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Camiers
Camiers
La mairie.
Blason de Camiers
Blason
Camiers
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Gaston Callewaert
2020-2026
Code postal 62176
Code commune 62201
Démographie
Gentilé Camièrois
Population
municipale
2 707 hab. (2020 en augmentation de 2 % par rapport à 2014)
Densité 168 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 00″ nord, 1° 36′ 52″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 176 m
Superficie 16,13 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Camiers
(ville-centre)
Aire d'attraction Étaples - Le Touquet-Paris-Plage
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Étaples
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web camiers.fr

    Camiers est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

    Elle est composée du bourg de Camiers, dans les terres, et de la station balnéaire de Sainte-Cécile-Plage et, dans une moindre mesure, de la plage de Saint-Gabriel, plus au sud.

    La plage de Sainte-Cécile est connue pour la pratique du char à voile et les compétitions nationales et internationales qui s'y déroulent.

    À la sortie de Camiers en direction de Widehem (par la D148E5)[1], on dispose d'un vaste panorama en direction de l'ouest. Outre la vue sur la Manche et la baie de Canche, par temps clair on peut y distinguer entre autres le nord du Touquet-Paris-Plage avec son phare. La lumière changeante et ces paysages ont attiré, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, de nombreux peintres comme la colonie artistique d'Étaples.

    Géographie

    • Une vue partielle de Camiers vers l'ouest.
      Une vue partielle de Camiers vers l'ouest.
    • La rue menant à Sainte-Cécile-Plage.
      La rue menant à Sainte-Cécile-Plage.

    Localisation

    La commune de Camiers est située au sud-ouest du département du Pas-de-Calais, sur la Côte d'Opale, entre les stations balnéaires du Touquet-Paris-Plage (11 km)[2] et d'Hardelot-Plage (13 km)[3], à 26 km au sud de Boulogne-sur-Mer[4], ainsi qu'à environ km de Étaples[5], 19 km de Montreuil-sur-Mer[6], 58 km de Calais[7], 101 km d'Arras[8], 166 km de Lille[9] et 235 km de Paris[10] par la route.

    La commune, située sur les rivages de la Manche, sur la rive droite de l'embouchure de la Canche, est aussi, avec Sainte-Cécile-Plage et la plage de Saint-Gabriel, une station balnéaire de la Côte d'Opale, qualificatif dû à la couleur donnée par les reflets irisés du soleil couchant sur la mer. C'est Édouard Lévêque, peintre, écrivain, botaniste et membre de la société académique du Touquet-Paris-Plage, qui est l'inventeur de cette appellation en 1911 de la Côte d'Opale[11].

    Les communes limitrophes sont Dannes, Lefaux, Widehem et Étaples.

    Communes limitrophes de Camiers
    Manche Dannes Widehem
    Camiers
    Estuaire de la Canche Étaples Lefaux

    Géologie et relief

    Descriptif du littoral

    La commune de Camiers est située sur un littoral, composé de paysage dunaires et d'estuaires, de 30 kilomètres entre le sud d’Équihen-Plage et le nord de Berck.

    On peut distinguer cinq grands types de milieux naturels qui sont, d’ouest en est, depuis la mer : les estrans et les estuaires, les cordons dunaires, la plaine humide des bas champs, les anciennes dunes plaquées sur les falaises et les falaises fossiles du rebord du plateau d’Artois.

    Ces espaces dunaires occupent l’ensemble de la façade littorale sur une profondeur dans les terres (de l’ouest vers l’est) pouvant atteindre quatre kilomètres comme au niveau de la commune d'Étaples. On y observe des dunes nues et des dunes boisées artificiellement comme Hardelot et le Touquet-Paris-Plage[12].

    • Vues de la plage de Sainte-Cécile
    • La plage vue des dunes.
      La plage vue des dunes.
    • La plage avant l'orage.
      La plage avant l'orage.
    • Une vue vers le nord.
      Une vue vers le nord.
    • Un enrochement dunaire.
      Un enrochement dunaire.

    Histoire de la formation du littoral

    L’histoire des paysages dunaires et estuaires d’opale est une succession de transgressions et de régressions marines du bassin parisien.

    Il y a 170 millions d’années, au Jurassique, le boulonnais est un golfe et le milieu de sédimentation assez proche d’aujourd’hui. À −90 millions d’années, la mer Crétacé envahit le continent et dépose d’épaisses couches de sédiments. À −45 millions d’années, l’anticlinal de l’Artois commence à se soulever et sépare définitivement le bassin parisien de celui de Londres-Bruxelles. Ce soulèvement crée les premières côtes à falaise. À −2,5 millions d’années, les littoraux de la mer du Nord et de la Manche sont au niveau des Pays-Bas et de la Normandie. À −500 000 ans, au Pléistocène moyen, le détroit du Pas-de-Calais est ouvert, probablement lié à un effondrement de blocs entre des jeux de faille qui crée l’ouverture du détroit, créant une fosse entre les îles Britanniques et l’Europe. À −18 000 ans, lors de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était 130 mètres plus et le détroit était à sec. Puis survient, avec la fonte des glaces, la transgression flandrienne qui entraine l’élévation de la mer et l’inondation du détroit. C’est partir de cette période que les dépôts sableux de la plaine maritime se mettent en place. À −10 000 ans, à l’Holocène, début du réchauffement, la mer est encore à environ 65 mètres au-dessous du niveau actuel. À −8 500 ans, la jonction entre la mer du Nord et la Manche est réalisée puis, il y a 5 000 ans, le niveau de la mer s’établit sensiblement au niveau actuel.

    Ensuite recommence une évolution littorale des falaises et des marais littoraux, aboutissant par érosion et colmatage à la situation actuelle. Les dunes littorales forment un seul ensemble entre Équihen et le nord de la baie de la Canche. Elles continuent d’envahir, du Moyen Âge jusque récemment, le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles (collines d’Artois) et enfin, les résurgences de sources au pied des coteaux, qui proviennent de la nappe de craie, sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les bas-champs.

    La commune de Camiers est, en partie vers le nord-est, adossée sur les falaises fossiles, et les stations balnéaires de Sainte-Cécile-Plage et de Saint-Gabriel-Plage, sont situées sur l'espace dunaire[12].

    L'estuaire de la Canche

    La baie de la Canche, qui constitue un écosystème remarquable, est le seul estuaire picard à avoir conservé une rive nord, le musoir, indemne de tout aménagement humain lourd, c’est donc un site unique avec son système complexe de contre poulier au niveau du pli de Camiers.

    Au sud de Camiers, débute un vaste ensemble de dunes plaquées sur les falaises fossiles du Crétacé (craie calorifère), ces habitats prennent toute leur ampleur sur la commune d’Étaples.

    Dans ce paysage de l’estuaire de la Canche, il faut distinguer deux parties : le schorre qui correspond aux prés salés appelés mollières dans la région, c’est une partie de la grève qui est recouverte de vives eaux seulement par haute mer. le score est le domaine d’une flore riche et diversifiée, on peut y voir l’obione, la salicorne appelée aussi passe-pierre, la soude maritime et l’aster maritime. le pâturage par les ovins était le mode de gestion de ces sites ; et la slikke qui est la partie basse des estuaires, recouverte à chaque marée, composée de vasières nues. Elle a une productivité biologique importante, elle occupe 20 % de la surface et 80 % de la biomasse. C’est le domaine des limicoles (bécasseaux, courlis…). on peut y trouver également la salicorne[12].

    Zones humides

    On trouve une zone humide, appelée bas champs (4 à 5 mètres d’altitude) entre Canche et Authie, cette zone provient des eaux des collines de l’est, résurgences de la nappe de la craie. Ces eaux trouvent leur chemin entre les dunes peu franchissables et les falaises fossiles, comme le ruisseau du Rohard qui va se jeter dans la Canche[12].

    Superficie et relief

    La superficie de la commune est de 16,13 km2 ; son altitude varie de 2 à 176 mètres[13].

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.

    Elle est traversée, du nord vers le sud, par le ruisseau de Camiers, appelé aussi ruisseau du Rohart, qui prend sa source à Dannes et d'une longueur de 7,22 km. Au niveau du centre de Camiers, le ruisseau traverse l'étang du Roi et, après être passé sous la D 940, se jette dans l'estuaire de la Canche[14],[15].

    La commune est également traversée, d'est en ouest, par le ruisseau du Beau Rocher, cours d'eau naturel non navigable de 3,67 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Manche toujours au niveau de la commune[16] et, au nord-ouest, par le ruisseau de Dannes, cours d'eau naturel non navigable de 3,77 km, qui prend sa source dans la commune de Dannes et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Dannes[17].

    Climat

    La commune littorale est sous un climat océanique marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés frais. Les jours de gelée et de neige sont peu nombreux.

    Les vents influencent beaucoup le climat en fonction de leur direction. Les vents dominants venant de l'ouest (façade maritime) apportent un air relativement pur et poussent les nuages vers l'arrière-pays. Il existe également des vents froids en provenance du nord ou de l'est. Les précipitations se répartissent tout au long de l’année, avec un maximum en automne et en hiver.

    Données météorologiques d'après le relevé de la station météorologique la plus proche, celle de Boulogne-sur-Mer
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3 2,7 4,6 6,3 9,4 12 14,4 14,9 13 10 6,3 3,5 8,3
    Température moyenne (°C) 5 4,8 7,1 9,3 12,5 15 17,3 17,8 15,7 12,4 8,5 5,6 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 6,9 9,4 12,2 15,6 17,9 20,2 20,6 18,4 14,8 10,6 7,6 13,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,4
    1987
    −13,6
    1956
    −7,8
    1971
    −2
    1966
    1,6
    1997
    4
    1962
    8
    1965
    9
    1956
    5,8
    1979
    −1
    1947
    −5,6
    1978
    −9,6
    1996
    −13,6
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    1975
    17,4
    1961
    22,6
    1990
    26
    1949
    31,2
    2005
    32,6
    2011
    35,4
    2015
    34,8
    1990
    31,5
    2016
    27,2
    1985
    20
    1977
    17,2
    1978
    35,4
    Précipitations (mm) 63 37,5 46,2 44,7 50,6 49,7 54,7 46,7 60,4 83,4 84,6 81,1 702,6
    Source : Le climat à Boulogne-sur-Mer (en °C et mm, moyennes mensuelles 1981 à 2010[18] et records depuis 1947[19])

    Paysages

    La commune est située à la jonction de deux paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[20].

    • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [21] ;
    • le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 kilomètres, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
    Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40% de dunes et de plages, dont 28% d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25% au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20% par les communes et d’un peu plus de 5% par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune bénéficie d'une ouverture sur la Manche avec la station balnéaire de Sainte-Cécile. on note la présence de dunes de sable fin protégées par la loi littoral. Compte tenu de son orientation ouest, le soleil couchant offre de magnifiques étendues de lumière rougeoyante sur plusieurs kilomètres. Sur la partie est de la commune, les coteaux calcaires constituent un des noyaux de la trame verte régionale, laquelle décline régionalement le réseau écologique paneuropéen. Ces coteaux abritent des pelouses calcicoles caractérisées par un sol particulier (rendosol, calcosol).

    Espaces protégés et gérés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23].

    Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune :

    • deux terrains gérés par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :
      • le mont Saint-Frieux, d'une superficie de 637 hectares[24].
      • les Garennes de Lornel, d'une superficie de 529 ha[25].
    • un terrain acquis (ou assimilé) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : les coteaux et carrière de Dannes - Camiers (parcelle acquise en maitrise foncière), d'une superficie de 69 hectares[26].
    • trois terrains gérés (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :
      • le domaine du Rohart, d'une superficie de 12 hectares[27].
      • les coteaux et carrière de Dannes - Camiers (parcelle maitrise d'usage), d'une superficie de 88 hectares[28].
      • l'espace Calmette, d'une superficie de 10 hectares[29].
    • une réserve naturelle nationale (RNN) : la baie de Canche, d'une superficie de 505 ha[30] ;
    • un site protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope : le coteau de Dannes - Camiers, d'une superficie de 35 hectares[31].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] :

    • les dunes de Camiers et la baie de Canche, d'une superficie de 2 706 ha, altitude de 0 mètre à + 113 mètres. Ce site, d’intérêt patrimonial de niveau européen, a une partie classée en réserve naturelle nationale. Il est constitué de dunes médiévales et contemporaines récentes et de dunes plus anciennes plaquées sur les falaises de craies fossiles de la branche méridionale de l’anticlinal de l’Artois. Par ailleurs, l’estuaire de la Canche est le seul estuaire de type picard ayant conservé en rive nord son musoir[32] ;
    • les coteaux crayeux de Dannes et de Camiers, d'une superficie de 347 ha, altitude de 28 mètres à + 175 mètres. Cette ZNIEFF est située sur le versant pentu d’une falaise de craie fossile d’un intérêt géomorphologique majeur[33] ;
    • les dunes de Dannes et du mont Saint-Frieux, d'une superficie de 1 932 ha, altitude de 0 mètre à + 152 mètres. Ces dunes figurent parmi les sites les plus remarquables du littoral de la Manche orientale et sont uniques en leur genre à l’échelle européenne. Cette ZNIEFF est constituée d'un vaste système dunaire de type picard associant des dunes calcarifères basses récentes et des dunes plus anciennes en partie plaquées sur la falaise crétacique fossile correspondant à la branche sud de la cuesta du Boulonnais[34].
    Carte des ZNIEFF sur la commune.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[35].

    Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats » :

    • l'estuaire de la Canche, dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, forêt d'hardelot et falaise d'Équihen, zone de type B (pSIC/SIC/ZSC), d'une superficie de 1 661 ha, altitude de 0 mètre à + 151 mètres 50° 36′ 17″ N, 1° 35′ 39″ E[36] ;
    • le coteau de Dannes et de Camiers, B (pSIC/SIC/ZSC), d'une superficie de 97 ha, altitude de 70 mètres à + 150 mètres 50° 34′ 40″ N, 1° 38′ 00″ E[37] ;
    • la baie de la Canche et le couloir des trois estuaires, d’une superficie de 333,06 km2 et d'une altitude variant de −23 à 0 mètres. Ce site se délimite à partir du trait de côte, s'étend jusqu'à la limite des trois milles nautiques, limité au sud par le phare d'Ault et au nord par le village de Sainte-Cécile, sur la commune de Camiers[38].

    et un site au titre de la « directive Oiseaux » : l'estuaire de la Canche, A (ZPS), d'une superficie de 5 032 ha, altitude de 0 mètre à + 84 mètres 50° 32′ 00″ N, 1° 33′ 00″ E[39].

    Inventaire national du patrimoine géologique

    Le territoire communal comprend le site de l'estuaire de la Canche. il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique[40].

    Biodiversité

    L'inventaire national du patrimoine naturel permet de découvrir les espèces présentes[41], les espèces protégées[42] ainsi que le statut biologique (indigène, introduite dont envahissante…) des espèces recensées sur la commune de Preures[43].

    La proximité de la mer et le micro-climat qu'elle permet, l'absence de cultures et une exposition aux vents d'ouest les a relativement protégé de l'eutrophisation et de la banalisation de la biodiversité qui touche une grande partie de l'Europe de l'Ouest. 208 espèces de plantes vasculaires ont été recensées rien que sur les coteaux (14 espèces protégées et 31 espèces menacées). On estime que dans cette région 35 % environ de la biodiversité végétale n'est plus présente que sur les coteaux calcaires. Celui de Camiers/Dannes abrite de nombreuses Orchidées et offre un paysage typique, notamment caractérisé par le genévrier (Juniperus communis) et l'argousier (Hippophae rhamnoides).

    Sans être à proprement parler endémiques, les plantes[44] ci-dessous sont assez spécifiques de la région. Elles peuvent être notamment rencontrées dans le domaine du Rohart[45],[46] qui est une zone communale protégée, accessible au public et gérée depuis 2003 par le conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais[47].

    • Argousier(Elaeagnaceae)
      Argousier
      (Elaeagnaceae)
    • Égopode(Apiaceae)
      Égopode
      (Apiaceae)
    • Herbe à Robert(Geraniaceae)
      Herbe à Robert
      (Geraniaceae)
    • Orchis des bois(Orchidaceae)
      Orchis des bois
      (Orchidaceae)
    • Spiraea(Rosaceae)
      Spiraea
      (Rosaceae)
    • Cirse maraîcher(compositae)
      Cirse maraîcher
      (compositae)

    L'inventaire récent (2001) des lépidoptères et orthoptères effectué par le groupement pour la défense de l'environnement dans l'arrondissement de Montreuil (GDEAM) a montré une grande richesse en biodiversité pour les (36 espèces de papillons de jour dont plusieurs en forte régression ou disparue dans tout ou partie de la région). Quelques papillons trouvent là leur territoire le plus septentrional (Zygaena trifolii, Zygaena transalpina hippocrepidis). Les orthoptères comprennent des espèces rares, mais en assez faible densité (peut-être à cause des embruns marins ?)[48]. Mais ce groupe reste menacé par la surfréquentation, l'artificialisation et son isolement biogéographique notamment à cause d'une matrice écopaysagère globalement pauvre et à cause de l'autoroute A16 qui ne dispose que d'un petit nombre d'écoducs pour diminuer son impact en termes de fragmentation écopaysagère et de mortalité liée à la circulation automobile.

    Le conservatoire des sites naturels du Nord-Pas-de-Calais est chargé de la gestion de la réserve naturelle régionale[49] qui a été constituée sur ces coteaux considérés comme parmi les plus beaux et remarquables de la région Nord-Pas-de-Calais. D'autres sites naturels proches augmentent l'intérêt de cette partie du littoral en termes de réseau écologique ; autant d'éléments qui ont justifié la création d'un parc naturel régional sur cette partie de la région.

    Urbanisme

    Typologie

    Camiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[50],[Insee 1],[51]. Elle appartient à l'unité urbaine de Camiers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[52] et 4 033 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[53],[54].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[55],[56].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[57]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[58],[59].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces forestiers, des milieux à végétation arbustive ou herbacée et des espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (52,7 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2018 est la suivante : forêts (31,3 %), terres arables (20,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,9 %), zones urbanisées (13,8 %),milieux à végétation arbustive ou herbacée (7,5 %), prairies (7,7 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones humides côtières (2,3%)[60]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune est constituée de deux parties : Camiers centre, et à l'ouest sur la côte, de la station balnéaire de Sainte-Cécile, et un peu plus au sud, de la plage de Saint-Gabriel.

    Sur le territoire communal, se trouvent :

    • les hameaux : Beauregard, Florigny, la plage de Sainte-Cécile, la plage de Saint-Gabriel et le Rohard[61] ;
    • les lieux-dits : les Garennes ; la Boulonnaise ; Opaline ; le val des sablons ; les prés de Camiers ; les quatre vents ; la ferme des Anglettes[62].

    Morphologie urbaine

    Logement

    En 2017, on dénombre à Camiers 3 920 logements se répartissant en 28,2 % de résidences principales, 69,8 % de résidences secondaires et 1,9 % de logements vacants, répartis en 1 499 appartements (38,2 %) et 2 413 maisons (61,5 %). En l'espace de cinq ans, entre 2012 et 2017, le nombre d'appartements a augmenté de 3,3 % soit + 48, et le nombre de maisons a diminué de 3,8 % soit - 94.

    Les constructions des résidences principales, jusqu'en 2015, s'échelonnent comme suit : 4 % ont été construites avant 1919, 6,5 % entre 1919 et 1945, 22,5 % entre 1946 et 1970, 34,9 % entre 1971 et 1990, 20,1 % entre 1991 et 2005 et 12,1 % de 2006 à 2014.

    En 2017, parmi ces résidences principales, 65,1 % sont occupées par leurs propriétaires, 33,9 % par des locataires (dont 16,2 % pour des logements HLM loués vides) et 1,1 % par des occupants à titre gratuit[Insee 2].

    Au , la commune disposait de 25 chambres dans un hôtel deux étoiles, de 1 439 emplacements de camping-caravaning, répartis en 630 emplacements dans un trois étoiles, de 259 emplacements dans un deux étoiles, de 147 emplacements dans un une étoile et de 403 emplacements dans deux campings non classés[Insee 3].

    Planification de l'aménagement

    Projets d'aménagement

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    La commune se situe sur la route départementale D 940 qui longe le littoral de Calais au nord à Berck au sud et elle est traversé par la D 148 E5 venant de Widehem et qui se prolonge au sud, vers Étaples avec la D 148 E6 jusqu'à sa jonction avec la D 940.

    L'autoroute A16 passe à proximité de la commune, la desservant par le biais des sorties no 26 (Étaples-Le Touquet) à 10 km en venant du sud et no 27 (Neufchâtel-Hardelot) à km en venant du nord (trajet de 2 h 40 en venant de Paris[63] et 1 h 15 depuis Dunkerque[64]).

    Transport ferroviaire

    La commune dispose d'une gare, la gare de Dannes-Camiers qui est située sur l'axe Paris-Amiens-Boulogne, qui est desservie par les réseaux TGV, TERGV (vers Calais et Lille) et TER.

    De 1898 à 1914, la commune disposait d'un tramway partant de la gare jusqu'à la station balnéaire de Sainte-Cécile.

    Transport aérien

    La commune est située à km au nord de l'aéroport du Touquet-Côte d'Opale.

    Transports en commun

    La commune est desservie par la ligne d'autobus no 512 du réseau Oscar (autocars départementaux du Pas-de-Calais)[65].

    Voies de la commune

    • Les voies au nord de la commune.
      Les voies au nord de la commune.
    • Les voies au centre de la commune.
      Les voies au centre de la commune.
    • Les voies au sud de la commune.
      Les voies au sud de la commune.
    • Les voies à l'ouest de la commune.
      Les voies à l'ouest de la commune.

    Énergie

    Risques naturels et technologiques

    Risques naturels

    Le risque sismique est « très faible » sur l'ensemble du territoire communal (zone 1 sur 5 du zonage mis en place en )[66], la majorité des communes du Pas-de-Calais étant en risque « faible » (zone 2 sur 5).

    La commune n'est pas exposé à un risque important d'inondation, aucun mouvement de terrain ou de présence de cavité souterraine n'est recensé, le potentiel radon est faible, en revanche, l'exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune est avéré[67].

    À la suite d'inondations et coulées de boue qui se sont produites du 27 au 29 octobre 2012, la commune est reconnue en état de catastrophe naturelle par arrêté du [68],[69].

    Risques technologiques

    La commune est à plus de 20 km d'une centrale nucléaire. Les centrales nucléaires françaises les plus proches, productrices de la grande majorité de l'électricité fournie à la commune, sont celles de Gravelines et Penly (respectivement à environ 80 km au nord et 70 km au sud), à noter que la centrale de Dungeness, en Angleterre, est située à 60 km.

    Une seule installation industrielle est présente sur la commune.

    Une canalisations de matières dangereuses est recensée dans la commune[67].

    Qualité de l'environnement

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Cafitmere (853), Casmera (1026), Catiniers prononcé Catmiers (1084), Catmeiacum (1134), Camier et Camyer (1125-1150), Camir (1199), Cathmir (XIIe siècle), Kamiers (1226), Camry (1236), Chamieis (1248), Camiers (XIIIe siècle), Camières (1554)[70], Camiers depuis 1793[71].

    Ernest Nègre donne comme origine toponymique, peut-être, l'anthroponyme germanique Gasmarus[72]. Une autre hypothèse avance le flamand kat « chat » suivi de meer « lac, pièce d'eau » qui donne donc le « lac aux chats »[73].

    L'Étang de Camiers est attesté sous les formes l’étang de la Mierre, la Mere de Camiers en 1292 ; l’étang du Roy en 1750 ; l’étang du Roi en 1775 (Arch. nat., Q. 895)[74].

    Camié en picard.

    Histoire

    Le tramway hippomobile de Dannes-Camiers à Sainte-Cécile (route de la Plage).

    Camiers se trouvait sur l'ancienne voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Étaples[75]. La première évocation de Camiers se situe dans le cartulaire de l'abbaye Saint Bertin de Saint-Omer dit cartulaire de Folcuin en 853[70]. Le village est encore cité dans une charte de la même abbaye en 1026[76].

    Le , Cécile de Rocquigny donne procuration à son mari, Armand de Rosamel, pour vendre ses terres de Camiers.

    Une petite ligne de tramway à traction hippomobile a relié la gare de la compagnie des chemins de fer du Nord de Dannes-Camiers à la plage de Sainte-Cécile entre 1897 (1898 pour les voyageurs) et 1914[77].

    Saint-Gabriel-Plage avait un grand hôtel qui fut détruit, de même que de nombreuses villas, lors de la grande tempête dans la nuit du 3 au .

    Au cours de la Première Guerre mondiale, Camiers fait partie de la base arrière littorale des armées alliées. Camiers héberge notamment un camp d'entraînement des armées britanniques et un hôpital voué aux soins des blessés du front. Un petit mémorial rappelle en détail cet épisode de l'histoire de la commune.

    • Le mémorial interalliés 1914-1918.
      Le mémorial interalliés 1914-1918.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dannes et Camiers sont des centres permanents d'où les Allemands envoient les prisonniers vers Étaples, Hardelot, Merlimont, voire Calais, Ferques et Sangatte au nord et Fort-Mahon au sud[78].

    Le , un convoi parvient à Dannes via Boulogne. Au camp de Dannes, les Allemands centralisent les arrivés de Juifs puis répartissaient les prisonniers vers d'autres camps[79].

    Le , un convoi de Juifs de Belgique se dirigeant vers Boulogne transite à Dannes.

    En , 250 parmi les plus robustes des camps de Dannes et de Camiers sont envoyés travailler à Étaples.

    Les conditions du camp sont très difficiles. Six Juifs meurent en juin et en octobre 1942. Ils sont inhumés au cimetière de Dannes.

    Le , 650 prisonniers juifs évacuent Aurigny en bateau vers Cherbourg, pendant 10 jours et 9 nuits, ils circulent en train de Cherbourg à Hazebrouck, ils s'entassent à cinquante par wagons.

    À Hazebrouck, ils sont parqués dans un hangar, ce qui permet quelques évasions, puis un tri s'opère : 150, les moins valides, sont envoyés au lycée Mariette de Boulogne où ils occupent le quatrième étage, les 500 autres sont dirigés vers Dannes et Camiers.

    Le , le camp de Camiers reçoit les prisonniers de Dannes et enfin, en , les Allemands se replient sur Samer avec leurs prisonniers. Début septembre, dans la débâcle, ils parviennent encore à organiser un convoi pour la déportation : il ne va pas loin. À Dixmude, la résistance belge l'arrête et libère les occupants[80].

    La plage de Sainte-Cécile est, en 1997, le théâtre d'un quadruple homicide, dit "affaire des frères Jourdain", au cours duquel quatre adolescentes furent assassinées.

    En 2008, un char d'assaut léger Hotchkiss H35 abandonné sur la plage en 1940 est apparu au gré des marées à fort coefficient. La tourelle, manquante, a vraisemblablement été récupérée par les Allemands et installée sur un blockhaus du Mur de l'Atlantique. En 2020, le sort de la carcasse n'est pas encore décidé, faute de financement pour sa restauration.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune a fait partie, de 1999 à 2016, de la Communauté de communes mer et terres d'Opale et, depuis le , elle fait partie de la Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) dont le siège est basé à Montreuil.

    Circonscriptions administratives

    La commune fait partie du canton d'Étaples, depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est demeure rattachée au canton d'Étaples, qui est alors modifié, passant de 19 à 15 communes[81],[71].

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, elle fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    Élections 2020

    Le conseil municipal de Camiers, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[82], pour un mandat de six ans renouvelable[83]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[84]. Les 23 conseillers municipaux, issus de la liste conduite par Gaston Callewaert, sont élus au premier tour avec un taux de participation de 39,53 %[85].

    Dans les communes de 1 000 habitants et plus, les conseillers sont élus au suffrage direct à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire[86]. Les 2 sièges attribués à la commune au sein de la CA2BM sont élus dès le premier tour et issus de la liste menée par Gaston Callewaert SE[85].

    • Maire sortant : Gaston Callewaert (SE)
    • 23 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2018 : 2707 habitants)
    • 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA des Deux Baies en Montreuillois)
    Résultats des municipales de 2020 à Camiers
    Tête de liste Liste Premier tour Sièges
    Voix % CM CC
    Gaston Callewaert SE 789 89,25 23 2
    Votes valides 789 89,25
    Votes blancs 27 3,05
    Votes nuls 68 7,69
    Total 884 100 23 2
    Abstention 1 352 60,47
    Inscrits / participation 2 236 39,53

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Vers 1830 Brice Wacogne Cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1867 juin 1871 Auguste de Rocquigny Propriétaire
    juin 1871 mai 1884 Augustin Masson
    mai 1884 octobre 1890 Paul de Rocquigny Propriétaire
    octobre 1890 mai 1896 Augustin Masson
    mai 1896 avril 1904 Pierre-Marie Pocholle
    mai 1904 mars 1944 Jules Masson
    mars 1944 mars 1945 René La Chaussée
    mars 1945 juin 1947 Jules Ducrocq
    mars 1947 mars 1965 Paul Van compernol
    mars 1965 mars 1977 Jules Monsigny[Note 5]
    mars 1977 juin 1995 Marcel Rimetz SE Docteur en médecine
    juin 1995 mars 2008 Guy Bassement DVD Docteur
    mars 2008 mars 2014[87] Jacques Jupin SE
    mars 2014 En cours
    (au 4 février 2022)
    Gaston Callewaert 2014 DVD
    2020 SE
    Cadre du secteur privé[88] - [89]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[90]

    Jumelage

    La commune de Camiers n'est jumelée avec aucune ville.

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Prélèvements en eau et usages

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[91].

    En 2018, la commune a prélevé 296 355 m3, d'origine à 100 % souterraine[92].

    Services en production et distribution d'eau potable, assainissement collectif, assainissement non collectif

    La Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) est compétente en matière de gestion de l'eau potable de la commune en gestion délégué à Véolia Eau, elle gère également l'assainissement collectif en gestion délégué et l'assainissement non collectif géré en régie par à Véolia Eau[93].

    Tarifs de l'eau

    au les tarifs sont les suivants :

    • Eau potable, pour une facture de 120 m3, le m3 est facturé 1,98 euro.
    • Assainissement collectif, pour une facture de 120 m3, le m3 est facturé 3,43 euros.
    • Assainissement non-collectif, pour un diagnostic de bon fonctionnement et d'entretien, le montant facturé est de 100 euros[93].

    Gestion des déchets

    La gestion des déchets est organisée par la CA2BM[94].

    La commune est à proximité de la déchèterie d'Étaples (8 km)[95].

    Un site de compostage est situé à Cucq (11 km) dont le maître d'ouvrage est Agriopale Services[96].

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille.

    La commune administre, sur un même site, l'école communale Hervé Charpentier, avec une école maternelle et une école élémentaire avec 212 élèves (2021)[97].

    Espaces publics

    Sur le plan touristique, deux niveaux de classement sont prévus pour les communes qui développent une politique touristique sur leur territoire. Le premier niveau se matérialise par l’obtention de la dénomination en « commune touristique » et délivrée par un arrêté préfectoral pris pour une durée de cinq ans. Le second niveau, plus élevé que le premier, se matérialise par le classement en « station classée de tourisme », attribué par décret pour une durée de douze ans.

    La commune de Camiers est « station classée de tourisme »[98].

    Labellisée depuis d’un premier label d’écotourisme de France, elle est labellisée, depuis , par la Fédération française des stations vertes de vacances et des villages de neige comme Station verte. C'est la deuxième commune dans le Pas-de-Calais après Montreuil-sur-Mer[99].

    La commune bénéficie, depuis 2019, du label « villes et villages fleuris » avec une fleur[100]. En 2022, elle obtient une deuxième fleur[101].

    Postes et télécommunications

    L'ancienne poste.

    La commune disposait d'un bureau de poste situé au no 7 Grande-Rue.

    La commune propose une connexion internet payante accessible sur l'esplanade de Sainte-Cécile[102].

    Santé

    Les Camièrois bénéficient, d'une part, des services du centre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil (CHAM), situé à Rang-du-Fliers, à 20 km de Camiers. Cet établissement né en 1980 s'est agrandi depuis, particulièrement en septembre 2009. Il s'est étendu sans cesse et offre aujourd'hui plus de 900 lits et places[103] et d'autre part, de la clinique des acacias, au hameau de Trépied, à Cucq. Cette clinique, créée en 1958, fait partie de la fondation Hopale, et dispose de 108 lits[104].

    Pour les personnes âgées, la commune dispose d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), l'institut Calmette situé rue de Widehem[105].

    Justice, sécurité, secours et défense

    Justice

    La commune relève du tribunal de proximité de Montreuil-sur-Mer, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel d'Amiens et de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer et du tribunal paritaire des baux ruraux de Boulogne-sur-Mer, Calais et Montreuil-sur-Mer[106].

    Sécurité

    La commune est dans la compétence territoriale de brigade de gendarmerie d'Étaples, au no 1 avenue du Blanc-Pavé, dont le territoire de compétence comprend les communes : Cormont, Étaples, Frencq, Hubersent, Lefaux, Tubersent et Widehem[107],[108].

    Secours

    La commune est sous la responsabilité du centre d'incendie et de secours (CIS) d'Étaples[109].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[110]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[111].

    En 2020, la commune comptait 2 707 habitants[Note 6], en augmentation de 2 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    396367410439463529542574579
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    600669624661665665792860906
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8949669761 2181 6841 7231 8651 2141 922
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 7642 0882 0642 0932 1762 2522 6052 7032 636
    2018 2020 - - - - - - -
    2 7482 707-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[112].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 318 hommes pour 1 430 femmes, soit un taux de 52,04 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[113]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    2,3
    6,6
    75-89 ans
    9,5
    20,7
    60-74 ans
    22,8
    21,7
    45-59 ans
    19,4
    17,9
    30-44 ans
    18,0
    16,3
    15-29 ans
    12,1
    16,2
    0-14 ans
    15,9
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[114]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,6
    5,5
    75-89 ans
    8,9
    16,4
    60-74 ans
    17,8
    20,3
    45-59 ans
    19,3
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,1
    15-29 ans
    16,2
    20,2
    0-14 ans
    18,1

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 2017, se déroule, début septembre pendant trois jours, sur l'esplanade et la plage de Sainte-Cécile, le « Côte d’Opale Freerider fest », festival de sport de glisse. Plus de trente riders et sportifs français et internationaux de haut niveau y participent dans des disciplines comme : le roller, le BMX, la trottinette, le skateboard, le skimboard, la Slackline et le char à voile[115].

    Sports et loisirs

    Sports nautiques

    La commune avec Sainte-Cécile, avec son front de mer et sa vaste plage, est naturellement tournée vers les sports nautiques, comme l'école municipale de char à voile, avec le club « Au gré du vent ».

    Ci-dessous quelques images de la course de chars à voile du grand prix national de Camiers de sur la plage de Sainte-Cécile[116].

    En 2022, la commune accueille les 54e championnats d'Europe de char à voile, organisés par le club « au gré du Vent », sous l'égide de la fédération internationale du char à voile, épreuve qui devait se dérouler du au mais qui, pour des raisons sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, sont, d'abord, reportés en 2021, de fin septembre à début octobre, puis finalement du au [117].

    Le club « au gré des vagues » propose des activités en mer comme le paddle, le kayak de mer et le longe-côte[118].

    Autres sports

    La commune propose, avec les associations, différentes activités comme le football avec l'amicale laïque de Camiers, l'espace fitness, le tennis, le badminton, le tennis de table, la gymnastique

    Elle dispose d'un parc Opalaventure doté d'un parc accrobranche.

    Lorsque la météo et la marée s'y prêtent, on peut voir des chiens d'attelage, avec leur musher, venir s'entrainer sur l'estran entre la plage de Sainte-Cécile et de Saint-Gabriel.

    La plage de Sainte-Cécile est parfois le théâtre d'entraînements de chiens de sauvetage. L'évènement attire un public de cinophyles venus apprécier les évolutions des terre-neuve, labradors et leonbergs. Ces chiens qui sont régulièrement entraînés en eau douce et calme viennent s'aguerrir à l'eau salée plus agitée. Assez prudents au début, les bêtes finissent par jouer dans les vagues donnant lieu à quelques scène cocasses qui font la joie des spectateurs.

    Ci-dessous quelques images de la réunion consacrée aux terre-neuve le dimanche 9 mai 2021[119].

    Sentiers pédestres

    Le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte et la réserve naturelle nationale de la baie de Canche[120].

    Un chemin de randonnée PR (Promenades & Randonnées) parcourt la commune, en partant du centre de la commune, et, passant par l'est, rejoint l'entrée ouest d'Étaples[120].

    On peut découvrir la réserve naturelle de la baie de Canche en empruntant le sentier de la butte aux signaux, celui-ci forme une boucle de 2,3 km au travers de zones boisés. Avec un point culminant à 57 mètres d'altitude, il offre un panorama sur l’estuaire de la Canche. Pour trouver le sentier, en venant d’Étaples, empruntez la D 940 en direction de Camiers, puis tournez à droite pour prendre la D 148E6 toujours en direction de Camiers et cent mètres après la bifurcation, on trouve le parking, point de départ de la randonnée[121].

    Pistes cyclables

    La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 4 000 km, traverse la commune du nord au sud et une piste cyclable relie la vélomaritime à la station balnéaire de Sainte-Cécile[122],[123],[124].

    Vie associative

    La commune, toujours au travers des associations propose de nombreuses activités à découvrir sur le site de la commune[125].

    Cultes

    Le territoire de la commune est rattaché à la paroisse de « Notre-Dame de foy » au sein du doyenné de Berck-Montreuil, dépendant du diocèse d'Arras. Ce doyenné couvre 68 communes.

    La commune dispose de deux lieux de culte, l'église Notre-Dame-de-la-Mer, sise rue de l'Église[126] et la chapelle Saint-Félicien sise rue des Lys à Sainte-Cécile.

    Média

    Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour le Montreuillois[127].

    La commune est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais. Jusqu'en 2014, on pouvait également recevoir les programmes d'Opal'TV. Actuellement, la commune est également couverte par BFM Grand Littoral[128].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le revenu fiscal médian par ménage, de la commune de Camiers, est de 20 030 , pour un revenu fiscal médian en métropole de 21 730 .

    En 2018, 53 % des foyers fiscaux ne sont pas imposables[Insee 4].

    Emploi

    La commune de Camiers fait partie, selon l'INSEE, de l'unité urbaine de Camiers, de l'aire d'attraction des villes d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage et de la zone d’emploi et du bassin de vie de Berck[129].

    La commune est composée de 34,1 % de personnes n'ayant pas d'activité professionnelle (25,9 % en métropole), qui se décompose en retraités (11 %) et personnes n’exerçant pas une activité professionnelle, étudiants et autres inactifs (23,1 %) :

    Répartition de la population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle 2017[Insee 5]
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers Retraités Autres personnes sans activité professionnelle
    Camiers 0,2 % 3,3 % 2,8 % 11,5 % 17,6 % 11,1 % 34,1 % 19,3 %
    Métropole 0,8 % 3,5 % 9,5 % 14,2 % 16,1 % 12,2 % 27,2 % 16,5 %
    Répartition des emplois selon le secteur d'activité 2017[Insee 6]
    Agriculture Industrie Construction Commerce,
    transports,
    services divers
    Administration publique,
    enseignement,
    santé, action sociale
    Camiers 0,7 % 0,0 % 4,5 % 26,4 % 68,4 %
    Métropole 2,6 % 12,2 % 6,4 % 46,8 % 32 %

    En 2017, le taux de chômage est de 15,5 % alors qu'il était de 18,1 % en 2012. Sur 100 actifs, 76 travaillent dans une autre commune que leur commune de résidence[Insee 7].

    Entreprises et commerces

    Au , la commune de Camiers comptait 143 établissements (hors agriculture) : 7 dans l'industrie, 17 dans la construction, 60 dans le commerce de gros et de détail, transport, hébergement et restauration, 1 dans l'information et communication, 2 dans l'activité financières et l'assurance, 5 dans l'activité immobilière, 11 dans l'activité spécialisée, scientifique et technique et activité de service administratif et de soutien, 24 dans le secteur administratif et 16 dans les autres activités de services[Insee 8].

    En 2019, 20 entreprises ont été créées[Insee 9].

    Un marché de plein-air hebdomadaire en période estivale (de juin à septembre) tous les lundis et jeudis, parking des Oyats à Sainte-Cécile[130].

    Agriculture

    La commune de Camiers fait partie de la petite région agricole des « Bas-champs picards »[131].

    En 2010, on comptait 3 exploitations agricoles, pour une superficie agricole utilisée de 244 hectares[132].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Construction inscrite au patrimoine architectural du ministère de la Culture

    La commune a une construction inscrite au patrimoine architectural du ministère de la Culture, la chapelle Saint-Félicien[133] située à Sainte-Cécile-Plage, et qui a bénéficié du label « Patrimoine du XXe siècle »

    Autres constructions notables

    • L'église Notre-Dame-de-la-Mer sise rue de l'Église.
    • L'institut Albert Calmette : situé route de Widehem, l'institut est un organisme de santé départemental d'environ 300 places[134]. À l'origine c'était un préventorium (traitement des tuberculoses, anémies) construit en 1928 et nommé ainsi en 1934. C'est aujourd'hui un établissement psychiatrique pour enfants et adultes ainsi qu'un centre médico-éducatif pour personnes polyhandicapées. Il héberge également une maison de retraite de type EHPAD[135] ainsi qu'un service de soins à domicile SESSAD.
    • Le château du Rohart (1879), propriété de la commune depuis 2002. À l'abandon. Au XIXe siècle, le domaine du Rohart appartient à l'amiral Claude du Campe de Rosamel, ministre de la Marine sous Louis-Philippe, né au château de Rosamel à Frencq le 24 juin 1774 et mort à Paris le 27 mars 1848[Note 7],[136].
    En 2021, la municipalité vend un hectare de terrain comprenant le château, a un groupe immobilier, qui, après destruction du château, doit construire une résidence seniors et des logements[137].
    • Le château devrait être détruit pour faire place à un projet immobilier de la commune.
      Le château devrait être détruit pour faire place à un projet immobilier de la commune[138].
    • Le phare d'Armand, appelé aussi phare de Camiers. Il est récupéré, en 2023, par la municipalité auprès du service public des phares et balises et installé sur le rond-point de l'entrée nord de la commune, sur la D 940[139].
    • La plaquette, proche du phare, expliquant l'histoire du phare.
      La plaquette, proche du phare, expliquant l'histoire du phare.

    Patrimoine culturel

    La commune dispose d'une bibliothèque et médiathèque situé dans la cour du Bosquet[140].

    Personnalités liées à la commune

    • Claude du Campe de Rosamel (1774-1848), amiral et ministre de la Marine sous Louis-Philippe, possédait le domaine du Rohart
    • Henri Duhem (1860-1941), peintre, et son épouse, Marie Duhem (1871-1918), peintre également, y possédaient une maison de campagne.
    • Achille Koetschet (d) (1862-1894), artiste peintre suisse, mort à Camiers.
    • André Derain (1880-1954), peintre, il a peint plusieurs toiles, dans la commune, comme La Route de Camiers (1911) Columbus Museum of Art, Ohio[141].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason de Camiers Blason
    Parti ondé de deux ondes : au 1er d'or à un arbre de sinople, au 2d d'azur à une nef d'argent ; à deux dards de gueules passés en sautoir, la pointe en bas, brochant en chef sur la partition[142].
    Détails
    Le parti ondé évoquerait la côte. Le bateau symbolise la côte de la Manche, et les nombreux naufrages qui y eurent lieu. L'arbre rappelle « le reboisement destiné à endiguer les flots »[143].
    Les deux dards de gueules rappelleraient les deux flèches d'or des armes de la famille Macquet (de Longpré) qui possédait le fief des Roharts, situé à Camiers.

    Adopté le .

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. de 1871 à 1977, informations données, par l'accueil état civil de la commune de Camiers, par courriel du 15 avril 2021
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Le château porte la date de 1879 en chiffres romains, inscrite dans un phylactère qui surmonte les armes des Du Campe de Rosamel et De France supportées par deux lions. Il est vraisemblablement édifié à cette date par Édouard du Campe de Rosamel qui épouse Louise de France l'année précédente.
      Le château se compose d'un corps de logis de plan rectangulaire à un étage, flanqué de deux pavillons en retrait d'alignement et à un seul niveau d'élévation. La travée centrale en léger ressaut est délimitée par un chaînage et couronnée d'un fronton brisé d'où émerge une lucarne. La toiture à croupe est percée de deux autres lucarnes amorties par une boule. Les ouvertures sont légèrement cintrées.
      Les façades des pavillons sont percées d'une porte et d'une fenêtre à encadrements de brique. Ce matériau est décliné aux angles sous la forme de pilastres à refends. Sous la toiture court une corniche de briques disposées en épi. Ces détails ornementaux se retrouvent sur la remise charretière et un second commun, bâtiments individuels disposés sur les côtés de la cour.

    Cartes

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    Références

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