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Lunéville
De haut en bas, de gauche à droite : château de Lunéville, théâtre de Lunéville, danse baroque au château, place Léopold, synagogue de Lunéville, hôtel de ville, maison du Marchand.
Blason de Lunéville
Blason
Lunéville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
(sous-préfecture)
Arrondissement Lunéville
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat
(siège)
Maire
Mandat
Catherine Paillard (LR)
2020-2026
Code postal 54300
Code commune 54329
Démographie
Gentilé Lunévillois [1]
Population
municipale
17 858 hab. (2020 en diminution de 7,59 % par rapport à 2014)
Densité 1 093 hab./km2
Population
agglomération
21 511 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 22″ nord, 6° 30′ 06″ est
Altitude 269 m
Min. 217 m
Max. 321 m
Superficie 16,34 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lunéville
(ville-centre)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Cantons de Lunéville-1 et Lunéville-2
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lunéville
Liens
Site web luneville.fr

    Lunéville est une commune française du département de Meurthe-et-Moselle. Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, la commune fait aujourd'hui partie de la région administrative Grand Est. Résidence des ducs de Lorraine et de Bar, elle est connue pour son château, surnommé le « Versailles lorrain[2] ». Ses habitants sont appelés les Lunévillois.

    La ville est l'une des sous-préfectures du département, le bureau centralisateur de deux cantons, ainsi que le siège du pays du Lunévillois et d'une communauté de communes.

    Géographie

    Localisation

    Lunéville est située au confluent de la Meurthe et de la Vezouze.

    À vol d'oiseau, le centre de la ville se trouve à 25 km au sud-est de Nancy, 47 km au nord d’Épinal, 48 km au nord-ouest de Saint-Dié-des-Vosges, 75 km au sud-est de Metz, 83 km au sud-ouest de Sarreguemines, 92 km à l’ouest de Strasbourg[3] et à 306 km à l’est de Paris[4].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lunéville
    Deuxville Bonviller
    Jolivet
    Chanteheux
    Vitrimont Lunéville Chanteheux
    Croismare (par un quadripoint)
    Rehainviller Hériménil Moncel-lès-Lunéville

    Hydrographie

    Huit cours d'eau traversent le territoire de Lunéville : les rivières de la Meurthe et de la Vezouze et les ruisseaux de Morteau, de la Fourasse, de Bussy, des Abouts, de Froide Fontaine et des Carrières.

    Géologie et relief

    Lunéville a une altitude minimale de 217 m et une maximale de 321 m, son altitude moyenne est de 269 m tandis que celle de sa mairie est de 240 m[5].

    Son point culminant se situe sur le lieu-dit de la colline de Méhon, situé à l'extrême nord de la ville. Cette colline culmine à 321 m d'altitude.

    Le Keuper ou marnes irisées au nord et au sud de Lunéville est un ensemble d’argiles et de calcaires.

    À l’est de Lunéville, des marnes irisées sont masquées sous une grande surface à alluvions anciennes gréseuses descendues des Vosges, donnant des terres froides sableuses incultes qui reposent sur un sous-sol imperméable[6].

    La commune est en zone de sismicité 1 (très faible) selon l’article D. 563-8-1 du Code de l’Environnement[7].

    Climat

    La ville de Lunéville bénéficie d'un climat tempéré chaud. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Lunéville, y compris lors des mois les plus secs. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Cfb. En moyenne la température à Lunéville est de 9,6 °C. La moyenne des précipitations annuelles atteints 763 mm[8].

    Tableau climatique de Lunéville

    Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
    Température moyenne (°C) 0.9 2.2 5.5 8.9 12.9 16.3 18.2 17.6 15 10.3 5.1 2.1
    Température minimale moyenne (°C) -1.7 -1.2 1.1 3.9 7.6 10.9 12.5 12.1 9.7 6 1.9 -0.4
    Température maximale (°C) 3.6 5.7 9.9 14 18.2 21.7 23.9 23.2 20.3 14.7 8.3 4.6
    Précipitations (mm) 63 56 54 51 71 76 64 73 63 56 67 69

    Urbanisme

    Typologie

    Lunéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunéville, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[12] et 21 960 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,4 %), prairies (15,7 %), terres arables (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), forêts (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,9 %), cultures permanentes (2,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Lunéville est découpée par l'INSEE en 9 quartiers[18] qui sont :

    1. Lunéville Nord-Nord W Saint-Léopold
    2. Lunéville Sud-Ouest
    3. Lunéville-Château Champ de Mars
    4. Ménil Boffrand
    5. Niederbronn - Zola (partie)
    6. Niederbronn - Zola (partie)
    7. Sous-Préfecture Stainville Casernes
    8. Vezouze Graffigny
    9. Zone Industrielle

    Neuf monuments historiques et immeubles protégés sont classés de la ville de Lunéville, se situant en grande partie dans la vieille ville[19].

    Le centre ancien et le quartier Niederbronn - Zola sont classés en quartier prioritaire de la politique de la ville[20].

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    Lunéville est reliée à la plaine d'Alsace par la RN 4 (Strasbourg à 120 km) et par la RN 59 (Saint-Dié-des-Vosges à 55 km, Colmar à 110 km et Sélestat à 100 km par le tunnel Maurice-Lemaire). L'autoroute A33 permet d'accéder à Nancy (32 km).

    Réseau ferroviaire

    La ville possède une gare desservie par des TER Lorraine qui assurent des liaisons nombreuses et rapides vers Nancy, Saint-Dié-des-Vosges, Strasbourg. Certains sont prolongés jusqu'à Bâle aux heures de pointes uniquement. Le TGV Est place la gare de Lunéville à 1 h 55 de Paris-Est avec un aller-retour quotidien et la relie également à la gare de Nancy et la gare de Saint-Dié-des-Vosges via le TGV Est.

    Transports urbains

    Depuis 2011, Lunéville possède un nouveau réseau de bus : Lunéo. Ce réseau dessert la ville via deux lignes. La 1re de Moncel-lès-Lunéville (arrêt « Château d'eau ») à Lunéville (arrêt « Faisanderie »), la 2e de Lunéville (arrêt « Chéron ») à Chanteheux (arrêt « Z.A.D. »)[21].

    Logement

    Le nombre de logements de Lunéville a été estimé à 10 036 en 2007. Ces logements de Lunéville se composent de 9 018 résidences principales, 67 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 950 logements vacants.

    Avec une superficie de 16,34 km2, soit une densité de population de 1 228,76 hab./km2 pour une densité de logements de 614,20 logements/km2[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Lineatis villa en 1034, Lunaris villa en 1135[23], Linerville en 1140, Lunivilla en 1154 ou 1157[24] et encore Liniville, Linéville.

    Les deux formes les plus anciennes s'opposent. Albert Dauzat, Charles Rostaing et Ernest Nègre ne prennent en compte que la première qui explique phonétiquement la plupart des formes attestées :

    • Les premiers qualifient ce toponyme d'« obscur » et penchent pour la réutilisation d'un nom de lieu antérieur, avec adjonction plus tardive de l'appellatif ville « domaine rural, village », si la finale -atis est exacte. Ils suggèrent simplement une origine gauloise ou germanique pour l'élément Lineatis[25]. En effet, on rencontre parfois ce type de formation toponymique, comme Tonneville (Seine-Maritime), anciennement Taunacum villa. L'élément Taunacum est bien un nom antérieur en -acum
    • Ernest Nègre suppose un alienata « aliénée, vendue », explication qui repose sur une aphérèse de a- et une hypothétique métathèse *Liena- > Linea-[26]. Cette évolution complexe, quoique plausible phonétiquement, se heurte au fait qu'aucune forme ancienne ne la soutienne. De plus, la plupart des toponymes médiévaux en -ville sont combinés à un nom de personne (généralement germanique) et non pas avec un participe passé.

    La forme Lunaris villa est une forme artificielle de clercs latinistes qui ont relié cet élément au latin lunaris « semblable à la lune ». Les formes ancienne Lunivilla et actuelle Lunéville résultent de l'étymologie populaire par analogie avec le mot « lune ».

    Anciens noms en allemand : Lünstadt, Lünenstadt, Lünstädten.

    En lorrain roman, son nom est L'nainville[27].

    Histoire

    Du Moyen Âge au XVIIIe siècle

    Lunéville sort de l'ombre au Xe siècle. Auparavant, il n'y avait au confluent de la Meurthe et de la Vezouze que de modestes cabanes qui servaient de rendez-vous de chasse. Un premier château de Lunéville fut construit pour protéger le point de passage que constitue le pont sur la Vezouze, sur la route du sel que les sauniers et marchands empruntaient entre Rosières, Vic-sur-Seille, Marsal d'une part et Deneuvre, l'Alsace et la Bourgogne (Franche-Comté) d'autre part. La seigneurie trouvait ainsi une source de revenus en prélevant un péage au passage du pont.

    La ville a d'abord appartenu à plusieurs princes allemands, avant de passer aux mains d'Étienne, évêque de Toul et premier comte de Lunéville. Ses successeurs possédèrent la cité jusqu'en 1055. En 1243, le comté fut rattaché au duché de Lorraine. Lunéville ne se développe qu'à partir de 1330 sous le règne du duc Raoul Ier.

    Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar (1679-1729).

    Le vieux château féodal subsista jusqu'en 1612, date à laquelle Henri II, préférant Lunéville à Nancy, le démolit et en construisit un nouveau. Celui-ci eut une courte vie. Démantelé pendant la guerre de Trente Ans, il fut totalement détruit lorsque le duc Léopold Ier de Lorraine, arrivant à Lunéville en 1702, choisit de bâtir un palais moderne : c'est le château actuel.

    Sous le règne de Léopold, la régence de son épouse Élisabeth-Charlotte d'Orléans puis le règne nominal de l'ex-roi de Pologne Stanislas et le rattachement de la Lorraine à la France en 1766, Lunéville, à l'instar de Versailles en France ou Schönbrunn en Autriche, fut la capitale princière de la Lorraine, tandis que Nancy comme Paris ou Vienne restait capitale administrative.

    Dans son siècle de Louis XIV, Voltaire, louant le duc Léopold, affirmait que l'on ne croyait pas avoir changé de lieu en laissant Versailles pour Lunéville. Sous le règne nominal de Stanislas, la cour de Lunéville se montre particulièrement perméable aux idées nouvelles grâce en particulier à la venue de philosophes à la cour du roi Stanislas[28] : en 1737, les francs-maçons persécutés à Paris fondent à Lunéville la première loge maçonnique de Lorraine ducale ; en fait, il y en eut plusieurs à différentes époques au cours des XVIIIe et XIXe siècles avant et après la Révolution[29]. De même, les Jésuites, chassés de France en 1764, trouvent refuge en Lorraine et Barrois.

    En 1766, le château échoit au roi Louis XV de France qui, n'osant le détruire à l'instar d'autres châteaux lorrains de son beau-père, le fit transformer en caserne.

    En 1786 est construite sur permission de Louis XVI la synagogue. C'est la première construite dans le royaume depuis le Moyen Âge, et l'une des plus anciennes subsistant à ce jour[30].

    Les savoir-faire du point de Lunéville et de la broderie perlée et pailletée *
    Inventaire du patrimoine culturel
    immatériel en France
    Image illustrative de l’article Lunéville
    Broderie de Lunéville
    Domaine Savoir-faire
    Lieu d'inventaire Lunéville
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    Époque contemporaine

    C'est à Lunéville, dans les salons de l'hôtel Beauvau-Craon, que fut signé le le traité de Lunéville par lequel s'est provisoirement conclu l'affrontement entre l'Autriche de François II et la France consulaire de Bonaparte. Ce traité attribue à la France les Pays-Bas autrichiens (Belgique) et la rive gauche du Rhin.

    Lunéville connut un essor important après la Guerre de 1870. En effet, le traité de Francfort signé en 1871, fit de Lunéville une ville frontière. Une importante garnison y est affectée (le château est transformé en caserne) et la ville connaît un afflux de rapatriés alsaciens ou mosellans refusant de devenir Allemands. Certaines entreprises de ces régions s'installèrent à Lunéville. Ce phénomène n'est pas propre à Lunéville : des villes comme Nancy ou Belfort ont connu la même situation. On note ainsi l'usine de la Lorraine-Dietrich, fondée dès 1897 par la famille de Dietrich, reprise en 1905 par Édouard, Eugène et Adrien de Turckheim.

    Après le tramway de Lunéville à Einville, c'est avec beaucoup de lenteur et de retard, qu'un chemin de fer métrique départemental relie Lunéville aux autres communes de son arrondissement par la compagnie du LBB (Ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller). La ligne est inaugurée le par le ministre du commerce Augagneur accompagné du ministre Albert Lebrun. La gare est proche de la gare de l'Est de la ligne de Paris à Avricourt. Le trafic de la ligne LBB fonctionnera jusqu'en 1942[31].

    À la veille de la Grande Guerre, la ville devient la « cité cavalière », hébergeant la 2e Division de Cavalerie ainsi que ses unités ; Lunéville ne compte alors pas moins de huit casernes, son château y compris. Parmi les troupes en présence, on trouve les 17e et 18e Régiments de Chasseurs à Cheval, le 3e bataillon de dragons portés les 8e régiment et 31e régiment de dragons, les batteries à cheval des 8e et 39e régiments d’artillerie de campagne et le 2e bataillon de chasseurs à pied. Le , l'armée impériale allemande exécute 19 civils et détruit 70 bâtiments lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[32].

    Le 508e régiment de chars de combat y est en garnison dans l'entre-deux-guerres.

    Faïence de Lunéville Saint-Clément.

    Lunéville est renommée pour sa manufacture royale de faïence, fusionnée avec celle, voisine, de Saint-Clément, qui continue la production de faïence de Lunéville.

    La cité est également renommée pour sa broderie : la Broderie de Lunéville (un mélange de perles et paillettes), utilisée dans les ateliers de Haute couture. Un conservatoire a vu le jour pour la promotion de cette technique. Ce savoir-faire est inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français[33] depuis 2019.

    Viller

    Viller, faubourg de Lunéville, est un ancien village avec un hôpital fondé en 1406[34].
    Toponymie : Villers (1273), Villeir (1323), Viller-davant-Lunéville (1420), Viller-lès-Lunéville (1779)[34].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors des élections municipales de 2020, 69 % des inscrits se sont abstenus[35] (contre 55 % en moyenne en France).

    Résultat des élections municipales de 2020[35]
    Étiquette de la liste Part des voix exprimées Nombre d’élus
    Divers Droite 55 % 26
    Divers gauche 38 % 6
    Extrême droite 8 % 1

    Au second tour de l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En Marche !) recueille 56,95 % des voix de Lunéville. Marine Le Pen (Front national) recueille quant à elle 43,05 % des voix. Sur l'ensemble des votants, 6,12 % ont voté blanc et 2,04 % ont voté nul[36].

    Conseil municipal et liste des maires

    En , Catherine Paillard est élue maire. Le conseil municipal de Lunéville est constitué de 33 membres.

    Cantons

    Lunéville est chef-lieu de deux cantons :

    • le canton de Lunéville-Nord est formé d'une partie de Lunéville et des communes d'Anthelupt, Bauzemont, Bienville-la-Petite, Bonviller, Courbesseaux, Crévic, Deuxville, Drouville, Einville-au-Jard, Flainval, Hoéville, Hudiviller, Maixe, Raville-sur-Sânon, Serres, Sommerviller, Valhey et Vitrimont (13 063 habitants) ;
    • le canton de Lunéville-Sud est formé d'une partie de Lunéville et des communes de Bénaménil, Chanteheux, Chenevières, Crion, Croismare, Hénaménil, Hériménil, Jolivet, Laneuveville-aux-Bois, Laronxe, Manonviller, Marainviller, Moncel-lès-Lunéville, Saint-Clément, Sionviller et Thiébauménil (22 624 habitants).

    Ville Internet

    En 2010, la commune de Lunéville a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[37].

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Lunéville.
    VillePaysPériode
    Schwetzingen[38] - [39]Allemagnedepuis le
    Tirlemont[39]Belgiquedepuis

    Par ailleurs, Lunéville a signé en 1997 un contrat de partenariat dans le domaine sportif avec la commune de Pápa en Hongrie[40].

    Garnison

    La caserne Stainville du 2e bataillon de chasseurs à pied.

    Lunéville est une ville de garnison avec la présence du 53e régiment de transmissions caserné au quartier Treuille de Beaulieu-Diettmann depuis 1993. Bien que menacé par la réorganisation militaire de 2008, le 53e de transmissions resta à Lunéville grâce à la mobilisation générale de l'ensemble de la population.

    De 1991 à 1997, la ville accueillait l'état-major de la force Hadès puis, de 1997 à 2010, l'état-major de la brigade de transmissions et d'appui au commandement.

    Le 30e groupe de chasseurs a tenu garnison à Lunéville de 1968 à 1990.

    La base aérienne de Lunéville-Chenevières, située à une dizaine de kilomètres au sud-est de la ville, est construite par l'United States Air Force in Europe dans les années 1950. Elle a servi de terrain de dispersion jusqu'au milieu des années 1960. Renommée quartier Lasalle après le départ des Américains, le 3e régiment de cuirassiers y était stationné de 1968 à 1998. La base est aujourd'hui utilisée par le 53e régiment de transmissions et par le Polygone de guerre électronique.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 17 858 habitants[Note 5], en diminution de 7,59 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    11 69110 43611 55511 24712 37812 79812 28512 27812 476
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    15 30115 52812 36916 04118 13620 50021 54222 59923 269
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    24 26625 58724 36623 26324 66823 66520 37722 69021 618
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    23 17722 70921 46820 71120 20019 88119 90918 56617 858
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,5 % la même année, alors qu'il est de 25,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 8 572 hommes pour 9 455 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,43 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,7
    7,4
    75-89 ans
    12,0
    15,4
    60-74 ans
    18,0
    19,7
    45-59 ans
    19,2
    16,9
    30-44 ans
    15,9
    22,1
    15-29 ans
    17,6
    17,5
    0-14 ans
    14,5
    Pyramide des âges du département de Meurthe-et-Moselle en 2020 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,5
    75-89 ans
    9,4
    16
    60-74 ans
    17,2
    19,5
    45-59 ans
    19,1
    19
    30-44 ans
    18
    20,7
    15-29 ans
    18,8
    17,7
    0-14 ans
    15,9

    Enseignement

    La ville possède un IUT ainsi que cinq lycées, trois collèges, sept d'écoles élémentaires et neuf écoles maternelles[46].

    • L'IUT Nancy-Brabois est implanté à Lunéville (département qualité, logistique industrielle et organisation).
    • Le lycée Ernest-Bichat de Lunéville est jumelé avec le Hebel Gymnasium de Schwetzingen, du land de Bade-Wurtemberg en Allemagne.
    • Le lycée Boutet-de-Monvel (lycée polyvalent à trois niveaux : BTS - Bac S & STI - Bac Pro, BMA & CAP).
    • Le lycée Paul-Lapie (lycée professionnel à dominante tertiaire).
    • Le collège Charles-Guérin.
    • Le collège Ernest-Bichat (dans la cité scolaire E.-Bichat qui regroupe le collège et le lycée).
    • L'établissement privé Saint-Pierre-Fourier, qui dispense plusieurs niveaux (maternelle, primaire, collège et lycée). Le collège Saint-Pierre-Fourier est jumelé depuis 2002 avec le Hilda-Gymnasium de Pforzheim (Allemagne / Bade-Wurtemberg).
    • L'Institut de formation d'auxiliaire de puériculture IRFSS Alsace Lorraine Croix rouge française[47].
    • École primaire privée Jeanne-d’Arc ;
    • École primaire Demangeot ;
    • École primaire Hubert-Monnais ;
    • École primaire privée Notre-Dame ;
    • École primaire du Quai-de-Strasbourg ;
    • École élémentaire René-Haby ;
    • École élémentaire Jules-Ferry ;
    • École maternelle Alsace ;
    • École maternelle Capitaine-Nicolas ;
    • École maternelle La Fontaine ;
    • École maternelle Urbain ;
    • École maternelle Villebois-Mareuil.

    Anciens établissements

    L’école maternelle Les Cerisiers ferme en 2019[48], suivie par la maternelle Germain-Charrier en 2021, par manque d’effectifs[49].

    Sports

    La ville possède deux clubs de football : le Football Club Lunéville (qui a intégré le club des municipaux en 2011)[50] et l’ESLS[51]. Lunéville possède également une équipe de rugby à XV, le RCL qui évolue dans plusieurs catégories. Un peu en dehors de Lunéville, il y a aussi un centre équestre, la Galopade. Un club d'athlétisme, le Lunéville Athletic Club est également présent à Lunéville, au stade Édouard-Fenal, équipé d'une piste synthétique, depuis [52].

    Pendant longtemps, Lunéville a accueilli le championnat de France de rallycross (automobile). Situé à Chenevières, le circuit est maintenant un centre de pôle mécanique en Lorraine.

    Santé

    La commune de Lunéville dispose d'un centre hospitalier[53] ayant en 2018 une capacité de 657 lits et places, dont :

    Économie

    Les années 1980 et la première moitié des années 1990 ont été plutôt difficiles pour Lunéville, de nombreuses entreprises industrielles disparaissant ou se restructurant. À partir du milieu des années 1990, une dynamique nouvelle fut impulsée, fondée sur une politique d'amélioration continue de la qualité de vie des habitants et une politique d'attractivité en direction des PME-PMI.

    L'hôpital reste le plus grand employeur public de la ville, 500 employés y assurant une grande variété de soins médicaux. Une synergie positive, qui doit garantir la permanence et la qualité des soins à Lunéville. Les autres principaux employeurs sont : l'hypermarché Cora (250 salariés) et Leclerc (170 salariés), l'entreprise de logistique Carrefour (480 salariés), la clinique Jeanne-d'Arc (100 salariés), l'entreprise de BTP Prestini (100 salariés) et de TP Thiriet (100 salariés) appartenant au groupe Vicat qui y dispose d'une centrale à béton au lieu-dit Chaufontaine-Hériménil et de plusieurs carrières dans le secteur, d'une direction régionale pour l'Est de la France.

    En , un collectif d'entreprises du luxe lorrain s'installe à la Maison du Marchand[54],[55]. Ce groupement, « Lorraine Terre de Luxe », est constitué d'entreprises issues du secteur du luxe et « désireuses d'associer leurs talents et leurs savoir-faire pour répondre ensemble aux projets les plus ambitieux »[56]. Il a pour but de promouvoir le secteur du luxe tant au près des potentiels consommateurs qu'auprès des institutions, à l'échelle nationale et à l'international.

    Culture locale et patrimoine

    Lunéville au cinéma

    • Les Grandes Manœuvres par René Clair en 1955.
    • La Vache et le Prisonnier par Henri Verneuil en 1959.
    • On a volé la cuisse de Jupiter par Philippe de Broca en 1980. Antoine Lemercier (Philippe Noiret) parle de son service militaire à Lunéville.
    • Une enfance par Philippe Claudel (2015).
    • Divine Émilie en 2007.

    Remarque : dans le film La Vache et le Prisonnier (1959), l'acteur Fernandel s'évade d'Allemagne. Il se sait en France quand, arrivant dans une gare, il entend l'annonce « Lunéville ».

    Lunéville à la télévision

    Lieux et monuments

    Édifices civils

    • Le château de Lunéville, dit « Le Versailles lorrain », est un chef-d'œuvre de l'architecture du XVIIIe siècle. Haut lieu des Lumières, sous les règnes de Léopold Ier de Lorraine et de Stanislas Leszczyński, il a été en partie détruit en 2003 par un incendie. Des travaux sont en cours pour le restaurer ; les jardins du château ont, quant à eux, gardé toute leur splendeur. Le domaine du château de Lunéville fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [60].
    • L'ancien hôtel abbatial Saint-Rémy, devenu hôtel de ville actuel, datant du XVIIIe siècle, remanié au XIXe siècle, est inscrit en totalité avec le sol de son jardin au titre des monuments historiques depuis le [61]. Sous l’impulsion de Jean-Louis Janin Daviet, le lieu est inauguré comme musée municipal en 2019[62].
    • La maison du Marchand, du XVIIIe siècle, chef-d'œuvre de l'architecture classique en grès rose des Vosges, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [63].
    • La maison du Traité est un immeuble, 61 rue de Lorraine, inscrit en 1949 au titre des monuments historiques pour les boiseries du salon[64].
    • La Tour Blanche, seul vestige du rempart médiéval.
    • L'ancien manège des Gendarmes rouges ou manège de la Barollière construit en 1787 après l'installation à Lunéville de la gendarmerie de France, est inscrit en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du [65].
    • Le théâtre de Lunéville La Méridienne.
    • Le château de la Favorite (photos), construit par Germain Boffrand au XVIIIe siècle pour le dernier fils du duc Léopold Ier de Lorraine, Charles Alexandre de Lorraine, et remanié au XIXe siècle, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par décret du [66]. Il est situé 3, avenue Voltaire.
    • Conservatoire des Broderies de Lunéville situé au château.
    • Le château.
      Le château.
    • Le château, cour avant.
      Le château, cour avant.
    • Le château vu du Parc des Bosquets.
      Le château vu du Parc des Bosquets.
    • L'hôtel de ville.
      L'hôtel de ville.
    • Le théâtre.
      Le théâtre.
    • La Maison du Marchand.
      La Maison du Marchand.
    • La place Léopold.
      La place Léopold.

    Édifices religieux

    • L'église Saint-Jacques, ancienne abbatiale Saint-Rémy, du XVIIIe siècle, de style rococo. Elle possède un grand orgue réalisé entre 1749 et 1751 par le facteur lorrain Nicolas Dupont, né à Domnon-lès-Dieuze, Moselle. Entre 1848 et 1852, il fut reconstruit par le facteur vosgien Jean-Nicolas Jeanpierre en conservant beaucoup de tuyaux du XVIIIe siècle. Cet orgue est unique par son décor cachant tous les tuyaux. Ce décor a été dessiné par Emmanuel Héré, premier architecte du roi Stanislas. L'instrument doté de 56 jeux est réparti sur quatre claviers et pédalier. Au mois de mai, le festival Le Printemps de l'Orgue est organisé. L'église Saint-Jacques est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [67].
    • L'église Sainte-Jeanne-d'Arc, du début du XXe siècle, première église de France consacrée à la sainte, est inscrite dans sa totalité au titre des monuments historiques par arrêté du [68].
    • Église Saint-Maur.
    • L'église Saint-Léopold est inscrite en totalité aux monuments historiques par arrêté du [69].
    • Chapelle Saint-Charles à l'hôpital Saint-Charles.
    • Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à l'hôpital Sainte-Jeanne-d'Arc.
    • Chapelle de la Vierge-et-Saint-Antoine au château.
    • L'ancien prieuré bénédictin de Ménil, actuellement école privée (ensemble scolaire Saint-Pierre-Fourier).
    • Chapelle sépulcrale, au cimetière, du prince, maréchal de France, Louis Aloÿs de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein et son épouse.
    • Temple protestant, église Réformée, inauguré en .
    • La synagogue, de style XVIIIe siècle, est la première construite en France depuis le Moyen Âge. Actuellement en retrait de la rue, elle était placée à sa construction en 1786 derrière une maison pour des motifs de discrétion, le pouvoir royal ne faisant que tolérer un tel bâtiment dans un royaume généralement interdit aux juifs. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [70].
    • La ville possède également deux mosquées modernes : une mosquée pour les arabophones (4, rue de l'Hôpital) et une autre mosquée pour les turcophones (44, rue de Viller) afin d'accueillir les musulmans sunnites pratiquants de la ville.
    • Ancienne abbaye Saint-Rémy actuellement hôtel de ville.
      Ancienne abbaye Saint-Rémy actuellement hôtel de ville.
    • Église Saint-Jacques.
      Église Saint-Jacques.
    • Église Sainte-Jeanne-d'Arc.
      Église Sainte-Jeanne-d'Arc.
    • Église Saint-Maur.
      Église Saint-Maur.
    • Église Saint-Léopold.
      Église Saint-Léopold.
    • Chapelle Saint-Charles à l'hôpital.
      Chapelle Saint-Charles à l'hôpital.
    • Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à l'hôpital.
      Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à l'hôpital.
    • Chapelle de la Vierge-et-Saint-Antoine au château.
      Chapelle de la Vierge-et-Saint-Antoine au château.
    • Ancien prieuré de Ménil, actuellement ensemble scolaire Saint-Pierre-Fourier.
      Ancien prieuré de Ménil, actuellement ensemble scolaire Saint-Pierre-Fourier.
    • Chapelle sépulcrale.
      Chapelle sépulcrale.
    • Temple protestant.
      Temple protestant.
    • Synagogue.
      Synagogue.

    Gastronomie

    • Le baba au rhum fut créé à Lunéville, une fois de plus par la cuisinière de Stanislas. C'est une sorte de petit kouglof au rhum.
    • Le pâté lorrain, grande spécialité de Lorraine comme la quiche lorraine, se déguste dans les nombreuses boulangeries et restaurants de Lunéville.
    • Le pain Stanislas, pain que l'on trouve dans les boulangeries, exclusivement les jeudis près de la Maison du Marchand.
    • La foire grasse de Lunéville.

    Personnalités liées à la commune

    Artistes

    • Nicolas Béatrizet, dit Beatricetto, graveur du XVIe siècle, né à Lunéville, mort à Rome.
    • Georges de La Tour (1593-1652), peintre, décédé à Lunéville.
    • Marguerite Delorme (1876-1946), peintre, née à Lunéville.
    • Jean-Nicolas Jadot de Ville-Issey (1710-1761), architecte, né à Lunéville.
    • Emmanuel Héré (1705-1763), architecte, décédé à Lunéville.
    • Boutet de Monvel, né à Lunéville en 1745 et mort en 1811, fut comédien-auteur (a laissé cependant plus de réputation comme comédien que comme auteur). Parmi les pièces qu'il a écrites on a : L'amant bourru, La jeunesse du duc de Richelieu, Blaise et Babet ou la suite des Trois fermiers, etc.
    • Charles Guérin (1873-1907), poète, né et mort à Lunéville.
    • Émile Erckmann (1822-1899), écrivain, mort à Lunéville.
    • Charles Louis Gratia (1815-1911), peintre, résident de Lunéville.
    • Louis Émile Gratia (1878-1962), musicien et musicologue, né à Lunéville.
    • Arsène Lejeune (1866-1938), architecte qui a dirigé la réalisation de la gare de Lunéville.
    • Jean-Pierre Cuny (1930-2000), cinéaste né à Lunéville.
    • Jean L'Hôte (1929-1985), écrivain et téléaste.
    • Jean-Pierre Coffe (1938-2016), présentateur et auteur, né à Lunéville.
    • Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur.
    • Nicolas Guibal (1725-1784), peintre.
    • Nicolas de Pigage (1723-1796), architecte actif en Allemagne.
    • Alexis Jacques André Grüss (1919-2003), né à Lunéville. Clown, acrobate équestre et directeur de cirque[71].
    • Jacques Réda (1929), poète et éditeur, né à Lunéville.
    • Henry Desmarest, musicien et compositeur du duc de Lorraine, mort à Lunéville le .
    • Daniel Colling, né en 1946 à Lunéville, entrepreneur de spectacles et directeur artistique, cofondateur du Printemps de Bourges.
    • Georges Cusin (1902-1964), né à Lunéville, est un acteur français.
    • Claude Ponti, né en 1948 à Lunéville, est un auteur de littérature de jeunesse et illustrateur français.
    • Auguste Majorelle (1825-1879), né à Lunéville, est un décorateur français, créateur sur céramiques et sur meubles.

    Scientifiques

    • Émilie du Châtelet (1706-1749), mathématicienne, amante de Voltaire, décédée à Lunéville et enterrée dans l'église Saint-Jacques, sous une dalle noire près de l'entrée[72].
    • Ernest Bichat (1845-1905), né à Lunéville, physicien doyen de la Faculté des sciences de Nancy, correspondant de l'Institut et président du conseil général de Meurthe-et-Moselle.

    Politiques et militaires

    • Charles Alexandre de Lorraine (1712-1780), gouverneur général des Pays-Bas autrichiens (1741-1780), grand maître de l'Ordre Teutonique, né à Lunéville.
    • Jacques Philippe de Choiseul-Stainville (1727-1789), maréchal de France.
    • Dominique Diettmann (1739-1794), général des armées de la République.
    • Jean-François Lepaige (1739-1814) ,général des armées de la République y est né[73].
    • Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière (1746-1827), général des armées de la République y est né.
    • Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), pair de France, né à Lunéville.
    • Stanislas Leszczyński (1677-1766), roi de Pologne de 1704 à 1709 et de 1733 à 1736 sous le nom de Stanislas Ier, puis duc de Lorraine et de Bar jusqu'à sa mort à Lunéville.
    • Nicolas Ferry, (1741-1764), le nain Bébé, célèbre bouffon du roi Stanislas.
    • Anne Charles Basset de Montaigu (1751-1821), général des armées de la République y est décédé.
    • François-Xavier Genet (1759-1813), militaire durant la révolution.
    • Charles-Joseph Parmentier (1765-1843), homme politique français du XIXe siècle.
    • François Nicolas Benoît Haxo (1774-1838), général de division de Napoléon, spécialiste des citadelles et fortifications, né à Lunéville.
    • Maurice Frimont (1747-1811), général de brigade, décédé à Lunéville.
    • Antoine Charles Louis Lasalle (1775-1809), général de division de Napoléon, comte d'Empire, dont la statue fut érigée à Lunéville en 1891.
    • Henri Cornat (1903-1968), homme politique, sénateur de la Manche, né à Lunéville.
    • Jean Bastien-Thiry (1927-1963), lieutenant-colonel connu pour avoir tenté d'assassiner Charles de Gaulle, né à Lunéville.
    • Louis Stanislas de Girardin (1762-1827), politicien.
    • Alexis L'Hotte (1825-1904), général de cavalerie né et décédé à Lunéville.
    • Étienne Bach (1892-1986), capitaine de chasseurs alpins, pasteur protestant, engagé dans l'action pour la paix et la réconciliation franco-allemande, né à Lunéville.

    Autres

    • Théo Curin, né le 20 avril 2000 à Lunéville en Meurthe-et-Moselle, est un nageur handisport, conférencier, chroniqueur, mannequin et acteur français.
    • Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon, marquise de Boufflers (1711-1787), née à Lunéville
    • l'abbé Grégoire (1750-1831), député du clergé en 1789, avocat des juifs, des noirs et des esclaves, né à Vého, près de Lunéville.
    • Auguste François (1857-1935), consul de France en Chine et photographe, ministre plénipotentiaire, né à Lunéville.
    • André Georges (1902-1963), alpiniste et sauveteur de haute montagne français, né à Lunéville.
    • Georges Wambst (1902-1988), coureur cycliste, champion olympique par équipe sur route en 1924, champion de France de demi-fond ensuite et stayer de talent, né à Lunéville.
    • Maurice Chapleur (1912-2005), collectionneur et inventeur de la collection éponyme de motos et de vélos.
    • Gilbert Bauvin, coureur cycliste (2e du Tour de France en 1956), né à Lunéville en 1927.
    • Jean-Pierre Bagard, PDG de Coca-Cola Entreprise (2007–2009[74]), ayant fait ses études secondaires à Lunéville[75].
    • Jean Lhote (1926-2010), historien.
    • Bernadette Brégeon, née le à Lunéville, est une kayakiste français.
    • Thierry Velu, né le à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) est le président-fondateur du GSCF (Groupe de Secours Catastrophe Français) et écrivain français.

    Héraldique

    Blason de Lunéville Blason
    D'or à la bande d'azur, chargée de trois croissants montant d'argent[76] - [77].
    Détails
    Le blason prend modèle du blason du duché de Lorraine (d'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent). Ces armes parlantes, adoptées au XVe siècle, font allusion au nom de la ville et peut-être au culte que l'on rendait à Diane/Arduinna (la lune) près de la fontaine du Léomont[78].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Blason populaire

    La ville n'a pas été épargnée par la gouaille populaire qui l'a surnommée Lunétrou. Ses habitants portent le même sobriquet. Ils étaient également appelés les gens de L'nainville[79].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

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    Références

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    61. « Ancien hôtel abbatial Saint-Rémy », notice no PA54000071, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Adeline Asper, « Jean-Louis Janin-Daviet : « la vie plus que l’agitation » » Accès libre, L’Est républicain, (consulté le ).
    63. « Maison du Marchand », notice no PA00106083, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. « Immeuble, 61 rue de Lorraine », notice no PA00106082, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « Manège des Gendarmes rouges », notice no PA54000070, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. « Le château de la Favorite », notice no PA00106080, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. « Église Saint-Jacques », notice no PA00106081, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. « Église Sainte-Jeanne-d'Arc », notice no PA54000021, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. « Église Saint-Léopold », notice no PA54000080, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. « Synagogue de Lunéville », notice no PA00106084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. Joël Rehde, « Histoire de la dynastie Gruss ».
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    75. « Biographie Jean-Pierre Bagard Dirigeant de société », sur Who’s Who in France (consulté le ).
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    78. Site de l'UCGL
    79. Jean Spaite, Saint patronage et sobriquets, Nancy, Imprimerie Apache Color, 4e trimestre 1999, 247 p., page 233.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jack Chollet, "Les O'Heguerty, francs-maçons et agents secrets à la cour de Stanislas",Haroué, Gérard Louis, 2015, 212 p. (ISBN 978-2-35763-085-7).
    • Jack Chollet et Cédric Andriot, "Les mystères de la Franc-maçonnerie à Lunéville", Haroué, Gérard Louis, 2016, 368 pages (ISBN 978-2-35763-098-7).
    • Guy Lejaille, Zeppelin IV. Une visite historique (ISBN 978-2-915682-20-5), éditions l'Atelier de la Mémoire, 2e trimestre 2009, 173 pages.
    • Marc Gabriel, L'épopée du LBB, Nancy, NMG éditions, , 230 p. (ISBN 978-2-9537068-1-9).
    • Marc Gabriel, Le Petit Train de Lunéville à Einville et Jolivet, Nancy, NMG éditions, , 230 p. (ISBN 978-2-9537068-2-6).

    Articles connexes

    Liens externes