Bully-les-Mines | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
François Lemaire 2020-2026 |
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Code postal | 62160 | ||||
Code commune | 62186 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
12 080 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 577 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 26′ 33″ nord, 2° 43′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 92 m |
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Superficie | 7,66 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bully-les-Mines (bureau centralisateur) |
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Législatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | bullylesmines.fr | ||||
Bully-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Bullygeois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
La commune est traversée, à l'ouest, par l'autoroute A21 et, au sud, par l'autoroute A26, et à 10 km, à l'ouest de Lens et limitrophe de Liévin. Elle est située en Gohelle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le Surgeon, un cours d'eau naturel de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy[1]. Le fossé des quatre Hallots, cours d'eau naturel de 3 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles, se jette dans le Surgeon au niveau de la commune de Bully-les-Mines[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[3].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Urbanisme
Typologie
Bully-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[7] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,4 %), terres arables (29,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est desservie par les routes départementales D 58, D 165 et D 166, et par les autoroutes A21 et l'A26 via la sortie no 6.2[13].
Transport ferroviaire
Sur la commune se trouve la gare de Bully - Grenay, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.
La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, depuis 1862 (une petite partie de la ligne est toujours en exploitation), la commune de Bully-les-Mines à La Bassée (Nord), ainsi que sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bulgi en 1135 ; Bugi en 1152 ; Builli en 1154 ; Bulli en 1266 ; Builly en 1295 ; Buylly en 1410 ; Builly-lez-Grenay en 1513 ; Builli-en-Gohelle au XVIIIe siècle ; Bully-en-Gohelle en 1847[14], Bully en 1793 et 1801.
Bully-les-Mines depuis 1925, en raison de la vigueur de l'activité minière de l'époque[15].
Le nom, selon plusieurs sources, serait d’origine gauloise.
Bully-les-Mines est issue de la scission de Bully-Grenay[14].
La gare, située à cheval sur la commune de Bully-les-Mines et la commune de Grenay, a gardé le nom de Bully-Grenay, ce qui entraîne parfois des confusions.
Histoire
Bien que la région ait été habitée dès la préhistoire, on ne trouve rien à Bully-les-Mines. La plus ancienne découverte est un bracelet celte. Les découvertes gallo-romaines sont en revanche nombreuses. Bully-les-Mines appartient au Pagus Silvinus, région administrative des Atrébates, la future Gohelle. En 2006, des fouilles effectuées lors de la construction d'un lotissement ont mis au jour une nécropole gallo-romaine[16].
Moyen âge et époque moderne
Au VIe siècle, Bully est rattaché spirituellement à l'évêque de Cambrai-Arras en résidence à Cambrai et civilement à l'Artois primitif, chef-lieu Arras.
Bully fait partie intégrante de l'Artois. Le village appartient au comté de Flandre. Il n'est rattaché au domaine royal qu'avec l'annexion des Pays-Bas bourguignons par le roi de France en 1477. En 1492, la région est cédée aux Habsbourg qui la conserve jusqu'en 1659, où elle est cédée à la France dans le traité des Pyrénées.
Bully est une commune située à proximité des cités et place fortes d'Arras, Béthune et de Lens. Les sièges et attaques contre ces villes font que Bully est régulièrement le théâtre de combats et subit le passage des armées.
En 1213, lors de la campagne de Philippe II Auguste contre les flamands, le village est ravagé par les armées de l'ost royal.
En 1303, lors de la guerre de Flandre menée par Philippe IV contre les flamands révoltés, Bully est attaquée par l'ost royal et détruit. Les destructions y sont notamment plus importantes, les bois constituant une des ressources de la paroisse sont coupés par les armées royales françaises, possiblement afin de construire des machines de siège ou des lignes de circonvalations.
En 1348, un tiers de la population meurt de la peste noire. La peste sévit encore quatre fois durant le siècle, alternant avec des disettes et les guerres opposant Français, Anglais et Bourguignons.
En 1537, Bully est ravagée par les troupes du roi de France qui emportent tout et les malheurs continuèrent jusqu'à la prise de Lens par les Français en 1556-1557. Le receveur ne peut prélever aucun impôt à Bully, tant la population est éprouvée. En 1648, le village supporte la présence des armées pour la bataille de Lens.
De 1709 à 1712, Bully subit les marches et contremarches des armées lors de la guerre de succession d’Espagne. La situation est aggravée par une épidémie qui fit vingt-quatre morts. En 1796, un incendie détruit la moitié du village (en souvenir un lieu-dit est nommé ‘’Chemin brûlé’’).
Quelques propriétaires encaissant des revenus de terres à Bully en 1792 (hors seigneurs et particuliers) :
- la Pauvreté d'Aix-Noulette (bureau de bienfaisance de l’époque)
- la commanderie de l'Ordre de Malte
- les chanoines d'Arras
- le chapitre d'Arras (ou chapelains d’Arras)
- les chapelains de Lens
- les chanoines de Lens
- les chanoines de Béthune
- les religieuses et abbesse de l'abbaye d'Anchin
- la prévôté de Gorre
- l’abbaye de Beaupré
- le curé de Gouy-Servins
- l’hôpital Saint-Jean de Béthune
Histoire industrielle
La ville se développe avec l'exploitation des mines de charbon.
Le , une machine et sa chaudière déclenchent un incendie dans la fosse n°1 de Bully-Grenay appartenant à la compagnie des mines de Béthune. La catastrophe fait 19 morts[17],[18].
Lors de la grève de 1948, le maire et un mineur jaunes sont tabassés par des grévistes[19].
Première Guerre Mondiale
La salle des fêtes de la compagnie des mines de Béthune (toujours existante aujourd'hui sous le nom de salle Jean Vasseur) sert d'hôpital militaire pour les troupes françaises puis pour les troupes britanniques[20]. La ville se situe à proximité de la ligne de front, et subit d'importantes destructions. Les combats pour la préservation des mines, vitales pour le complexe militaro-industriel français, éprouvent la région.
Seconde Guerre Mondiale
Lors de la bataille de France, les troupes allemandes atteignent la ville le 29 mai 1940, prenant le maire Pierre Baillot et 10 autres personnes en otage pendant une journée[21].
Lors de la rafle du 11 septembre 1942, la famille Schwarz, composée d'Israël (né le 12 janvier 1899) et de son épouse Gitla (née Dzialoszynska le 14 décembre 1901), sont arrêtés à Bully-les-Mines parce que juifs, puis déportés le 15 septembre 1942 depuis le camp de rassemblement de Malines en Belgique à Auschwitz. Israël sera le seul à rentrer de déportation[22],[23].
La ville est libérée par les troupes britanniques et canadiennes les 2 et 3 septembre 1944[24]. Le 2 septembre, un adolescent de 13 ans, Pierre Carton, est accidentellement tué par le ricoché d'une balle, tirée par un membre des FFI qui cherchait à ouvrir la voie à un convoi[25].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune de 1801 à 1961, et, depuis 1962, dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[15].
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton de Lens de 1801 à 1903, au canton de Lens-Nord-Ouest de 1904 à 1961, au canton de Liévin-Nord-Ouest de 1962[15] à 2014, puis au canton de Bully-les-Mines depuis 2015.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Élections municipales de 2020
- Maire sortant : François Lemaire (PS)
- 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 12 163 habitants)
- 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | ||||||
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Voix | % | CM | CC | ||||||
François Lemaire[Note 5],[26] | PS | 2 506 | 69,16 | 29 | 4 | ||||
Caroline Meloni | RN | 916 | 25,28 | 4 | 0 | ||||
Jean-Michel Padot | DVG-PRCF | 201 | 5,54 | 0 | 0 | ||||
Votes valides | 3 623 | 99,03 | |||||||
Votes blancs | 45 | 0,48 | |||||||
Votes nuls | 46 | 0,49 | |||||||
Total | 3 714 | 100 | 33 | 4 | |||||
Abstention | 5 675 | 60,44 | |||||||
Inscrits / participation | 9 389 | 39,56 |
Liste des maires
Jumelages
La commune est jumelée avec :
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[35].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Bullygeois[36].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37] - [Note 6].
En 2020, la commune comptait 12 080 habitants[Note 7], en diminution de 3,68 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit égal à la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 695 hommes pour 6 422 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
L'économie de commune était issue, pour l'essentiel, des houillères du Nord-Pas-de-Calais et de la Compagnie des mines de Béthune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 82 est composé à Bully-les-Mines et Mazingarbe de la cité no 2, à Mazingarbe de l'école de la cité no 2 et du dispensaire de la Société de Secours Minière de cette même cité, à Bully-les-Mines de la salle des fêtes, de maisons d'ingénieurs, et de la clinique Sainte-Barbe ; le site no 83 est constitué par le monument aux morts de la Compagnie des mines de Béthune, avec la liste des morts, sur les murs de l'école, et la grille de la cité des Brebis ; le site no 86 est formé par le monument au soldat Fernand-Joseph-Édouard Marche, près de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune[41],[42].
- La cité no 2 de Béthune.
- La cité no 2 de Béthune.
- Le monument aux morts.
- La liste des morts, sur les murs de l'école.
- Le monument.
Monuments historiques
- L'église Saint-Maclou : la tour-clocher fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [43].
- Le monument aux morts de la Compagnie des Mines de Béthune : le monument avec ses plaques placées sur les murs des écoles et les grilles de la cité des Brebis font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [44].
- Le monument au soldat Marche : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [45] et est inscrit depuis 2012 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
- L'ancienne clinique-maternité Sainte-Barbe, ou des Marronniers, de la compagnie des mines de Béthune (aujourd'hui centre de psychothérapie et psychogériatrie Les Marronniers) : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [46].
- L'église Saint-Maclou.
- Le monument aux morts de la Compagnie des mines de Béthune.
- Le monument au soldat Marche.
Autres lieux et monuments
- Le terril no 52, 2 de Béthune Est, ancien terril conique de la fosse no 2 des mines de Béthune. Exploité, il n'en reste que la base.
- Le terril no 52A, 2 de Béthune Ouest, ancien terril plat de la fosse no 2 des mines de Béthune. Exploité, il n'en reste quasiment plus aucune trace.
- Le terril no 53, 1 de Béthune, situé à Bully-les-Mines, est le terril de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune. Exploité, il a été reconverti en espace vert.
- Le terril n° 52, 2 de Béthune Est.
- Les restes du terril n° 52A, 2 de Béthune Ouest.
- Le terril n° 53, 1 de Béthune, reconverti.
- L'église Sainte-Barbe de la cité des Brebis, démolie en 1982. Une chapelle est réaménagée sous ce vocable.
- L'église Sainte-Thérèse, à la cité des Alouettes, désaffectée en 1974 pour devenir le centre culturel Jean-Macé.
- Le monument aux morts[47].
- La plaque commémorative Suzanne Blin, enseignante et résistante française, morte le à la suite des blessures infligées par la Gestapo[48].
- La plaque aux fusillés d'Arras[49].
- La stèle aux victimes civiles tuées lors d'un bombardement[49].
- Le cimetière militaire Français, 332 tombes[47].
- Le Bully-Grenay Communal Cemetery British Extension, 855 tombes[47].
- L'église Sainte-Barbe vers 1910.
- L'ancienne église Sainte-Thérèse, reconvertie.
Personnalités liées à la commune
- Paul Vanuxem (1904-1979), général, né à Bully-Grenay.
- Édouard Pignon (1905-1993), peintre, né à Bully-les-Mines.
- Suzanne Blin (1913-1944), enseignante et résistante française, née à Bully-en-Gohelle.
- César Marcelak (1913-2005), cycliste sur route, polonais puis français, mort à Bully-les-Mines.
- Jules Bigot (1915-2007), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Henri Trannin (1919-1974), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Roger Meerseman (1924-2008), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Liliane Berton (1924-2009), artiste lyrique, soprano colorature, née à Bully-les-Mines.
- Albert Eloy, (1927-2008), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- André Strappe (1928-2006), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- René Dereuddre (1930-2008), footballeur international, né à Bully-les-Mines.
- Yves Devraine (1939-2008), scénographe et muséographe, né à Bully-les-Mines.
- Jean-Marie Vanlerenberghe (1939-), homme politique, né à Bully-les-Mines.
- Alain Milon (1947-), médecin et homme politique, né à Bully-les-Mines.
- Martine Rouzé (1954-), athlète, championne de France et recordwoman de France du 3000 mètres, née à Bully-les-Mines.
- Guillaume Ducatel (1979-), footballeur, né à Bully-les-Mines.
Héraldique
Blason | Chevronné d'argent et de gueules de douze pièces[50].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Bully-Les-Mines »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Bully-Les-Mines » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- ↑ Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé des quatre Hallots (E3510622) » (consulté le )
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- 1 2 Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 77.
- 1 2 3 4 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 107
- ↑ « Bully-les-Mines : une stèle pour les 150 ans de la catastrophe minière du 18 novembre 1869 », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- ↑ Almanach du Pas-de-Calais,
- ↑ Marion Fontaine, Xavier Vigna « La grève des mineurs de l'automne 1948 en France », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2014/1 no 121, p. 28.
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- ↑ « François Lemaire brigue un quatrième mandat à Bully-les-Mines », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- ↑ Les maires successifs, site de la mairie
- ↑ Nicolas Chauty, « Le bilan de François Lemaire, maire de Bully-les-Mines: « Globalement, nous avons atteint 80 % des objectifs que l’on s’était fixés » : François Lemaire va boucler ces prochaines semaines un deuxième mandat à la tête de la commune de Bully. Aujourd’hui, l’élu se prête à l’exercice du bilan depuis 2008. Et dans le rétroviseur, quelques réussites se mêlent à d’autres frustrations pour celui qui aimerait bien repartir pour un tour (ou deux) au printemps prochain. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Virginie Pruvost, « Bully-les-Mines: François Lemaire entame son troisième mandat : C'est samedi matin à la mairie de Bully-les-Mines que François Lemaire a officiellement commencé son troisième mandat de maire. À la tête de la ville depuis 2002, il compte bien, avec sa nouvelle équipe, continuer le travail entamé depuis maintenant douze ans. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- ↑ « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- ↑ « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24619 »
- ↑ « http://www.bullylesmines.fr/Ma-ville/Patrimoine/Jumelages-d-Elsdorf-a-Wisla »
- ↑ « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
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