Allos | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Castellane | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière | ||||
Maire Mandat |
Michel Lantelme 2020-2026 |
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Code postal | 04260 | ||||
Code commune | 04006 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Allossards | ||||
Population municipale |
837 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 7,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 14′ 28″ nord, 6° 37′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 1 339 m Max. 3 040 m |
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Superficie | 116,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Castellane | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Allos [alɔs] est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Commune de haute-montagne des Alpes méridionales, Allos connaît un important exode rural au XIXe siècle, suivant le mouvement démographique du département. Puis la commune a été bouleversée depuis quatre-vingts ans par les sports d’hiver : la construction d’hébergements et les remontées mécaniques ont modifié le paysage et l’urbanisme montagnard. L’économie a également été profondément transformée, la quasi-totalité des emplois se situant aujourd'hui dans le tourisme. L'activité agricole traditionnelle ne subsiste plus que marginalement.
Historiquement, Allos, située au fond de la vallée du Verdon, a longtemps été rattachée à la vallée de l’Ubaye : d’abord à l’époque où l’Ubaye appartenait aux États de Savoie (de 1388 à 1713), puis après le rattachement à la France, elle a continué d’être administrée depuis l’autre côté du col d’Allos (impraticable l’hiver). Même après la Révolution, elle fut rattachée au district de Barcelonnette, au nord. Ce n’est qu’en 1985 qu’elle s’est (administrativement parlant) tournée vers sa vallée en acceptant le rattachement au canton de Colmars.
Géographie
Allos est situé à 1 425 m d’altitude[1]. Le val d'Allos est traversé par le Verdon de sa source (à la Foux d'Allos dans le vallon de Sestrières) à 2 460 m d'altitude.
En lisière du parc national du Mercantour, le pays du Haut-Verdon-Val-d'Allos offre des paysages d'une grande beauté, depuis le célèbre lac d'Allos, le plus grand lac d'altitude d'Europe, jusqu'à la cascade de la Lance, à Colmars-les-Alpes. La flore est riche et variée, étagée suivant l'altitude : mélèzes, épicéas, sapins mais aussi clématites des Alpes, pivoines sauvages et lis martagon.
Géologie
Les montagnes autour d’Allos sont composées de schistes noirs.
Relief
Tout autour d’Allos, en partant du col d'Allos (2 247 m, au nord du village) et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre :
- sur une arête nord-sud, la montagne de Cheiroueche (2 362 m) et dominant le village, Roche-Grande (2 409 m), totalement dénudée ;
- au nord le Petit Cheval de Bois (2 754 m) et le Grand Cheval de Bois (2 838 m) ; le Pichs ou Nivoulet (2 575 m) ;
- à l’est : le Cimet (3 020 m), séparé du Téton (2 969 m) par le petit col de Talon (2 678 m) ; Mont Pelat (3 050 m) et entre Allos et celui-ci, la Tête du Vallonnet (2 710 m) et la Tête de Prachastel (2 320 m) ;
- autour du lac d'Allos : le Trou de l'Aigle (2 961 m) ; le col de la Petite Cayolle (2 639 m) ; le sommet des Garrets (2 822 m) ; la Montagne de l’Avalanche (2 729 m), la Tête du Lac (2 626 m), le groupe des Tours du Lac (cinq sommets entre 2 585 et 2 745 m) et la Tête de Valplane (2 624 m) ;
- au sud : la Roche Cline (2 415 m) et, rive droite du Verdon, l’Autapie (2 435 m) ;
- à l'ouest : le Gros Tapi (2 371 m) ; sommet de Valcibière (2 375 m) ; le Mourre Gros (2 652 m) ; la Tête Noire (2 560 m) ; la Tête de l'Auriac (2 639 m) ; les Trois-Évêchés (2 818 m) ; Tête de la Sestrière (2 575 m) ;
- au nord-ouest du col d’Allos : la Tête de Vescal (2 515 m).
Les sommets à l’ouest d’Allos appartiennent au massif des Trois-Évêchés, ceux à l’est au massif secondaire du Mont Pelat.
Environnement
La commune compte 1 869 ha de bois et forêts[2].
Hameaux
- la Beaumelle ;
- la Beaume ;
- la Foux ;
- la Foux d’Allos ;
- le Seignus Bas et Haut ;
- le Villard Bas et Haut ;
- le Brec Bas et Haut ;
- Sainte-Brigitte Basse et Haute ;
- le Foreston ;
- Bouchiers ;
- la Peyrière Basse et Haute ;
- Prémin ;
- Montgros ;
- Champrichard ;
- la Colette ;
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[3], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4]. La commune d'Allos est également exposée à trois autres risques naturels[4]:
- avalanche,
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée du Verdon),
- mouvement de terrain : la commune est concernée par un aléa moyen à fort sur des espaces limités[5].
La commune d'Allos est exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage, concernant la retenue collinaire de la Tardée au-dessus de la station de la Foux-d’Allos[6].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’avalanche[6] et le Dicrim existe depuis 2010[7].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour le tremblement de terre, et en 1994 et 2003 pour des inondations et des coulées de boue[4]. En , un glissement de terrain a coupé la seule route d'accès aux hameaux du Bouchier et de la Colette, coupure qui a duré plus de sept mois[8].
Sismicité
La commune est classée en zone de sismicité moyenne[9],[10].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- rivière le Verdon,
- torrents le Bouchier, le Chadoulin, de l'Aiguille,
- riou nord des Courtiens, riou sud des Courtiens, riou de Poussandriou,
- ravins du Pelat, du Vallonet, des Mourtisses, de la Chaup, de la Sausse.
Climat
Le climat, chaud et tempéré, est classé comme Cfb selon la classification de Köppen et Geiger[11].
Communes limitrophes
Méolans-Revel | Uvernet-Fours | |||
Prads-Haute-Bléone | N | Entraunes | ||
O Allos E | ||||
S | ||||
Villars-Colmars - Colmars |
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1056, sous le nom d’ad Alodes, ce qui signifie les alleux en occitan[13],[14],[15]. Une hypothèse pré-gauloise a également été envisagée[16], plus conforme aux règles phonétiques locales selon les Fénié. Le nom d’Allos dérive alors d’Al-, désignant les rochers. La formation Alodes serait dans ce cas une hypercorrection (fausse latinisation)[17]. La commune se nomme Alòs en occitan vivaro-alpin et Aloues en provençal gavot.
Le nom de la station La Foux-d’Allos désigne les gorges étroites, les à-pic proches[18].
Économie
Aperçu général
Allos est une commune de haute-montagne dont la principale ressource est le tourisme, randonnée à pied l'été et surtout sports de glisse l’hiver.
En 2009, la population active s'élevait à 381 personnes, dont 20 chômeurs[19] (46 fin 2011[20]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (65,7 %)[21] et travaillent très majoritairement dans la commune (près de 91 %)[21], ce qui s’explique par la prédominance du secteur touristique, qui offre ainsi les emplois suffisants aux habitants de la commune. En conséquence, l'essentiel des actifs de la commune sont employés dans les services et l'administration (97 % fin 2010)[22]. L'industrie, la construction et l’agriculture n’emploient plus qu’une part résiduelle des actifs[22].
Au , les établissements actifs dans la commune sont principalement des commerces et des services (215 des 326 établissements), et ceux du secteur administratif, sanitaire et social (69)[22].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 15 établissements différents[22] dont 1 employant 3 salariés[22].
L’essentiel des données de l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture sont couvertes par le secret statistique, ce qui indique la faiblesse des effectifs et des surfaces cultivées[23]. En 2000, les trois exploitations utilisaient une surface agricole utile (SAU) de 281 ha, en forte régression depuis 1988 (406 ha)[24].
Patrimoine agricole :
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 27 établissements, essentiellement artisanaux (22 entreprises n’emploient aucun salarié). Le secteur emploie 11 salariés[22].
Activités de services
La commune compte deux stations :
- Val d’Allos-La Foux, dont le domaine skiable communique avec Pra-Loup ;
- Val d’Allos-Le Seignus, qui dispose de l’appellation station-village car elle est reliée par téléphérique au village d’Allos.
Le tourisme estival est aussi développé, avec les différents plans d’eau et les randonnées en montagne.
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 215 établissements (avec 434 emplois salariés), auxquels s'ajoutent les 69 établissements administratifs et du secteur sanitaire et social (salariant 52 personnes)[22].
D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de 5 touristes accueillis pour un habitant[29], avec une importante capacité d'hébergement marchande[30]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- de nombreux hôtels[31] (7 classés deux étoiles, et un classé trois étoiles[32] avec une capacité de 128 lits[33]) ;
- aucun camping[34] ;
- quelques meublés[35], dont certains labellisés[36] ;
- les chambres d’hôtes sont absentes de la commune[37] ;
- une importante capacité d’accueil en hébergements collectifs variés (refuges l’été, auberges de jeunesse, villages de vacances)[38].
Ce sont néanmoins les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d'accueil avec près de 5000 résidences secondaires (4 900 logements sur 5340[39],[32]).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le nom du peuple installé dans la haute vallée du Verdon n’est pas certain, mais il peut s’agir des Éguitures[40]. À la fin de l’Empire romain, la haute vallée du Verdon dépend de la civitas et de l’évêché de Thorame[41].
Moyen Âge
Il est possible que le premier village ait été construit autour de Notre-Dame-du-Valvert, au Haut Moyen Âge. Il se serait ensuite perché à Banivol, avant de redescendre aux XIIe-XIIIe siècles[42]. La bourgade, citée dès 1056[43],[42], a son consulat dès 1233, par privilège du comte de Provence[44],[45], ainsi qu’une foire[46]. C’est le comte Raimond Bérenger V qui accorde le un consulat à Allos, en même temps et selon les mêmes termes que Colmars et Beauvezer[47] ; le consulat est une institution collégiale comprenant un chevalier, désigné parmi les nobles de la localité, trois notables, et le bailli ou bayle, représentant le comte. La charte de 1233 précise quels sont les cas où la justice sera rendue par les consuls (la justice civile) et limite le montant des cens et du droit de cavalcade prélevés par le comte[48].
Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Charles de Duras et Marie de Blois, agissant pour le comte de son fils Louis II d'Anjou, s’affrontent pour recueillir l’héritage de la reine Jeanne. Ce ralliement est l’occasion pour les communautés d’Allos, Colmars et Beauvezer de négocier en août 1385 une extension de leurs privilèges : la position de faiblesse du pouvoir comtal leur permet de lui extorquer d’importantes concessions[49] : outre une réduction substantielle des impôts déjà limités en 1233, et des remises sur les droits déjà dus, le domaine de la justice rendue par les consuls est étendu, et ceux-ci percevront les revenus générés par cette activité à la place du comte. Les communautés obtiennent le droit d’établir moulins et jardins sans autorisation et sans payer de cens[50], les pouvoirs de police du comte sont limités, une partie des lods et treizains sont abolis, les habitants des trois communautés sont exemptés de droits de passage pour leurs troupeaux transhumants et les marchandises qu’ils transportent dans tout le comté. De plus, ils peuvent transporter du sel sans contrainte[51]. Enfin, les habitants peuvent construire des maisons en s’appuyant sur les murailles, percer celles-ci pour y établir des fenêtres ou des portes, aucune garnison ne sera installée sans l’accord des habitants et cela se fera aux frais des comtes, les habitants ont le droit de construire des fossés d’irrigation qui traversent les chemins, et enfin Charles III renonce au droit de vendre la seigneurie sur les trois communautés. Dans le cas contraire, et si les communautés se défendent, même les « armes à la main », aucune sanction ne sera prise contre elles et leurs habitants[52]. À la fin de la guerre de l’Union d’Aix, Allos passe avec la vallée de l'Ubaye et Nice aux comtes de Savoie jusqu’en 1713. De cette époque jusqu’au début de la Révolution française, Allos est rattaché administrativement à Barcelonnette ; le premier découpage des Basses-Alpes inclut Allos dans le district de Barcelonnette[53].
Temps modernes
Allos revient sous domination française de 1536 à 1559 (Traités du Cateau-Cambrésis)[54]. Lors des guerres de religion, le duc de Lesdiguières bombarde le bourg, l'assiège et le prend en 1597. Il avait fait passer son armée par le col de Thuiles[55],[56]. Allos est à nouveau rendue à la Savoie en 1598 (paix de Vervins)[56].
La peste de 1630 fait d'importants ravages à Allos, mais ne touche pas le hameau de La Foux. Peu après, les troupes royales françaises occupent à nouveau le bourg et rasent les fortifications[56].
Les particularités de la communauté d’Allos, qui occupe plusieurs vallons profonds, et dont l’habitat est dispersé en de multiples hameaux, conduit à la création de trois paroisses au XVIIe siècle : une à La Foux, une à Bouchiers et une à Baumelle. Il se construit en outre de très nombreuses chapelles : 29 au total tout au long de l’histoire[42].
Plusieurs incendies majeurs ravagent le bourg en 1718, 1747, 1769[57].
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[58]. La tradition d'indépendance d'Allos lui vaut un canton à elle seule, auquel est rattaché le hameau colmarsien de Clignon[56].
Époque contemporaine
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1825, le cadastre dit napoléonien d’Allos est achevé[59].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant d’Allos[60].
Comme de nombreuses communes du département, Allos se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons au chef-lieu, au Bouchier, à la Baumelle et à la Foux[61]. Les filles ne sont pas concernées, bien que la loi Falloux impose l’obligation aux communes de plus de 800 habitants d’instruire également les filles[62] ; l’école de filles ouvre cependant avant les lois Jules Ferry. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune, grâce aux subventions de l’État, d’améliorer les écoles d’Allos et de la Foux[63].
La commune d’Allos est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 32 morts. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toutes les communes de la vallée de l'Ubaye, auxquelles se joint Allos, et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette[64] par Paul Landowski[65].
Au XXe siècle, Allos devient une commune touristique : en 1935, des remontées mécaniques sont construites au Seignus et à la Foux. Dans les années 1970, quand les sports d’hiver deviennent des loisirs de masse, des stations d’hiver sont construites dans les deux hameaux[55]. Ce n’est qu’en 1985 qu’Allos se tourne vers le bas de sa vallée en intégrant l’arrondissement de Castellane[53].
Héraldique
Politique et administration
Municipalité
L'élection du conseil municipal de a fait l'objet d'un recours devant le tribunal administratif de Marseille ; le jugement a conduit à la tenue de nouvelles élections en septembre.
Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[74] :
- total des produits de fonctionnement : 5 483 000 €, soit 8 435 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 4 890 000 €, soit 7 523 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 2 147 000 €, soit 3 304 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 1 152 000 €, soit 1 773 € par habitant.
- endettement : 2 802 000 €, soit 4 311 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 12,09 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,49 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,03 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 14,71 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 830 €[75].
Intercommunalité
Allos fait partie :
- jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos ;
- à partir du , de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.
Urbanisme
Typologie
Allos est une commune rurale[Note 1],[76]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[77],[78]. La commune est en outre hors attraction des villes[79],[80].
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[81].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,0 % | 120 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,4 % | 43 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 3,9 % | 459 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,4 % | 41 |
Forêts de feuillus | 0,9 % | 103 |
Forêts de conifères | 22,6 % | 2651 |
Forêts mélangées | 1,6 % | 189 |
Pelouses et pâturages naturels | 25,2 % | 2953 |
Landes et broussailles | 1,2 % | 140 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 4,7 % | 551 |
Roches nues | 20,7 % | 2414 |
Végétation clairsemée | 17,1 % | 1998 |
Plans d'eau | 0,4 % | 44 |
Source : Corine Land Cover[82] |
Population et société
Démographie
Les habitants sont nommés les Allossards[2].
Évolution démographique
L’histoire démographique d’Allos, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population, qui plus est un mouvement de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population (par rapport au maximum historique)[83]. Le mouvement de baisse continue jusqu'aux années 1960. Depuis, la population a crû, sans atteindre l'équivalent de 50 % de la population de 1831.
Enseignement
La commune est dotée d'une bibliothèque informatisée depuis 2004 (catalogue en ligne), dans le cadre du réseau de bibliothèques du Haut-Verdon (communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos) et de deux écoles primaires (une à Allos, une à La Foux d’Allos)[87].
Santé
Professionnels et établissements de santé[88] :
- Médecins à Allos, Colmars, Barcelonnette,
- Pharmacies à Allos, Colmars,
- Hôpitaux à Saint-Étienne-de-Tinée, Seyne,
- Centre hospitalier de Digne-les-Bains.
Cultes
- Culte catholique, Doyenne Var et Verdon, Paroisses du secteur Haut Verdon - Val d’Allos - Val d’Issole, diocèse de Nice[89].
Lieux et monuments
- Différentes couvertures des toitures.
- Chapelle Saint-Pierre, perchée au bord d’une piste.
- Église Saint-Sébastien ou des Pénitents.
- Notre-Dame-de-Valvert et charrette bleue.
Architecture militaire
Il subsiste un vestige de l’enceinte médiévale : les premiers étages d’une tour, à l’entrée sud du village, transformée en clocher[90].
La tour de Banivol (7,2 m de côté) date du XIIe ou du XIIIe siècle. Elle peut avoir protégé un petit bourg. La chapelle Saint-Pierre toute proche aurait été soit la chapelle castrale, soit l’église paroissiale[91],[42].
Architecture civile
- Du point de vue de l’architecture civile :
- Dans le village d’Allos, se trouve encore un cadran solaire de 1913[93].
Monuments commémoratifs
Monuments religieux
Les églises et chapelles rurales sont d'un style sobre (style alpin), imposé par le climat. Notre-Dame-de-Valvert à Allos en est un bel exemple du XIIIe siècle.
L’étendue de la commune, son importante population au XIXe siècle lorsque les paroisses et leurs succursales étaient sous le régime concordataire, et les communications rendues difficiles le relief et par la neige l’hiver, toutes ces conditions ont justifié la création de plusieurs églises paroissiales ou de succursales :
- Saint-Jean-Baptiste à la Foux (XVIIIe siècle), de style roman traditionnel[96] et dont la façade est ornée d’un cadran solaire de 1757[97]. Elle possède un ex-voto en cuir de Cordoue, daté de 1675[98] ;
- église Saint-Sébastien ou des Pénitents au village, avec la montée en gloire de saint Sébastien peint sur la coupole[99]. Elle sert au culte paroissial l’hiver[42] ;
- Saint-Antoine au Bouchier ; de la Visitation à la Baumelle.
Chapelles
La commune compte également de nombreuses chapelles :
- sur la chapelle Notre-Dame-des-Monts, un cadran solaire date de 1757 et porte la légende « Dieu seul est éternel ; déjà loin de toi »[100] ;
- autres chapelles : Saint-Jacques au Seignus-Bas[42] ; Saint-Laurent au Seignus-Haut[42] ; Saint-Pierre, avec un retable fermé par deux petites portes, du XVIe siècle[101] ; Saint-Roch[42] ; Notre-Dame-des-Monts au lac d’Allos ; Notre-Dame-de-Lumière à la Baumelle ; Notre-Dame-de-Grâce au Guinans[42] ; Sainte-Brigitte au hameau Sainte-Brigitte[42] ; Sainte-Madeleine[42] et Saint-Joseph au Villard Bas ; Notre-Dame de La Salette à Allos ; Notre-Dame-de-la-Fleur au Villard-Haut[42]
Notre-Dame-de-Valvert
L’église paroissiale d’Allos date de la première moitié du XIIIe siècle[42] ; elle est classée monument historique en 1846 pour des parties datées de la deuxième moitié du IXe et du Xe siècles[102].
Elle est construite en appareil moyen et régulier. Son chevet est composé d’une simple abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four[103]. Comme toutes les églises de style alpin, seul le mur sud est percé de trois baies, en plein-cintre.
Le décor est rare : les murs sont ornés d’une suite de petits arcs : ce décor est une évolution tardive (XIIIe siècle) de la bande lombarde[104] issue du premier art roman[105]. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, sauf ceux de la façade, ornés de masques (influence lombarde) et d’animaux[106]. La façade est renforcée de deux contreforts en biais, aux angles.
Raymond Collier signale plusieurs particularités de N.-D.-de-Valvert par rapport au type commun du style roman alpin :
- les pilastres soutenant les arcs-doubleaux sont remplacés par des colonnes engagées (ou demi-colonnes)[107] ;
Elle est endommagée au début du XVIIe siècle et en 1697 par les guerres : la seconde fois, ce sont les Savoyards qui provoquent l’effondrement du clocher. La voûte du chœur est réparée entre cette date et 1723, avant que le clocher soit abattu en 1727. L’incendie d’Allos le atteint l’église et lui cause d’importants dégâts. Un nouveau clocher est construit en 1751. D’importants travaux de restauration ont lieu entre 1894 et 1896 : base de la façade et des murs gouttereaux, baies, contreforts entièrement reconstruits, et la voûte de la troisième travée elle aussi entièrement reconstruite. Le reste des voûtes et le clocher sont reconstruits en 1899-1904, avec diverses réparations, qui font disparaître les peintures murales[108].
Parmi le mobilier :
- un Christ en bois du XVIe[109] ou du XVIIe siècle, classé au titre objet[110] ;
- le couronnement de la Vierge, peint sur panneau de bois par Antonio Vivarini au XVe siècle, classé[111].
Bien qu’église paroissiale, elle est à l’écart du village, et ne sert d’église que l’été, la chapelle Saint-Sébastien servant au culte paroissial l’hiver[42].
Personnalités liées à la commune
- Patritti, peintre du XIXe siècle
- Jean-Esprit Pellissier prêtre jusqu'en 1905, il est l'historien de la commune.
- Simon-Jude Honnorat (1783-1852), médecin, entre autres historien de la commune et auteur du Grand dictionnaire de la langue d’oc
- Hyacinthe Honnorat (1801-1883), fils du précédent. né à Allos et élevé à Digne, il quitta jeune les Alpes de Haute-Provence pour se lancer dans le commerce du grain à Lyon puis à Lille. Il fut conseiller municipal républicain de Lille à la fin de la Monarchie de Juillet et opposant au rétablissement de l'Empire en 1851. Élu conseiller général de Lille au début de la III° République, il fut pressenti pour devenir sénateur mais renonça au profit du général Faidherbe[112]
- Hyacinthe Gariel (1778-1849), né à Allos, fils de notable. Étudiant en médecine à Grenoble, il s'orienta finalement vers le droit et devint avocat puis magistrat à Grenoble. Il avait la passion de la bibliographie et, en particulier des incunables et réunit une collection considérable, dont l'essentiel fut acheté après sa mort par la bibliothèque de Grenoble. Ami des frères Champollion, avec qui il recherchait des manuscrits rares, et de l'avocat Berriat-Saint-Prix. Sa sœur avait épousé Simon-Jude Honnorat.
- Fortuné Gariel, frère du précédent, également magistrat à Grenoble. Le fils de ce dernier, Hyacinthe Gariel (1812-1890), né à Grenoble, fut conservateur de la bibliothèque de Grenoble dont il assura le développement des collections, notamment de manuscrits et d'ouvrages historiques sur le Dauphiné.
- Jean Adrien Caire (1924-1999), érudit et provençaliste
Voir aussi
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Église paroissiale Notre-Dame-de-Valvert
- Chapelle Saint-Sébastien, chapelle des Pénitents ou chapelle d'hiver
- Daniel Thièry, recherches historiques églises et chapelles rurales : Allos
- La cité d'Allos, sur le site Dignois
- Patrimoine religieux d'Allos, par l'Observatoire du patrimoine religieux
- Cadrans solaires du Pays du Haut-Verdon : Allos
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Allos, p. 25
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines
Articles connexes
- Val d'Allos et Haut Verdon
- Colmars
- Groupe Labellemontagne
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Allos sur le site de l'Institut géographique national
- Histoire d'Allos
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Références
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- 1 2 Roger Brunet, « Canton d’Allos », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
- ↑ Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- 1 2 3 Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juin 2012.
- ↑ Préfecture, DDRM, p. 37.
- 1 2 Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, op. cit., p. 95.
- ↑ Dicrim d’Allos, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011.
- ↑ R. F. et F. R., « Les hameaux de deux hameaux sont isolés après un éboulement », La Provence, 21 juin 2013, p. 14
- ↑ Didacticiel de la règlementation parasismique
- ↑ Séisme du 31 octobre 1997 Ouest d'Allos
- ↑ Table climatique
- ↑ « IGN, Carte topographique d'Allos » sur Géoportail (consulté le 26 octobre 2013)..
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- ↑ Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence : depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 44-45.
- ↑ Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 159-160.
- ↑ Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
- ↑ Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 17-18.
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- ↑ Insee, Dossier local - Commune : , p. 5.
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- ↑ Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 17.
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- ↑ Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire.
- ↑ Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22.
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- ↑ Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013 (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
- ↑ Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
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- ↑ René Cèze est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jacques Chirac (RPR) à l’élection présidentielle de 1995, cf. Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
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- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- ↑ Paroisses du secteur Haut Verdon - Val d’Allos - Val d’Issole
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- ↑ Élisabeth Sauze, Notice no IA04000349, base Mérimée, ministère français de la Culture, 29 juillet 2003, consultée le 15 septembre 2010
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 345, donc au milieu des années 1980.
- ↑ Homet et Rozet, op. cit., p. 77.
- ↑ ensemble de 2 tableaux commémoratifs des morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945
- ↑ L’histoire du monument de Barcelonnette, par Hubert Tassel
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 216.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 448.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 532.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 487.
- ↑ Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p. 86.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 471.
- ↑ Arrêté de 1846, Notice no PA00080349, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 septembre 2010.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 114.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 80.
- ↑ Victor Lassalle, « Survivances du premier art roman en Provence », Cahiers de civilisation médiévale. 20e année (no 77), janvier-mars 1977, p. 6.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 115.
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 75.
- ↑ Notice de la Base Mérimée
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p. 466.
- ↑ Arrêté du 25 mars 1956, Notice no 04000296, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 25 octobre 2008.
- ↑ Arrêté du 31 juillet 1970, Notice no 04000294, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 25 octobre 2008.
- ↑ Sources: Marc Frangi: "Le fils du docteur Honnorat, Honnorat-Bocquet", Annales de Haute-Provence, n° 334, 1999 et "Un républicain provençal à Lille", site de l'Association 1851.