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Harfleur
De haut en bas et de gauche à droite : l'Hôtel-de-Ville, l'église se reflétant dans la Lézarde ; vestiges des fortifications ; l'église St-Martin ; le musée du prieuré ; la Maison des pêcheurs ; l'Hôtel-de-Ville la nuit ; la douane ; péniches dans le port ; vue du port.
Blason de Harfleur
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Le Havre Seine Métropole
Maire
Mandat
Christine Morel
2020-2026
Code postal 76700
Code commune 76341
Démographie
Gentilé Harfleurais
Population
municipale
8 333 hab. (2020 en augmentation de 1,1 % par rapport à 2014)
Densité 1 979 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 26″ nord, 0° 11′ 56″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 89 m
Superficie 4,21 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Havre
(banlieue)
Aire d'attraction Le Havre
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Havre-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Harfleur
Liens
Site web harfleur.fr

    Harfleur (prononciation dialectale : API [aʁ'fly], notation Rousselot-Gilliéron àrflu[1]) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

    Géographie

    Localisation

    Cette commune limitrophe du Havre est située sur la rive droite de la Seine, dans le canton du Havre-2.

    Carte de la commune.
    Communes limitrophes d’Harfleur
    Montivilliers
    Le Havre Harfleur
    Gonfreville-l'Orcher

    Le sentier de grande randonnée 2 (Dijon au Havre) passe par Harfleur.

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Lézarde qui se jette dans le canal de Tancarville au sud-est de la commune.

    Voies de communication et transports

    Transports en commun

    En tant que membre de la communauté de l'agglomération havraise, la commune est desservie par le réseau de la compagnie des transports de la porte océane dont les lignes 2, 17,14,10 et 12 s’arrêtent à Harfleur.

    Voies ferrées

    Harfleur compte deux gares desservies par le réseau TER Normandie :

    • la gare d'Harfleur, située sur la ligne Paris - Le Havre et desservie par les trains assurant la liaison entre Le Havre et Rouen-Rive-Droite. Elle se situe au nord du centre-ville, en retrait de la rue Paul Doumer ;
    • la gare d'Harfleur-Halte, située sur la ligne du Havre-Graville à Tourville-les-Ifs est desservie par des trains express régionaux de la relation Lézard’Express Régionale (LER). Elle se situe à l'ouest de la commune, entre le centre-ville et le quartier de Beaulieu.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 823 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Octeville », sur la commune d'Octeville-sur-Mer, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 796 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 74 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Harfleur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine du Havre, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[18] et 235 218 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19 %), prairies (8,3 %), zones humides intérieures (6,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,1 %), forêts (3,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    C'est sans doute sous le nom de Caracotinum que le lieu est mentionné vers 300 dans l'Itinéraire d'Antonin[24].

    Il s'agit probablement d'un ancien nom celtique (gaulois), mais son identification est problématique. Peut-être doit-on rapprocher le premier élément du gaulois carato- / carata- qui avait le sens d'« ami(e) ». La forme attestée serait une cacographie pour *Caratotinum ou *Caratacinum. La finale (latinisée) -inum se retrouve dans d'autres noms de lieux antiques de la Seine-Maritime comme Barentin (Barentini en 1006) et l'ancien nom d'Héricourt-en-Caux (Gravinum vers 300)[24].

    Cet ancien toponyme, dont la forme plus évoluée phonétiquement au Haut Moyen Âge nous est inconnue, sort de l'usage probablement vers le Xe siècle, tout comme d'autres noms de lieux antiques du futur duché de Normandie (cf. les noms modernes de Caudebec-en-Caux, Caudebec-lès-Elbeuf, Dieppe, Cherbourg, etc. qui remplacent des noms antiques).

    À partir du XIe siècle, les formes attestées n'ont pas de rapport apparent avec le nom antique : Harofloz en 1006 ; Harofloth en 1025 ; Herolfluoth en 1035[24], Herufflueth vers 1060[25].

    A priori, le second élément -fleur est un appellatif toponymique, que l'on retrouve dans l'ancien normand fleu dont le sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre », Lestre étant un village du Cotentin. Le [r] final de -fleur qui n'apparaît que tardivement, s'explique par l'analogie avec le mot fleur qui se prononce de manière identique en dialecte normand : fleu, d'où cette réécriture « officielle » des noms en -fleu avec un [r] final. La prononciation populaire [arfly] est donc justifiée par l'étymologie.

    Les toponymes en -fleur (cf. Honfleur, Barfleur, Vittefleur, Fiquefleur, etc.) sont tous situés à proximité du littoral, dans la zone de diffusion de la toponymie anglo-scandinave ou norroise.

    L'origine exacte de cet appellatif fait débat parmi les spécialistes de la toponymie :

    • selon certains, il serait issu du vieux norrois flóð « flux, marée, flot », croisé avec flói « rivière se jetant dans la mer »[26] ;
    • pour d'autres, il s'agit du vieil anglais flōd « flux, marée, flot »[27] ;
    • enfin, les formes anciennes en -flueth, -flet, -fluoth (de Honfleur ou de Barfleur par exemple), ainsi que le sens, impliquerait plutôt d'avoir recours au vieil anglais flēot ( > anglais fleet) « cours d'eau, bras de mer » comme dans les noms de lieux anglais en -fleet (Adingfleet, etc.)[28].

    Le premier élément est sans doute un nom de personne. En effet, la plupart des noms en -fleur ont comme premier élément un anthroponyme. En outre, la forme de 1035, vraisemblablement basée sur une forme encore plus ancienne, est tout à fait claire à ce sujet.

    Le nom de personne francique Herold pourrait convenir phonétiquement, mais il n'existe pas de trace de [t] ou de [d] dans les formes anciennes. On le reconnaît bien en revanche dans Bois-Héroult (Bosco Heroldi en 1203). Par contre, l'hypothèse du nom de personne anglo-saxon Herulf et francique Herulfus[24] est plus forte, vu la nature des formes anciennes et la possible assimilation du premier [f] au second, phénomène fréquent en phonétique. En revanche, aucun auteur n'a envisagé d'avoir recours au nom de personne vieux norrois HærulfR (vieux danois Herulf)[29] qui convient tout aussi bien et dont l'association avec -fleur n'est pas contradictoire, puisqu'on retrouve d'autres noms norrois associés à des noms en -fleur (cf. Honfleur ou en -fleet en Angleterre) et à d'autres appellatifs toponymiques d'origine anglo-saxonne.

    Cette hypothèse se trouve renforcée par l'existence du patronyme Hérouf, quoique jadis uniquement attesté en Basse-Normandie[30], on peut l'identifier en Haute-Normandie (et dans certaines régions de Basse-Normandie), même si la prononciation de la finale s'est confondue avec celle des noms issu de -old (cf. Ygout (Seine-Maritime) pour Ingouf en Cotentin, etc.). Dans cette perspective, les patronymes Harou, Hérout et Héroult sont pour certains identiques au nom Hérouf, dans la mesure où ils sont typiquement normands.

    Remarque : L'explication traditionnelle par le vieux norrois hár « haut » pour expliquer l'élément Har- de Harfleur, d'où le sens global de « port du haut » n'a pas de fondement. Les formes anciennes plaident pour Herol- > Haro- qui est une évolution phonétique régulière, et la présence de -ol et de -o est difficilement compatible avec cette explication. En outre, l'élément -fleur est généralement associé à un nom de personne, comme le montrent les nombreux couples du type Honnaville / Honfleur (anciennement Honnefleu) ; Barbeville / Barfleur (anciennement Barbefleu) ou encore Crémanville / Crémanfleur, basés sur le nom du même propriétaire (-ville n'étant, par ailleurs, jamais associé à un adjectif norrois). Idem pour les noms en -fleet d'Angleterre. En outre, que signifie « port du haut » ? L'explication traditionnelle repose sur l'opposition avec Honfleur qui serait le « port du bas », or Honfleur n'a pas ce sens, de plus il n'y a pas de terme *hon qui signifie « bas » en vieux norrois et en germanique, où il signifie « haut » également.

    Histoire

    Harfleur, dans l'agglomération du Havre, église et maisons à colombages.

    Antiquité : Caracotinum, vicus gallo-romain

    La ville correspond au lieu Caracotinum de l'Itinéraire d'Antonin et se trouvait sur le territoire des Calètes en Gaule belgique. Les fouilles effectuées par les archéologues ne soulignent pas une occupation importante à l'époque gauloise, contrairement à Caudebec-en-Caux[31].

    À l'époque gallo-romaine, un vicus se développe, comme en témoigne la richesse des découvertes archéologiques. Des voies romaines sont établies et la ville devient le point de départ de la voie vers Troyes, via Iuliobona (Lillebonne). Une autre voie (disparue pendant la guerre de Cent Ans) reliait Caracotinum à la Manche (vers Fécamp).

    La présence d’un fanum (sanctuaire de tradition gauloise à plan centré) dominant la Lézarde et la Seine est attestée depuis des fouilles sommaires réalisées en 1840 par Léon Fallue puis plus approfondie par Jean Lachastre en 1967[32]. Il était entouré d'une enceinte de 13,40 mètres sur 12,80 mètres. La cella mesurait 6,10 mètres sur 5,80 mètres ; elle était pavée d'une mosaïque. D'autres objets ont été exhumés comme un petit bouc et un trépied en bronze. Ce fanum a été détruit lors des invasions barbares du Ve siècle.

    Harfleur comptait également plusieurs fours de potiers des IIe et IIIe siècles, une nécropole gallo-romaine à incinération.

    Moyen Âge

    Harfleur, dans l'agglomération du Havre, maison des pêcheurs, XVe siècle.

    En 1202, Jean sans Terre octroie une charte de commune. L'existence, au XIIIe siècle, d’une foire de second rang est attestée. Le port d'Harfleur est agrandi en 1281 et la ville devient la propriété du roi de France[33].

    Au début du XIVe siècle une hanse de marchands catalans et portugais s'installe dans la ville, et en 1309 Philippe IV le Bel accorde des privilèges aux marchands portugais qui seront confirmés en 1341. De cette époque date le bâtiment nommé « le Prieuré » ou « Hôtel des Portugais[34] ». De 1336 à 1340, Philippe VI de Valois fait armer plusieurs vaisseaux, à Harfleur et à Leure. Cette flotte périt totalement lors de la bataille de L'Écluse le [33].

    De 1341 à 1361 la ville est ceinte d'un rempart percé de trois portes : porte de l'Eure, porte de Rouen et porte de Montivilliers. Les remparts seront restaurés au XVe siècle après les destructions de la guerre de Cent Ans. En 1369, le duc de Lancastre, Jean de Gand, envoyé par le roi d'Angleterre Édouard III, tente à deux reprises de prendre la ville mais échouera à chaque fois[33].

    En 1415 la ville est assiégée par les Anglais. Le , Henri V débarque à la pointe de la Hève et s'installe à Harfleur le [35]. William Shakespeare dans Henri V évoque cet épisode. Malgré la résistance de ses habitants pendant un mois, la ville tombe aux mains du roi d'Angleterre Henri V peu avant sa victoire à Azincourt. Cette victoire est largement évoquée dans la populaire Chanson d'Azincourt. De nombreux Anglais viennent s’installer comme colons. La réalisation principale de la première occupation anglaise est l'érection d'un « chastel », vraisemblablement une tour entre 1424 et 1429[33]. Henri V conquiert par la suite toute la Normandie qui restera anglaise jusqu’en 1450.

    La mort du régent Bedford (Jean de Lancastre) le donne aux Normands rebelles l'occasion de se révolter. Le , un chef de bande, Charles des Maretz, prend la ville de Dieppe d'assaut et la libère de l'occupation anglaise. Soutenu par des petits seigneurs et par des détachements français aux ordres de la Hire, les paysans se soulèvent amenant la libération de Fécamp et d'Harfleur[36] par Jean de Grouchy qui parvient avec l'appui du dauphin Louis, le futur Louis XI, et une centaine de partisans à prendre et à se maintenir dans la place[37]. S'ensuit une riposte anglaise ; les paysans sont massacrés et les villes reprises à l'exception d'Harfleur qui résistera jusqu'en 1447 et Dieppe, que les Anglais ne pourront jamais enlever[36]. Harfleur n’est définitivement libérée par l'armée royale de Charles VII et rattachée à la France qu'en 1449, après un siège de vingt jours[38], mais le port s’ensable déjà[33].

    Harfleur, principal port de Normandie

    Du IXe au XVIe siècle, Harfleur est le principal port de la Normandie, d'où son surnom de « Souverain port de Normandie et Clef du royaume de France ». L’estuaire de la Seine était alors encadré par les ports d'Harfleur sur la rive droite et de Honfleur sur la rive gauche.

    Harfleur est une ville close qui dispose d'un port militaire et arsenal royal dit « Clos aux Galées » créé à partir de 1391 par Charles VI au sud de la ville. Le clos est un bassin entouré d'une enceinte fortifiée. Il fonctionne grâce au flux qui remonte le cours de la Lézarde[33]. Isolée au milieu de ce clos se dressait la « Tour perdue » ou « Chatelet », et elle était le cœur de défense de la partie portuaire de la ville, ajoutant la fonction d'amer et de vigie. C'est un certain Jacques Vaillant, maîtres des œuvres de maçonnerie, qui l'aurait construite, entre 1425 et 1429, pour le compte des Anglais. Grâce à la miniature des Vigiles de Charles VII[Note 8] et au graffito de l'église paroissiale où est figuré le tocsin dressé à son sommet et les fenêtres à croisées du dernier étage de la tour, on a une idée précise de son architecture[39]. En 2015, on a découvert ses vestiges. Un tronçon de parement courbe a permis de restituer son diamètre d'origine estimé entre 18 et 19 mètres avec une épaisseur de mur à la base d'environ 5,50 mètres, qui en fait l'une des plus imposantes de la France médiévale. Elle était construite en pierre de Caen et sa base présente un léger fruit. Des restes de substructions rectangulaires, saillant de 1,10 mètre et larges de 4,57 mètres correspondrait à une partie reliant la tour avec la porte aux Cerfs[40]. On a découvert également une salle basse de 5,90 mètres de diamètre avec le départ d'un escalier à vis, composé de quatre marches monolithes qui n'a pu être fouillée, et un conduit de latrines de 1,60 × 0,51 mètre reconnaissable à sa face en glacis en forte inclinaison côté intérieur de la tour, qui a lui put être vidé sur une hauteur de 1,60 mètre. À l'issue de la fouille, les vestiges ont été ré-enfouis sous le plateau piétonnier afin de les protéger[41].

    Époque moderne : déclin de l'activité portuaire

    L'envasement progressif de la Seine et la fondation du Havre en 1517 condamnèrent définitivement l'activité portuaire. Les fortifications seront démantelées en 1621[42].

    De 1609 à 1615, pendant six années d'affilée, la peste fait de nombreuses victimes à Harfleur et dans tous les environs[43].

    Époque contemporaine

    Le , le quartier de Caucriauville est détaché d'Harfleur et intègre la commune du Havre.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs [44]
    Période Identité Étiquette Qualité
    15 septembre 1944 1944 Paul Legoff Nommé par le comité local de libération
    10 décembre 1944 1947 Paul Legoff
    30 octobre 1947 1953 Pierre Perrigault
    6 mai 1953 Ernest Seurret
    1965 Jean Bunaux Assure l'intérim au décès de Ernest Seurret
    Les données manquantes sont à compléter.
    26 mars 1965 mars 1977 Albert Duquenoy[45] PCF Docker
    19 mars 1977 janvier 2003 Gérard Eude[46] PCF Comptable EDF/GDF retraité
    Conseiller général de Gonfreville-l'Orcher (1982 → 2004)
    Démissionnaire
    janvier 2003 octobre 2015[47] - [48] François Guégan PCF Enseignant
    Conseiller général de Gonfreville-l'Orcher (2004 → 2015)
    Vice-président de la CODAH (2008 → 2015)
    Démissionnaire
    octobre 2015[49] - [50] - [51] En cours
    (au 10 août 2020)
    Christine Morel PCF Ancienne directrice du Greta de la région havraise
    Vice-présidente de la CU Le Havre Seine Métropole (2019 → ),

    Conseillère départementale du Canton du Havre-2 depuis 2021
    Réélue pour le mandat 2020-2026[52] - [53]

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].

    En 2020, la commune comptait 8 333 habitants[Note 9], en augmentation de 1,1 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4131 7761 6221001 4271 5831 6111 5861 532
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7081 7441 9661 8472 0732 2102 4672 3072 340
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6863 1183 3204 6755 0805 0125 0285 1037 495
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 2629 87210 1029 7039 1808 5178 2048 1978 409
    2020 - - - - - - - -
    8 333--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Dragon devant l’église (2009).

    La fête de la scie qui a lieu depuis le Moyen Âge.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église d'Harfleur datant du XVe siècle.

    La commune compte trois monuments historiques :

    • L’église Saint-Martin : fin XVe siècle ; graffitis de marins ; retable classé ; clocher considéré comme le « phare du pays de Caux » ; vitraux de Bernard Piffaretti inaugurés en [59],[60],[61].
    • Le prieuré ou ancien hôtel des Portugais (ancienne auberge du Moyen Âge) qui abrite un musée d'archéologie et d'histoire, le musée du Prieuré[62].
    • Le château[63].

    La base Mérimée répertorie au total 92 notices, notamment :

    • Berges de la Lézarde.
    • Remparts médiévaux (1350-1390) avec, la porte aux cerfs, la porte de Rouen.
    • Trois hôtels dont :
    • Plusieurs maisons dont :
    • Château, actuel hôtel de ville[68] : Pierre Coste, seigneur de Saint-Supplix, fils d'un bourgeois anobli en 1593, achète des terres situées au droit des anciens remparts et fossés de la ville au roi Louis XIII en 1636.
      Sur ses terres, il fait élever un château qui est terminé en 1653 et il achète à la paroisse une partie des terrains près du presbytère situé rue Notre-Dame, actuelle rue de la République. En 1657, le domaine devient un fief sous le nom de Saint-Martin d'Harfleur qui change de nom en 1600 à la suite des protestations de l'abbaye de Montivilliers en fief d'Harfleur avec le titre de gouverneur d'Harfleur.
      Le château appartient à la famille La Bedoyère au XIXe siècle, qui le fait restaurer en 1851 par l'architecte Charles Louis Fortuné Brunet-Debaines (1801-1862) puis, en 1873, par Viollet-le-Duc.
      Charles Schneider achète le château en 1910.
      La ville d'Harfleur achète le château aux établissements Schneider en 1953 pour en faire l'hôtel de ville, et le fait restaurer par l'architecte Liot avec comme assistants les architectes Franche et Alleaume.
      Le château est un bel exemple d'architecture de style Louis XIII.

    Galerie

    • L'ancien château de ville du XVIIe siècle siège de l'Hôtel-de-Ville.
      L'ancien château de ville du XVIIe siècle siège de l'Hôtel-de-Ville.
    • L'église se reflétant dans la rivière "La Lézarde".
      L'église se reflétant dans la rivière "La Lézarde".
    • Le quai de la douane.
      Le quai de la douane.
    • La gare.
      La gare.
    • L'hôtel Braquehaye.
      L'hôtel Braquehaye.
    • Maison du XVe siècle entièrement en pans de bois, façade à encorbellements et son étal de fruits et légumes.
      Maison du XVe siècle entièrement en pans de bois, façade à encorbellements et son étal de fruits et légumes.

    Harfleur vue par les artistes du XIXè siècle

    Le quai de la douane avec ses maisons bordant la Lézarde, le vieux pont, la flèche de l'église, l'animation du port, a inspiré de nombreux artistes.

    • Le quai de la douane (peinture de William Turner (vers 1830).
      Le quai de la douane (peinture de William Turner (vers 1830).
    • Frégates dans le port d'Harfleur par Johan Barthold Jongkind (vers 1850).
      Frégates dans le port d'Harfleur par Johan Barthold Jongkind (vers 1850).
    • Le quai de la douane. Peinture d'Émile Renouf (vers 1880).
      Le quai de la douane. Peinture d'Émile Renouf (vers 1880).
    • Le port d'Harfleur par Johan Barthold Jongkind (1852)..
      Le port d'Harfleur par Johan Barthold Jongkind (1852).
      .
    • La rue de l'Eure. Gravure du XIXe siècle (Bibliothèque Nationale).
      La rue de l'Eure. Gravure du XIXe siècle (Bibliothèque Nationale).

    Cartes postales anciennes

    • Entrée de la ville vers 1905.
      Entrée de la ville vers 1905.
    • La rue de la République et l'église vers 1900.
      La rue de la République et l'église vers 1900.
    • Le quai de la douane.
      Le quai de la douane.
    • Panorama de la ville vers 1910.
      Panorama de la ville vers 1910.
    • La route de Rouen.
      La route de Rouen.
    • La rue de la République vers 1910.
      La rue de la République vers 1910.

    Personnalités liées à la commune

    • Victor Hugo, né le , écrivain, poète et dramaturge français ayant cité la commune d'Harfleur dans son célèbre poème Demain, dès l'aube tiré du recueil Les Contemplations publié en 1856.
    • Georges Buchard (1893-1987), escrimeur, deux fois champion olympique par équipe.
    • Stéphane Canu, né en 1968, footballeur finaliste de la Coupe de France 2000 avec le Calais RUFC.
    • Stéphane Arguillère, né en 1970, tibétologue français.
    • Grégory Anquetil, né le , handballeur international français.
    • Vikash Dhorasoo, né le , footballeur international français.
    • David Auradou, né le , joueur de rugby international français.
    • Christophe Ono-Dit-Biot, né le , écrivain et journaliste français.
    • Charles N'Zogbia, né le , footballeur international français.

    Héraldique

    Les armes de la commune d'Harfleur se blasonnent ainsi :
    D'azur au navire de trois-mâts et château arrière pavillonnés, les voiles ferlées le tout d'argent sur une mer du même.
    (autre blasonnement : D'azur à trois tours d'or, rangées 2 et 1 sommées chacune d'une fleur de lis du même; les fleurs de lis rangées en chef. (D'Hozier))

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel de Boüard, Histoire de la Normandie, Toulouse, Privat, , 540 p. (ISBN 2-7089-1707-2)
    • François de La Motte, Antiquités de la ville d’Harfleur, E. Cagniard,
    • Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Paris,
    • Ernest Dumont et Alfred Léger, Harfleur (Histoire de la ville d'), Paris, le Livre d'histoire, , 102 p. (ISBN 978-2-7586-0693-2, présentation en ligne)
    • Bruno Duvernois, Erik Follain, Harfleur un passé fortifié, la porte de Rouen redécouverte, dans Archéologia, no 525, , p. 50-55/82.p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le manuscrit de Martial de Paris, dit d'Auvergne, est conservée à la BnF.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Patrice Brasseur, Atlas Linguistique et Ethnographique Normand, vol. IV, OUEN / PUC, Caen, 2011, supplément carte 6 du tome I (noms officiels des localités enquêtées), au point d'enquête 114 (= Angerville-l'Orcher)
    2. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Octeville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Harfleur et Octeville-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Octeville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Harfleur et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 du Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Havre », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    24. 1 2 3 4 François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 91
      Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
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    25. Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 154.
    26. René Lepelley, Dictionnaire des noms de lieux de Normandie, éditions Presses Universitaires de Caen 1994.
    27. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
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    28. Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, éditions de la Lieutenance, Honfleur 2006. p. 124-125.
    29. Nordic Names (anglais) : origine du nom de personne HærulfR
    30. Site de Géopatronyme : nombre de naissances et actes liés au patronyme Hérouf
    31. Isabelle Rogeret, Carte archéologique de la Gaule: Seine-Maritime, Diffusion Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1998. (ISBN 2-87754-055-3).
    32. « Fanum », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. 1 2 3 4 5 6 Bérengère Le Cain, La Normandie dans la guerre de Cent Ans : Harfleur pendant la guerre de Cent Ans, Imprimerie du Conseil Général de la Seine -Maritime, p. 3,5,6,7,8.
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    36. 1 2 Beck 1986, p. 119.
    37. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 76.
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    40. Bruno Duvernois et Erik Follain, « La porte de Rouen : un témoignage du passé médiéval d'Harfleur », Patrimoine normand, no 91, , p. 80-85 (ISSN 1271-6006).
    41. Follain et Duvernois, 2015, p. 6.
    42. Beck 1986, p. 92.
    43. Serge Van Den Broucke, « L'aître Saint-Maclou de Rouen - La renaissance d'un site historique exceptionnel », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 13 (ISSN 1271-6006).
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    46. Jacques Defortescu, « EUDE Gérard, Roland : Né le 9 janvier 1939 à Gonfreville l’Orcher (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; comptable à EDF-GDF ; militant communiste et syndical CGT ; conseiller général de Seine-Maritime, maire d’Harfleur (Seine-Maritime) de 1977 à 2003 », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
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    48. « Harfleur : Après sa démission, le maire François Guégan s’explique : Le maire d’Harfleur, François Guégan en dit un peu plus sur les raisons qui l’ont poussé à remettre sa démission au conseil municipal. Un jet de l’éponge qu’il n’associe aucunement à sa décision de renoncer à la Fête de la Scie. Encore moins à sa défaite aux élections départementales. Il y voit l’expression pure et simple d’un nécessaire renouvellement de la vie politique... », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    49. Marie-Christine urset, « Harfleur. Sauf événement extraordinaire, Christine Morel succédera samedi à François Guégan dans le fauteuil de maire », Paris Normandie, (lire en ligne).
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    51. « Conseil municipal exceptionnel du 17 octobre 2015 : Élection du maire / Élection des adjoints », sur harfleur.fr, (consulté le ).
    52. Louise Boutard, « Christine Morel brigue un second mandat à la mairie d’Harfleur, près du Havre : Maire de la commune depuis 2015, date à laquelle elle avait succédé à François Guégan, Christine Morel annonce sa candidature aux élections de mars 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    53. Louise Boutard, « Municipales 2020. La candidate « communiste et humaniste » Christine Morel réélue maire d'Harfleur : La candidate « communiste et humaniste » a remporté l'élection à sa propre succession lors du conseil municipal du mardi 26 mai 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Finalement la maire Christine Morel reste donc à son poste, avec 22 voix sur les 27 exprimées. C’est la première fois que la maire remportait une élection auprès des citoyens, puisqu’elle avait pris la suite du mandat de François Guégan en 2015 ».
    54. 1 2 3 Comité de jumelage et de Relations Internationales d’Harfleur
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    59. Notice no PA00100689, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Notice no IA76000040, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. ccourtaugis, « Les vitraux de Bernard Piffaretti à Harfleur en Seine-Maritime », sur Art Sacré - Patrimoine religieux et Création artistique (consulté le ).
    62. Notice no PA00100690, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    67. Notice no IA76000053, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. Notice no IA76000044, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château