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Pyrénées-Orientales
Blason de Pyrénées-Orientales Drapeau de Pyrénées-Orientales
Pyrénées-Orientales
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Perpignan
Sous-préfectures Céret
Prades
Présidente du
conseil départemental
Hermeline Malherbe-Laurent (PS)
Préfet Rodrigue Furcy[1]
Code Insee 66
Code ISO 3166-2 FR-66
Démographie
Gentilé Catalan
Nord-Catalan
Roussillonnais
Population 482 765 hab. (2020)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 38′ nord, 2° 40′ est
Superficie 4 116 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 4
Cantons 17
Intercommunalités 12
Communes 226
Liens
Site web ledepartement66.fr

    Les Pyrénées-Orientales (/pi.ʁe.ne.zɔʁ.jɑ̃.tal/[Note 1] ; en catalan : Pirineus Orientals ; en occitan : Pirenèus Orientals) sont un département français situé au sud de la région Occitanie. Sa limite méridionale correspond à la frontière avec l'Espagne (province de Gérone, Catalogne). Son territoire correspond à l'ancienne province du Roussillon agrandi du pays du Fenouillèdes (pays de tradition languedocienne). Sa préfecture est Perpignan. Les autres pays traditionnels du département sont la plaine du Roussillon, la Haute Cerdagne, le Conflent, le Vallespir, les Aspres, les Albères, la Salanque et le Capcir[2].

    L'Insee et la Poste lui attribuent le code 66. Il n'y a pas de terme officiel pour désigner les habitants des Pyrénées-Orientales, couramment appelés Catalans, Catalanes[3] ou Roussillonnais, Roussillonnaises[4], bien que ces termes puissent prêter à confusion avec les habitants de la Catalogne et ceux du seul Roussillon. Les Pyrénées-Orientales font à la fois partie du Grand Sud-Ouest français et du Grand Sud-Est français.

    Géographie

    Localisation

    Le département des Pyrénées-Orientales fait partie de la région Occitanie. Ses frontières sont constituées de la mer Méditerranée à l'est, l'Espagne (Catalogne, province de Gérone) au sud, du département de l'Aude au nord, de l'Andorre et du département de l'Ariège à l'ouest.

    Il fait partie des rares départements français (avec les Alpes-Maritimes, les Pyrénées-Atlantiques, l'Aude et la Corse) qui permettent à leurs habitants et aux touristes de profiter à la fois de la montagne et de la mer.

    Points extrêmes du département des Pyrénées-Orientales :

    • Nord : Opoul-Périllos (Òpol i Perellós)
    • Sud : Lamanère (la Menera)
    • Est : Cerbère (Cervera de la Marenda)
    • Ouest : Porta (Porta)

    C'est sur le territoire de la commune de Finestret que se trouve le centre géographique des Pyrénées-Orientales, à proximité du Puig des Feixes (42° 36′ N, 2° 31,2′ E)[5].

    Population
    • Commune la plus peuplée : Perpignan (118 032 habitants en 2020)
    • Commune la moins peuplée : Caudiès-de-Conflent (18 habitants en 2020)
    Superficie

    Géologie et relief

    La plage de Sana, Banyuls-sur-Mer. En médaillon : affleurement de formations paléozoïques déformées, à côté de la plage.
    Carte géologique simplifiée des Pyrénées. En rouge : les Pyrénées-Orientales

    La majeure partie du département est située à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées[6],[7].

    Immédiatement à l'est de cette chaîne se trouvent la plaine du Roussillon et le littoral du Roussillon, qui sont également situés dans le département.

    Les montagnes pyrénéennes se sont formées lorsque la plaque tectonique ibérique a convergé avec la plaque tectonique eurasienne au cours d'une période s'étendant d'environ 100 à 30 millions d'années[8], [9].

    Mais la plupart des formations géologiques de la partie montagneuse du département (la partie située dans la zone axiale des Pyrénées, y compris les massifs du Puigmal, du Canigou et des Albères) datent de périodes beaucoup plus anciennes, de 550 à 350 millions d'années environ (Néoprotérozoïque au Carbonifère). Ces formations ont été intensément déformées et métamorphosées pendant l'orogenèse hercynienne (ou varisque), qui a atteint son apogée il y a environ 300 millions d'années.

    Les Pyrénées-Orientales (en bleu) sur une carte de la zone axiale des Pyrénées.}

    Dans les Fenouillèdes et d'autres zones de la partie nord du département, on trouve des formations géologiques datant d'environ 200 à 100 millions d'années.

    Lorsqu'à partir de 30 millions d'années environ, une période d'extension et de subsidence tectonique s'est installée, la plaine du Roussillon et le golfe du Lion se sont formés. Un processus similaire à l'intérieur des Pyrénées orientales a conduit à la formation de bassins géologiques en Conflent, Cerdagne et Capcir.

    Le relief de nombreuses parties du département a été profondément modifié à la suite de conditions climatiques très froides au cours des 2 millions d'années les plus récentes. On observe une érosion par les glaciers notable, par exemple dans les vallées du Carol (Cerdagne) et de la haute Têt.

    Carte topographique du département et de ses principaux bassins versants (en bleu).

    Le point culminant est le pic Carlit (2 921 m), mais la montagne la plus connue reste le pic du Canigou.

    • Paysages des Pyrénées-Orientales :
    • La vallée de l'Agly à Saint-Arnac, dans le nord.
      La vallée de l'Agly à Saint-Arnac, dans le nord.
    • Le Puigmal, à la frontière avec l'Espagne, dans le sud.
      Le Puigmal, à la frontière avec l'Espagne, dans le sud.
    • Opoul-Périllos et les étangs du littoral méditerranéen, dans le nord-est.
      Opoul-Périllos et les étangs du littoral méditerranéen, dans le nord-est.
    • Le pic Carlit, à l'ouest.
      Le pic Carlit, à l'ouest.
    • Le pic du Canigou, au centre.
      Le pic du Canigou, au centre.
    Risque sismique dans les Pyrénées-Orientales : Dans les Pyrénées-Orientales, 68 communes sont classées en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne (en rouge), et 158 communes sont classées en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée (en orange) - sur une échelle de 1 (très faible) à 5 (forte).

    Hydrographie

    Les Pyrénées-Orientales sont traversées d'ouest en est par trois fleuves parallèles, le Tech, la Têt et l'Agly. C'est également dans les Pyrénées-Orientales que l'Aude prend sa source.

    Le Sègre et son affluent le Carol prennent leur source en Cerdagne française et s'écoulent naturellement vers l'Espagne pour rejoindre l'Èbre.

    Climat

    La centrale solaire de Thémis.

    Le climat, de type méditerranéen, permet d'avoir des hivers relativement doux, les chutes de neige étant très rares en plaine. Les étés sont chauds. Les vents jouent un grand rôle, en particulier la Tramontane, vent du nord-ouest, qui atteint fréquemment des vitesses supérieures à 100 km/h. Le vent marin (la Marinade) apporte pour sa part grisaille et pluie.

    • ensoleillement : en moyenne 300 jours par an
    • pluviosité : 60 jours

    Voies de communication et transports

    Train Talgo, entre Montpellier, Perpignan et Barcelone. Il est remplacé par un TGV depuis (Renfe-SNCF en Coopération).
    • Le réseau des TER (Transport express régional de la région Occitanie, exploité par la SNCF.
    • Le réseau ferroviaire exploité par la SNCF, avec le TGV, les trains Intercités et Intercités de nuit.
    • Le réseau d'autobus Sankéo.
    • Le réseau de déplacement des personnes à mobilité réduite géré par le conseil départemental.
    • Le réseau de navettes vers l'aéroport de Gérone-Costa Brava et les stations de ski, par la compagnie Frogbus[10].

    Toponymie

    En catalan, le département se nomme Pirineus Orientals, et en occitan Pirenèus Orientals.

    Lors de sa création le , le territoire se nomme d'abord département du Roussillon. Mais ce nom rappelle trop la province de l'Ancien Régime et change donc dès le pour celui de département des Pyrénées-Orientales[11].

    Les catalanistes donnent aux Pyrénées-Orientales le nom de Catalogne nord (ou Catalogne du Nord), voire de Catalogne française. Ce premier terme a été inventé dans les années 1930 par Alphonse Mias, militant catalaniste et fondateur de la revue-mouvement Nostra Terra, qui souhaitait rappeler les liens historiques et culturels de cette région avec le reste des territoires catalans. Le choix des noms Catalogne Nord, Catalogne du Nord, Roussillon ou Pyrénées-Orientales, traduit plus ou moins l'attachement à une identité catalane[12].

    L'Institut d'Estudis Catalan (IEC), l'académie normative de la langue catalane dont le siège est à Barcelone a officialisé le toponyme Catalunya del Nord en lieu et place de Catalunya Nord depuis le 19 juin 2007[13].

    Le terme Catalogne Nord a obtenu une première forme de reconnaissance officielle lors de la session du conseil départemental des Pyrénées-Orientales du , où a été approuvée une Charte en faveur du catalan. Celle-ci déclare en préambule que « La langue catalane, née il y a plus de mille ans, constitue un des piliers de notre identité, du patrimoine et de la richesse du département des Pyrénées-Orientales (Catalunya Nord) ». Le terme Catalogne Nord, écrit toutefois en catalan et non en français, apparaît ainsi pour la première fois sur un document officiel.

    Son usage tend donc aujourd'hui à être plus courant, en particulier dans son usage par les touristes de la Catalogne Sud.

    Histoire

    Les Pyrénées-Orientales et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : le Roussillon et le Languedoc (Fenouillèdes).

    Le département des Pyrénées-Orientales est créé à la Révolution française en application de la loi du , à partir de la province du Roussillon et d'une partie du Languedoc appelée Fenouillèdes.

    Le , Jean-Xavier Bureau de Pusy présente à la Constituante un Rapport sommaire sur la nouvelle division du royaume[14], assortit d'un Tableau des départements, suivant l'ordre du travail[15] dans lequel il propose que « le Roussillon, agrandi par une petite cession du Languedoc », forme un département « termin(ant) la chaîne des Pyrénées ». Il convient de l'exiguïté d'un tel département qui n'aurait que « deux cents lieues (carrées) » de superficie ; mais la justifie par « sa position physique (qui) ne permet pas de l'étendre sans tomber dans une contradiction manifeste avec les motifs qui ont déterminé la division (du royaume) en départements ». « En effet, poursuit-il, le Roussillon, borné au midi par la grande chaîne des Pyrénées, est séparé à l'ouest du pays de Foix, par des montagnes presque incommunicables ; au nord, il est séparé du Languedoc par une autre chaîne de montagnes, et sa limite orientale est bornée part la mer (Méditerranée) ».

    Le 9 février suivant, l'Assemblée nationale constituante prend un « décret particulier », portant création d'un « département du Roussillon » ayant la ville de Perpignan pour chef-lieu et divisé en trois « districts » ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.

    Elle le réitère le 26 février suivant, dans son « décret général », relatif à la division du royaume en quatre-vingt-trois département, dont l'article 65 du titre II crée le département des Pyrénées-Orientales, ayant Perpignan pour chef-lieu et siège de son assemblée, et divisé en trois districts ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.

    Sanctionné par lettre patente du 3 mars 1790, ce décret général devient la loi des 26 février – 3 mars 1790.

    Deux dates permettent de mieux comprendre l'histoire de ce département :

    Catalogne (1812-1814).
    Département des Pyrénées-Orientales.
    • 1258 : le traité de Corbeil fixe la frontière entre le royaume de France et la couronne d'Aragon, aux Corbières, le Fenouillèdes sort de la zone d'influence du roi d'Aragon alors que le Roussillon s'y maintient comme toute la Catalogne. Les habitants de l'actuel département appartiennent à deux pays différents et parlent deux langues proches, le catalan en Roussillon, Conflent, Vallespir et Cerdagne et l'occitan dans le Fenouillèdes.
    • 1659 : la province du Roussillon et une partie de la Cerdagne sont cédées par l’Espagne à la couronne de France au traité des Pyrénées, à l’exception de l'enclave de Llívia. La frontière politique de 1258 devient alors une limite entre deux provinces du royaume de France.

    Malgré la création du département en 1790, les différences se sont maintenues entre les deux entités. Les Catalans utilisent le terme péjoratif de gavatxos pour désigner les habitants du Fenouillèdes et de l'Aude. En fait, ce terme est toujours très répandu en Espagne sous les formes gavatx (en catalan) et gabacho (en castillan). Gavatx pourrait être assimilé au mot Boche en français . Mais il désigne les Français[16]. Il est encore vivace car la dernière invasion de l'Espagne date des guerres napoléoniennes. Dans la partie catalonophone des Pyrénées-Orientales, ce terme a perdu sa connotation agressive et est devenu moqueur, il est plus assimilable au franchouillard usité par les Français, ou au mot Teuton que ceux-ci emploient pour désigner les Allemands.

    La couronne espagnole, désireuse de retrouver son ancienne possession, envahit avec ses troupes le département en avril 1793, mais la France le récupéra treize mois plus tard, avec la guerre du Roussillon.

    Au XIXe siècle, les Pyrénées-Orientales furent l'un des départements les plus républicains de France. François Arago, homme politique et savant né à Estagel, en est le symbole.

    Au la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Midi-Pyrénées pour devenir la nouvelle région administrative Occitanie.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'or à quatre pals de gueules.

    Politique et administration

    Politique

    Les 4 circonscriptions des Pyrénées-Orientales.

    La présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales est Hermeline Malherbe-Laurent (PS), la tête du département depuis novembre 2010[17].

    PartiSigleÉlus
    Majorité (18 sièges)
    Parti socialiste, Divers gauche, et EELVPS-DVG13
    Parti communiste françaisPCF4
    Parti radical de gauchePRG1
    Opposition (14 sièges + 2 non-inscrits)
    Les Républicains, et Divers droiteLR8
    UDI, Divers centre, et LREMUDI6
    Rassemblement nationalRN2
    Présidente du conseil départemental
    Hermeline Malherbe-Laurent (PS)


    • Liste des députés des Pyrénées-Orientales
    • Liste des sénateurs des Pyrénées-Orientales
    • Liste des conseillers départementaux des Pyrénées-Orientales
    • Liste des conseillers généraux des Pyrénées-Orientales (l'ancien conseil, remplacé par le conseil départemental de 34 élus)

    Administration

    Pays

    Les Pyrénées-Orientales sont organisées en 4 pays :

    • Pays Terres romanes en Pays catalan ;
    • Pays Pyrénées-Méditerranée ;
    • Pays de la Vallée de l'Agly ;
    • Pays plaine du Roussillon.

    Économie

    L'économie du département repose traditionnellement sur l'agriculture, dominée par l'arboriculture (nombreux vergers de pêchers, d'abricotiers et de cerisiers), le maraîchage (salades, artichauts notamment) et la viticulture. Dans ce domaine, les Pyrénées-Orientales se distinguent par une importante production de VDN (vins doux naturels), avec quatre appellations prestigieuses : Banyuls, Maury, Rivesaltes, Muscat de Rivesaltes, sans compter le Byrrh, élaboré dans les caves de Thuir. On produit aussi de nombreux vins secs AOC, rouges surtout, dont l'appellation Collioure est sans doute la plus connue.

    L'élevage, en recul pendant plusieurs décennies, semble trouver une nouvelle vitalité, en particulier celui des bovins (production de viande de veau IGP Rosée des Pyrénées catalanes et Vedell des Pyrénées catalanes).

    L'agriculture biologique trouve dans les Pyrénées-Orientales un lieu de prédilection puisque ce sont près de 10 % de la SAU du département qui sont aujourd'hui convertie à ce mode de production respectueux de l'environnement.

    Il faut cependant préciser qu'à peine plus de 8 000 personnes, si on excepte les saisonniers, vivent de l'agriculture. Les entreprises industrielles sont peu nombreuses, et ne peuvent constituer une ressource suffisante pour le département, qui connaît un important taux de chômage (plus de 15 % de la population active). La majorité de la population travaille dans le secteur tertiaire (administration, services, distribution, tourisme**). Le recensement de 1999 donnait les chiffres suivants dans la répartition des actifs :

    • agriculture : 8 227 ;
    • industrie : 10 389 ;
    • construction : 8 460 ;
    • tertiaire : 97 673.

    Le taux de pauvreté dans le département s'élève à 20,70 % en 2022[18].

    Démographie

    En 2020, le département comptait 482 765 habitants[Note 2], en augmentation de 3,52 % par rapport à 2014 (France hors Mayotte : +1,9 %). La ville de Perpignan (122 000 habitants) en regroupe plus d'un quart à elle seule, et plus de la moitié avec sa banlieue. C'est la seule ville importante, et seules les villes de Canet-en-Roussillon, Saint-Estève, Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer, Cabestany et Saint-Laurent-de-la-Salanque dépassent les 10 000 habitants. Les autres villes importantes sont Rivesaltes, Bompas, Pia, Thuir, Céret, Elne, Le Soler, Prades et Toulouges, comptant chacune entre 6 500 et 10 000 habitants. L'arrondissement de Perpignan, avec 289 110 habitants en 2020, est celui qui compte le plus d'habitants dans le département. En effet, les deux autres, les arrondissements de Céret et de Prades, comptent respectivement 133 405 habitants et 60 250 habitants.

    La répartition par tranches d'âge montre un nombre relativement élevé de personnes âgées de 60 ans et plus (29 % de la population contre 21,3 % pour l'ensemble de la France).

    Cette vieillesse de la population a pour conséquence un taux de mortalité supérieur à celui des naissances. Pourtant la population est en augmentation constante depuis plusieurs décennies grâce à un solde migratoire nettement positif. Le département attire en particulier des retraités grâce à son climat agréable, ce qui contribue à la fois à l'augmentation de la population et à son vieillissement[19].

    Évolution de la population [modifier]
    1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
    -110 732126 692143 054151 372157 052164 325173 592180 794
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    181 955183 056181 763189 490191 856197 940208 855211 187210 125
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    208 348212 121213 171212 986217 503229 979238 647233 347228 776
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    230 285251 231281 976299 506334 557363 796392 803432 112452 530
    2016 2020 - - - - - - -
    474 369482 765-------
    (Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[20] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[21] puis population municipale à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Communes les plus peuplées

    Liste des quinze communes les plus peuplées du département
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Perpignan 66136 CU Perpignan Méditerranée Métropole 68,07 118 032 (2020) 1 734 modifier les donnéesmodifier les données
    Canet-en-Roussillon 66037 CU Perpignan Méditerranée Métropole 22,39 12 653 (2020) 565 modifier les donnéesmodifier les données
    Saint-Estève 66172 CU Perpignan Méditerranée Métropole 11,67 11 642 (2020) 998 modifier les donnéesmodifier les données
    Saint-Cyprien 66171 CC Sud Roussillon 15,80 11 048 (2020) 699 modifier les donnéesmodifier les données
    Argelès-sur-Mer 66008 CC des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris 58,67 10 593 (2020) 181 modifier les donnéesmodifier les données
    Cabestany 66028 CU Perpignan Méditerranée Métropole 10,42 10 368 (2020) 995 modifier les donnéesmodifier les données
    Pia 66141 CC Corbières Salanque Méditerranée 13,18 10 334 (2020) 784 modifier les donnéesmodifier les données
    Saint-Laurent-de-la-Salanque 66180 CU Perpignan Méditerranée Métropole 12,39 10 053 (2020) 811 modifier les donnéesmodifier les données
    Elne 66065 CC des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris 21,29 9 402 (2020) 442 modifier les donnéesmodifier les données
    Rivesaltes 66164 CU Perpignan Méditerranée Métropole 28,76 9 020 (2020) 314 modifier les donnéesmodifier les données
    Thuir 66210 CC des Aspres 19,90 8 057 (2020) 405 modifier les donnéesmodifier les données
    Le Soler 66195 CU Perpignan Méditerranée Métropole 10,35 7 868 (2020) 760 modifier les donnéesmodifier les données
    Céret 66049 CC du Vallespir 37,86 7 753 (2020) 205 modifier les donnéesmodifier les données
    Bompas 66021 CU Perpignan Méditerranée Métropole 5,70 7 625 (2020) 1 338 modifier les donnéesmodifier les données
    Toulouges 66213 CU Perpignan Méditerranée Métropole 8,04 7 255 (2020) 902 modifier les donnéesmodifier les données

    Immigration

    En 2012, le département comptait 45 726 immigrés[23].

    Langues et culture

    La sardane de la féria de Millas.

    La plus grande partie du département est historiquement de culture catalane, sauf dans le Fenouillèdes, au nord, de culture occitane[24]. Le français est la langue communément parlée dans le département, on estime cependant qu'un quart de la population sait parler catalan[25].

    D'après Abel Hugo, en 1835, la langue catalane était la seule en usage parmi le peuple du Roussillon[26].

    L'État impose historiquement le français comme seule langue d'usage et de scolarisation. En 1700, un édit de Louis XIV interdit l'usage du catalan dans les actes publics à peine de nullité car « cet usage répugne et est en quelque façon contraire à Notre Autorité, à l'honneur de la Nation Française et même à l'inclination des habitants desdits Pays [de Roussillon, Conflent et Cerdagne], lesquels en toutes occasions ne témoignent pas moins de zèle et d'affection pour notre service que nos anciens Sujets »[27]. Au cours du XXe siècle, beaucoup de Catalans ont encouragé leurs enfants à parler uniquement français. Ils ne leur ont pas toujours transmis la langue catalane de peur qu'elle ne nuise à la maîtrise de la langue nationale. Ce n'est qu'en 1951, avec la loi Deixonne, que l'enseignement du catalan est autorisé à l'école.

    Édit d'imposition de la langue française dans les actes administratifs au détriment du catalan en Roussillon par Louis XIV.

    Néanmoins, la langue catalane reste vivace en comparaison à de nombreuses autres langues régionales.

    De nombreux rassemblements populaires (aplecs) ont lieu dans le département, et les danses traditionnelles y sont très appréciées, en particulier la sardane. Tous les ans se tient à Prades, l'Universitat Catalana d'Estiu (Université catalane d'été). La langue catalane est également enseignée (jusqu'à aujourd'hui sans grand soutien de la part des autorités) dans les écoles primaires, lycées et collèges, à l'université, ainsi que dans des écoles où l'enseignement se fait en langues catalane et française (écoles primaires la Bressola et Arrels, collèges col·legi Comte Guifré et col·legi Pompeu Fabra la Bressola).

    Durant le XXe siècle, le déclin du catalan est continu (comme pour toutes les autres langues dites régionales). Certains facteurs récents comme la bonne santé économique de la Catalogne du Sud et l'arrivée du TGV Barcelone-Perpignan, pourraient peut-être inverser cette tendance. Le conseil général des Pyrénées-Orientales, en sa session du , approuve la Charte en faveur du catalan[28]. Il s'agit de la première fois qu'une collectivité territoriale prend ce genre de position.

    Peinture et sculpture

    XVIIe siècle et XVIIIe siècle

    C'est d'abord à Hyacinthe Rigaud, qui venait de Perpignan avant de partir à la cour de Louis XIV, que l'on doit la plus grande renommée de peintres issus du Roussillon. On trouve ses portraits de souverains et de nobles dans tous les musées d'Europe, mais aussi dans le musée éponyme à Perpignan.

    XXe siècle et XXIe siècle

    Aristide Maillol est lui aussi né dans cette région, à Banyuls-sur-mer et y est resté, comme peintre d'abord, puis sculptant sur le thème bien connu de la femme catalane. On peut visiter son atelier-musée à Banyuls, et admirer nombre de ses œuvres dans le département (Perpignan, Banyuls), mais surtout à Paris dans le jardin des Tuileries et au musée Maillol)

    Plusieurs grands peintres sont venus vivre dans les Pyrénées-Orientales au début du XXe siècle, soit à Céret, soit à Collioure. C'est en grande partie à Collioure, où ont séjourné Henri Matisse et André Derain, qu'est né le fauvisme.

    Le cubisme s'est quant à lui développé à Céret, fréquenté par Pablo Picasso et Georges Braque à partir de 1911. Céret abrite d'ailleurs aujourd'hui un important musée d'art moderne de Céret, fondé en 1950 par Pierre Brune.

    Après la guerre d'Espagne et l'arrivée au pouvoir du dictateur Franco, certains artistes républicains espagnols s'installent définitivement dans le département, comme le peintre et sculpteur Manolo Valiente qui devient une personnalité importante de Banyuls-sur-Mer[29].

    Salvador Dalí s'est aussi inspiré du charme nord-catalan pour créer des œuvres picturales comme La Gare de Perpignan, dont il dit qu'elle est « le centre cosmique de l'univers ».

    Raoul Dufy ou Georges de Monfreid ont également séjourné dans les Pyrénées Orientales et ont créé des œuvres locales. Le musée Rigaud leur a ainsi consacré des rétrospectives mettant en avant leur séjour dans les Pyrénées Orientales.

    Le XXe siècle a également vu des peintres locaux comme Martin Vivès, Delfau, Louis Bausil, ou encore Étienne Terrus prendre leur essor.

    L'art contemporain a aussi ses figures locales de renom, comme Roger Cosme Esteve, Capdeville, en peinture, et Millan Garayalde en sculpture.

    Cinéma

    Les Pyrénées-Orientales sont un lieu privilégié pour les tournages de films, en particulier depuis les années 2000 grâce à la Commission du film Languedoc-Roussillon Cinéma à Montpellier[30].

    Depuis les années 1920, une culture cinéphile dense, avec une longue histoire de ciné-clubs et de nombreuses salles de projections à Perpignan.

    L'Institut Jean-Vigo, est un lieu unique en France, pour la conservation, la formation et l'animation de cette culture cinématographique[31].

    Le département accueille également depuis 1981, l'un des plus importants festivals de courts métrages en France les Rencontres internationales du court-métrage Image In Cabestany qui offre à des réalisateurs amateur ou semi-professionnel la possibilité de diffuser leur création.

    Photographie

    Le festival international de photojournalisme Visa pour l'image a lieu chaque année à Perpignan, les expositions sont gratuites et prennent place dans des édifices symboliques de la ville tels que l'hôtel Pams ou le couvent des Minimes.

    Musique

    Musiques traditionnelles

    • La sardane, répandue dans tous les pays catalans, est toujours vivace dans les Pyrénées-Orientales.
    • La rumba catalane, originaire de Catalogne, est présente parmi les populations gitanes du département.

    Musiques populaires

    De nombreux artistes sont issus du département, parmi lesquels Cali ou Pascal Comelade, signe d'une scène musicale populaire locale encore riche à ce jour. De plus, le groupe Al chemist est le groupe numéro un du département avec a sa tête depuis 15 ans le chanteur Hugues Di Francesco

    Musique classique

    Pau Casals ou Déodat de Séverac ont longtemps séjourné dans les Pyrénées-Orientales.

    Festivals

    • Le Festival Pablo Casals (musique classique) a lieu chaque année depuis 1950 à Prades et dans divers lieux du département, dont l'abbaye Saint-Michel de Cuxa[32].
    • Le festival des Déferlantes (musique populaire) a lieu chaque année depuis 2007 sur le site du château de Valmy à Argelès-sur-Mer[33].
    • L'Electrobeach Music Festival (musique électronique) a lieu chaque année depuis 2009 au Barcarès[34].
    • Festival Semaine Flamenco de Rivesaltes a lieu chaque année depuis 2008.
    • Festival international du livre d'art et du film - FILAF - (littérature et cinéma) a lieu chaque année depuis 2011 à Perpignan.

    Tourisme

    Un exemple de site protégé par le conservatoire du littoral : Paulilles.

    Dans les années 1960, le Languedoc-Roussillon a accéléré son développement touristique pour permettre le tourisme de masse.

    Le tourisme dans les Pyrénées-Orientales s'est beaucoup développé depuis les années 1970. D'une part la proximité qu'offre les Pyrénées avec les nombreux sentiers de randonnée et les stations de ski, et d'autre part de la mer Méditerranée. Le littoral du département est divisé en 2 parties :

    Au sud-est du département, la Côte Vermeille, rocheuse, attire de nombreux touristes avec les villes de Port-Vendres, Collioure, Banyuls-sur-Mer et Cerbère. Ce sont les villes typiques aux rues étroites, fleuries et colorées. La vigne est cultivée en terrasse sur les versants des Pyrénées plongeant vers la mer.

    Au nord-est du département, la Côte Catalane sableuse avec les stations balnéaires comme le Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-Mer,Saint-Cyprien, Le Barcarès, qui accueillent de nombreux campings(164 en 2016), et de nombreux hôtels, attirés par les longues plages de sable fin. Qui dit tourisme dit attractions touristiques, et pour cela le département est bien équipé ; en effet, il accueille de nombreuses attractions de grimpe aux arbres dans la montagne, de canyoning (naturel et artificiel), ainsi que le plus grand circuit de karting d’Europe : le Circuit du Roussillon[35].

    Patrimoine des Pyrénées-Orientales

    Perpignan

    • CLMH, 2005 Le Palais des rois de Majorque à Perpignan[36], palais-forteresse et jardins en promontoire dominant la plaine du Roussillon, édifiés par Jacques II d'Aragon en 1309, capitale du royaume de Majorque ;
    • Le stade Aimé-Giral, de l'USAP, club de rugby à XV, et le stade Gilbert-Brutus, des Dragons catalans, club de rugby à XIII de la Super League ;
    • Le Castillet, la cathédrale et de multiples hôtels particuliers ;
    • Sant Vicens, atelier de céramiques d'art et lieu d'exposition ;
    • Le centre de la ville où vivent depuis le XVe siècle des Gitans.

    Le Vallespir

    Les Albères et Côte Vermeille

    • CLMH, 2005 Le château Royal de Collioure à Collioure[38]
    • Le château de Valmy, sur les hauteurs d'Argelès-sur-Mer[39].
    • CLMH, 2005 Le château d'Aubiry, œuvre de l'architecte danois Viggo Dorph-Petersen, à l'entrée de Céret[40].
    • L'aire protégée de Paulilles[41]
    • La réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls[42]
    • Le centre d'interprétation de l'Albera d'Argelès-sur-Mer[43]

    Les Aspres

    • Serralongue : Les tours de Cabrenç (Xe - XIVe siècle)
    • CLMH, 2005 Le prieuré de Serrabone[44]

    Le Capcir

    La Cerdagne

    Le Conflent

    • Le parc naturel régional des Pyrénées catalanes[45]
    • CLMH, 2005 L'abbaye Saint-Michel de Cuxa
    • CLMH, 2005 L'abbaye Saint-Martin du Canigou
    • Villefranche-de-Conflent : fortifications de Vauban
    • CLMH, 2005 Eus : un des plus beaux et plus ensoleillés villages de France
    • Mont-Louis : fortifications de Vauban
    • Le four solaire de Mont-Louis

    Le Fenouillèdes

    • Site préhistorique du Caune de l'Arago, sur la commune de Tautavel où a été découvert l'Homme de Tautavel[46].
    • CLMH, 2005 L'aqueduc d'Ansignan : pont-aquaduc aux bases romaines (IIIe siècle)
    • CLMH, 2005 Le chapitre à Saint-Paul de Fenouillet (VIIIe siècle) : décor de gypseries et clocheton heptagonal (XVIIe siècle),
    • CLMH, 2005 Le château cathare Saint-Pierre à Fenouillet (XIe siècle) : seul vestige cathare non remanié par les troupes françaises après son annexion au royaume de France par le traité de Corbeil (1258)
    • Les gorges de Galamus et l'ermitage Saint-Antoine, abri troglodyte entre Saint-Paul-de-Fenouillet et Cubières-sur-Cinoble (Ve siècle)
    • La forêt de Boucheville (trois influences climatiques : méditerranéenne, atlantique et montagnarde)
    • CLMH, 2005 Notre-Dame de Laval (Xe siècle, XVIIe siècle) à Caudiès-de-Fenouillèdes : retable remarquable (XIVe siècle)
    • Le lac de l'Agly

    Le Ribéral

    • Le site géologique des Orgues d'Ille-sur-Têt[47].
    • Le sommet de Força Réal, (507 mètres), ancien château fort et tour à signaux qui domine toute la plaine du Roussillon.

    La Salanque

    • CLMH, 2005 La forteresse de Salses : importante forteresse espagnole du XVIe siècle sur l'ancienne frontière nord de la Catalogne[48].
    • CLMH, 2005 Le musée mémorial du camp de Rivesaltes

    La plaine du Roussillon

    • La maternité suisse d'Elne
    • La cathédrale d'Elne (XIe) et son cloitre, l'un des plus beaux de France

    Les résidences secondaires

    Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 30,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

    Ce tableau indique les principales communes des Pyrénées-Orientales dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.


    Sports

    Le rugby occupe une place importante dans le département. Dans le cadre du rugby à XIII les Dragons Catalans (équipe dont le siège est à Perpignan) évoluent, depuis 2006, dans le championnat de Super League (première division britannique). En guise de témoignage à son engagement pour la discipline, le département reçoit le XIII d'or (catégorie XIII d'honneur) en 2019136. Un nombre certain de clubs du département font également partie de l’élite du Championnat de France. On peut citer , sans prétendre à l'exhaustivité, les clubs de Saint-Estève XIII Catalan et celui de Palau-del-Vidre, situé dans un village d'à peine 3 500 habitants, qui joue en première division à la fin des années 2010.

    Le rugby à XV tient également une place majeur dans l'actualité sportive du département, en particulier avec l'USAP, septuple champion de France, évoluant de 1911 à 2014 en Top 14 et en Pro D2 de 2014 à 2018. En 2023, le club joue en Top 14.

    Dans la culture

    Littérature
    • Claude Delmas, Disparition du département des Pyrénées-Orientales, Perpignan, Libre d'Arts, (ISBN 9782914640992).

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français standard standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Compte rendu du Conseil des ministres du 20 juillet 2022 », Gouvernement, (consulté le )
    2. (Pays de tradition catalane)
    3. « Perpignan : les nouveaux Catalans rois de la fête au palais de Majorque », sur lindependant.fr
    4. Terme utilisé par exemple par le Dictionnaire de biographies roussillonnaises de l'abbé Capeille ou le Nouveau dictionnaire de biographies roussillonnaises
    5. « L'IGN calcule le centre géographique des 96 départements métropolitains », sur www.ign.fr, (consulté le )
    6. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf, consulté le 24 octobre 2021.
    7. « Carte géologique des Pyrénées-Orientales » sur Géoportail.
    8. Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales. Orléans : BRGM Éditions, 2018. (ISBN 978-2-7159-2660-8).
    9. L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon (Les fondements des paysages des Pyrénées orientales - 2 Les paysages et la géologie), http://paysages.languedoc-roussillon.
    10. (en) « The Number 1 Choice for Girona Airport Transfers », sur frogbus.com (consulté le ).
    11. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275)
    12. (ca) Alà Baylac-Ferrer, « L'espai nord-català », sur Site consacré à l'histoire des Nord-Catalans.
    13. (ca) « Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord », sur www.iec.cat, (consulté le )
    14. (fr) Rapport sommaire sur la nouvelle division du royaume, dans Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série : de 1787 à 1799, tome XI : du 24 décembre 1789 au 1er mars 1790, pp. 119-120 (consulté le 8 janvier 2014)
    15. (fr) Tableau des départements, suivant l'ordre de travail, Modèle:Opt. cit, pp. 120-125 (consulté le 8 janvier 2014)
    16. Pour les habitants des plaines du Languedoc, les Gavaches sont les habitants de l'arrière-pays : Tarn, Aveyron, Lozère. Ces personnes (considérées comme rustres) n'ont cessé de venir peupler les plaines tout au cours des siècles.
    17. EOLAS, « Les conseillers départementaux par canton - Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales », sur www.ledepartement66.fr (consulté le )
    18. « Pauvreté : en Occitanie, "un niveau de vie inférieur à celui de la France" », sur lindependant.fr,
    19. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=66
    20. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
    21. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    22. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
    23. Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance, INSEE
    24. François Taillefer, « Un atlas des Pyrénées-Orientales : J. Bécat, Atlas de Catalunya Nord », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, t. 49, , p. 556-557 (lire en ligne)
    25. CRUSCAT - El coneixement del català
    26. Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye,
    27. L'introduction de la langue française en Béarn et en Roussillon
    28. http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/catalanite/charte_catalan.pdf Charte pour le catalan en document .pdf
    29. « Personnages célèbres de la Côte Vermeille : Manolo Valiente »
    30. http://www.languedoc-roussillon-cinema.fr/fr/commission/index.php
    31. « Accueil - Institut Jean Vigo », sur Institut Jean Vigo (consulté le ).
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    33. Argeles-sur-mer.com
    34. Pro-festivals.com
    35. http://www.cdt-66.com/static/fr/master/index
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    37. « Accueil - Musée d'art moderne de Céret », sur musee-ceret.com (consulté le ).
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    41. http://www.cg66.fr/environnement/espaces_naturels/paulilles/index.html
    42. http://www.cg66.fr/environnement/espaces_naturels/reserve_marine/index.html
    43. http://fr.argeles-sur-mer.com/articles-mairie-11/37-28-centre-interpretation-albera/
    44. http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/monuments/serrabone/index.html « Copie archivée » (version du 1 mai 2009 sur Internet Archive)
    45. « Accueil - Parc naturel régional des Pyrénées catalanes », sur Parc naturel régional des Pyrénées catalanes (consulté le ).
    46. http://www.tautavel.culture.gouv.fr/
    47. http://www.ille-sur-tet.com/le_tourisme/orgues.htm
    48. « http://salses.monuments-nationaux.fr/fr/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dominique-Marie-Joseph Henry, Le Guide en Roussillon, ou Itinéraire du voyageur dans le département des Pyrénées-Orientales, Perpignan, J.-B. Alzine, , 354 p. (BNF 36385065)
    • Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : des origines au XVe siècle, t. 1, J. Villanove, , XII-339 p. (BNF 34685697)
    • Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : du XVIe siècle à 1714, t. 2, J. Villanove, , 326 p. (BNF 34715572)
    • Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 1, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 1-573 p. (ISBN 2904610014)
    • Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
    • Michel Cadé, Guerre et révolution en Roussillon 1793-1795, Perpignan, Direction des Services d'Archives, , 255 p. (ISBN 2860660208)
    • Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
    • Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275)
    • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
    • Atlas des châteaux et fortifications des Pyrénées-Orientales, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe (ISSN 1253-6008)
      Editions du Centre d'étude des châteaux-forts, no 29 / 31
    • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)

    Articles connexes

    Liens externes