Aéroport Willy-Brandt de Berlin-Brandebourg Flughafen Berlin Brandenburg „Willy Brandt“ | ||||
Vue de l'aéroport en octobre 2020. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | Allemagne | |||
Land | Brandebourg | |||
Ville | Berlin | |||
Date d'ouverture | ||||
Coordonnées | 52° 22′ 00″ nord, 13° 30′ 12″ est | |||
Altitude | 47 m (154 ft) | |||
Informations aéronautiques | ||||
Code IATA | BER | |||
Code OACI | EDDB | |||
Type d'aéroport | Civil | |||
Gestionnaire | Flughafen Berlin Brandenburg GmbH | |||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Brandebourg
Géolocalisation sur la carte : Berlin
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L’aéroport Willy-Brandt de Berlin-Brandebourg (Flughafen Berlin Brandenburg „Willy Brandt“) (code IATA : BER • code OACI : EDDB) est l'aéroport international de Berlin, situé à la frontière sud de la ville, sur la commune de Schönefeld dans le Land de Brandebourg, partiellement sur le site de l'aéroport de Berlin-Schönefeld. Il porte le nom de Willy Brandt (1913-1992), ancien chancelier d'Allemagne de l'Ouest et ancien bourgmestre-gouverneur de Berlin, et il est géré par la Flughafen Berlin Brandenburg GmbH.
D'un montant initial de 2 milliards d'euros, revu régulièrement à la hausse pour atteindre 6,6 milliards d'euros en 2016 puis plus de 7 milliards en 2020, le projet d'aéroport prévoit une capacité initiale de 27 millions de passagers par an. L'aéroport remplace ceux de Berlin-Tegel et de Berlin-Schönefeld.
La construction de ce qui représentait le plus grand projet aéroportuaire en Europe a débuté le 5 septembre 2006 et devait être terminée en automne 2010 pour une mise en service commercial en octobre 2011. La date fut repoussée à maintes reprises en raison d'une multitude de problèmes techniques, de gestion, de corruption, de coordination de chantier et de dépassements de budget.
Le , son premier terminal est officiellement ouvert après 14 ans de travaux et 29 ans après le lancement officiel du projet.
Situation
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Histoire
Planification et début de la construction
La décision de construire le nouvel aéroport a été prise en 1996[1]. À l'époque, ce projet doit montrer la puissance retrouvée de Berlin à la suite de la réunification allemande[1]. Devant remplacer les aéroports vieillissants de Schönefeld, Tegel et Tempelhof[2], il doit également permettre de proposer de nombreuses liaisons aériennes directes vers l'Amérique du Nord, l'Afrique et l'Asie, ainsi que de faire décoller économiquement la capitale[1]. Le budget initial est de 2 milliards d'euros[3],[4].
L'opposition à l'aéroport est immédiate de la part de certains habitants de Schönefeld, du fait du bruit, du déménagement d'un village complet, d'entreprises, de sites naturels et d'un cimetière[5]. Cette opposition est globalement ignorée, du fait de l'intérêt supérieur du projet[5].
Le contrat de construction est officiellement signé le 31 mars 1999, avec deux sociétés chargées de la gestion du chantier[5].
Le chantier débute en 2006[6], et l'ouverture de l'aéroport est prévue pour l'automne 2010[7], ou 2011[2]. Il est difficile de trouver 900 millions d'euros pour boucler le budget[5]. Pour Hartmut Mehdorn, alors PDG de la Deutsche Bahn et associé au projet, le montage financier est extrêmement politique et ne convainc pas tous les partis impliqués ; l'aéroport est construit « à l'économie »[5].
La société gestionnaire demande, après le début des travaux, que les plans soient révisés pour inclure un étage supplémentaire[5], afin d'augmenter les capacités d'accueil et les surfaces des commerces. La faillite d'une société participant à la gestion du chantier retarde encore les travaux[2]. Les différentes entreprises locales employées sur le site, principalement des PME, travaillent sans coordination ; de plus, la gestion du projet valide de nouvelles idées et de nouveaux ajouts tout au long du chantier[5].
Le 22 mai 2003, face aux difficultés financières et techniques croissantes, le projet est nationalisé. La ville de Berlin, le Land de Brandebourg et le gouvernement fédéral reprennent la main et redeviennent maîtres d'ouvrage[5]. La société gestionnaire, la Flughafen Berlin Brandenburg GmbH, est détenue à 37 % par la Ville-État de Berlin, à 37 % par l'État du Brandebourg et à 24 % par la République fédérale.
Le premier directeur technique fait part aux maîtres d'ouvrage de plusieurs problèmes critiques. Selon Udo Haase, maire de Schönefeld, son poste était politique, ses critiques ne pouvaient pas être entendues et il a préféré partir[5].
Des ajouts sont réalisés à la dernière minute du fait de l'absence de prise en compte de l'évolution du trafic aérien. Ainsi, des aménagements sont réalisés pour permettre d'accueillir des A380 alors que le trafic vers Berlin n'aurait jamais amené cet avion à y atterrir[5].
Manfred Körtgen, le second directeur technique, n'était pas a temps plein sur ce chantier, car il préparait sa thèse[5].
Le 7 mai 2010, une fête est organisée pour célébrer l'achèvement du gros-œuvre[5]. Les manifestations de protestation se poursuivent tout au long du chantier[5].
Inaugurations repoussées
La gare est construite par la Deutsche Bahn. Elle est inaugurée le 30 mai 2011, à la date convenue[5]. L'inauguration de l’aéroport en lui même est reportée à 2012[5].
Les partenaires du projet sont informés régulièrement par les gestionnaires des récentes avancées du chantier. Pour Hartmut Mehdorn, devenu PDG de Air Berlin présent à une réunion début 2012, il est clair que l'inauguration se fera sous peu[5]. Des tests sont effectués le 14 février 2012 : au milieu du chantier en cours, des volontaires équipés de casques de protection et de gilets de haute visibilité jouent le rôle de passagers et permettent de voir si l'aéroport est fonctionnel. De nombreux dysfonctionnements sont constatés[5]. Pour Udo Haase, maire de Schönefeld, la réalité du chantier était occultée par les gestionnaires du projet ; pour Wolfgang Tiefensee, alors ministre fédéral des Transports, les points bloquants n'étaient pas rapportés aux gestionnaires du projet[5].
Le 8 mai 2012, trois semaines avant la mise en service officielle, prévue le 24 mai 2012[5], la détection de la défectuosité du système anti-incendie (monté à l'envers[5]) et d'évacuation des fumées pousse les organisateurs à annuler la cérémonie d'inauguration, le temps de corriger ces problèmes. Le report est annoncé lors d'une conférence de presse, au cours de laquelle le management du projet est publiquement remis en cause[5]. Une fête citoyenne a lieu le 12 mai 2012, avec des jeux et des visites d'avions, en présence des responsables du chantier. Elle montre surtout les divergences au sein de la direction[5]. En fait, l'ensemble du chantier est en retard, créant une polémique et coûtant son poste au directeur technique du projet, Manfred Körtgen[8].
Le report est estimé à trois mois, pour une inauguration à la mi-août[5], mais dure finalement huit ans ; l'ouverture est annoncée puis reportée à nouveau six fois de suite[2], systématiquement au dernier moment à la suite d'un nouvel incident découvert peu de temps avant[5]. Ainsi, le 14 août 2012, une nouvelle date d'ouverture est annoncée (17 mars 2013), puis le 7 septembre 2012, l'inauguration est repoussée au 27 octobre 2013[5].
La chambre des députés du Land de Berlin décide le 27 septembre 2012 de la mise en place d'une commission d'enquête présidée par Martin Delius. La commission révèle que le conseil d'administration était partiellement au courant de la situation et aurait pu prendre des décisions visant à résoudre la situation. Par ailleurs, sur ordre de la direction, des passages faisant état des problèmes rencontrés sur le chantier sont retirés des rapports destinés au conseil d'administration. Martin Delius estime aussi que la commission a été empêchée de travailler correctement par le maire de Berlin Klaus Wowereit, par ailleurs membre du conseil d'administration du projet de l'aéroport[5].
L'architecte et les principaux gestionnaires du projet étant critiqués pour leur absence de gestion, ils décident de partir avec les plans. L'affaire fuite dans la presse[5]. Poussé par Klaus Wowereit, Hartmut Mehdorn devient directeur du projet le 11 mars 2013, annonçant qu'il n'est pas possible de « faire des miracles ». Il se trouve alors, que le chantier est interrompu depuis près d'un an. Martin Delius estime que la décision de nommer Mehdorn est « opaque », car ce dernier est un des instigateurs initiaux du projet[5].
Dans le documentaire de Thomas Balzersorti en 2020, Mehdorn indique découvrir des aberrations au moment de sa prise de poste, telles que le montage à l'envers du système anti-incendie qui oblige à revoir toute l'installation électrique, ou le sous-dimensionnement des conduites d'arrivée et d'évacuation des eaux, prévues pour un aéroport sur un niveau alors qu'un étage a été ajouté depuis[5].
Début 2013, les autorités annoncent que la nouvelle structure n'ouvrira pas avant 2014[9]. Le maire de Berlin Klaus Wowereit annonce sa démission du poste de président du Conseil de Surveillance du projet d'aéroport[10]. Toutefois, le trafic de fret aérien des deux anciens aéroports est progressivement transféré sur le nouvel aéroport à compter du 1er août 2013[11]. En novembre 2013, le coût de l'aéroport se monte désormais à 5,7 milliards d'euros, soit plus de deux fois le budget initial[12]. Rainer Schwarz, le CEO du projet est démis de ses fonctions le 16 janvier 2013[13] avec un parachute doré de un million d'euros, assez peu apprécié par l'opinion publique[5].
Le 7 janvier 2014, Klaus Wowereit annonce que l'ouverture n'aura pas lieu en 2014[9]. En mars 2014, il est révélé que seuls 4 % du terminal du futur aéroport sont certifiables à cette date[14]. Un mois plus tard, Martin Burkert, président de la commission des transports au Bundestag, déclare que la mise en opération du BER n'aura sans doute pas lieu avant 2017[15]. En décembre 2014, Wowereit, dont la popularité est désormais au plus bas, démissionne de son mandat de maire[2]. Mehdorn démissionne de son poste de directeur en 2015, remplacé par Karsten Mühlenfeld[5],[16]. Martin Delius, président de la commission d'enquête du parlement de Berlin, estime qu'avec les retards du chantier et sa gestion, une inauguration fin 2017 est improbable[17]. En août 2015, le journal Bild rapporte des faits de corruption autour du chantier[18].
En août 2016, la Commission européenne autorise un nouveau plan d'investissement public ayant pour but de terminer le chantier, sans qu'une nouvelle date précise ne soit avancée pour l'exploitation commerciale de l'aéroport[19]. Un audit général met à jour 550 000 malfaçons : un système anti-incendie entièrement à refaire, tout comme certains escalators trop courts, un nombre de comptoirs pour les compagnies aériennes trop faible, un réseau électrique impossible à exploiter[2]… Le budget atteint cette année là 6,6 milliards d'euros[20].
Les médias et la justice allemande enquêtent également sur de possibles faits de corruption liés à l'aéroport[21],[22]. Quatre personnes sont mises en examen par la justice et un des ingénieurs lanceurs d'alerte est empoisonné de manière suspecte[23]. En octobre 2016, un ancien employé est condamné à trois ans et demi de prison pour corruption[24] ; en 2017, une enquête pour détournement de fonds est ouverte contre un ancien directeur technique de l'aéroport[2]. Dans le même temps, la Flughafen Berlin Brandenburg GmbH est attaquée en justice par différentes sociétés ayant investi dans le projet (comme la Deutsche Bahn), certaines ayant fait faillite à cause des retards[2]. Des trains vides desservent la gare de l'aéroport pendant neuf ans pour garantir le fonctionnement des infrastructures ferroviaires[5]. La réputation de l'ingénierie allemande, alors reconnue au niveau international, est fortement touchée[2],[5].
En décembre 2016, les autorités annoncent que la structure n'ouvrira pas avant 2018[25]. En mai 2017, le porte-parole du projet parle d'une ouverture du premier terminal « pas avant » fin 2019 ou 2020[26]. Le 13 décembre 2017, est annoncé que la date du 31 octobre 2020 est retenue pour l'inauguration[5].
Le 28 juin 2018, la chambre des députés du Land de Berlin met en place une nouvelle commission d'enquête concernant le chantier, et dont le rapport final est attendu pour 2021[5].
Le 29 novembre 2019, Engelbert Lütke-Daldrup, troisième président de la Flughafen Berlin Brandenburg GmbH, confirme lors d’une conférence de presse que l’aéroport, via son premier terminal sera inauguré le 31 octobre 2020. Plusieurs compagnies aériennes doivent également déménager de l’aéroport de Tegel vers Berlin-Brandebourg à la même date, et une deuxième vague de transfert devrait avoir lieu les 3 et 4 novembre 2020[27]. Toutefois des opérations de maintenance sont organisées pour que le site continue à garder un état de fonctionnement correct pour le jour de l'inauguration : ménage, plomberie et aération des tunnels sont régulièrement inspectés[2]. Les équipements mis à disposition, prévus pour l'ouverture en 2010, doivent être mis à niveau, en installant notamment des prises pour le rechargement des téléphones portables, dispensables lors de sa conception[2], ou en changeant les écrans d'ordinateur des postes de contrôle des passagers[5].
Le 31 octobre 2020, le premier avion décolle du nouvel aéroport inauguré[28],[29], après 14 ans de travaux[5]. Le coût du projet à cette date est de 7 milliards d'euros[5]. Trois autres terminaux sont prévus, l'aérogare de l'aéroport de Schönefeld (absorbé par BER) devenant le terminal 5 du nouvel ensemble. L'ouverture du terminal 2 est prévue pour 2021, et les chantiers des deux autres terminaux sont loin d'être terminés à cette date. La capacité d'accueil de l'aéroport serait pour 2021 inférieure à la moitié de ses objectifs[2]. Le terminal 5 est définitivement fermé en novembre 2022[30].
Caractéristiques
Le nouvel aéroport est situé partiellement sur le site de l'aéroport de Berlin-Schönefeld. Les travaux ont commencé en 2006. Deux villages, avec plus de 300 personnes, ont été délogés. L'aérogare mesure 220 × 180 × 32 mètres. Elle a une capacité de 27 millions de passagers avec 25 positions au contact. La capacité maximale du nouvel aéroport sera de 45 millions de passagers après fermeture des aéroports de Tegel et Schönefeld.
Les plus grandes compagnies aériennes représentées sont Lufthansa, easyJet, Germanwings et Ryanair. Lufthansa ne projette pas une nouvelle plate-forme de correspondance aéroportuaire, mais elle offrira 38 liaisons directes. Air France, Condor et Norwegian ont annoncé de nouvelles relations.
Statistiques
BER a accueilli 444 893 passagers en 2020[31],[32] depuis son ouverture le 31 octobre 2020, données du site officiel de l'aéroport.
Voir la .
Compagnies aériennes et destinations
Compagnies | Destinations |
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Aegean Airlines | Athènes E.-Venizélos, Thessalonique-Makedonía |
Aer Lingus | Dublin |
Air Cairo | Hurghada
En saison : Marsa Alam |
Air France | Paris-Charles de Gaulle |
Air Malta | En saison: Malte |
Air Serbia | Belgrade-Nikola-Tesla |
airBaltic | Riga, Tallinn
En saison: Vilnius |
AnadoluJet | Ankara Esenboğa, Istanbul-S. Gökçen |
Austrian Airlines | Vienne-Schwechat
En saison: Innsbruck-Kranebitten |
Azerbaijan Airlines | Bakou-H. Aliyev |
Bluebird Airways | En saison: Tel Aviv - Ben Gourion |
British Airways | Londres-City, Londres-Heathrow |
Brussels Airlines | Bruxelles-National |
Bulgaria Air | Sofia-Vrajdebna |
Corendon Airlines | En saison : Antalya, Héraklion-N. Kazantzákis, Hurghada, Izmir-A. Menderes |
Croatia Airlines | En saison : Split |
DAT | Sarrebruck-Ensheim[33]
En saison : Rønne-Bornholm |
Delta Air Lines | En saison: New York-John F. Kennedy |
easyJet[34] |
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EgyptAir | Le Caire |
El Al | Tel Aviv - Ben Gourion |
Eurowings |
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Finnair | Helsinki-Vantaa |
FlyOne | En saison: Chișinău |
Freebird Airlines | En saison: Antalya |
Hainan Airlines | Pékin-Capitale |
Iberia | Madrid-Barajas |
Icelandair | Reykjavik-Keflavík |
Iraqi Airways | Bagdad, Erbil |
Israir Airlines | En saison: Tel Aviv - Ben Gourion |
Jet2.com | En saison: Birmingham, Leeds-Bradford, Newcastle |
KLM | Amsterdam |
LOT Polish Airlines | Varsovie-Chopin |
Lufthansa | Francfort, Munich-F. J. Strauß |
Luxair | Luxembourg-Findel |
Norse Atlantic Airways | Miami
En saison: New York-John F. Kennedy |
Norwegian Air Shuttle | Bergen, Copenhague-Kastrup, Oslo-Gardermoen, Stockholm-Arlanda, Trondheim |
Nouvelair | En saison : Djerba-Zarzis, Monastir, Tunis-Carthage |
Pegasus Airlines | Ankara Esenboğa, Istanbul-S. Gökçen
En saison : Antalya, Izmir-A. Menderes |
Play | Reykjavik-Keflavík[35] |
Qatar Airways | Doha-Hamad |
Royal Jordanian | En saison: Amman-Reine-Alia |
Ryanair |
|
Scandinavian Airlines | Copenhague-Kastrup, Oslo-Gardermoen, Stockholm-Arlanda |
Scoot | Singapour-Changi |
SkyAlps | Bolzano |
SmartLynx Airlines | En saison charter: Dubaï |
Sundair | Beyrouth-Rafic Hariri, Fuerteventura, Hurghada En saison :
|
SunExpress | Antalya, Gaziantep-Oğuzeli, Izmir-A. Menderes
En saison : Adana-Sakirpasa, Ankara Esenboğa, Bodrum-Milas, Dalaman, Samsun-Çarşamba |
Swiss International Air Lines | Zurich |
TAP Air Portugal | Lisbonne-H. Delgado |
Transavia France | Paris-Orly
En saison : Montpellier-Méditerranée, Nantes-Atlantique |
Tunisair | En saison : Djerba-Zarzis |
Turkish Airlines | Istanbul En saison :
|
United Airlines | Newark-Liberty
En saison: Washington-Dulles |
Vueling | Barcelone-El Prat |
Volotea | Lyon-Saint-Exupéry, Strasbourg, Vérone - Villafranca |
Wizz Air |
|
Édité le 12/12/2020 Actualisé le 03/03/2023
Accès
Routier
L'aéroport est desservi par la Bundesautobahn 113 de Berlin.
Ferroviaire
L'aéroport dispose en novembre 2020 de deux gares ferroviaires, la gare de l'aéroport de Berlin - Terminal 1-2 inaugurée le 30 mai 2011[5] et la gare de l'aéroport de Berlin - Terminal 5 (Schönefeld). Les deux gares sont desservies par les lignes 9 et 45 du S-Bahn ainsi que par de nombreuses lignes ferroviaires régionales.
Vélo
Une piste cyclable de 25 kilomètres relie l'aéroport au centre de Berlin[6].
Notes et références
- 1 2 3 Patrick Saint-Paul, « Un aéroport pour faire décoller Berlin », sur Le Figaro,
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Thomas Wieder, « A Berlin, un nouvel aéroport huit ans trop tard », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Nouveau report pour l’aéroport de Berlin-Brandebourg », sur Air Journal (consulté le ).
- ↑ (en) « Danger of collapsing roof may delay Berlin airport construction », sur DW.COM (consulté le ).
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 « Berlin : les turbulences d'un aéroport - Regarder le documentaire complet », sur ARTE (consulté le )
- 1 2 « Aérien : Berlin réunifie ses aéroports de l'Est et de l'Ouest »,
- ↑ Le Parisien, « Retard du nouvel aéroport : le maire de Berlin essuie des critiques », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ http://www.leparisien.fr/transports/berlin-l-ouverture-du-grand-aeroport-repoussee-a-mars-2013-17-05-2012-2004674.php retards
- 1 2 « Le nouvel aéroport de Berlin n'ouvrira pas avant 2014 », (consulté le )
- ↑ L'aéroport de Berlin tourne au scandale politique - Les Echos du 7 janvier 2013
- ↑ Olivier Constant, « L'aéroport de Berlin Brandenburg doit débuter ses opérations cargo le 1er août », (consulté le )
- ↑ « Aéroport de Berlin – Brandebourg : 5,7 milliards de budget », sur Air Journal (consulté le ).
- ↑ (en-US) « Berlin airport CEO fired after delays to opening », sur news.yahoo.com (consulté le )
- ↑ François Duclos, « Berlin-Brandebourg : 4% de l’aéroport certifiables », sur air-journal.fr, (consulté le )
- ↑ (de) « BER-Eröffnung laut Burkert vielleicht erst nach 2017 », sur n-tv,
- ↑ (de) « Flughafen-Chef Mühlenfeld beginnt mit der Arbeit », sur www.inforadio.de (consulté le )
- ↑ « ZEIT ONLINE | Lesen Sie zeit.de mit Werbung oder im PUR-Abo. Sie haben die Wahl. », sur zeit.de (consulté le )
- ↑ (de) « BER-Manager unter Korruptionsverdacht », sur n-tv.de (consulté le )
- ↑ (en-US) « Brussels clears German support for troubled Berlin airport », (consulté le )
- ↑ (en) « Berlin's new airport potentially hit by yet another delay », sur dw.com, (consulté le )
- ↑ (en-US) « Plot Thickens in Berlin's Airport Bribery Scandal », (consulté le )
- ↑ « Bribery probe hits Berlin's scandal airport », (consulté le )
- ↑ (en-GB) « Berlin Brandenburg airport corruption 'whistleblower poisoned' - BBC News » (consulté le )
- ↑ (en) « Berlin airport employee jailed for taking huge bribe », The Local, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en-US) « Berlin Airport Opening Delayed For Fifth Time », sur Handelsblatt,
- ↑ (de) « Diskussionen um neuen PR-Berater am BER », (consulté le )
- ↑ « L'aéroport de Berlin-Brandebourg sera inauguré le 31 octobre 2020 », sur Air Journal (consulté le ).
- ↑ « Aéroport de Berlin : ouverture prévue en octobre 2020 », sur Businesstravellerfrance (consulté le ).
- ↑ « Un premier avion de passagers décolle du nouvel aéroport de Berlin », sur RTBF (consulté le )
- ↑ (de) Thomas Rautenberg, « Alter Schönefelder Flughafen wird endgültig geschlossen », rbb24.de, 18 novembre 2022.
- ↑ https://www.berlin-airport.de/de/_dokumente/presse/basisinformationen/verkehrsstatistik/2020/2020-11-BER-DE.pdf
- ↑ https://www.berlin-airport.de/de/_dokumente/presse/basisinformationen/verkehrsstatistik/2020/2020-12-BER-DE.pdf
- ↑
- ↑ http://www.easyjet.com/de/billigfluege/deutschland/berlin/flughafen-ber
- ↑ « Islande : la nouvelle low cost Play à Paris cet été » (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Aéroport de Berlin-Schönefeld
- Aéroport de Berlin-Tegel
Liens externes
- (de)(en)(pl) Site officiel
- « Informations sur l'aéroport »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ) (de; en)
- (de) Site officiel
- Ressource relative à l'architecture :