement 45 otages. Après la guerre, la croix de Guerre 1939-1945 avec palme fut attribuée à Courrières, en tant que ville martyre.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[24].
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton de Carvin.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Élections municipales 2020
- Maire sortant : Christophe Pilch (PS)
- 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 10 512 habitants)
- 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA Hénin-Carvin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | ||||||
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Voix | % | CM | CC | ||||||
Christophe Pilch[25] | PS | 2 598 | 75,94 | 29 | 5 | ||||
Patricia Rousseau[Note 5] | DVG | 823 | 24,06 | 4 | 0 | ||||
Votes valides | 3 421 | 97,50 | |||||||
Votes blancs | 30 | 0,85 | |||||||
Votes nuls | 58 | 1,65 | |||||||
Total | 3 509 | 100 | 33 | 5 | |||||
Abstention | 4 225 | 54,63 | |||||||
Inscrits / participation | 7 734 | 45,37 | |||||||
Liste des maires
En 2014, le maire sortant Christophe Pilch (LUG) est le seul à se présenter à sa succession. L'abstention s'élève alors à 46,97%[26].
Jumelages
Équipements et services publics
La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[32].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33] - [Note 6].
En 2020, la commune comptait 10 360 habitants[Note 7], en diminution de 2,76 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 105 hommes pour 5 439 femmes, soit un taux de 51,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie associative
La commune dispose de deux harmonies héritées du temps des mines : l'harmonie Union Fait la Force et l'harmonie Hilariter.
Cultes
- l'église Saint-Piat (voir Monuments historiques). Elle est rattachée au diocèse d'Arras, à la paroisse Saints Pierre et Paul aux Portes du Nord qui regroupe Carvin, Courrières, Estevelles, Libercourt et Oignies, et au doyenné d'Hénin-Carvin.
- la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
- la mosquée Ennasr la plus proche située rue d'Harnes à Hénin-Beaumont.
Économie
Emploi
Statistiques de l'INSEE[37] | à Courrières |
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Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2014 | 2 588 |
dont part de l'emploi salarié au lieu de travail en 2014, en % | 88,8 |
Variation de l'emploi total au lieu de travail : taux annuel moyen entre 2009 et 2014, en % | 0,6 |
Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2014 | 68,7 |
Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2014 | 17,6 |
Établissements[38] | à Courrières |
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Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2015 | 566 |
Part de l'agriculture, en % | 0,9 |
Part de l'industrie, en % | 4,9 |
Part de la construction, en % | 11,5 |
Part du commerce, transports et services divers, en % | 66,1 |
dont commerce et réparation automobile, en % | 21,9 |
Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en % | 16,6 |
Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % | 23,5 |
Part des établissements de 10 salariés ou plus, en % | 9,2 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 57 de Courrières est formé par le monument commémoratif à la catastrophe de Courrières[39],[40].
- Le monument.
- Le monument.
Monument historique
- L'église Saint-Piat, le clocher et bas-côté nord anciens, le reste reconstruit après 1945, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [41]. En 2015, elle voit ses vitraux rénovées[42].
Autres lieux et monuments
- le cimetière militaire allemand.
- Le monument aux morts[43].
Personnalités liées à la commune
- Jehan de Montmorency (de) (1500-1563), ambassadeur de Charles Quint, né dans la commune.
- Les trois fils de Marie-Louis Breton, maire de Courrières :
- Jules Breton (1827-1906), peintre, né dans la commune ;
- Émile Breton (1831-1902), peintre, né et mort dans la commune ;
- Ludovic Breton (1844-1916), ingénieur chargé des travaux d'étude de percement des premiers kilomètres du tunnel ferroviaire sous la Manche de 1879 à 1883, a vécu dans la commune.
- Virginie Demont-Breton (1859-1935), artiste peintre et femme de lettres, fille du peintre Jules Breton, née dans la commune.
- Madeleine de Lyée de Belleau (1873-1957), sculptrice, céramiste, photographe et exploratrice, née et morte dans la commune.
- Camille Delabre (1906-2004), député du Pas-de-Calais, maire de Courrières, secrétaire des jeunesses socialistes, vice-président de la Fédération du Pas-de-Calais de l'UNADIF, secrétaire-adjoint de la fédération départementale de la SFIO, né dans la commune.
- Michel Brulé (1914-1942), militant communiste et résistant, né dans la commune.
- Marcel Debarge (1929-2015), homme politique, né dans la commune.
- Albert Facon (1943-), homme politique et maire de Courrières, né dans la commune.
- Catherine Plewinski (1968-), nageuse, née dans la commune.
- Éric Sikora (1968-), footballeur puis entraineur, né dans la commune.
- Djamel Ainaoui (1975-), lutteur, né dans la commune.
- Cédric Berthelin (1976-), footballeur, né dans la commune.
- Ali Oubaali (1977-), boxeur, né dans la commune.
Héraldique
Blason | D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, quatre dans chaque canton. |
|
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Détails | La commune de Courrières relève, et sans brisure, les armes de l'illustre maison de Montmorency. Adopté par la municipalité le . |
Pour approfondir
Bibliographie
- La Voix du Nord, Courrières 10 mars 1906 : La terrible catastrophe, Courrières, La Voix du Nord, coll. « Les patrimoines » (ISBN 978-2-843-93100-0).
Articles connexes
- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Catastrophe de Courrières
Liens externes
- Sites officiels : www.ville-courrieres.fr et www.courrieres.fr
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Courrières »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Courrières » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- ↑ Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Lens (E3010750) » (consulté le )
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - les Préaux (E3010970) » (consulté le )
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- ↑ « Distance entre la commune et la gare de Dourges », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- ↑ Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- ↑ « Courrières », sur histoire.courrieres.free.fr (consulté le ).
- ↑ Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 33, lire en ligne
- ↑ Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 119.
- ↑ Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 674-675, lire en ligne.
- ↑ Bruno Vouters, Van Gogh : au fond de la Mine, Lille, La Voix du Nord, , 64 p. (ISBN 978-2-84393-167-3).
- ↑ Gogh, Vincent van, « Vincent van Gogh aan Theo van Gogh », Europeana (consulté le ).
- ↑ Vincent van Gogh, Vincent van Gogh : Lettres à son à son frère Théo, Grasset, , 369 p. (ISBN 2-246-80116-8 et 9782246801160, lire en ligne).
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ « - Courrières : Investie par le PS, l’adjointe Patricia Rousseau part avec une liste de rassemblement de la gauche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- ↑ Céline Debette, « Courrières: écoles, logements... Les projets du maire Christophe Pilch : Ces six dernières années, les chantiers n’ont cessé de se succéder à Courrières et ont métamorphosé la ville. Si les six prochaines s’annoncent plus calmes, les projets de développement de la commune ne manquent pas. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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