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Wattignies
Wattignies
La rue Clemenceau de Wattignies.
Blason de Wattignies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Alain Pluss
2020-2026
Code postal 59139
Code commune 59648
Démographie
Gentilé Wattignisiens, Wattignisiennes
Population
municipale
15 372 hab. (2020 en augmentation de 8,33 % par rapport à 2014)
Densité 2 436 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 08″ nord, 3° 02′ 38″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 54 m
Superficie 6,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Faches-Thumesnil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Wattignies
Liens
Site web www.mairie-wattignies.com

    Wattignies (Wattenijs en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

    Géographie

    Wattignies est située au sud-ouest de l'agglomération lilloise, dans le canton de Faches-Thumesnil. Elle est limitrophe de Lille, Faches-Thumesnil, Templemars, Seclin, Noyelles-lez-Seclin, Emmerin et Loos-lez-Lille. La commune est localisée dans l'ancien quartier du Mélantois, de la châtellenie de Lille, en Flandre romane.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Wattignies
    Loos Lille Faches-Thumesnil
    Emmerin Wattignies Templemars
    Noyelles-lès-Seclin Seclin
    Une entrée de la commune.

    Communications

    Proche des autoroutes A1 et A 25.

    La jonction de la ligne 1 du métro VAL depuis la dernière station CHU - Eurasanté près du centre hospitalier régional avec une grande ligne de bus (Liane 2) circulaire autour de Lille, qui relie 14 communes est effective depuis le . Cette « jonction » étant en cohérence avec le projet Eurasanté au sud de Lille et avec une liaison en boucle vers l'aéroport de Lille - Lesquin.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 682 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Wattignies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50 %), terres arables (45,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Héraldique

    Les armes de Wattignies se blasonnent ainsi : « D'or au sautoir bretessé et contre-bretessé de sable. »

    Le blasonnement de la ville date de 1610. Il correspond aux armes du seigneur Philippe de Kessel, dont les armes sont au répertoire des armoiries des Flandres. La date de 1610 correspond au mariage de la jeune flamande Madeleine van Appelteren (héritière de la seigneurie par sa mère née Jeanne Castellain) avec le Chevalier Philippe de Kessel. Une de leurs filles, Madeleine de Kessel, épousa en 1639 le chevalier Jean André de Fourmestraux de Wazières, seigneur du Vertbois à Bondues et constructeur de la première partie du château du Vertbois en 1660, union dont est issu par la suite le comte Pierre Auguste Marie de Wazières de Roncq, bailli d'Halluin de 1760 à 1779, Grand bailli de Comines, député des États de la Flandre wallonne, créé comte de Roncq en septembre 1768.

    Histoire

    Il était une fois...

    L'existence de la ville pourrait remonter à avant 1159, sous la forme «Watengni», mais elle identifiée avec certitude pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Loos en 1220 sous le nom de «Wattegnies». Sur les cartulaires suivants, elle prend différentes dénominations, dont Wategnies, Wattegnies, Watignies, Wateignies et Wattines. Le nom fut figé à Wattignies en 1733[21].

    Wattignies possède plusieurs particularités historiques.

    La chapelle de l'église Saint-Lambert, construite en 1er style prégothique (lien entre le roman et le gothique) au retour des croisés de la 2e croisade (Baudouin de Flandre vers 1100), serait la plus ancienne au nord de Paris (XIIe siècle) . Le vitrail central de la chapelle serait antérieur à ceux de la Sainte-Chapelle de Paris (vers 1240, sous Saint Louis).

    Selon les mêmes recherches, « un premier château féodal du XIIe siècle » aurait été construit sur la butte existante à la hauteur de la place de Wattignies (rabaissée depuis), une porte basse de la chapelle (côté droit) donnant sur ce petit château, place forte détruit à une date inconnue (vers 1550/1600, et en tout état de cause après la construction de la tour du clocher vers 1550). Une conférence d'histoire fut donnée le à Wattignies, organisée par l'association locale Wattignies Pas à Pas, devant 60 personnes,

    dont le maire de la ville. Le conférencier présenta plusieurs éléments indiquant la présence possible d'un trésor qui aurait été placé dans la crypte de la chapelle pré-gothique de l'église de Wattignies, celle-ci construite vers 1130 au retour des croisés de la 1re croisade (1099). Sa démonstration impliquant une approche à la fois architecturale (hauteur de la voute), historique, politique et généalogique (les Lannoy et les seigneurs de Wavrin, Sénéchaux aux XIIe et XIIIe siècles du comte de Flandres, ayant droit de haute justice (pendaison). Cette crypte aurait été camouflée à une date inconnue et pour une raison inconnue, sans doute pour mettre à l'abri des objets précieux (ref-Croix de Wattignies) et des documents d'archives. Une simple vérification avec un radar de sol (type utilisé dans les BTP pour les canalisations enfouies) permettrait de valider ou invalider rapidement et facilement cette théorie de crypte camouflée, avant de transmettre l'information (le cas échéant) au service régional d'archéologie (SRA de Villeneuve d'Ascq).

    Curieusement, les autorités locales se sont toujours refusées à procéder à cette vérification très simple et toute mention de cette crypte potentielle est systématiquement effacée de la fiche Wikipedia sur Wattignies. Un article de la Voix du Nord du mercredi résume cette présomption de trésor sous la chapelle. Le lien Web vers cet article sur la page récapitulative VDN Wattignies ayant été effacé dès le vendredi pour une raison inconnue (ce nouvel insert Wikipedia du devrait être à nouveau effacé par un tiers dans un futur proche et sera réinséré en ). Le conférencier indiqua que, dans les années 1990, les travaux de goudronnage d'un nouveau parking derrière l'église permirent de mettre au jour des dépouilles de soldats espagnols en armure du XVIe siècle. Dans un but louable de préservation archéologique, les dépouilles et armures furent réinsérées dans le goudron. Cette mention ayant été effacée par le passé de la fiche wikipedia.

    Second château

    Un « second château » fut construit à 500 mètres de l'emplacement du premier (au cours d'une période longue et troublée, entre 1615 et 1640) par Philippe de Kessel, seigneur de Wattignies depuis 1610, et son premier jardin dessiné vers 1635 par le jeune André Le Nôtre futur jardinier de Louis XIV. Il subsiste du château (détruit par un incendie en 1929 et remplacé par le CREPS en 1960) le théâtre de verdure du XVIIe siècle[22], la porte monumentale du XVIIe siècle[22] qui donne sur la drève[22] dite de Malborough (siège de 1708) et 4 vases Médicis précurseurs des vases de Vaux le vicomte (1645) et de ceux de Versailles (1660/1680). Subsiste également le jardin potager du XVIIe siècle[22] avec la maison du régisseur datant de 1830 en style picard (toit ardoisé) qui abritait les écuries du château. Le château était une version réduite du château de Cheverny (partie centrale), selon des plans datant de la même époque (juste après la mort du roi Henri IV en 1610).

    Philippe de Kessel, écuyer, seigneur de Milleville, Wattignies, Becquerel et le Pré, bailli de la ville de Cysoing, député ordinaire des États de Lille Douai Orchies, bénéficie le de lettres données à Madrid le faisant chevalier. Il est el petit-fils de Gilbert de Kessek qui fut lieutenant d'hommes d'armes pendant les guerres entre Charles Quint et la France, et le fils d'un gentilhomme qui pour ne pas adhérer aux rébellions des Pays-Bas, a dû abandonner ses biens et se réfugier en Hainaut. Le bénéficiaire s'est lui-même mis au service de son souverain dès avoir atteint l'âge de porter les armes dans al garnison de la ville d'Hulst et continue de servir depuis[23].

    En , des lettres de Versailles érigent en comté la terre de Wattignies, située dans la châtellenie de Lille, village à clocher, ayant toutes les justices (justice seigneuriale) et un beau château, ainsi que plusieurs fiefs en dépendant, en faveur de Philippe Albert de Kessel, écuyer, seigneur de Wattignies et de Lesquin, 1er capitaine de cavalerie au régiment de Mauroy où il sert depuis 13 ans, issu d'une ancienne et noble famille du Brabant. Son père Michel de Kessel avait épousé Bonne Françoise d'Hénin de Wambrechies et lui-même est marié à Marie Charlotte de Lannoy, fille du comte de Lannoy (maison de Lannoy), dont la sœur fut fille d'honneur de la reine défunte (probablement Marie-Thérèse d'Autriche) et est actuellement dame douairière de Montreuil[24].

    Bataille

    En 1708, Wattignies fut le lieu de la bataille décisive perdue par les Français contre le duc de Malborough qui tenait le siège de Lille défendue par le maréchal de Boufflers. Wattignies étant la charnière ouest du dispositif défensif des Anglais en forme d'arc de cercle allant de Wattignies à Cysoing en s'appuyant sur les deux rivières (la Deûle à l'ouest et la Marque à l'est). La partie sud-ouest de Wattignies contenant des marais (d’où le quartier « le Marais »), la zone de tranchées commençait depuis la drève du château de Wattignies dite du champ de bataille surplombant une pente douce au sud d'où venaient les Français. Une victoire à Wattignies aurait permis aux Français d'avoir accès au chemin enterré de Loos-lez-Lille (route de « l'Epil de Soil ») pour atteindre, protégés par les talus, les tranchées anglaises entourant la ville de Lille. La chute de Lille, en octobre 1708 pour la ville et en décembre 1708 pour la citadelle, permit à Malborough de prendre une à une toutes les forteresses de Flandres (Audenarde, Gand). Ceci a amené Louis XIV à signer le premier traité d'Utrecht (1713) qui donnait l'Acadie canadienne aux Anglais, porte d'entrée sur le Saint-Laurent[25],[26]. La tradition orale locale, après la bataille de 1793, attribuera l'appellation de « Wattignies la défaite » au Wattignies de Lille.

    Chemin de fer

    La section de la ligne Paris - Lille, passant sur le territoire de la commune, est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord en 1846. En 1866, la 27e station de la ligne est la gare de Seclin et la 28e la gare de Lille, il n'y a pas[27] de station pour la desserte du village de « Templemars (866 habitants) » et du gros bourg de « Wattignies (2233 hab.) ». Le passage du chemin de fer sur la commune mobilise les habitants et des membres du conseil municipal, en 1877, une commission est mise en place pour réussir à ouvrir une halte voyageurs. La compagnie du Nord accepte cette demande et chiffre la part ces communes pour cette ouverture à dix mille francs. La répartition calculée par importance donne : Wattignies 5 000 fr, Templemars 4 000 fr et Vendeville 1 000 fr. Interpellé, le département attribue à chacune des communes 1 000 fr de subvention. À Wattignies une souscription auprès des habitants, récolte 1 675 fr, le conseil municipal décide d'apporter le complément. La halte de Wattignies est ouverte, sur la commune de Templemars, le [28] près du « passage à niveau de l'Amiteuse ».

    Réseau de carrières souterraines

    Le sous-sol de Wattignies renferme un « réseau de carrières souterraines » de craie (dite pierre de Lezennes pour les constructions en «rouges barres»). Depuis des temps immémoriaux, selon les recherches citées plus haut, Wattignies a toujours disposé d'un réseau de carrières souterraines étendu qui servait à extraire les pierres destinées aux châteaux et autres constructions (toujours visibles sur des maisons de Wattignies et de Templemars). La population se réfugiait dans ces carrières lors des invasions et brigandages. En 1900, elle servaient de refuge et de quartier général aux délinquants, cambrioleurs notamment : le , la police organisa une descente dans ces carrières et celles d'Emmerin pour mettre fin à la situation[29].

    Les fouilles préventives de février-mars 2008 et de juin-juillet 2008 ont fait apparaître quatre vestiges d'intérêt significatif pour l'histoire de Lille : d'une part des éléments d'armures anglaises et des armes du XVIIIe siècle (1708), d'autre part les vestiges d'une villa gallo-romaine ainsi qu'une voie romaine et un funerarium mérovingien. Les fouilles ainsi révélées en février 2008 ont été rapidement rebouchées en avril et juillet 2008. LMCU ayant décidé de ne pas approfondir ces fouilles afin de ne pas retarder un chantier de 145 maisons individuelles initialement prévues pour janvier 2009. Un recours gracieux du portant sur l'absence d'appel d'offres (loi 2005-809 du ) ayant provoqué un report.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Maire en 1881 : Henri Dehau[30].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Michel Waymel
    1791 1792 Charles Joseph Roussel
    1792 1802 Charles Roussel
    1802 1803 Jean Baptiste Thibaut
    1803 1813 Michel Eugène Dutilleul
    1845 1848 Gustave Charles Collette
    Comte du Maisniel
    Conseiller d'arrondissement
    1971 1999 Robert Delefosse RPR Directeur technico-commercial retraité
    Conseiller général du canton de Seclin-Nord (1992 → 1998)
    1999 mars 2008 Yves Smets DVD
    En cours Alain Pluss DVD-Gaulliste Retraité[31]
    Délégué de Lille Métropole Communauté urbaine
    Les données manquantes sont à compléter.

    Élections municipales 2008

    Premier tour,

    ListeNombre de voixRésultatsStatut
    Boyer Geneviève Divers gauche 521 10,17 % Ballotage
    Czaplicki Édouard Divers gauche 1029 20,09 % Ballotage
    Leroy Florient Sans étiquette 180 3,51 % Éliminé
    Hien José Divers droite 863 16,85 % Ballotage
    Pluss Alain Divers droite 2528 49,37 % Ballotage
    • La liste d'Alain Pluss est élue au second tour avec 51,84 % des suffrages et obtient donc 26 sièges au conseil municipal.
    • La liste d'Édouard Czaplicki obtient 22,97 % des voix et 4 postes de conseillers municipaux.
    • La liste de José Hien obtient 15,69 % des voix et 2 sièges au conseil municipal.
    • La liste de Geneviéve Boyer obtient 9,50 % des suffrages et 1 siège au conseil municipal.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 15 372 habitants[Note 8], en augmentation de 8,33 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0471 0141 1311 4141 8572 0312 1832 2262 236
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1822 2332 3762 3922 4132 5432 6352 7082 752
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9002 8163 1162 8793 3443 7754 0754 2604 591
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 9655 96912 31913 79014 53314 44013 69213 29714 485
    2020 - - - - - - - -
    15 372--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 6 823 hommes pour 7 913 femmes, soit un taux de 53,7 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,3
    5,8
    75-89 ans
    10,0
    15,4
    60-74 ans
    17,6
    16,6
    45-59 ans
    17,0
    19,9
    30-44 ans
    18,4
    20,3
    15-29 ans
    17,9
    21,7
    0-14 ans
    17,7
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Économie

    La commune possède plusieurs petits commerces, ainsi qu'un hypermarché (Cora). Elle abrite aussi plusieurs entreprises de moyenne et petite taille ainsi que quelque industries. Enfin, un Centre régional d'éducation populaire et de sport (CREPS) se trouve au sein de la ville.

    À la date du , le grand dossier économique porte sur la ZAC et la construction de 250 (200+50) logements sur un site historique. À ce jour, le promoteur est détenteur d'une promesse de vente des propriétaires de 13 ha mais ne fera l'acquisition qu'une fois les permis de construire et le permis de lotir attribués et ceux-ci purgés de tout recours de tiers. La valeur de marché des 250 logements est de 80 M€.

    Une nouvelle version de la ZAC a été lancée par LMCU en mars 2007 mais contestée pour absence d'appel d'offres (loi du (loi no 2005-809)). Cette nouvelle loi, dont le décret d'application est paru le , oblige la tenue d'un appel d'offres pour le choix du « concessionnaire » chargé de l'aménagement d'une ZAC (routes, évacuation des eaux usées etc). L'absence d'appel d'offres entrainant la nullité de la concession. Cette ZAC est une copie d'une première tentative de ZAC, créée par délibération LMCU du et qui avait reçu des commentaires négatifs du commissaire enquêteur de l'époque (M. Albert Lefebvre ancien maire de Phalempin). Sur la foi de ce rapport négatif remis en décembre 2005, LMCU avait voté la délibération de suppression de cette ZAC (dite ZAC-1) en juin 2006. Ensuite, le , LMCU votait une nouvelle délibération portant sur la création d'une nouvelle ZAC(dite ZAC-2) avec un nouveau commissaire enquêteur.

    Le projet de construire 200 logements sur la plaine du champ de bataille de Malborough de 1708 poserait de gros problèmes de trafic pour les habitants de la rue Voltaire et du centre de Wattignies. Aux dernières nouvelles (septembre 2008), un recours administratif a été déposé en mairie pour contester l'absence d'appel d'offres précédant le choix de l'aménageur. LMCU tendance Martine Aubry ayant décidé de passer outre l'opposition des riverains et des usagers de la maternelle.

    Un autre projet immobilier de 100 appartements s'ajoutant aux 200 logements de la ZAC2, donnant 300 logements accessibles par une seule rue (Voltaire), soit pour 600 voitures et 1 200 passages/jour.

    Un ensemble de 200 logements près de la mairie sur les terrains dits de « La Pie qui Chante » est en construction (résidence Les Allées de Marianne).

    Le total des 500 logements ainsi lancés en 2008 représenterait près de 15 % du total des logements mis en chantier sur LMCU (3 800 estimés) sur 1 % de la surface totale de LMCU.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Lambert.
    Salle Marcel Hugot.
    • Église comprenant 3 parties correspondant à 3 époques : la chapelle du XIe / XIIe siècle, la tour du clocher du XVIe siècle, la partie centrale et les ailes des XVIIIe / XIXe siècles.
    • Croix de procession en or, fleurdelisée, estimée du 14e. Pièce historique rare en France avec ses 4 fleurs aux 4 embouts (normalement 3 fleurs). Son existence est concordante avec celle de la chapelle du XIIe siècle et l'hypothèse d'un château fort de même période.
    • Parc du château (XVIIe siècle).
    • Le monument aux morts érigé en 1922 dans le cimetière, au centre du carré militaire. Il est surmonté de la statue La Victoire en chantant, réalisée par Charles Édouard Richefeu.
    • Champ de bataille de Wattignies au cours du siège de la ville de Lille par le duc de Malborough en 1708.
    • Lieu-dit du champ de bataille sur le cadastre entre Wattignies et Noyelles-lez-Seclin.
    • Drève du château et porte monumentale XVIIe siècle.
    • Théâtre de verdure XVIIe siècle construit par André Le Nôtre en 1640 (l'orangerie).
    • Jardin potager de 10 000 m2 en forme d'octogone orienté sud-est sud-ouest selon l'usage du XVIIe siècle.
    • Châtaignier de plus de 400 ans selon les méthodes de mesure utilisées pour dater un tel arbre. Ce châtaignier serait le plus ancien de son espèce au nord de Paris. Cette essence étant très recherchée aux XVIIe / XVIIIe siècles pour la construction, seuls les arbres situés sur des terres seigneuriales pouvaient être préservés.

    La drève, le portail, le potager et le théâtre de verdure seraient voués à la démolition dans le cadre du projet d'aménagement de la ZAC 2 sur la plaine du champ de bataille. Cependant, le châtaignier, unique dans la région, serait préservé.

    • Centre culturel Robert Delefosse.
      Centre culturel Robert Delefosse.
    • intérieur de l'église Saint-Lambert
      Intérieur de l'église Saint-Lambert.
    • vue d'un monument aux morts
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Sports

    Wattignies est une ville connue pour son équipe de hockey sur gazon, l'une des meilleures de la région Nord-Pas-de-Calais. Elle s'entraîne au CREPS de Wattignies. Plusieurs joueurs de Wattignies ont été sélectionnés en équipe de France (que ce soit la A, la -18 et la -16). C'est une excellente équipe formatrice de joueurs accédant au plus haut niveau[37]. Le Wattignies Hockey Club a brillé également lors de la création de son Tournoi des Jeunes de Pentecôte[38] en 1994 qui regroupe des centaines de joueurs et joueuses de 8 à 19 ans de différents pays. Ce dernier est un exemple de développement pour ce sport qui reste peu médiatisé en France.

    La ville a aussi vu naître dernièrement une salle de musculation et une salle omnisports.

    Le volley-ball connaît de bons résultats à Wattignies. L'équipe féminine a ainsi concouru en ProF de 1999 à 2001[39].

    La ville est également connue pour son club de poker associatif, Watt'Pok, qui participe chaque année au CNEC (Championnat de France de poker par équipe), et dont les licenciés ont remporté de nombreux tournois régionaux[40].

    La pratique des activités et sports subaquatiques sont reconnus à travers le club de plongée SAGW, Sub Aquatic Group Wattignies. Ce club permet la pratique et la formation dans diverses diciplines telles que la plongée autonome en scaphandre, l'apnée, la photo sous marine, la biologie et bien d'autres.

    Jumelages

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Théodore Leuridan, Mémoires de la société d'émulation de Roubaix : Histoire de Wattignies, , 135 p. (lire en ligne sur Gallica)
    • L'histoire de Wattignies par son vicaire de l'époque en 1885, le futur chanoine, Théodore Leuridan, 271 p.
    • Charles Spriet, L'histoire de Loos, ses abbés, ses seigneurs, 1889, 244 p.

    Autres sources

    • Plan manuscrit sur parchemin de 1640 présentant le dessin des jardins du château de Wattignies (oiseau sur la branche).
    • Photos prises en 1981 du manuscrit des baptêmes et enterrements de Wattignies de 1510 à 1750 (original perdu vers 1985).
    • Carte allemande originale de 1710 présentant la position des tranchées du siège de 1708.
    • Fouilles de (rebouchées en ) sur la ZAC sur km de tranchées correspondant aux futures canalisations d'évacuation des eaux usées et faisant apparaître des éléments d'armure.
    • Fouilles de juin-, plus bas dans la plaine faisant apparaître des vestiges gallo-romains, entre la drève et la zone industrielle de Seclin.

    Articles connexes

    • Liste des communes du Nord
    • Flandre romane
    • Géants du Nord
    • Noyelles-lez-Seclin et Templemars.
    • Lys-lez-Lannoy et Lannoy au nord est de Lille, voir aussi le siège de Lille (1708).
    • Gare de Wattignies - Templemars (proche de Wattignies, mais située sur la commune de Templemars)

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Wattignies et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Comité des travaux historiques et scientifiques, Bulletin de géographie historique et descriptive (lire en ligne).
    22. 1 2 3 4 Il sera détruit très bientôt par Zac II le Parc.
    23. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 225-226, lire en ligne.
    24. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 371, lire en ligne.
    25. Voir la ville de Noyelles-lez-Seclin.
    26. Il existe deux Wattignies en France, les deux villes ayant vécu chacune une bataille décisive de l'histoire de France. On confond parfois Wattignies, lieu de la défaite en 1708, avec Wattignies-la-Victoire près de Maubeuge (1793).
    27. Eugène Pénel, De Paris à Boulogne, à Saint-Valery, au Tréport, à Calais, à Dunkerque, à Lille, à Valenciennes et à Beauvais, Collection des guides-Joanne, Hachette, 1866, pp. 484-485 lire en ligne (consulté le 29 août 2010).
    28. Site Gallica, Mémoires de la société d'émulation de Roubaix, deuxième série, tome II, 1886, pp. 99-100 lire en ligne (consulté le 29 août 2010).
    29. Cent ans de vie dans la région, tome 1 : 1900-1914, La Voix du Nord éditions, 1998, p. 37.
    30. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2.
    31. « Résultats municipales 2020 à Wattignies », sur lemonde.fr (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Wattignies (59648) », (consulté le ).
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    37. Le lien du blog du Wattignies hockey Club (WHC) : http://www.wattignies-hc.com/.
    38. (en) « Youthfieldhockey.com », sur youthfieldhockey.com (consulté le ).
    39. http://pagesperso-orange.fr/ire/vbcw/saisons_pro.htm
    40. Voir les classements et les résultats sur le site de l'association : http://www.wattpok.fr