Disneyland Paris | ||||
Ancien nom | Euro Disney Resort (1992-1994) Disneyland Resort Paris (2002-2009) |
|||
---|---|---|---|---|
Création | dont premier parc : |
|||
Superficie | 22,30 km2 (2 230 ha) | |||
Coordonnées | 48° 52′ 14″ nord, 2° 46′ 49″ est | |||
Ville | Chessy, Coupvray, Bailly-Romainvilliers, Magny-le-Hongre et Serris (Marne-la-Vallée), Seine-et-Marne | |||
Pays | France | |||
Propriétaire | Groupe Euro Disney The Walt Disney Company |
|||
Nombre de parcs | 2 | |||
Nom des parcs | Parc Disneyland Parc Walt Disney Studios |
|||
Superficie des parcs | 82 hectares cumulés | |||
Nombre d'hôtels | 7 hôtels Disney 8 hôtels partenaires |
|||
Site Web | http://www.disneylandparis.com | |||
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
Disneyland Paris, anciennement Euro Disney Resort puis Disneyland Resort Paris, est un complexe touristique et urbain de 22,30 km2 (2 230 ha) situé en sa majeure partie sur la commune de Chessy (Seine-et-Marne), à trente-deux kilomètres à l'est de Paris. Le complexe touristique, ouvert en , comprend deux parcs à thèmes : le parc Disneyland et le parc Walt Disney Studios, ainsi que sept hôtels et un golf, tandis que le complexe urbain intensifie le tissu du secteur IV de Marne-la-Vallée au travers de Val d'Europe Agglomération. Le site est favorisé par de nombreux transports, dont le prolongement de la ligne A du RER d'Île-de-France à l’est le et financé par le conseil régional, des infrastructures routières comme la bretelle de liaison avec l'autoroute A4, ainsi qu'une gare TGV financée par la SNCF, Disneyland Paris et l’État et inaugurée le qui relie le complexe aux principales villes françaises et européennes.
Le complexe est exploité par le groupe Euro Disney[1], coté en bourse de Paris de 1989 à 2017, date du rachat de 97,08 % des parts par la Walt Disney Company et par conséquent de son retrait de la cote[2]. Sa directrice est Natacha Rafalski depuis le , remplaçant Catherine Powell. En 2016, le chiffre d'affaires effectue une légère baisse, puisqu'il s'établit à 1,28 milliard d'euros, contre 1,3 milliard en 2014. Cette même année, l'ensemble du complexe compte plus de 375 millions de visites depuis son ouverture[3],[4], en 1992. Avec plus de 20 langues parlées et plus de 100 nationalités différentes, les plus de 17 000 cast members[5] (employés) font de Disneyland Paris le premier employeur mono-site de France et le premier employeur privé de Seine-et-Marne.
Complexe
Désignation du complexe
Le complexe a changé de nom à plusieurs reprises selon l'évolution de perception et la stratégie marketing adoptée par ses différents dirigeants :
- Euro Disney Resort : de son ouverture le et jusqu'en . Le parc à thèmes se nomme quant à lui Euro Disneyland. Cependant, les campagnes publicitaires ne citent alors que le nom d'« Euro Disney » ;
- Disneyland Paris : à partir du et jusqu'à la fin de l'année 2001. L'association des noms Disneyland et Paris permet de mieux identifier et situer la destination. Durant cette période, le complexe de loisirs et son parc à thèmes partagent le même nom ;
- Disneyland Resort Paris : à partir du à . Avec l'ouverture du second parc à thèmes le , le parc Walt Disney Studios, l'ajout du terme resort permet de positionner la destination comme un lieu de séjour à part entière ; le premier parc à thèmes prend quant à lui le nom de parc Disneyland ;
- Disneyland Paris : de nouveau, depuis septembre 2009. Ce nom réapparaît cependant dès pour désigner le complexe, dans le rapport financier semestriel 2009[6].
Desserte du site
Disneyland Paris se situe sur un domaine plus vaste, dont le développement fait l'objet d'un projet d'intérêt général et dont la superficie a évolué dans le temps partant de 19,43 km2 en 1992 jusqu'à 22,30 km2 aujourd'hui (voir Val d'Europe). Le complexe touristique s'organise en grande partie dans un cercle routier appelé « boulevard circulaire » (route départementale 344), situé au nord du domaine. À partir de l'axe autoroutier provenant de l'autoroute A4 et appelé avenue Paul Séramy, longue avenue en ligne droite, le Château de la Belle au Bois Dormant apparaît en évidence. Seul le Disneyland Hôtel, situé à l'entrée du parc Disneyland, masque le bas de l'édifice.
Autour de ce centre de gravité se trouvent :
- deux parcs à thèmes :
- Parc Disneyland[note 1], un parc à thèmes de type « royaume enchanté »,
- Parc Walt Disney Studios, un parc à thèmes sur le cinéma et l'animation ;
- un centre de divertissement : Disney Village (anciennement Festival Disney), un espace commercial et de loisirs proposant boutiques, restaurants et animations ;
- six hôtels Disney :
- Disneyland Hotel, sur le thème Victorien 1890. Mais, en avril 2021, Disneyland Paris annonce une rénovation sur le thème de la royauté[7],[8].
- Disney's Hotel New York - The Art of Marvel, sur le thème des super-héros de la franchise Marvel qui a rouvert ses portes au public lundi 21 juin 2021[9]. Le thème initial était New York, et depuis sa réhabilitation, il conserve encore une certaine inspiration des buildings de Manhattan.
- Disney's Sequoia Lodge, sur le thème des parcs nationaux américains, entouré d'une forêt de séquoia.
- Disney's Newport Bay Club, sur le thème des stations balnéaires de la Nouvelle-Angleterre au début du XXe siècle,
- Disney's Hotel Cheyenne, sur le thème des villes de l'Ouest américain,
- Disney's Hotel Santa Fe, sur le thème des villes du Sud-Ouest américain, et de la route 66.
Composition du site
La gare de Marne-la-Vallée - Chessy, premier hub d’interconnexion ferroviaire en France[10], se trouve au cœur de cet ensemble. Celle-ci est desservie par la ligne A du RER d'Île-de-France — dont elle est le terminus —, mais aussi par la ligne à grande vitesse interconnexion Est du TGV. Cette gare dispose d'un parking payant pour automobiles géré par la SNCF et d'une gare routière. Plus au sud, se trouve une autre gare routière, accompagnée d'un parking géré par Indigo.
Les deux gares routières sont desservies par les réseaux de bus locaux dont celui de Marne-la-Vallée notamment, ainsi que les navettes Disneyland Paris, dont les « Magical Shuttle », reliant les aéroports de Paris et les hôtels Disney ainsi que les hôtels partenaires. D'autres navettes et lignes de bus desservent les activités touristiques plus éloignées, parmi lesquelles :
- un 7e hôtel Disney : Disney's Ranch Davy Crockett, ranch équipé de bungalows de trappeur dans une forêt et d'emplacements pour camping-cars ;
- un golf : le Golf Paris Val d'Europe de 27 trous.
Mais aussi des propriétés de sociétés tierces[11] :
- huit hôtels partenaires du complexe[12] :
- Radisson Blu Hotel situé au cœur du golf Disneyland.
- Dream Castle Fabulous Hotels Group.
- Explorers Fabulous Hotels Group.
- Campanile Val de France.
- Hôtel l'Élysée Val d'Europe.
- Adagio Marne-la-Vallée Val d'Europe.
- B&B Hôtel Disneyland Paris.
L'offre hôtelière du Val d'Europe comprend aussi un Aparthotel Adagio Serris - Val d'Europe et un établissement Relais Spa[13],[14].
Le centre commercial Val d’Europe
Article détaillé : Val d'Europe (centre commercial)
Avec Disney, le centre commercial Val d’Europe est le troisième site le plus fréquenté de France et le plus important pourvoyeur d’emplois dans la région[15]. Créé en 2000, le centre commercial régional compte 185 enseignes réparties sur une surface commerciale de plus de 100 000 m²[16] et attire chaque année plus de 16,5 millions de visiteurs[17].
Autres
- deux autres hôtels :
- Villages Nature Paris, sur le thème de l'écotourisme, la nature et l'environnement[note 2],[11] ;
- Marriott's Village Île-de-France[note 3].
Au sud de l'autoroute se trouve Villages Nature Paris, une destination européenne d'écotourisme qui comprend des installations de loisirs, des restaurants et 900 logements de vacances.
Il est à noter que la partie Sud du boulevard circulaire est consacrée au développement d'un centre urbain nouveau. Outre les hôtels L'Élysée Val d'Europe et Adagio City Aparthotel, celui-ci comprend également les centres commerciaux Val d'Europe et La Vallée Village. Il est desservi par la gare du RER Serris-Montévrain - Val d'Europe.
L'ensemble des activités touristiques est accessible par l'autoroute A4, sortie no 14. L'accès au centre urbain du Val d'Europe peut se faire par la sortie no 13b.
Historique
1976-1992 : genèse du projet
1976-1985 : les débuts du projet en secret
Avec le succès du parc américain Disneyland de Californie, ouvert en , la société Walt Disney Company a commencé à rechercher de nouveaux sites pour établir d'autres « royaumes enchantés ». Cela a conduit à l'ouverture du Walt Disney World Resort en Floride en , puis à celle du Tokyo Disney Resort au Japon en 1983[18].
L'implantation d'un parc Disney en France est un projet très ancien puisque dès 1976, la firme Walt Disney Productions avait entamé des négociations avec la Datar mais ces dernières n'avaient pas abouti[19]. En , lors d'un voyage aux États-Unis d'Édith Cresson, alors ministre du Commerce extérieur et du Tourisme, son chef de cabinet, Patrick Subremon, introduit par Charles de Chambrun qui fut ministre du Commerce extérieur de Charles de Gaulle, rencontre un des plus importants promoteurs immobiliers américains, qui lors d'un déjeuner dans un club privé, s'enquiert de la situation politique et sociale de la France, s'inquiétant de « la révolution permanente », des « défilés syndicaux » et de son « administration tentaculaire »[20].
Après la rencontre entre Patrick Subremon, Ray Watson, président de Walt Disney Productions et Frank Stanek, promoteur de Tokyo Disneyland, au 40e étage de la Bank of America, autour des lignes générales du projet de Disney en Europe, les Américains remettent aux Français, divers documents de réflexion. Édith Cresson, met au courant le président de la République François Mitterrand, mais le nombre de personnes ayant connaissance du projet est réduit au minimum : le secrétariat des Villes nouvelles, la banque d'affaires Lazard, pour les questions financières, et le cabinet Bourdais, pour une étude sur les emplacements. Le ministre de l'Intérieur, Gaston Defferre, finit aussi par être mis au courant au printemps 1984, lorsque des hélicoptères affrétés par les Américains commencent, en de nombreuses occasions, à survoler les territoires potentiels d'implantation, cette activité insolite ne passant pas inaperçue, et imagine de son côté avoir le futur parc aux portes de Marseille[21]. Ray Watson et Ron Miller, gendre de Walt Disney, effectuent un voyage à Paris dans le cadre d'un projet de parc européen entre le 22 et le 27 mars 1984[22].
Parallèlement, les négociateurs français commencent, en catimini, une négociation très serrée, alors même que Michael Eisner et Frank Wells fraîchement nommés à la direction de Disney, à la suite d'une forte bataille boursière, sont intéressés par une implantation en Europe et ont commencé, fin 1984, à rediscuter sérieusement de l'idée d'un « Euro Disneyland ». Les chefs de la division de parc à thème de Disney, Dick Nunis et Jim Cora, leur ont alors présenté une liste de presque 1 200 endroits possibles en Europe.
1985 : le choix de la France
En janvier 1985, le neveu de Walt Disney et vice-président du directoire de Disney, Roy Disney Jr, recherche un site en Europe pour accueillir le premier parc sur le continent. À cette date, aucun site n’est encore confirmé mais deux pays affirment déjà une certaine rivalité : l’Espagne et la France. Seine-et-Marne est déjà proposé et en Espagne les villes privilégiées sont Barcelone et Alicante. Le contexte économique cette année n’est pas au beau-fixe, et l’implantation d’un parc de cette envergure apparaît comme une aubaine. L’Espagne a de son côté déjà mis en place des subventions et fait valoir l’attractivité des emplacements sur le territoire national, mais la France conserve un argument de poids : la possibilité d’implanter le futur parc près de Paris. En décembre 1985, France Inter annonce que le parc sera présent en France. C’est le journaliste Patrice Bertin qui annonce la nouvelle. Laurent Fabius, Premier ministre de l’époque, confirme la venue du géant américain, tout en rappelant que l’implantation de Walt Disney en Europe était convoitée par d’autres pays. Le parc sera construit à 30 km de Paris[23],[24],[25].
1987-1992 : un projet d'envergure
La société américaine a su habilement faire jouer la concurrence entre les sites afin d'obtenir des pouvoirs publics des concessions que d'aucuns, dont les élus locaux dont le foncier a été mis sous cloche, jugent exorbitantes. En effet, Disney décide, en accord avec l’État, de l'aménagement des sept communes que compte l'agglomération de Val d'Europe (Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre, Serris, Villeneuve-le-Comte, Villeneuve-Saint-Denis). Un partenariat public-privé inédit a été conçu au cours de trois années de négociations entre l'État, le gestionnaire de Disneyland Paris, la RATP, le département de Seine-et-Marne, la région Île-de-France et l’établissement public d’aménagement Epafrance[10]. Encore en vigueur aujourd'hui[10], elle accorde au groupe Disney des avantages considérables sur le plan foncier : 2 230 ha (un cinquième de Paris) ont été acquis par l’État et sont réservés pour Disney, qui en a aménagé la moitié en 2019. Les terrains sont viabilisés par l'établissement public EpaMarne, puis vendus à Disney, qui en est l'aménageur exclusif. La firme peut en outre les racheter à un prix extrêmement avantageux ; leur prix de 1987, pour les revendre ensuite à des promoteurs, après que la collectivité ait pris à sa charge les équipements publics et bassins d'eau pluviale[26]. Le , Robert Fitzpatrick est nommé président d'Euro Disneyland[27]. Mais ce n'est que le que l'État français signe un contrat de 30 ans pour le développement du complexe d'Euro Disney Resort ; les travaux peuvent débuter. C'est ainsi que le nouveau parc Disney vit le jour à Marne-la-Vallée, à moins de 40 minutes de Paris en RER, sur les communes de Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris[28].
Selon le projet final, le parc devait atteindre 1 800 hectares en l'an 2000 dont une faible partie pour le parc d'attractions proprement dit, le reste devant recevoir, des bureaux, un théâtre, des centres culturels commerciaux et sportifs[29]. Le montant de l'investissement initial prévu était de quinze milliards de francs (soit 2,3 milliards d'euros) plus cinq milliards de francs pour les infrastructures (routes, RER, etc.). Une deuxième tranche est envisagée dès cette époque. Le chantier devrait employer près de 10 000 personnes, et à son ouverture, le parc devrait employer 23 000 personnes en permanence et 5 000 autres en temporaire. Les activités annexes et périphériques devraient à terme générer, selon les prévisions les plus optimistes des experts, la création de près de 100 000 emplois[30]. L’État français se montre attentif au développement de ce parc durant toute sa création. Robert Fitzpatrick rencontre à plusieurs reprises des membres du cabinet du président Mitterrand à la fin des années 1980. Jacques Attali lui propose d'européaniser le parc et de souligner l'origine européenne de la majorité des personnages issus des productions de Disney dans le but d'attirer le public européen[31].
Le , un espace temporaire de présentation ouvre au sud du site, l'Espace Euro Disney[32]. Le , le site inaugure avec une conférence de presse cette dernière année de travaux avant l'ouverture[33]. Le , le Casting Center ouvre afin de former les futurs employés.
La concurrence réagit et envisage le marché européen comme une source potentielle de bénéfices. Les autres grandes entreprises américaines de gestion de parcs de loisirs développent leur projet. Busch Entertainment Corporation est impliqué dans la réalisation d'un parc à thème dans la région de Barcelone, Six Flags Inc. envisage la réalisation de son parc à Marbella. Enfin, Universal Studios Recreation Group planche sur un site localisé soit en région parisienne ou dans les environs de Londres[34],[35],[note 4].
Depuis 1992 : ouverture et extension
Le complexe ouvre ses portes le . Il comprend, en plus du premier parc d'attractions, plusieurs hôtels et Festival Disney — renommé Disney Village en 1996 — ce dernier est un complexe de commerce de détail, de restauration et de divertissement plus de 3 hectares[36] situé entre les parcs et les hôtels. Certaines installations de Disney Village sont exploitées par des tiers qui paient un loyer à Disneyland Paris[11]. Dans l'optimisme, l'ouverture d'un deuxième parc dès 1995 est annoncée, Disney-MGM Studios Europe.
1993-2002 : un dur retour à la réalité financière
Mais, le montage financier qui est à l'origine du complexe se révèle très vite des plus fragiles. De plus, le complexe se révèle peu adapté aux attentes de la clientèle européenne : des tarifs trop élevés, un nombre d'hôtel trop important pour des européens pas habitués à séjourner dans un parc de loisir et des visiteurs qui consomment moins que prévu. Tout cela est à l'origine des pertes financière colossales d'Euro Disney à ses débuts.
Dès juin 1993, Euro Disney freine ses projets et annonce la suspension des développements envisagés. Le 8 juin 1994, une assemblée générale extraordinaire des actionnaires donne son feu vert à une restructuration financière.
Pour faire face à une dette de près de 3 milliards d'euros la maison mère accepte de renoncer à percevoir ses redevances de licence jusqu'en 1998. Les banques acceptent un abandon d'intérêts et la dette est rééchelonnée. Le capital est augmenté de 882 millions d'euros et un investisseur saoudien rentre au capital (pour 10 %)[37].
Les politiques tarifaires sont, par la suite, revues[38]. Le président français François Mitterrand et le président américain George H. W. Bush se rendent en 1994 à Euro Disney (ce dernier accompagné de ses petits enfants). Le complexe est renommé Disneyland Paris le . L'astronaute Buzz Aldrin inaugure, le , l'attraction Space Mountain : De la Terre à la Lune[39],[40]. La même année, le chanteur Michael Jackson fait privatiser le parc pendant une nuit et appose son autographe sous le piano de la suite présidentielle.
Les investissements reprennent de l'envergure avec, le , l'annonce de la construction d'un deuxième parc dont l'ouverture est prévue pour le printemps 2002[41].
2002-2007 : difficile ouverture d'un deuxième parc
Le , en prévision de l'ouverture du second parc, le complexe se rebaptise « Disneyland Resort Paris ». Le premier parc à thème est renommé « Disneyland Park ».
Le , le resort s'enrichit d'un deuxième parc à thèmes, le parc Walt Disney Studios[42]. Situé au sud du premier parc, le long de la ligne de RER, ce parc comporte, à son ouverture, 10 attractions, dont une majorité de spectacles. Il vise la visite et la découverte des coulisses du cinéma, des dessins-animés et de la télévision. De nouvelles attractions seront régulièrement ajoutées au Parc Walt Disney Studios, dont plus récemment le nouveau land Marvel Avengers Campus[43].
Les objectifs de fréquentation, à la suite de cette extension du complexe, ne sont pas atteints et l'entreprise traverse de nouvelles difficultés financières. Dès l’été 2003, Euro Disney annonce, pour la première fois depuis 1994, ne pas pouvoir tenir ses engagements financiers. Du au , une restructuration du capital et de la dette est négociée[39]. Le capital est augmenté de 250 millions dont une partie affectée au financement de nouvelles attractions[37].
Afin de renforcer son attractivité, depuis 2007, le parc Walt Disney Studios subit de profonds changements. La zone dénommée Animation Courtyard a laissé place à Toon Studio, avec l'ajout des attractions Crush's Coaster et Cars Quatre Roues Rallye. L'arrivée, fin 2007, de la Tower of Terror a permis la création d'un Hollywood Boulevard, embryon de futures extensions.
2007-2015 : retour à la croissance avec le 15e anniversaire
Le , Pierre & Vacances et Euro Disney S.C.A. annoncent la création d'une filiale commune pour le projet de Villages Nature. C'est un projet d'un milliard d'euros (annoncé dès 2003) qui comprend 7 000 appartements répartis dans quatre villages thématiques. Ces villages seront situés à cheval sur les terrains de Disneyland Paris et des communes de Bailly-Romainvilliers, Coutevroult et Villeneuve-le-Comte. Huit mois plus tard, le , la presse indique que la décision de création par les deux groupes d'un « Villages nature » est imminente[44]. En 2007, le chiffre d'affaires s'établissait à 1,22 milliard d'euros, avec une hausse de 12 %[45].
Le , la SNCF annonce un partenariat avec Disneyland Paris pour l'animation des espaces familiaux au sein des TGV[46]. Le , Disney annonce avoir ouvert sa billetterie aux agences Selectour en avant-première, l'offre baptisée Pluto2 et qui permet d'offrir par l'intermédiaire d'agences de voyages une gamme plus étendue de billets pour les différents éléments du complexe, doit être étendue à d'autres agences à partir du . Le , dans le rapport annuel d'Euro Disney SCA, le responsable du service médical du complexe évoque une dégradation de la santé des employés[47]. Le Monde rapporte en avril 2010 que « la médecine du travail a recensé 1 500 accidents du travail sur un an pour 15 000 salariés »[48].
Le , Disneyland Paris renouvelle son partenariat avec la SNCF pour proposer des espaces familiaux dans les TGV durant les vacances estivales. Le , une nouvelle section nommée Toy Story Playland, inspirée des films Toy Story a été inaugurée avec trois attractions et une boutique.Le , Euro Disney SCA et l'État français signent un avenant à la convention qui la prolonge jusqu'en 2030 au lieu de 2017 et agrandit le complexe qui passe de 1 945 ha à 2 230 ha[49]. Cet avenant officialise le projet de Villages Nature, 7 000 logements à vocation touristique développés par le groupe Pierre & Vacances sur 520 hectares, pour un investissement de 1,8 milliard d'euros ; ainsi que la construction de 10 000 logements permanents dans le cadre du développement urbain de Val d'Europe[50]. Dans le cadre du dernier avenant de la Convention, un troisième parc à thèmes pourrait voir le jour sur le site d’ici 2036 mais cela n’est pour l’instant pas d’actualité[51].
Le , Walt Disney Company EMEA signe un contrat avec MasterCard de six ans et couvrant l'Europe pour des promotions sur Disneyland Paris, dans les Disney Store et les films[52].
Le , le groupe Algonquin achète à Thomas Cook l'hôtel Explorers et le rénove[53]. Le , la ville belge de Dinant annonce qu'elle va se jumeler avec le complexe de Disneyland Paris le [54],[55],[56],[57]. Le , Euro Disney S.C.A. annonce que The Walt Disney Company lui accorde un crédit de 1,332 milliards d'euros pour aider à refinancer sa dette[58]. Cette opération permet d'alléger la pression financière d'Euro Disney SCA et lui offre une plus grande flexibilité de développements sur l'ensemble des infrastructures existantes et futures du complexe Disneyland Paris[59],[58]. Cette même année, Disneyland fête ses 20 ans et le prolonge jusqu'en septembre 2013. Cette célébration est d'ailleurs un succès, puisqu'elle attire 16 millions de visiteurs en 2012[60].
Le , The Walt Disney Company annonce le rachat de[61],[62] la société de production Lucasfilm Disney produit alors les suites de la saga Star Wars. Le premier film produit par Disney, Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force, sorti fin 2015, bénéficie d'attractions et de spectacles dans les parcs Disney. Le projet d'attractions sera basé uniquement autour de la troisième trilogie et des spin-offs produits par Disney, et non des deux trilogies précédentes.
Le , un prince saoudien, Prince Fahad al Saud, prévoit de dépenser 15 millions d'euros pour trois jours dans les parcs de Disneyland Paris avec ses 60 invités ce qui comprend des événements spéciaux dont des personnages encore jamais apparus. Le 4 juin 2013, B&B Hotels annonce la construction d'un cinquième hôtel conseillé avec ouverture prévue en 2015[63].
Le , l'attraction Ratatouille : L'Aventure totalement toquée de Rémy ouvre ses portes, accompagnée d’un restaurant et d’une boutique. Le , Disney annonce un projet de nouvelles attractions Star Wars à Disneyland Paris[64].
2015-2017 : transformation du 25e anniversaire
Dès 2015, Euro Disney annonce de grandes rénovations lors des années 2015, 2016 et 2017 pour préparer le 25e anniversaire du complexe[65],[66],[67].
La Themed Entertainment Association considère le resort Disneyland Paris comme le premier resort européen en 2016 affichant un total de 13,37 millions de visiteurs. Disposant de deux parcs de loisirs et de 5 800 chambres, il est suivi par le resort d'Europa-Park avec 5,6 millions de visiteurs et 953 chambres. Le complexe espagnol PortAventura World ferme le trio de tête en Europe. Il dispose de deux parcs de loisirs et d'un troisième alors en construction[note 5] ainsi que de 2 100 chambres[68].
Le , l'ouverture de Star Tours: The Adventures Continue — nouvelle version de Star Tours — marque le début du 25e anniversaire[69],[70]. Le , des forums relatent des projets d'attractions Marvel au parc Walt Disney Studios ainsi que les rénovations du Disneyland Hotel et du Disney's Hotel New York lors des dix prochaines années[71]. Le , pour célébrer le 25e anniversaire, le parc accueille des acteurs de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, pour l'avant-première européenne du film.
Depuis 2017 : agrandissement de Walt Disney Studios et avenant sur un éventuel 3e parc
En 2017, le média anglais Daily Express annonce que Disney prévoit l’investissement de 2,1 milliards d’euros dans les infrastructures de Disneyland Paris au cours de la prochaine décennie. Cet investissement serait dédié, entre autres, à la rénovation de deux hôtels, d’attractions existantes, ainsi qu’une nouvelle attraction prévue pour 2024[72],[73],[74].
Le , Robert Iger en visite à l'Élysée rencontre Emmanuel Macron et annonce alors un investissement de 2 milliards d'euros dont le doublement de la superficie du parc Walt Disney Studios avec la construction de trois zones entre 2021 et 2025 sur les thèmes de La Reine des neiges, Star Wars et Marvel, organisées autour d'un lac[75],[76].
Le , le Disney's Hotel New York ferme ses portes pour une rénovation sur le thème de Marvel avec une réouverture prévue pour 2021, premièrement prévue pour 2020. Le , Disneyland Paris avance le concert Disney Loves Jazz prévu en septembre 2019 au 15 juin 2019, concert similaire aux disques Jazz Loves Disney dans le cadre de la franchise de We Love Disney[77]. Le , Disneyland Paris annonce la première parade des fiertés officielle au sein d'un parc Disney pour le [78]. Le , Disneyland Paris publie ses résultats financiers dont l'élément notable est la hausse des revenus pour les hôtels et le Disney Village de 10,6 % à près de 500 millions de dollars (442,3 millions d'euros)[79].
Le , un nouvel avenant est inclus à la convention de 1987 pour la création et l'exploitation d'Euro Disneyland. Il a pour but d'allonger le délai pour la Walt Disney Company durant lequel cette dernière peut prendre la décision de créer un troisième parc à thèmes. La société avait jusqu'alors comme échéance 2026 pour se prononcer au sujet de ce potentiel troisième parc. Ce délai dépassé, les terrains concernés auraient pu être revendus. Ce nouvel avenant permet de prolonger cette période jusqu'en 2036[80]. Celui-ci précise également que cette date buttoir peut être reportée par la signature d'un autre avenant « jusqu'à la date à laquelle un seuil d'au moins 22 millions de visiteurs annuels aura été atteint par les deux parcs existants […], la réalisation de cette troisième attraction majeure devra être prévue dans un programme détaillé signé au plus tard le 23 mars 2040 »[81],[82],[83]. Entre 2006 et 2018, les deux parcs affichent une fréquentation annuelle oscillant entre 12,8 et 16 millions[84],[85].
Selon The Walt Disney Company, environ la moitié des 2 230 ha (5 510 acres) sont occupés en 2019, incluant le projet de communauté Val d'Europe et la destination d'écotourisme Villages Nature[11]. Val d’Europe est une communauté planifiée près de Disneyland Paris qui se développe en plusieurs phases. Val d’Europe comprend en 2020 une gare régionale, des hôtels et un centre-ville comprenant un centre commercial ainsi que des bureaux, des espaces commerciaux et résidentiels. Des tiers exploitent ces développements sur des terrains loués ou achetés à Disneyland Paris[11].
2022 : 30e anniversaire
En 2022, Disneyland Paris fête ses trente ans d’existence à Val d'Europe[86].
Les travaux concernant le plan d’expansion, qui ont débuté en 2019, pour le parc Walt Disney Studios, et dont l’investissement prévu est de deux milliards d’euros, intègrent les univers Marvel, Star Wars et La Reine des Neiges. Au cours de l’été 2022, et pour l’occasion des 30 années du parc en France, Disneyland Paris inaugure le Marvel Avengers Campus, une zone dédiée aux super-héros de l'univers Marvel. L'actrice qui interprète Captain Marvel, Brie Larson, est présente lors de l'inauguration[87],[88]. Le Marvel Avengers Campus propose deux attractions, une boutique, trois restaurants, plusieurs food trucks et un point de rencontre avec les Super-héros Marvel[89].
Toujours dans le cadre du 30e anniversaire, et ce depuis le lancement des célébrations le , Disneyland Paris propose chaque soir un spectacle de drones intitulé Disney D-Light en partenariat avec l'entreprise bordelaise Dronisos. Il s'agit d'un spectacle visuel réalisé à l'aide de 200 drones[90],[91].
Mouvement social de 2023
Un mouvement social agite le parc au printemps 2023 avec des grèves et des manifestations au sein même du site[92],[93]. Près d'un millier d'employés ont demandé une augmentation salariale et une amélioration de leurs conditions de travail. Cette grève a perturbé le déroulement de plusieurs spectacles et de la parade[94].
Les revendications des salariés comprennent une hausse salariale de 200 euros, le doublement du salaire du dimanche, une revalorisation des indemnités kilométriques et la fin des horaires adaptés [95]. Cette mobilisation a été soutenue par plusieurs syndicats, dont la CGT, l'Unsa et la CNT-SO. Malgré les propositions de la direction, qui incluent une prime de 125 euros, la monétisation des jours de repos et des heures supplémentaires, ainsi que la mensualisation d'une partie du 13e mois, les salariés se mobilisent à nouveau le 3 juin dans un climat social tendu, la direction ayant fait appel à 150 agents de sécurité d'une entreprise privée et intimident des salariés[96],[97].
Analyse économique et touristique
Données opérationnelles
Disneyland Paris est la première destination touristique payante française et européenne[10]. Quarante millions de touristes sont comptabilisés chaque année pour la région dans sa globalité (et non uniquement Disneyland Paris)[98].
Période | Parc Disneyland () |
Walt Disney Studios () |
Disneyland Paris (total) |
---|---|---|---|
Exercice fiscal 1991-92[99],[100] | 6,80 | - | 6,80 |
Exercice 1992-93[101],[102] | 9,80 (4) | - | 9,80 |
Exercice 1993-94[101],[103] | 8,80 (5) | - | 8,80 |
Exercice 1994-95[104],[105] | 10,70 (4) | - | 10,70 |
Exercice 1995-96[106],[107] | 11,70 (4) | - | 11,70 |
Exercice 1996-97[108],[109] | 12,60 (4) | - | 12,60 |
Exercice 1997-98[110],[109] | 12,50 (4) | - | 12,50 |
Exercice 1998-99[110],[109] | 12,50 (4) | - | 12,50 |
Exercice 1999-00[111],[112] | 12,00 (4) | - | 12,00 |
Exercice 2000-01[113],[112] | 12,20 (4) | - | 12,20[114] |
Exercice 2001-02 | 10,30 (5) | 2,20 (>25)[115] | 13,10[115],[114],[116] |
Exercice 2002-03 | 10,20 (5) | 2,20 (>25) | 12,4[114],[116] |
Exercice 2003-04 | 10,20 (5) | 2,20 (>25) | 12,40[117],[116],[118] |
2005[119] | 10,20 (5) | 2,10 (>25) | 12,30 |
2006[120] | 10,60 (5) | 2,20 (>25) | 12,80 |
2007[121] | 12,00 (5) | 2,50 (>25) | 14,50 |
2008[122] | 12,688 (4) | 2,612 (>25) | 15,30 |
2009[123] | 12,74 (4) | 2,655 (>25) | 15,395 |
2010[124] | 10,50 (6) | 4,50 (19) | 15,00 |
2011[125] | 10,99 (5) | 4,71 (20) | 15,70 |
2012[126] | 11,20 (6) | 4,80 (21) | 16,00 |
2013[126] | 10,43 (6) | 4,47 (21) | 14,90 |
2014[127] | 9,94 (9) | 4,26 (25) | 14,20 |
2015[119] | 10,36 (9) | 4,44 (>25) | 14,80 |
2016[128] | 8,40 (13) | 4,97 (22) | 13,37 |
2017[129] | 9,66 (12) | 5,20 (22) | 14,86 |
2018[130] | 9,843 (13) | 5,298 (23) | 15,141 |
2019[131] | 9,745 (14) | 5,245 (23) | 14,990 |
2020[132] | 2,620 (14) | 1,410 (23) | 4,030 |
2021[133] | 3,500 (14) | 1,884 (23) | 5,384 |
2022[134] | 9,930 (14) | 5,340 (23) | 15,270 |
Une aventure difficile et critiquée
Le parc a connu des débuts difficiles, avec une fréquentation qui n'était pas à la hauteur des espérances de la Walt Disney Company. Au fil des années, malgré un lent redressement de l'affluence, les dettes importantes accumulées par le groupe font même craindre pour la pérennité du parc. Cependant, la solidité financière de la maison mère parvient à convaincre les banques de donner leur appui en . Le site a accueilli 15,4 millions de visiteurs en [135].
Parmi les critiques les plus violentes, le parc a notamment été qualifié par Ariane Mnouchkine de « Tchernobyl culturel »[136]. Il s'agit de l'expression extrême d'une critique multiforme qui a été exprimée et relayée par différents essayistes et philosophes comme Umberto Eco, Jean Baudrillard ou Denis Lacorne. Pour Marc Augé, « Disneyland, c'est le monde d'aujourd'hui, dans ce qu'il a de pire et de meilleur : l'expérience du vide et de la liberté »[137],[138].
Côté public, l'Union fédérale des consommateurs - Que choisir, à partir d'une enquête satisfaction « parc de loisirs » lancée auprès de ses lecteurs début , a publié un taux de satisfaction global de 78,3 %, ce qui place le complexe Disney en sixième position derrière, entre autres, le Parc Astérix et le Futuroscope[139]. D'après cette étude, les points faibles (moins de 70 % de satisfaits) du complexe sont le parking payant, l'attente, la restauration, les boutiques (choix et prix) et le rapport qualité/prix, soit cinq points sur les quatorze comparés.
Fermetures des parcs
Le complexe Disneyland Paris est ouvert toute l'année. Il est donc rare pour ce dernier de prendre des mesures de fermeture. En 31 ans d'existence, le complexe a fermé ses parcs à quatre reprises :
- le [140], le parc à thèmes est fermé à la suite de la tempête Lothar qui a dévasté la région Île-de-France et la partie nord du pays ;
- à la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, les deux parcs restent fermés du samedi [141],[142] au mardi inclus[143] ;
- la pandémie de Covid-19 et les confinements instaurés en France en 2020 et 2021 entraînent plusieurs fermetures de longue durée :
- à partir du [144], les parcs de Disneyland Paris restent fermés à la demande de sa maison-mère[145]. Les établissements du Disney Village restent fermés à partir du [146] ; les hôtels ferment après le départ des derniers clients. L'ensemble du complexe reste fermé jusqu'au inclus[147]. (122 jours),
- les parcs à thèmes ferment à nouveau à partir du au soir, à la suite des mesures prises par les autorités liées à la seconde vague de la pandémie. Plusieurs dates de réouverture sont annoncées avant d'être tour à tour reportées[148],[149],[150],[151]. Après avoir été annoncée en mai, l'ouverture a lieu le [152],[153]. Il s'agit de la plus longue fermeture qu'ait connu le complexe depuis son ouverture (230 jours).
Un symbole ambigu
La création du parc en 1992 – et son annonce quelques années plus tôt – avait suscité beaucoup d'espérances dans une France touchée par le chômage. Mais peu à peu, il est devenu le symbole, pour l'opinion publique, du management à l'américaine, étant souvent assimilé aux conditions de travail difficiles, à la précarité, aux faibles salaires et à un dialogue social qui laisserait à désirer. En 1998, le parc a d'ailleurs connu une de ses premières grèves d'importance. Le resort reste néanmoins depuis son ouverture la première destination touristique d'Europe et avoisine les quinze millions de visites par an[135]. Un numéro de la série documentaire Invisibles — saison 1, épisode 2 — Micro-travailler plus pour micro-gagner moins, de Henri Poulain (2020), France.tv Slash aborde ce sujet[154].
Critiques sur les termes de l'accord et impact économique
Parmi les principales critiques, à l'ouverture, sur les termes de l'accord entre l'État français et Disney, on peut citer[155] :
Le coût pour l'État et collectivités locales
Il s'est élevé à :
- 1,5 milliard de francs pour les infrastructures routières et ferroviaires[156].
- un milliard de francs de subvention indirecte sous forme de baisse sur le taux du prêt consenti par la Caisse des dépôts et consignations.
Cependant, ces subventions à l'implantation ont été amorties en quelques années seulement grâce aux rentrées de TVA que le parc d'attractions a générées, notamment du fait de visiteurs étrangers.
En 30 ans, Disneyland Paris a généré 84.5 milliards d'euros de valeur ajoutée à l'économie française[17]. Pour chaque euros investi par l’État, l'économie française - indirectement donc - a récupéré 100 euros[157].
Depuis sa création, Disneyland Paris a investi 9,1 milliards d’euros[158].
La remise en cause du droit public
Un statut juridique particulier a été accordé au parc : la convention liant la France à Disney prévoit que, en cas de litige entre les parties, les tribunaux administratifs ne seront pas compétents. Les Américains estimaient que le Conseil d'État étant une structure étatique, il ne pourrait pas être indépendant et serait à la fois juge et partie. Il a donc été convenu que, dans ce cas, une procédure d'arbitrage international serait mise en place. Cette clause compromissoire a dû faire l’objet d’une autorisation législative[159].
Impact régional
Val d’Europe Agglomération et Real Estate Development by Euro Disney mettent en place la marque de territoire “ Val d’Europe Fields of Opportunities ” (en français : “ Val d’Europe champs d’opportunités ”), qui a pour objectif, entre autres, d’attirer les entreprises de toutes envergures[160].
Cette marque de territoire s’inscrit dans le partenariat public privé qui existe entre les deux entités depuis la signature de la Convention de 1987 [AC][161]. En 2022, Disneyland Paris reste le principal employeur de Seine-et-Marne[162].
En 2011, le parc générait 55 643 emplois directs et indirects sur le territoire national[163]. En 2022, selon Damien Audric, directeur de l’aménagement et de l’Environnement Disneyland Paris générerait 63 000 emplois[164].
Les touristes qui visitent Disneyland Paris génèrent 6 % des recettes touristiques en France et 17 % du chiffre d'affaires en Ile-de-France[165],[166].
Gestion écologique
En 2022, le parc d'attractions annonce que 82 000 panneaux solaires seront installés au total et généreront une puissance de 36 GWh d’électricité par an. Le système couvrira 17 % des besoins en électricité du parc touristique et compte déjà 46 000 panneaux photovoltaïques[167],[168],[169]. Une première tranche de 46 000 capteurs est mise en service en [170]. À terme, en 2023, ce sont 82 000 panneaux solaires qui seront installés sur 20 hectares, pour une production annuelle de 36 GWh, soit 17 % des besoins en électricité du complexe touristique[170].
Disneyland Paris a mis en place un programme d’optimisation de la gestion de l’eau[171]. Depuis août 2013, le parc dispose de sa propre station d’épuration, lui permettant de produire 2 100 m³ d'eau par jour à partir de ses eaux usées. Le traitement “sur place” permet une gestion écologique et économique[172]. Seul parc à thème en Europe à disposer de ce genre d’installation, Disneyland Paris a économisé, depuis la mise en place du dispositif, plus de 2 millions de mètres cubes d’eau potable[173].
Mécénat et engagements
Depuis l’ouverture du parc en 1992, Disneyland Paris est partenaire de l’opération Pièces Jaunes[174]. Le parc organise par ailleurs des visites pour les enfants hospitalisés[175],[176].
Notes et références
Notes
- SNC signifie Société en Nom Collectif.
- « DisneyLand Paris »
- ↑ Bien que la majorité du public fait référence au parc comme « Disneyland », étant donné qu'il est le parc historique du groupe, le nom officiel est « Disneyland Park » ou « parc Disneyland ».
- ↑ Villages Nature Paris est une coentreprise détenue à 50 % entre Euro Disney et le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, qui gère l'entreprise
- ↑ À sa création, le Marriott's Village Île-de-France n'avait pas de lien commercial avec Disneyland Paris. Cet hôtel n'est pas référencé sur le site internet du complexe.
- ↑ Le projet de Busch Entertainment se concrétise en 1995 avec Port Aventura. Les déboires d'Euro Disney Resort influencent la réalisation des autres projets qui n'aboutissent pas. Six Flags et Universal Studios se montrent acquéreurs en 1998 de parcs de loisirs déjà établis. L'acquisition du groupe Walibi est clôturée le 24 mars par Six Flags et Universal Studios achète 37 % des parts de Port Aventura en juin.
- ↑ Ferrari Land ouvre ses portes en avril 2017.
Références
- ↑ « EURO DISNEY ASSOCIES S.C.A. à CHESSY (397471822) - Infogreffe », sur infogreffe.fr (consulté le ).
- ↑ Elsa Dicharry et Chritophe Palierse, « Euro Disney sera retiré de la Bourse le 19 juin », Les Echos,
- ↑ « Disneyland Paris fête ses 30 ans: 9.1 milliards d’euros investis! », sur Boursorama, (consulté le )
- ↑ Anna Lippert, « Les 5 chiffres fous de Disneyland Paris », sur Les Echos, (consulté le )
- ↑ « Chiffres clés »
- ↑ Euro Disney, « Rapport financier semestriel : Semestre clos le 31 mars 2009 » [PDF], sur corporate.disneylandparis.fr, (consulté le ) : « Euro Disney S.C.A. (la "Société"), ses filiales détenues et contrôlées (le "Groupe Contrôlé Juridiquement") et les sociétés de financement consolidées (globalement le "Groupe") ont commencé l'exploitation commerciale de Disneyland® Paris (le "Site") le 12 avril 1992, jour de l'ouverture officielle. », p. 16.
- ↑ « https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/disneyland-paris-annonce-le-lancement-de-la-renovation-du-disney-village-des-fin-2022-21-03-2022-HTSANARBWVDAZCAJ6SWF2MFOIM.php », sur Francetvinfo, (consulté le )
- ↑ Hendrik Delaire, « Disneyland Paris annonce le lancement de la transformation du Disney Village dès fin 2022 », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris : l’univers Marvel envahit l’hôtel New York et emballe les fans », sur Le Parisien, (consulté le )
- 1 2 3 4 Franck Stassi, « Disney, qui fête ses trente ans, mise sur l’industrie à Val d'Europe », sur L'Usine Nouvelle, (consulté le )
- 1 2 3 4 5 (en) « Fiscal Year 2019 Annual Financial Report » [PDF], sur The Walt Disney Company, (consulté le )
- ↑ « Où séjourner à Disneyland Paris ? », sur Disneyland Paris (consulté le )
- ↑ (en) « Disneyland Paris weekend breaks are going for less than £300pp including flights this summer - but be quick », sur Mirror, (consulté le )
- ↑ « Ouverture d'un spa Nuxe au Relais Spa Val d'Europe », sur La Dépêche, (consulté le )
- ↑ Julia Gualtieri, « Val d'Europe : 2022, un redémarrage exceptionnel de l'emploi », sur Actu, (consulté le )
- ↑ « Centre commercial Val d'Europe », sur Serris (consulté le )
- 1 2 Julia Gualtieri, « Comment Disneyland Paris a transformé Val d'Europe en 30 ans », sur Actu, (consulté le )
- ↑ Sébastien Roffat, Disney et la France : Les vingt ans d'Euro Disneyland, Paris, Éditions L'Harmattan, , 382 p. (ISBN 978-2-296-02989-7 et 2296029892, OCLC 127107816), p. 53.
- ↑ Sébastien Roffat, Disney et la France : Les vingt ans d'Euro Disneyland, Paris, Éditions L'Harmattan, , 382 p. (ISBN 978-2-296-02989-7 et 2296029892, OCLC 127107816), p. 60.
- ↑ Sébastien Roffat, Disney et la France : Les vingt ans d'Euro Disneyland, Paris, Éditions L'Harmattan, , 382 p. (ISBN 978-2-296-02989-7 et 2296029892, OCLC 127107816), p. 61.
- ↑ « L'histoire de Disneyland Paris | Archive INA », sur YouTube, (consulté le ).
- ↑ (en) John Taylor, Storming The Magic Kingdom, p. 55-58.
- ↑ « Deux milliards d’euros seront investis dans le parc Disneyland. Une bonne nouvelle pour un parc qui aurait très bien pu ne jamais être installée en France, au profit des Espagnols. », sur Francetvinfo, (consulté le )
- ↑ « Il y a 30 ans, Disneyland Paris apparaissait au milieu des champs », sur Ouest France, (consulté le )
- ↑ Christophe Levent, « 30 ans de Disneyland Paris : les coulisses d’une naissance aux forceps », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ « À Val d'Europe, Disney ne fait plus rêver les élus », sur Les Échos, (consulté le )
- ↑ « Disney in Europe », sur The New York Times, The New York Times, (consulté le ).
- ↑ « Val d’Europe Agglomération », sur Coupvray (consulté le )
- ↑ Thomas Snégaroff, « Deux milliards d’euros seront investis dans le parc Disneyland. Une bonne nouvelle pour un parc qui aurait très bien pu ne jamais être installée en France, au profit des Espagnols. », sur France Info, (consulté le )
- ↑ Pierre Duclos, « Eurodisney : il y a 10 ans », sur INA, (consulté le )
- ↑ Attali, Jacques, Verbatim. Tome 3, Chronique des années 1988-1991, Paris, Fayard, , 783 p. (ISBN 2-213-59424-4 et 9782213594248, OCLC 33392663, lire en ligne)
- ↑ (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 191.
- ↑ Hugues Huet, « Eurodisney à Marne la Vallée », sur INA, (consulté le )
- ↑ Pierre Bary, « Euro Disneyland à Marne-la-Vallée au rendez-vous de 1992 », sur Le Soir, (consulté le )
- ↑ Michel Bonneau, « Les parcs récréatifs dans l'aménagement du territoire », sur Hommes et Terres du Nord, (consulté le ), p. 401.
- ↑ « EURO DISNEY ASSOCIES SAS (DISNEYLAND PARIS-DISNEY VILLAGE-WALT DISNEY STUDIO) », sur L'adn (consulté le )
- 1 2 « Euro Disney : vingt ans d'une histoire boursière mouvementée », sur Les Échos, (consulté le )
- ↑ Frédérique Hovasse, « Dossier eurodisney : les raisons d'un échec », sur INA, (consulté le ).
- 1 2 « Eurodisney », Boursilex (consulté le )
- ↑ Marie-Pierre Gröndhal, « Disneyland Paris a 25 ans », Paris Match, semaine du 13 au 19 avril 2017, pages 86-91.
- ↑ (en) Walt Disney Company, « Disney Factbook 1999 - year in Review » [PDF], (consulté le ), p. 5.
- ↑ Nathalie BENSAHEL et Nicole PENICAUT, « Le parc à thème ou le royaume du grappin à touristes », sur Libération, (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris. On a testé le campus Avengers », sur Ouest France, (consulté le )
- ↑ « Vers un accord entre EuroDisney et Pierre et Vacances », sur La Tribuneauteur=Helena Dupuy, (consulté le ).
- ↑ « Euro Disney S.C.A. - Résultats de l'exercice 2007 » [PDF], sur corporate.disneylandparis.fr, (version du 4 mars 2016 sur Internet Archive).
- ↑ Marie-Joëlle Gros, « SNCF : les familles priées de faire wagon à part », sur Libération, (version du 11 mai 2009 sur Internet Archive).
- ↑ Aurélien Perol, « Disney épinglé par la médecine du travail », sur Le Parisien, (version du 21 mai 2009 sur Internet Archive).
- ↑ Antonin Sabot, « Le malaise grandit chez les employés de Disneyland Paris », sur Le Monde, .
- ↑ À l'est de Paris, Disney et la France resignent pour 20 ans
- ↑ Dominique Malécot, Christophe Palierse, Martine Robert, « Euro Disney : l'Etat attend 8 milliards d'investissements », sur Les Echos, (consulté le )
- ↑ Alexandre Métivier, « Disneyland Paris : Euro Disney aura jusqu’à 2036 pour réaliser un troisième parc », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ MasterCard and Disney strike pan-European alliance.
- ↑ EURO DISNEY : Le groupe Algonquin acquiert et rénove l'hôtel Explorers
- ↑ Belga, « Dinant s'offre Disneyland Paris », sur Le Soir, (version du 29 novembre 2014 sur Internet Archive)
- ↑ Dinant va signer un jumelage avec Disneyland Paris, 2 août 2012
- ↑ La ville de Dinant va signer un jumelage avec Disneyland Paris
- ↑ Dinant jumelée avec Disneyland Paris
- 1 2 The Walt Disney Company signe un accord de refinancement
- ↑ Disney to back Euro Disney, stake talk "unfounded"
- ↑ http://corporate.disneylandparis.fr/relations-investisseurs/indicateurs-financiers/index.xhtml
- ↑ « Disney rachète Lucasfilm et promet de nouveaux "Star Wars" », sur reuters, (consulté le )
- ↑ « Disney rachète Lucasfilm et annonce un nouveau "Star Wars" », sur Le Monde, (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris : B&B implante un nouvel hôtel », sur Direct Gestion, (consulté le )
- ↑ (en)Disney Planning New Star Wars Attraction For Paris Park, forbes.com
- ↑ Radio Disney Club, « Plan de Rénovation pour les 25 Ans (2015) - Disneyland Paris », (consulté le )
- ↑ La rédaction, « Disneyland Paris 2020 : les conditions de visite depuis sa réouverture », sur Linternaute.com, (consulté le ).
- ↑ Marion Kremp, « Pour ses 25 ans, Disneyland Paris s’offre un lifting à plus de 800 M€ », Le Parisien, (lire en ligne).
- ↑ (en) « Theme Index 2016 » [PDF], sur teaconnect.org (consulté le )
- ↑ « Horaires d'ouverture | Disneyland Paris », sur disneylandparis.fr (consulté le ).
- ↑ Thomas Destouches, « Star Wars: des nouvelles attractions pour Disneyland pour la prochaine trilogie », sur Allociné, (consulté le )
- ↑ « Des attractions Marvel en projet pour le Parc Walt Disney Studios ! », sur dlrpexpress.fr, (consulté le )
- ↑ Julia Gualtieri, « Disneyland Paris : dans les coulisses de la création d'Avengers Campus », sur Actu, (consulté le )
- ↑ Christian Sylt, « Disneyland Paris set for huge makeover with £1.9billion investment », sur Express, (consulté le )
- ↑ « Euro Disney Planning Blockbuster New Attraction For 2024 », sur Forbes, (consulté le )
- ↑ Reuters, « Disney investit €2 mds dans le développement de Disneyland Paris », sur Les Échos, (consulté le )
- ↑ Mathilde Visseyrias, « Marvel, La Reine des neiges et Star Wars s'installent à Disneyland Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ (en) Katie Raettig, « Disney Loves Jazz Event Moved from September to June at Disneyland Paris », sur wdwnt.com, (consulté le )
- ↑ (en) Maura Hohman, « Disneyland Paris Becomes the First Park to Host an Official LGBTQ Pride Celebration », sur people.com, (consulté le )
- ↑ (en) Christian Sylt, « Disney Books $500 Million Hotel Revenue In Paris », sur Forbes, (consulté le ).
- ↑ Annick Berger, « Disneyland Paris : y aura-t-il un troisième parc à Marne-la-Vallée ? », sur Capital, (consulté le )
- ↑ H.B., « Disneyland Paris pourra construire un troisième parc jusqu’en 2036 », sur 20 Minutes, (consulté le )
- ↑ Annick Berger, « Disneyland Paris : y aura-t-il un troisième parc à Marne-la-Vallée ? », sur Capital, (consulté le )
- ↑ Alexandre Métivier, « Disneyland Paris : les trois nouveaux univers prévus pour 2025 », sur Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ « TEA/ERA Theme Park Attendance Report 2006 » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- ↑ « 2012 Theme Index TEA-AECOM » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- ↑ Bruna Basini, « EXCLUSIF. Disneyland Paris : sa présidente dévoile ce qui est prévu pour les 30 ans du parc », sur Le Journal Du Dimanche, (consulté le )
- ↑ Jessica Fine, « Marvel Avengers Campus : un nouvel univers fantastique au sein du parc Disneyland Paris », sur Elle, (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris inaugure son "Avengers Campus" : "La plus grande transformation du parc depuis son ouverture" », sur Francetvinfo, (consulté le )
- ↑ Forbes, « Ouverture du Marvel Avengers Campus le 20 juillet à Disneyland Paris ! », sur Forbes France, (consulté le )
- ↑ « Gironde : le spectacle de la société bordelaise Dronisos pour Disneyland Paris encensé à Londres », sur Sud Ouest,
- ↑ « Pour fêter ses 30 ans, Disneyland Paris prépare un spectacle avec 200 drones », sur L'Usine Nouvelle, (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris: un appel à la grève ce mardi » (consulté le )
- ↑ « Plus de 1 000 salariés défilent à Disneyland Paris, «historique» selon les syndicats », sur Libération (consulté le )
- ↑ Jasmine Ruby, « Grève à Disneyland Paris : ce que vous devez savoir avant votre visite - Tout Disney », (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris: les salariés se remobilisent pour une grève le 3 juin », sur Challenges, (consulté le )
- ↑ Charlotte Verdeilhan, « Grève du 3 juin à Disneyland Paris : ce qu'il faut savoir - Tout Disney », (consulté le )
- ↑ « A Disneyland Paris, une nouvelle mobilisation salariale sous haute surveillance », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Marc Taubert avec Julien Bernier, « Disneyland Paris, un rêve économique pour les communes limitrophes », sur Francetvinfo, (consulté le )
- ↑ Gilles Verlant et Pierre Mikaïloff, Le Dictionnaire des années 80, Paris, Larousse, , 543 p. (ISBN 9782035850256 et 2035850258, OCLC 779676607, lire en ligne), p. 394.
- ↑ Rapport annuel 1992
- 1 2 Sylvie Ramadier et Philippe Chevilley, « Euro Disney évite le naufrage », sur Les Échos, (consulté le )
- ↑ Rapport annuel 1993
- ↑ Rapport annuel 1994
- ↑ Philippe Chevilley, « Euro Disney affiche un bénéfice de 114 millions de francs sur l'exercice 94.95 », sur Les Échos, (consulté le )
- ↑ Rapport annuel 1995
- ↑ Gilles Sengès, « Walt Disney voit son bénéfice bondir de 25 % lors de son exercice 1996-1997 », sur Les Échos, (consulté le ).
- ↑ Rapport annuel 1996
- ↑ Philippe Chevilley, « Euro Disney est parvenu à augmenter son bénéfice net de 7,5 % en 1997 », sur Les Échos, (consulté le )
- 1 2 3 Euro Disney SCA - Panorama 1999 p. 5
- 1 2 Philippe Chevilley, « Euro Disney limite l'impact de la reprise des versements de redevances à sa maison mère », sur Les Échos, (consulté le ).
- ↑ Véronique Chesneau, « Les supermarchés du loisir », sur Cairn.info, (consulté le )
- 1 2 Rapports Annuels 2001 p. 37
- ↑ Vincent Lepreux, « Euro Disney Le second parc grève le bénéfice », sur Le Parisien, (consulté le ).
- 1 2 3 « Lacroix et la bannière de Disneyland », sur La Libre Belgique, (consulté le )
- 1 2 Christophe Palierse, « Les comptes d'Euro Disney ont viré au rouge en 2001-2002 », sur Les Échos, (consulté le )
- 1 2 3 « Résultat Annuels 2003 » [PDF], (consulté le ).
- ↑ « Euro Disney évite le dépôt de bilan », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ (nl) « Aantal bezoekers in belgische attractieparken », sur De Standaard, (consulté le ).
- 1 2 (en) TEA / Aecom, « 2015 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ), p. 12.
- ↑ (en) « TEA/ERA Theme Park Attendance Report 2006 » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- ↑ (en) « Themed Entertainment Association/Economics Research Associates’ Attraction Attendance Report 2007 » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le ).
- ↑ (en) « 2008 Attraction Attendance Report » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- ↑ (en) « 2009 Theme Index The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- ↑ (en) « 2010 Theme Index The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le ).
- ↑ (en) « 2011 Theme Index Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- 1 2 (en) « 2013 Theme Index 2013 Museum Index Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le )
- ↑ (en) « 2014 Theme Index Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur teaconnect.org, (consulté le ).
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2016 TEA/AECOM 2016 Theme Index & Museum Index » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ), p. 12.
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2017 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ), p. 60.
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2018 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ).
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2019 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ).
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2020 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ).
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2021 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ).
- ↑ (en) TEA / Aecom, « 2022 Theme Index & Museum Index: The Global Attractions Attendance Report » [PDF], sur Aecom/TEA, (consulté le ).
- 1 2 Exercice 2009.
- ↑ Michel Boué, « Robert contre Fitzpatrick », L'Humanité, (lire en ligne) Propos tenu lors d'une conversation avec Robert Fitzpatrick, alors PDG d'Euro Disney SCA et relaté dans l'article
- ↑ Marc Augé, Un ethnologue à Euro Disneyland, Le Monde diplomatique. août 1992.
- ↑ Auteurs cités par Sébastien Roffat, Disney et la France : Les vingt ans d'Euro Disneyland, L'Harmattan, 2007, p. 131-133.
- ↑ Que Choisir, no 461, juillet-août 2008, p. 44-45.
- ↑ Florence Mallegol, « Tempête de 1999 : ce jour où, pour la première fois, Disneyland Paris a dû fermer ses portes », sur actu.fr (La Marne), (consulté le ).
- ↑ AFP, « Attentats à Paris : Disneyland Paris fermé », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ « Attentats à Paris : la liste des lieux fermés et des événements annulés ce week-end », sur France Télévisions, (consulté le ).
- ↑ « Hantés par les attentats, les fans boudent Disneyland Paris » [archive du ], sur Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ Audrey Gruaz, « Coronavirus : Disneyland Paris ferme ses portes plus tôt que prévu », sur actu.fr (La Marne), (consulté le ).
- ↑ AFP, « Coronavirus : Disneyland ferme en France et aux États-Unis », sur Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ « Coronavirus : Édouard Philippe annonce la fermeture de tous les lieux publics « non indispensables » », sur Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Alexandre Métivier, « Disneyland Paris rouvrira ses portes le 15 juillet », sur Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ Alexandre Arlot, « Seine-et-Marne : Disneyland Paris se reconfine jusqu’à la mi-février » [archive du ], sur Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ Claire Domenech, « La magie de Noël n'opérera pas cette année à Disneyland Paris », sur Capital, (consulté le ).
- ↑ « Le parc Disneyland Paris ne rouvrira pas ses portes avant le 2 avril », sur Ouest-France, (consulté le ).
- ↑ « Covid-19 : Disneyland Paris renonce à rouvrir le 2 avril », sur France Info, (consulté le ).
- ↑ « Fermé depuis l'automne, Disneyland Paris va rouvrir le 17 juin », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Rosa Chevassu, « En images : Disneyland Paris a rouvert ses portes au public », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ « Invisibles - S1 E2 », sur france.tv (consulté le ).
- ↑ Yves Eudes, A Eurodisney, les cadeaux de la France, Le Monde diplomatique. août 1992.
- ↑ « La genèse de Disneyland Paris », sur Les Echos, (consulté le )
- ↑ Sibylle Vincendon, « L'effet économique de Disneyland Paris, c'est magique », sur Libération, (consulté le )
- ↑ Bruna Basini, « EXCLUSIF. Disneyland Paris : sa présidente dévoile ce qui est prévu pour les 30 ans du parc », sur Le Journal Du Dimanche, (consulté le )
- ↑ « les tribunaux administratifs compétents eurodisney » (consulté le )
- ↑ « Notre ambition est de démontrer l'art de vivre au travail à Val d'Europe », sur Business Immo, (consulté le )
- ↑ Julia Gualtieri, « Val d'Europe Agglomération rêve de devenir La Défense de l'est Parisien », sur Actu, (consulté le )
- ↑ Hendrik Delaire, « Comment Disney et l’État ont développé Val-d’Europe en 35 ans de collaboration », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ « Disneyland, leader d'un secteur qui ne connaît pas la crise », sur Latribune, (consulté le )
- ↑ Pascale Tessier, « Disneyland Paris fête ses 30 ans, les collectivités aussi », sur Lagazette Des Communes, (consulté le )
- ↑ Elsa Dicharry, « Disneyland Paris a bouleversé le paysage touristique français », sur Les Echos, (consulté le )
- ↑ Kathleen Comte, « 30 ans de Disneyland Paris : depuis son ouverture, le parc d'attraction a transformé la Seine-et-Marne », sur Francebleu, (consulté le )
- ↑ Rédaction Meaux, « Comment Disneyland Paris a rendu son parking visiteurs écolo ? », sur Actu, (consulté le )
- ↑ Jeanne Cassard, « Disneyland Paris : la plus grande centrale solaire d’Île-de-France installée sur le parking visiteurs », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ « Disneyland Paris installe 82 000 panneaux solaires sur son parking visiteurs », sur Actuenergie, (consulté le )
- 1 2 Jeanne Cassard, « Disneyland Paris : la plus grande centrale solaire d’Île-de-France installée sur le parking visiteurs », sur Le Parisien, (consulté le )
- ↑ « Réutiliser les eaux usées, une bonne solution pour économiser l’eau ? », sur www.ouest-france.fr,
- ↑ « Euro Disney a économisé 1,5 million de m3 d’eau grâce à sa station d’épuration », sur www.leparisien.fr,
- ↑ « Sécheresse : pourquoi la France est en retard pour la réutilisation des eaux usées », sur www.challenges.fr,
- ↑ « Pièces Jaunes 2022 : 500 enfants et leurs familles profitent d’une journée à Disneyland Paris », sur Fondation des hopitaux, (consulté le )
- ↑ « Des enfants marseillais malades accueillis à Disneyland Paris », sur La Provence, (consulté le )
- ↑ Baptiste Desprez, « Pièces Jaunes : avant de retrouver les Bleus, Didier Deschamps était à Disney avec Brigitte Macron », sur Le Figaro, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- (en) Andrew Lainsbury, Once Upon an American Dream : The Story of Euro Disneyland, Lawrence, University Press Of Kansas, , 308 p., relié (ISBN 978-0-7006-0989-5, LCCN 99037813)
- Alain Littaye et Didier Ghez, Disneyland Paris : De l'esquisse à la création, [détail des éditions]
- Sébastien Roffat, Disney et la France : les vingt ans d'Euro Disneyland, Paris, Editions L'Harmattan, , 382 p., relié [détail des éditions] (ISBN 978-2-296-02989-7, LCCN 2007459527)
- (fr+en) Jérémie Noyer et Mathias Dugoujon, 20 ans de Rêves : L'album illustré d'une histoire incroyable, Disneyland Paris, Euro Disney S.C.A, , 192 p., relié (ISBN 978-2-9528909-1-5)
Liens externes
- Sites officiels de Disneyland Paris :
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) Disney A to Z
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum