Wissembourg | |
Hôtel de ville de Wissembourg. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Wissembourg (siège) |
Maire Mandat |
Sandra Fischer Junck (DVD) 2020-2026 |
Code postal | 67160 |
Code commune | 67544 |
Démographie | |
Gentilé | Wissembourgeois |
Population municipale |
7 492 hab. (2020 ) |
Densité | 156 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 18″ nord, 7° 56′ 49″ est |
Altitude | Min. 131 m Max. 527 m |
Superficie | 48,18 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Wissembourg (partie française) (ville isolée) |
Aire d'attraction | Wissembourg (partie française) (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wissembourg (bureau centralisateur) |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | wissembourg.fr |
Wissembourg [visɑ̃buʁ] (prononcé Waïssebouaïsch en francique méridional, le dialecte germanique local, en allemand Weissenburg) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Wissembourgeois.
Elle avait le statut de sous-préfecture jusqu'au , date du rattachement de l'arrondissement avec celui de Haguenau pour former l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg[1].
Géographie
Localisation
Wissembourg est située à l'extrême nord de l'Alsace, à la pointe nord-est de la France. Elle possède une frontière commune avec l'Allemagne (Land de Rhénanie-Palatinat). La commune est traversée par la Lauter, affluent gauche du Rhin, qui prend sa source en Allemagne.
Wissembourg est aussi éloigné à vol d'oiseau de Kaliningrad (Russie) que de Hendaye dans les Pyrénées-Atlantiques, soit 987 km.
Le centre-ville, ainsi que la partie ouest du ban communal, sont rattachés au parc naturel régional des Vosges du Nord, ce qui confère à la commune le titre de « ville-porte du parc ».
Wissembourg administre également la forêt du Mundat, située en territoire allemand[2].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Riedseltz, Cleebourg, Climbach, Oberhoffen-lès-Wissembourg, Seebach, Rott, Salmbach, Schleithal, Steinseltz, Schweigen-Rechtenbach, Schweighofen, Kapsweyer, Steinfeld, Bobenthal et Scheibenhardt.
Écarts et lieux-dits
- Altenstadt, un village à part entière de 1 012 habitants et qui a fusionné avec Wissembourg en 1974 ;
- Geisberg, avec implantation mennonite ;
- Geitershof ;
- Weiler ;
- Welschdorf.
Géologie et relief
Lors de l'effondrement du fossé rhénan, les terrains jurassiques ont été érodés. Au sud des Vosges, l'érosion s'est poursuivie, s'attaquant également aux terrains triasiques, mettant le socle hercynien à nu, alors qu'au nord des Vosges, les terrains triasiques recouvrent encore le socle.
Seuls des affleurements de granite à Windstein, et des affleurements de grauwacke à Weiler, lieu-dit de Wissembourg, laissent entrevoir le socle[3].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau traversant la commune[4] :
- La Lauter,
- Ruisseau le Seebach,
- Ruisseau Hasselbach
- Ruisseau Kuchenbaeche,
- Ruisseau le Hardtbach,
- Ruisseau le Klein Lauterbach,
- Ruisseau Pfeifersberg,
- Ruisseau Steinbachhohl.
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Sismicité
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[6].
Urbanisme
Typologie
Wissembourg est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Wissembourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 1 communes[10] et 7 492 habitants en 2020, constituant une ville isolée[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Wissembourg (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), terres arables (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), cultures permanentes (3,4 %), prairies (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Commune couverte par le plan local d'urbanisme intercommunal de la Communauté du Pays de Wissembourg[16].
Voies de communications et transports
Voies routières
- D 264 vers Schweigen-Rochtenbach[17].
- D 77 vers Rott > D 3 vers Climbazch.
- Traversée par l'itinéraire cyclable de la Lauter (Lauterbourg – Dahn) et par un des chemins de Compostelle en provenance de Rhénanie-Palatinat, elle est ville départ du sentier de grande randonnée 53 (rectangle rouge) qui, par les crêtes des Vosges, rallie Masevaux, à l'extrémité sud.
Transports en commun
- Transports en Alsace.
- Fluo Grand Est.
Lignes SNCF
- La gare de Wissembourg se trouve sur l'axe ferroviaire Strasbourg – Landau in der Pfalz via Haguenau.
- Gare de Riedseltz.
- Gare de Hunspach.
- Gare de Hoffen.
- Gare de Soultz-sous-Forêts.
Transports aériens
- Aéroport de Karlsruhe Baden-Baden
Toponymie
- Le nom latin, utilisé dans les sources ecclésiastiques, était Sebusium[18].
- D'un nom de personne germanique Wizzo(n) + burg[19].
- Anciennes mentions : Wizunburg (774)[19], Wizenburg (780)[19], Wissembourg (1793)[20], Vissembourg (XIXe siècle).
- Au XVIIIe siècle, les Allemands, pour distinguer ce Wissembourg de plusieurs autres endroits du même nom, l'appelait Kronweissenbourg[21].
- Waisseburch ou Weisseburch en francique méridional, Wisseburi en alémanique, Weißenburg en allemand.
Histoire
- L'abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul est fondée sur le site au VIIe siècle par des nobles austrasiens sur une île de la Lauter. Saint Pirmin y a introduit la règle de saint Benoît. Elle s'éleva bientôt à la tête d'un vaste domaine de plus de 200 km2, et s’enrichit au point de devenir l’abbaye la plus riche d’Alsace et d'obtenir le rang de principauté en 974.
- Le XIe siècle est marqué par la construction d’une église romane, dont il subsiste le clocher-beffroi.
- Pendant le XIIe siècle et le XIIIe siècle, le village qui naît autour de l'abbaye s'étend rapidement et cherche à s'émanciper de sa tutelle, d'où de nombreux conflits.
- La ville obtient d'avoir des membres au conseil et atteint alors son apogée. Sa richesse lui vient de la production de draps, de vins et de châtaignes.
- Au XIVe siècle, Wissembourg accentue son indépendance vis-à-vis de l’abbaye, et la ville devient membre de la Décapole en 1354. Ses dirigeants refusent alors de prêter allégeance au nouvel abbé.
- À la mort de l'abbé Philippe d'Erpach, en 1469, il laissa l'abbaye considérablement endettée. Le nouvel abbé, Jean de Bruck, essaya de relever l'abbaye. Cependant le comte palatin Frédéric Ier le Victorieux, landvogt de Haguenau, décida d'intervenir en tant que préfet de la Décapole. Il envoya dans l'abbaye des inspecteurs et des moines de la congrégation de Burckfeld. Mais l'abbé décida de se retirer au château de Drachenfels avec le prieur Antoine de Linange. Les interventions des moines remirent en cause les biens-fonds que possédaient des bourgeois de Wissembourg qui se révoltèrent et chassèrent les hommes du comte palatin. Ils demandèrent alors à l'abbé de revenir à Wissembourg. Les dégâts importants qui en résultèrent sur les biens poussèrent les deux partis à discuter en février 1470. Cependant l'empereur Frédéric III attisa le conflit. En décembre 1471, la paix fut conclue. L'abbé Jean de Bruck et son prieur restèrent en place, mais aussi les moines réformateurs.
- Ces différents conflits mènent au XVe siècle à la destruction de la ville par le comte Palatin, allié de l’abbaye. Le comte palatin décida d'assiéger la ville et de la bombarder.
- De 1485 à 1503, le chevalier Hans von Trotha, grand maréchal du comte palatin Philippe l'Ingénu, tyrannisa les habitants de Wissembourg. Il est à l'origine de la légende de Hans Trapp.
- Au XVIe siècle, la Réforme fait son apparition dans la ville et connaît un grand succès. Arrive alors une période sombre : Guerre des paysans en Alsace et en Lorraine (1525), guerre de Trente Ans et les passages des multiples armées. En 1648, il ne lui reste plus alors que 140 habitants.
- À la signature du deuxième traité de Westphalie en 1648, qui clôt cette guerre de Trente Ans, la France considère que les villes de la Décapole, dont Wissembourg, passent sous sa domination (avec les possessions des Habsbourg en Alsace, et non toute l'Alsace comme on le voit souvent écrit). Ce traité de Münster, en effet, est ambigu et sujet à interprétation. Cependant, la Décapole n'entend nullement se soumettre aux Français, et ses villes refusent de reconnaître Louis XIV comme leur souverain. Il s'ensuivra une sévère campagne militaire de mise au pas, et Wissembourg sera prise, incendiée et pillée le . Elle finira alors, avec ses consœurs de la Décapole, par se soumettre à la France en 1680, le Saint-Empire romain germanique n'ayant pas pu les secourir.
- Stanislas Leszczynski, roi de Pologne en exil, séjourne à Wissembourg de 1719 à 1725, avec sa famille, notamment sa fille Marie. Ils sont hébergés dans une maison prêtée par le bailli Weber, ensuite appelée palais Stanislas. Protégé par le duc de Bourbon, principal ministre depuis la mort du Régent, Stanislas envisage de lui faire épouser Marie. Mais, en 1725, le duc d'Antin arrive de Paris et annonce que c'est Louis XV, le roi de France (âgé de 15 ans), qui a pour se marier fixé son choix sur Marie (22 ans).
Un mariage par procuration (le roi est représenté par Louis d'Orléans) a lieu à la cathédrale de Strasbourg le (Marie devient dès cette date la reine), avant la cérémonie définitive, le , à Fontainebleau. - À la Révolution, les moines sont expulsés et les biens de l’abbaye sont vendus.
- La bataille de Wissembourg (décembre 1793) fut une bataille de la Révolution française. Elle est inscrite en hommage sur l'Arc de Triomphe.
- La bataille de Wissembourg (1870), qui fut la première des batailles de la guerre de 1870, a lieu sur les hauteurs au sud de la ville, le , sur le Geisberg. À l'issue de la guerre et de la défaite de la France, l’Alsace et la ville deviennent allemandes[22]. Son histoire suit depuis lors celle du reste de l’Alsace.
- Pendant l'hiver 1944-1945, Wissembourg a été endommagée par les tirs d'artillerie et les combats qui se sont déroulés dans la région. Libérée une première fois le , puis reprise par les Allemands, la ville n'a été définitivement reconquise que le , par l'opération Undertone de la 7e armée du général Patch.
Histoire postale
Un bureau de poste a été créé à Wissembourg en 1648[23].
À partir de 1792, ce bureau utilise des marques postales linéaires qui sont libellées avec le numéro 67 (par exemple 67 WISSEMBOURG - on trouve également des marques un peu plus rares avec l'orthographe 67 WEISSEMBOURG)[23]. Les premiers cachets à date apparaissent en 1831[24].
En 1852, la poste affecte le numéro de cachet petit chiffre 3693 à Wissembourg. En 1862, ce numéro est remplacé par le cachet « Gros Chiffres » 4345 (voir figure). En 1872, à la suite de l'annexion par l'Allemagne, ce numéro est affecté à la commune de Saint-Just-la-Pendue[25].
Politique et administration
Liste des maires
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[31] :
- total des produits de fonctionnement : 10 210 000 €, soit 1 321 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 8 835 000 €, soit 1 143 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 3 036 000 €, soit 393 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 3 295 000 €, soit 426 € par habitant ;
- endettement : 9 161 000 €, soit 1 185 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 23,73 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 28,41 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 69,46 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,11 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 20,31 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 370 €[32].
Taux de chômage 2016 : 6,4 %[33]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Pyramide des âges
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2020, la commune comptait 7 492 habitants[Note 3], en diminution de 3,18 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[37] :
- Écoles maternelle et primaire,
- Collèges,
- Lycées.
Santé
Professionnels et établissements de santé[38] :
- Médecins,
- Pharmacies,
- Centre Hospitalier Intercommunal de la Lauter de Wissembourg.
- Hôpitaux à Niederbronn-les-Bains, Haguenau.
Cultes
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- Agriculteurs, éleveurs[41].
- Sylviculture et exploitation forestière.
- Culture et production animale.
Tourisme
- Hôtels[42].
- Restaurants[43].
- Chambres d'hôtes.
Commerces
- Commerces et services de proximité[44].
- L'entreprise Bruker fabrique des spectromètres et des appareils de résonance magnétique.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments classés monuments historiques
- Église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbatiale et dernier vestige de l'abbaye du XIIIe siècle, classée en 1930[45]. Cette église est le deuxième plus grand bâtiment de style gothique original en Alsace après la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. On y a trouvé le Christ de Wissembourg, plus ancien vitrail figuratif connu, exposé au musée de l'Œuvre Notre-Dame à Strasbourg. La tour carrée côté ouest est datée de 1075. Côté nord se trouvent les restes du cloître de l'abbaye, jamais achevé, qui permet d'accéder à une chapelle romane du XIe siècle. L'église contient également une monumentale peinture murale de 11 mètres de haut, datant probablement du XIVe siècle et représentant saint Christophe tenant l'enfant Jésus dans ses bras. D'autres fresques anciennes et vitraux sont également visibles.
- La chapelle Saints-Pierre-et-Paul et le passage vouté reliant la chapelle à l'église sont inscrits depuis 1973[46].
- Église Saint-Ulrich, située à Altenstadt (à l'est de Wissembourg). Classée depuis 1898[47], elle date des XIe et XIIe siècles.
- Église Saint-Jean, où la Réforme a été prêchée par Martin Bucer en 1522 (clocher roman du XIIIe siècle). Classée en 1898[48].
Monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
- L'ancien doyenné, actuellement sous-préfecture de Wissembourg, inscrite en 1994[53].
- La maison du Sel (XVe siècle), bâtiment qui servait à la collecte de la gabelle, inscrite en 1998[54].
- L'ancien hôtel du prêteur royal Von Neubeck, inscrit en 1987[55].
- L'ancienne maison Bürgerhof, inscrite en 1935[56].
- L'ancienne maison des Tanneurs, inscrite en 1929[57].
- L'ancienne église des Dominicains, inscrite en 1982[58].
- Le canal de la Lauter, inscrit partiellement en 1997[59].
- Le château Saint-Rémy d'Altenstadt, inscrit en 1989[60].
- Le château du Geisberg, inscrit en 1990[61].
- Une maison du XVIIe siècle, située 27, rue Neuve, inscrite en 1935[62].
- Une maison du XVIe siècle, située 2 rue Nationale, inscrite en 1935[63].
- Une maison du XVIIe siècle, située 35 rue de la Laine, inscrite en 1935[64].
- La maison Vogelsberger, située 2 quai Anselmann, inscrite en 1929[65].
- La maison Wagenführer, située 5 quai Anselmann, inscrite en 1938[66].
- La maison dite maison des Chevaliers, 1 avenue de la Sous-Préfecture, inscrite en 1990[67].
- La maison dite Stern, 28 rue de l'Étoile, inscrite en 2008[68].
- Le musée Westercamp, inscrit en 1935[69].
- L'obélisque du roi de Rome, inscrit en 1989[70].
- Les restes des fortifications de la ville (XIIIe siècle), bien conservés par endroits, inscrits en 1933[71].
- Château fort Saint-Paul[72]. Des 4 châteaux qui défendaient l'abbaye (aux points cardinaux), seul subsiste, au Nord, le château Saint-Paul. Antérieurement au château se situait au même emplacement une ferme abbatiale avec chapelle, plus tard transformée en prieuré puis en château fort.
- L'intersection du 49e parallèle nord et du 8e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
- Synagogue la première datée de 1805, remplacée par une nouvelle en 1872 et détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale. Une troisième fut construite après la guerre[73].
- Cimetières : cimetière de l'église paroissiale Saint-Ulrich, cimetière chrétien, cimetière juif[74],[75],[76].
Église Saints-Pierre-et-Paul. Tour romane de l'église Saints-Pierre-et-Paul. Fresque Saint Christophe tenant l'enfant Jésus dans ses bras (XIVe siècle). Église Saint-Jean. La maison du Sel. Hôtel Stanislas. Maison dite de « l'ami Fritz ». Maison Vogelsberger construite en 1540. Détail de la maison Vogelsberger. La grange aux Dîmes. Sous-préfecture, ancien doyenné. Musée Westercamp.
Personnalités liées à la commune
- Le moine Otfried de Wissembourg (790–870), écrivain. Le collège de la ville porte aujourd'hui son nom.
- Stanislas Leszczyński, roi de Pologne de 1704 à 1709, s'exila à Wissembourg et y vécut de 1719 à 1725. Le lycée de la ville porte aujourd'hui son nom.
- Pierre-Paul Botta, général né à Wissembourg en 1741 et mort à Vannes en 1795.
- Jacob Job Elie (1746-1825), général ayant participé à la prise de la Bastille.
- Jean-Gotthard Grimmer (1749-1820), pasteur à Wissembourg puis député à la Convention nationale le 10 ventôse an III () en remplacement de Philibert Simond.
- Ferdinand Daniel Marx (1761-1839), général de cavalerie français et baron du Premier Empire.
- Frédéric Michel Lajolais, général né à Wissembourg en 1765 et mort au château d'If en 1809.
- Georges Michel Léopold Labbé de Waudré, général né à Wissembourg en 1766 et mort à Toulouse en 1815.
- Louis Apffel (1777-1847), avocat, maire, conseiller général et amateur d'art, né à Wissembourg.
- Charles Westercamp (1799-1871), député du Bas-Rhin, né à Wissembourg.
- Jean Frédéric Wentzel (1807-1869) et l'Imagerie de Wissembourg.
- Louis Moll, agronome né à Wissembourg en 1809 et décédé en 1880.
- Joseph Guerber, écrivain et député protestataire, né à Wissembourg en 1824 et décédé en 1909.
- Philippe Gaspard Gauckler (1826-1905) ingénieur en génie civil, officier de la Légion d’honneur auteur de la formule de Gauckler-Manning-Strickler.
- Auguste Dreyfus (1827-1897), grand financier et homme d'affaires français.
- Joseph von Stichaner (1838-1889), Kreisdirektor à Wissembourg (monument au sud de la ville), président du Bas-Rhin.
- Ludwig Bossler (1838-1913), philologue allemand, botaniste alsacien et directeur de gymnasium Wissembourg 1871-1874.
- Charles-Emile Matthis travailla comme lithographe dès 1863 pour l'imprimerie Wentzel de Wissembourg[77].
- Charles Marbach Karl Marbach, (1841-1916), Évêque de Paphus et membre du clergé de Strasbourg de 1891 à 1901.
- Charles Mewès (1858-1914), architecte.
- Charles de Foucauld (1858-1916), explorateur et religieux, habita quelques années de son enfance à Wissembourg.
- Alexander zu Hohenlohe-Schillingsfürst, (1862-1924) député du Reichstag pour la circonscription électorale du Reichsland Elsaß-Lothringen 10 (Alsace-Lorraine) de 1893 à 1903, diplomate, éditeur, nommé citoyen d'honneur de Wissembourg en 1903.
- André Bloch (1873–1960), compositeur français.
- Heinrich Boell (1890–1947), musicien allemand organiste et chef de chœur.
- Oskar Joost (1898–1941), musicien allemand.
- Marie Gross née Krebs (1899-1964), résistante ayant permis l'évasion d'une soixantaine de prisonniers de guerre français pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Götz Harbsmeier (1910–1979), théologien protestant allemand. Voir : Götz Harbsmeier.
- Paul Collowald (né en 1923 à Wissembourg), journaliste français.
- Jean-Pierre Hubert, écrivain et musicien né à Strasbourg en 1941 et décédé à Wissembourg en 2006.
- Gérard Collin-Thiébaut (né en 1946), artiste plasticien, vécu à Wissembourg de 1969 à 1975, au 5 rue Saint-Jean.
- Valérie Mischler, actrice et chanteuse française.
- Christophe Bouisse, acteur.
- Christophe Kern (né en 1981), cycliste français.
- Jean-François Kornetzky (né en 1982), gardien de but français.
- Pokey LaFarge, de son vrai nom Drew Heissler (né en 1983), chanteur de Bluegrass américain dont la famille est originaire de Wissembourg.
- David Ulm (né en 1984), footballeur français.
- Lydie Lescarmontier (née en 1985), glaciologue et auteure française.
- Ophélie Cyrielle Etienne (née en 1990), médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 (natation).
Héraldique
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Les armes de Wissembourg se blasonnent ainsi : |
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Le village d'Altenstadt a son propre blason.
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Les armes d'Altenstadt se blasonnent ainsi : « d'argent à un fer à cheval de sable ». |
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Voir aussi
Articles connexes
- Communes du Bas-Rhin
- Forêt du Mundat
- Festival international de musique de Wissembourg
- Andreas Cellarius (théologien)
- Musée Westercamp
- Aire urbaine de Wissembourg
- Gare de Wissembourg
- Liste des monuments historiques de Wissembourg
- Décapole (Saint-Empire)
Bibliographie
- Aspects culturels de Wissembourg et de sa région à travers les âges : exposition, 14-, Relais culturel régional, Wissembourg, 1981, 60 p.
- Fritz Eyer, Wissembourg, art et histoire, Éd. de la Tour blanche, Wissembourg, 1980, 65 p.
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Wissembourg, pp. 637 à 649
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)Wissembourg, p. 358-359, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
- Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. 3.7 Les villes impériales de Obernai, Rosheim, Haguenau, Wissembourg et Landau - 3.21 Le Mundat de Wissembourg (évêché de Spire)
- Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Wissembourg, pages 255 à 260. Voir aussi : Vitraux déplacés et vitraux disparus après la révolution p.265
- Parc naturel régional des Vosges du Nord. Les châteaux forts, Clermont-Ferrand, A.R.P.E.G.E, , 223 p.Itinéraires 20 : L’ouvrage fait partie de la collection des guides naturels de France et présente 33 châteaux-forts (sur les 35 du parc) qui vous accueillent, avec en introduction : L’histoire, L’architecture, La vie quotidienne, Jardins et plantes cultivées, Le démantèlement des châteaux, Le château fort dans notre environnement : Saint-Paul, p.206
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Liens externes
- Sites officiels : www.wissembourg.fr et www.ville-wissembourg.eu
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Wissembourg sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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