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Paimpol
Paimpol
Vue d'ensemble depuis la tour de Kerroc'h à Ploubazlanec.
Blason de Paimpol
Blason
Paimpol
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Fanny Chappé
2020-2026
Code postal 22500
Code commune 22162
Démographie
Gentilé Paimpolais
Population
municipale
7 142 hab. (2020 en diminution de 0,79 % par rapport à 2014)
Densité 302 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 43″ nord, 3° 02′ 43″ ouest
Altitude 50 m
Min. 0 m
Max. 86 m
Superficie 23,61 km2
Unité urbaine Paimpol
(ville-centre)
Aire d'attraction Paimpol
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Paimpol
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel de la ville de Paimpol

    Paimpol (/pɛ̃.pɔl/) est une commune française côtière située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Construite autour de ses bassins, Paimpol est l'un des principaux ports de pêche et de plaisance donnant sur la Manche.

    L'actuelle commune de Paimpol résulte de la fusion, le , des communes de Paimpol, Plounez et Kérity.

    Paimpol appartient au pays historique du Goëlo.

    Les habitants de Paimpol sont les Paimpolaises et Paimpolais.

    Géographie

    D'une altitude moyenne de 30 m[1], la commune s'étend sur 23,km2[2].

    Localisation

    La ville est située au bord de la Manche[3], à proximité de l'estuaire du Trieux[3].

    Situation

    La commune est située au nord de la Bretagne, à l'extrémité ouest de la baie de Saint-Brieuc, au fond de la baie de Paimpol[3].

    La ville est sur l'ancienne route nationale D 786 de Saint-Malo (116 km à l'est) et Saint-Brieuc (préfecture, 37 km au sud-est) à Lannion (sous-préfecture, 34 km à l'ouest) et Morlaix (72 km au sud-ouest). Guingamp (sous-préfecture) est à 30 km au sud, Rennes à 142 km au sud-est[4].

    Hydrographie

    Elle est traversée par un petit fleuve côtier, le Quinic[5], qui prend naissance dans le sud de la commune de Kerfot et alimente les bassins du port de plaisance de Paimpol avant de se jeter dans la Manche[5]. Il sert de limite de communes avec Plourivo au sud sur environ 1,4 km.

    Elle est bordée sur environ km au sud-est par le Ruisseau du Boulgueff, qui reste toutefois sur la commune de Plouézec[6].

    Le Ruisseau de l'Étang (sur Plouézec) du moulin de Danet (sur Paimpol), s'écoule sur Paimpol en direction de l'abbaye de Beauport[6].

    Le Poullou, qui prend source vers Kergall Vihan (sur Ploubazlanec), sert de limite avec cette commune sur pratiquement tout son parcours, commençant à Kergoff (sur Paimpol). Il prend le nom du ruisseau du Traou à la hauteur du hameau du même nom, jusqu'à son embouchure vers l'ancienne chapelle du hameau des Salles près du port de Texier[7].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Paimpol
    (Lézardrieux) Ploubazlanec (Manche)
    (Lézardrieux)
    (Pleudaniel)
    Paimpol (Manche)
    (Pleudaniel) Plourivo, Kerfot Plouézec

    La commune est bordée du nord-ouest au sud-ouest par le long estuaire du Trieux, petit fleuve côtier dont l'embouchure est encadrée d'amont en aval par Pleudaniel puis Lézardrieux à l'ouest, et Plourivo puis Paimpol puis Ploubazlanec à l'est. Ainsi, Paimpol serait contigu à Pleudaniel et Lézardrieux si l'estuaire qui les sépare n'était pas considéré comme un bras de mer et donc "hors territoire" à proprement parler. Techniquement, l'estuaire du Trieux commence vers le moulin à marée près de Porz Lec'h sur Pleudaniel, avec en face Toull ar Huiled sur Plourivo[8]. Ce début de l'estuaire est d'ailleurs entièrement couvert par la ZNIEFF des « Prés salés du Trieux »[9] (voir paragraphe « Patrimoine naturel » plus bas).

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[10].

    Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Paimpol est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Paimpol se situe plus précisément dans l'unité de Saint-Brieuc formée d'un bassin sédimentaire essentiellement briovérien (constitué de formations volcano-sédimentaires) limité au sud par le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour)[11], au nord-est par un important massif granitique cadomien, le batholite du Trégor, et au sud-ouest le pluton de Lanhélin qui font partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 1],[12].

    L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[13] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[14]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique[15] vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[16]. Au Précambrien supérieur, la région est soumise à un régime extensif, associé à l'évolution post-orogénique cadomienne, qui contrôle la sédimentation briovérienne alimentée par l'érosion de la chaîne. La tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression, les sédiments sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss[17]. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain[18] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[19]. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux)[20].

    La région de Paimpol comporte ainsi, au-dessus d'un socle granitique (750-650 Ma), une épaisse séquence volcanique et sédimentaire (600 Ma), elle-même intrudée par de nombreux plutons gabbro-dioritiques (580 Ma) contemporains de la déformation[21]. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)[22].

    Touristiquement, la région de Paimpol montre que cette partie de la Bretagne était autrefois une terre de volcans : dans la mer briovérienne ont surgi des îles volcaniques dont les produits (coulées de laves et projections) se sont déposés sous les eaux. Des témoins de ce volcanisme sous-marin très ancien (640 millions d'années) sont visibles à la pointe de Guilben. À marée basse, on peut en effet faire le tour de l'extrémité Est de cette pointe pour observer de nombreux types de roches dont des laves bréchiques (vertes à enclaves violettes), des pillow lavas (laves en coussins)[Note 2], des tufs verts (bancs interstratifiés entre les coulées de lave), des tufs à aspect schisteux, verts et violacés, très riches en calcite[23] (schalsteins (de)). Toutes ces roches sont des spilites qui dessinent une bande de 1,5 km environ de largeur qui s'allonge en direction E.-W. jusqu'aux environs de Lannion[24]. Un peu au nord, la butte de Kerroc'h offre une vue imprenable sur la baie. La tour qui la surmonte a été construite en partie en rhyolite rouge violacé : une lave récupérée un peu plus bas sur le rivage. En contrebas de la tour, en effet, on trouve les traces d'un autre volcanisme paimpolais (de 550 à 530 millions d'années celui-là). Ici, la roche renferme des fiammes formées à la suite d'une nuée ardente. De l'autre côté de Paimpol, au sud vers Sainte-Barbe, se trouvent les volcanites de Plouézec (environ 470 millions d'années)[25].

    Économiquement, les spilites de Paimpol ont été exploitées depuis une époque reculée (croix monolithes rapportées au Moyen Âge, moellons dans le temple de Lanleff, dans l'abbaye de Beauport) bien qu'elles constituent a priori un matériau de construction ingrat du fait de leur hétérogénéité texturale[26].

    • Exemple de polylithisme, l’église de Plourivo.
      Exemple de polylithisme, l’église de Plourivo[Note 3].
    • Autre exemple polylithique, l'église de Pleudaniel.
      Autre exemple polylithique, l'église de Pleudaniel[Note 4].
    • Polylithisme coloré essentiellement proximal dans l'abbaye de Beauport.
      Polylithisme coloré essentiellement proximal dans l'abbaye de Beauport[Note 5].
    • Bichromatisme dans le clocher-porche de l'ancienne église de Paimpol.
      Bichromatisme dans le clocher-porche de l'ancienne église de Paimpol[Note 6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[27]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[28].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[27]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 8] : 10,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 9] : 676 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[31] complétée par des études régionales[32] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanleff », sur la commune de Lanleff, mise en service en 1987[33] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[34],[Note 10], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 839,3 mm pour la période 1981-2010[35]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 11], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 32 km[36], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[37] à 11,2 °C pour 1981-2010[38], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[39].

    Transports

    Routes

    Outre l'ancienne route nationale D 786 de Saint-Malo à Morlaix, Paimpol est desservie par trois départementales de moyenne importance :

    la D 7, qui commence à Paimpol, mène vers Saint-Brieuc en passant par Lanvollon (elle devient la D 6 vers Lanvollon) ;
    la D 15, qui se confond avec l'ancienne voie romaine sur la commune de Paimpol, rejoint au sud la N12 au niveau de Louargat en passant par Pontrieux[4].

    Trains

    La gare de Paimpol est le terminus nord de la ligne Paris Brest venant de Guingamp, qui est empruntée tant par les TER Bretagne que par La Vapeur du Trieux.

    Aéroports

    L'aéroport de Lannion est à 36 km, celui de Saint-Brieuc à 37 km et celui de Morlaix à 82 km. L'aéroport de Saint-Malo (119 km à l'est) est aussi fréquenté, et celui de Caen (à 267 km) pour certaines destinations britanniques. D'autres aéroports sont présents dans la région[40].

    Transport maritime

    Urbanisme

    Typologie

    Paimpol est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 12],[41],[42],[43]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimpol, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[44] et 17 674 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[45],[46].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est la commune-centre[Note 13]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[47],[48].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[49]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[50],[51].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), zones urbanisées (21,8 %), forêts (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones humides côtières (0,5 %), eaux maritimes (0,3 %), zones humides intérieures (0,1 %)[52]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Le commune est appelée Paimpol [pɛ̃.pɔl] (nom officiel, utilisé en français) ou Pempoull [pɛmˈpul] (nom breton).

    Le nom a été attesté sous les formes suivantes : Penpol en 1184, Penpul en 1198, Pempoul et Penpol en 1202[53]. Il provient de penn [ˈpɛnː] « tête » et poull [ˈpulː] « étang », soit « l'extrémité de l'étang »[53],[54], ce qui a donné Pempoull en breton moderne, francisé en Paimpol.

    Histoire

    Abbaye de Beauport, Kérity (Paimpol).

    Chronologie

    • 1202 : le comte Alain Ier d'Avaugour fonde l'abbaye de Beauport.
    • 1790 : Paimpol et Plounez sont érigées en communes.
    • 1824 : la commune de Lanvignec est rattachée à Paimpol.
    • 1960 : le , les communes de Plounez et Kérity sont rattachées à Paimpol.

    Moyen-Âge

    En 1325 le comte de Goëlo Henri, baron d'Avaugour et son épouse Jeanne d'Harcourt, ratifièrent le don fait par Jean de Keraoul d'un terrain donné à l'église Notre-Dame de Paimpol pour y faire un cimetière, qui fut béni par leur oncle[Note 14] Jean d'Avaugour, alors évêque de Saint-Brieuc. En 1370 le château de l'Estang appartenait à Charles du Halgoët, chevalier et seigneur de l'Estang[55].

    Un port morutier célèbre depuis le Moyen Âge

    Paimpol est célèbre pour avoir été au début du XXe siècle un des ports de la grande pêche, au large de l'Islande. Pierre Loti en fera un roman en 1886, Pêcheur d'Islande.

    L'Europe découvre, dès le début du XVe siècle, grâce au commerce portugais, un poisson : la morue, et la consommation croissante de ce produit entraîne une augmentation considérable des flottilles pour pêcher en haute mer (Voir Goélette paimpolaise).

    En France même, des navigateurs bretons de Paimpol et de Saint-Malo, des marins normands de Barfleur et de Dieppe, enfin d'autres de La Rochelle et du Pays basque partent pêcher la morue au large des côtes du Canada et dans le golfe du Saint-Laurent. Tous ces hardis équipages se retrouvent au large d’une grande île qui pourrait être celle de Terre-Neuve, nommée sur les cartes marines de cette époque « île de Bacalaos » (Iles des morues en portugais) en compagnie d'autres vaillants navigateurs portugais, irlandais, anglais, vénitiens et hollandais. La Ligue hanséatique contrôle le marché européen de la morue, et s'enrichit avec ce commerce florissant en tenant fermement les ports de l'Europe centrale (mer du Nord, mer Baltique). En France, dès le début du XVe siècle, les marins-pêcheurs français payent la dîme au roi de France sur « les Pescheries des terres neufves ». Il en est de même pour les pêcheurs morutiers bretons qui paient la dîme sur la vente de la morue depuis le milieu du XVe siècle. Cette redevance est consignée notamment dans les actes de transactions établis entre les moines de l’abbaye de Beauport à Paimpol et les habitants de l'île de Bréhat[56].

    Temps modernes

    En 1591 les Anglais choisirent Paimpol pour en faire une place de sûreté, trouvant le port, et la position du bourg, avantageux. Paimpol appartenait alors au comte de Vertus Odet d'Avaugour[55].

    Carte de Cassini de Paimpol et des paroisses avoisinantes (1790).
    Plan de la ville et du port de Paimpol en 1795.

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Paimpol en 1778 :

    « Paimpol, trève de la paroisse de Plonéis [erreur, de Plounez] ; à 7 lieues au Nord-Ouest de Saint-Brieuc, son évêché et son ressort, et à 27 lieues de Rennes. Cette trève relève du roi ; c'est un membre de la baronnie d'Avaugour. On y compte 1 800 communiants[Note 15]. Le prince de Soubise en est le seigneur. La cure se présente par l'évêque. Les juridictions sont : le comté de Goëlo , haute justice, à M. le prince de Soubise ; l'île de Bréhat , haute justice, à M. le duc de Penthièvre ; l'abbaye de Beauport, haute justice, à M. l'abbé ; (...)[55]. »

    Le XIXe siècle

    Paimpol vers le milieu du XIXe siècle

    En 1841 11 navires de grande navigation chargés et 35 sur lest sont entrés dans le port de Paimpol, dont 40 venant d'Angleterre ; il en est sorti 30, dont 8 pour la pêche à la morue et 18 allant en Angleterre ; ces statistiques ne prennent pas en compte le cabotage, constitué au départ principalement de grains et oléagineux à l'arrivée de bois et marériaux divers[57].

    En raison des épidémies de choléra qui sévissent en août 1832 (cette épidémie fit 126 morts parmi les 2 000 habitants et il fallut creuser deux fosses communes, autour de la chapelle de Lanvignec car le cimetière de la ville était saturé) et 1849, les Paimpolais érigent quatre statues de la Vierge placées dans des niches sur quatre façades de maisons. Chaque été entre le 15 et le , et jusque dans la décennie 1960, une procession nocturne, dite « des vœux », fut organisée, dédiée à Marie, avec une halte devant chacune de ces quatre « Vierges du choléra »[58].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Paimpol en 1853 :

    « Paimpol (sous l'invocation de la Vierge, Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle) ; ville ; commune formée de l'ancienne trève de Plounez. (...) Paimpol, et en breton Pempoul,c'est une jolie petite ville,situe sur le versant d'une colline schisteuse qui est élevée d'environ 60 mètres au-dessus des plus fortes marées. Une seule rue, celle de l'Église, compose presque toute cette ville, avec la place du Martray, qui est assez grande et entourée de maisons d'un aspect élégant. L'église était autrefois trève de Plounez, et le curé de cette dernière paroisse prenais le titre de curé de Plounez-Paimpol. Depuis 1789 cette dernière est devenue cure et a même absorbé tout récemment la petite paroisse de Lanvignec, dont l'église à continué à être desservie. On y officie avec pompe le jour de la Saint-Vignoc, patron de cette ancienne paroisse, .dont le vrai nom était Lan-Vignoc[59]. »

    Les mêmes auteurs écrivent aussi que « les, quais forment la plus belle partie de cette ville ; ils sont larges et bordés de maisons, d'apparence élégante », que « le port, ou plutôt les ports de Paimpol, sont formés par un bras de mer qoù les eaux de la Manche font sentir chaque jour le flux et le reflux, cet où les navires de toute grandeur abordent le long d'un beau quai ; l'un de ces ports est extérieur : il s'étend de la Pointe du Guilben à celle de Gren ; l'autre est intérieur : il s'étend de cette dernière pointe au quai proprement dit ». Ils précisent aussi que deux batteries sont installées, l'une à la pointe de Bilfaut, l'autre à droite de l'entrée de la baie de Paimpol, pour défendre le port, qu'il y a marché chaque mardi et deux foires dans l'année et qu'on y parle le breton et le français [60].

    Les « Islandais »

    Second bassin du port de Paimpol à l'époque de la pêche en Islande (vers 1895).
    Morutiers de Paimpol : bénédiction de la flottille, avant le départ (1913).

    En 83 ans, entre 1852 et 1935, on compte 2 644 bateaux et 65 000 marins embarqués partis pour des campagnes morutières en direction de la mer d'Islande depuis Paimpol et les autres ports de la région ; on estime que 120 goélettes disparurent et qu'au moins 2 000 pêcheurs de la région de Paimpol se sont noyés (en mer d'Islande principalement) entre 1852 et 1932[61]. Les plus grands dangers encourus étaient les tempêtes, les collisions dans le brouillard, mais aussi l'alcoolisme[62].

    Le premier bateau parti pêcher en mer d'Islande fut l'Occasion, un brick de 73 tonneaux en 1852 dont l'armateur était Louis Morand et qui fut commandé par François Druel, de Fort-Mardyck (ce bateau sombra en 1854 lors d'une autre campagne de pêche) ; 14 goélettes parurent en 1856, 74 en 1894 ; le déclin commence en 1907, année où seulement 53 goélettes partent[63].

    Le Petit Journal écrit en 1898 : « Avant de courir les terribles dangers, d'éprouver les fatigues inouïes de la pêche d'Islande, les bons matelots organisent une procession solennelle. Celle de cette année a été particulièrement importante en raison sans doute des sinistres considérables de l'an dernier. Les Islandais ont demandé sa bénédiction à l'évêque de Saint-Brieuc, ce qui sera trouvé fort ridicule par certains que je prierai seulement d'aller faire un an campagne avec ceux qui partent, nous verrons ce qu'ils en pensent en revenant[64] ».

    À la fin du XIXe siècle, le taux de mortalité sur les bancs de Terre-Neuve est estimé à 15 ‰, alors qu'il est de 6 ‰ dans les eaux islandaises[65].

    Le XXe siècle

    La Belle Époque

    La nouvelle église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, construite à l'initiative en 1899 d'Henri Fromal, alors curé de Paimpol, fut terminée en 1914 sous les ordres de l'architecte Ernest Le Guerranic. L'église contient un triptyque flamand du XVe siècle et un tableau de l'école espagnole du début du XVIIe siècle représentant la mise au tombeau du Christ. Le Pardon de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle a lieu le premier dimanche de décembre, et le Pardon des Islandais le 3ème dimanche de juillet. L'orgue, qui a été restauré en 1986, date du début du XXe siècle.

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux Morts porte les noms de 107 soldats morts pour la Patrie, dont 72 pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 15 au moins sont des marins morts en mer ; trois au moins sont morts sur le front belge en 1914 ou 1915 ; Joseph Camy est mort de maladie à Malte où son bateau avait fait escale; Henri Appert est mort en captivité en Allemagne en 1916 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[66].

    Environ 80 élèves de l'École d'hydrographie de Paimpol, encouragés par leurs professeurs, embarquèrent pour Plymouth dès le [67].

    L'Entre-deux-guerres

    Paimpol ː déchargement des bagades des marins d'Islande (carte postale Tirel-Hamon, vers 1920).

    Paimpol arme ses dernières goélettes pour la pêche à la morue en 1935 (alors que 167 bateaux de 9 ports du Goëlo et des bords de Rance pratiquaient encore cette pêche en 1885) : le Butterfly et La Glycine sont les deux derniers à partir cette année-là, le premier cité se perdant d' ailleurs en mer ; l'adoption de moteurs à partir de 1926 ne suffit pas à assurer la survie de ce type de pêche[68].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Paimpol porte les noms de 33 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles 7 au moins sont mortes en mer ; Jules Delafargue est mort à la frontière belge lors de la Bataille de France au printemps 1940 et Charles Frigaux des suites de ses blessures au Royaume-Uni le  ; Henri Marie, quartier-maître à bord du Dunkerque, a été victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le  ; André Marchais[69], résistant, Croix de guerre 1914-1918 (France) et Croix de guerre 1939-1945, a été décapité à la hache à la prison de Cologne le  ; Jeanne Le Fem, résistante, est morte au camp de concentration de Bergen-Belsen le [66].

    En 1944, le curé de Paimpol, Guillaume Thos, fit le vœu solennel d'offrir une couronne précieuse à la Vierge et à son Fils, si Paimpol était épargnée par les bombardements ; comme ce fut le cas, les Paimpolais offrirent des bijoux pour financer cette couronne en 1946[70].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Une liste composée exclusivement de 23 femmes, toutes épouses de marins de commerce, dite "d'Union pour la défense des intérêts des marins" se présenta aux élections municipales du . Les marins constituaient alors environ 30 % de la population paimpolaise[71].

    L'École nationale de la Marine marchande de Paimpol ferme en 1986.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au vaisseau de trois mâts d'argent avec son ancre du même pendant à dextre.

    Politique et administration

    Hôtel de Ville.

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Depuis la Libération, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

    Liste des maires depuis 1944[72]
    Période Identité Étiquette Qualité
    septembre 1944 octobre 1947 Aristide Ferlicot Rad.soc. Élu en mai 1945[73]
    octobre 1947 novembre 1955 Eugène Ferlicot Capitaine de vaisseau retraité, maire honoraire
    Réélu en 1953
    novembre 1955 mars 1959 Louis Coupin[74] Tailleur
    mars 1959 décembre 1960 Frédéric Bonne
    décembre 1960 décembre 1961 Louis Coupin[74] Tailleur, premier maire du Grand Paimpol[75]
    décembre 1961 juin 1995 Max Querrien PS Haut fonctionnaire, ancien conseiller d'État
    Président d'honneur de la Fédération des élus maritimes
    Réélu en 1965, 1971, 1977, 1983 et 1989
    juin 1995 mars 2001 Paulette Kapry PS Assistante sociale
    Conseillère régionale de Bretagne
    mars 2001[76] octobre 2004
    (décès)
    Jacques Saleün[77] UDF puis UMP Général de division aérienne retraité
    Conseiller régional de Bretagne (2004)
    novembre 2004[78] mars 2008 Jean-Paul Pochard DVD Retraité
    Président de la CC Paimpol-Goëlo (2001 → 2008)
    Premier adjoint au maire (2001 → 2004)
    mars 2008[79] mai 2020 Jean-Yves de Chaisemartin UDF puis MoDem
    puis PR-UDI
    Directeur général de société
    Conseiller départemental du canton de Paimpol (2015 → 2021)
    3e vice-président du conseil départemental (2015 → 2021)
    Président de la CC Paimpol-Goëlo (2014 → 2016)
    Réélu en 2014[80]
    mai 2020[81] En cours Fanny Chappé PS Éducatrice de jeunes enfants
    Conseillère régionale de Bretagne (2017 → )[82]
    Présidente du groupe socialiste au conseil régional (2020 → )[83]
    Vice-présidente de Guingamp-Paimpol Agglo (2020 → )

    Quartier maritime

    Paimpol est un quartier maritime dont les initiales sont « PL ».

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Paimpol[Note 16].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Paimpol s'établit à 12 659 000 en dépenses et 13 508 000 en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 17] se répartit en 9 108 000 de charges (1 133 par habitant) pour 9 597 000 de produits (1 193 par habitant), soit un solde de 489 000 (61 par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 18] pour une valeur totale de 4 931 000 (54 %), soit 613 par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (513 par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 563 par habitant en 2011 et un maximum de 613 par habitant en 2013 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 19] pour une valeur de 4 308 000 (45 %), soit 536 par habitant, ratio supérieur de 20 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (448 par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 463 à 536 par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Paimpol[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 20] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 21] pour 2 028 000 (57 %), soit 252 par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385 par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 129 par habitant en 2011 et un maximum de 278 par habitant en 2012 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 22] pour un montant de 1 044 000 (29 %), soit 130 par habitant, ratio supérieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79 par habitant).

    Les ressources en investissement de Paimpol se répartissent principalement en[A2 4] :

    • nouvelles dettes pour une valeur totale de 1 900 000 (49 %), soit 236 par habitant, ratio supérieur de 195 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (80 par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 73 par habitant en 2012 et un maximum de 236 par habitant en 2013 ;
    • subventions reçues pour 171 000 (4 %), soit 21 par habitant, ratio inférieur de 70 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 par habitant).

    L'endettement de Paimpol au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 23], l'annuité de la dette[Note 24] et sa capacité de désendettement[Note 25] :

    • l'encours de la dette pour 11 716 000 , soit 1 457 par habitant, ratio supérieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881 par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 315 par habitant en 2012 et un maximum de 1 457 par habitant en 2013[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 1 436 000 , soit 179 par habitant, ratio supérieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112 par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 157 par habitant en 2010 et un maximum de 179 par habitant en 2013[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 964 000 , soit 120 par habitant, ratio inférieur de 34 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (181 par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 120 par habitant en 2013 et un maximum de 189 par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 12 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 6 années en 2004 et un maximum en 2013.

    Jumelages

    Population et société

    Langue bretonne

    La charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .

    À la rentrée 2018, 31 élèves étaient scolarisés à l'école Diwan (soit 6,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[84].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[86].

    En 2020, la commune comptait 7 142 habitants[Note 26], en diminution de 0,79 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7481 6791 8491 9002 1082 0122 0432 0762 136
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0322 1162 1662 0172 0352 3632 2112 2132 473
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7372 8052 8732 8022 6902 6712 5282 7812 795
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7 7137 7238 1767 9947 8567 9327 7887 7567 293
    2017 2020 - - - - - - -
    7 1727 142-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee à partir de 2006[88].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Presse écrite

    Économie

    Le port, quai Duguay-Trouin.
    Bateaux de pêche dans le bassin no 1.
    Vue d'ensemble du bassin no 1.
    • Agriculture en plein champ et serres (principalement à tomates).
    • Ostréiculture : huîtres creuses et plates.
    • Construction et réparation navale (petites unités et plaisance).
    • Pêche : les ports de Loguivy-de-la-Mer (criée) et de Pors-Even sont sur la commune de Ploubazlanec.
    • Port de plaisance, Pavillon Bleu en 2008.
    • Premier port à sec de Bretagne pouvant accueillir jusqu'à 130 bateaux de moins de 10 mètres tout au long de l'année.
    • Tourisme, hôtellerie, restauration, gîtes.
    • Confection et distribution de vêtements de mer[89].
    • La gare de Paimpol est reliée à Guingamp par le réseau du TER Bretagne.
    • En saison, le train touristique la Vapeur du Trieux roule jusqu'à Pontrieux.
    • Métiers de l'art (peinture, sculpture).
    • Écoles de voile, dont une base des Glénans.
    • Dalmard Marine
    • Commerce traditionnel, trois grandes surfaces, une zone artisanale.
    • Service aux personnes.
    • Hôpital, maison de retraite.
    • Collèges, lycées (dont un lycée maritime).
    • Un réseau d'hydroliennes est prévu pour être installé au large de Paimpol, sur le plateau de la Horaine à 6,2 km au nord-est de Bréhat[90], dans une zone où la vitesse des courants est l'une des plus élevées d'Europe[91].

    Culture et patrimoine

    En saison, Paimpol est le point de départ et d'arrivée du train touristique la Vapeur du Trieux.

    Lieux et monuments

    Vingt trois monuments sont inscrits dans la base Mérimée, figurant sur la liste des monuments historiques des Côtes-d'Armor, dont :

    • l'abbaye de Beauport, dont les bâtiments sont intacts hormis l'église et le réfectoire[92] ;
    • deux chapelles : Notre-Dame de Kergrist[93] et Lanvignec[94] ;
    • l'ancienne église dont ne subsiste que le clocher, appelée la Vieille tour[95] ;
    • l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle ;
    • Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle peu après sa construction.
      Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle peu après sa construction.
    • Paimpol : statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, patronne des matelots.
      Paimpol : statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, patronne des matelots.
    • Mise au tombeau (tableau anonyme, huile sur toile, vers 1600, inscrit monument historique en 1974).
      Mise au tombeau (tableau anonyme, huile sur toile, vers 1600, inscrit monument historique en 1974).
    • Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle : vue extérieure d'ensemble.
      Paimpol : l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle : vue extérieure d'ensemble.
    • deux manoirs : Kerloury[96] et Grand-Pontébar[97] ;
    • la maison du 24 place du Martray Logo monument historique Inscrit MH (1930) ;
    • la maison de la rue de Ploubazlanec Logo monument historique Inscrit MH (1930)
    • la maison de la rue des Huit-Patriotes Logo monument historique Inscrit MH (1964) ;
    • la Maison du 2 place du Martray Logo monument historique Inscrit MH (1964) ;
    • la maison du 22 place du Martray Logo monument historique Inscrit MH (1964) ;
    • l’ancienne cidrerie Marec, créée en 1892, déménagée en 1974[98] ;
    • un ancien abattoir, actuellement centre d’action sociale[99] ;
    • le musée de la Mer, situé dans un bâtiment conçu initialement comme séchoir à morue[100] ;
    • le musée du Costume ;
    • quelques croix et maisons, etc.[101] ;
    • le manoir de la Rose des vents (1930) ;
    • le Temple Protestant (1930).

    Chapelle Notre-Dame de Kergrist

    La chapelle Notre-Dame de Kergrist est située sur la route de Lézardrieux au lieu-dit Kergrist, dans l'ancienne commune de Plounez, en haut de la falaise dominant le Trieux. Elle est sur la gauche en venant de Paimpol, avant de descendre vers le Trieux. Elle fut consacrée en 1603[102] et modifiée au XVIIIe siècle. Vendue pendant la Révolution française, elle est rendue au culte en 1807. Elle abrite trois autels et de nombreuses statues[93].

    Chapelle Sainte-Barbe de Kerity

    Cette chapelle, qui date du XVIIe siècle, est située dans l'ancienne paroisse de Kérity, désormais un quartier de Paimpol. C'est dans cette chapelle que tous les ans, les pêcheurs d'Islande et de Terre-Neuve venaient en pèlerinage demander à sainte Barbe de les protéger de la foudre et de tous les dangers.

    • Georges-Louis Arlaud : la chapelle Sainte-Barbe de Kérity.
      Georges-Louis Arlaud : la chapelle Sainte-Barbe de Kérity.

    Paimpol dans la culture populaire

    La ville est évoqué dans une célèbre chanson écrite en 1895 par Théodore Botrel (1868-1925) intitulée La Paimpolaise. Dans le premier couplet, Botrel chante même « J'aime Paimpol et sa falaise », alors que la commune même ne possède pas de falaises (les plus proches sont situées sur la commune limitrophe de Plouézec). L'auteur admettra qu'il ne connaissait pas Paimpol à l'époque où il créa la chanson (il n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « pardon des Islandais »[103]), mais jugeait que « falaise » rimait avec « Paimpolaise ».

    Personnalités liées à la commune

    • Georges Brassens (1921-1981), séjournait souvent à Lézardrieux et fréquentait Paimpol. Son portrait, réalisé et offert à Paimpol en 1982 par Alain Le Nost, est visible à la mairie.
    • Jean Kerlévéo (1910-2000), né à Pommerit-Jaudy, prêtre, prélat de Sa Sainteté et historien de Paimpol.
    • Gabriel Koenigs (1858-1931), mathématicien, professeur à la Sorbonne, séjournait fréquemment à Kérity.
    • Jean-Marie Leissen, (1856-1942), commissaire de la Marine, défenseur des pêcheurs d'Islande.
    • Albert Mathiez (1874-1932), historien, professeur à la Sorbonne, séjournait fréquemment à Paimpol.
    • Max Querrien, ancien maire et maire honoraire de Paimpol.

    Nés à Paimpol

    • Raoul Rolland, évêque de Tréguier de 1435 à 1441.
    • Jean-Marie Jacob (1741-1801), évêque constitutionnel des Côtes-du-Nord.
    • Pierre François Marie Denis de Lagarde (1768-1848), haut commis de l'État sous la Restauration.
    • René Denis-Lagarde (1769-1849), frère du précédent, officier de marine.
    • Armand Dayot (1851-1934), critique d'art et historien d'art.
    • Baptiste Jacob, (1858-1909), professeur de philosophie.
    • Marcel Cachin (1869-1958), homme politique sous les Troisième et Quatrième Républiques.
    • Jeanne Weber (1874-1918), tueuse en série, surnommée « l'Ogresse de la Goutte d'Or », née à Kérity, ancienne commune aujourd'hui intégrée à Paimpol.
    • Émile Buhot-Launay (1881-1970), administrateur colonial en Afrique et en Guyane, né à Kérity.
    • Gabriel Le Bras (1891-1970), juriste et un sociologue des religions.
    • Yves de Montcheuil (1900-1944), résistant, philosophe et théologien.
    • Honorine Rondello (1903-2017), doyenne des Français.
    • Guillaume Berthou (1908-1951), militant breton, membre du mouvement artistique Seiz Breur.
    • Joseph Caillet (1917-1962), aviateur de la France libre.
    • Jean Ollivier (1925-2005), auteur et scénariste français de bandes dessinées.
    • Nathalie Even-Lancien (1970-), championne olympique de cyclisme sur piste.
    • Yoann Riou (né en 1978), chroniqueur et journaliste sportif.
    • Étienne Didot (né en 1983), joueur de football de l'En Avant de Guingamp.

    Patrimoine naturel

    La commune comprend un nombre assez important de zones protégées ou remarquables[104].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

    La commune est concernée par cinq ZNIEFF.

    La ZNIEFF continentale de type 1 des « Prés salés du Trieux »[9], soit 241,17 hectares de prés salés immédiatement au sud de Lézardrieux mais partagés sur quatre communes : Lézardrieux, Paimpol, Pleudaniel et Plourivo.
    La ZNIEFF continentale de type 2 des « Estuaires du Trieux et du Jaudy »[105], soit 12 387,76 hectares sur huit communes : Kerbors, Lanmodez, Lézardrieux, Paimpol, Ploubazlanec, Plougrescant, Plouguiel et Trédarzec. Le Jaudy est un autre petit fleuve côtier à environ km à l'ouest du Trieux. Les terrains visés sont avant tout les salines ; une surface importante de vasières côtières et bancs de sable dépourvus de végétation est également incluse, ainsi que des prés salés, quelques points d'eau douce stagnantes et des eaux courantes, et des prairies humides. Le tout est une réserve de chasse et de faune sauvage du domaine public maritime.
    La ZNIEFF continentale de type 1 de la « Côte boisée de Sainte-Barbe »[106], soit 17,95 hectares entièrement sur Plouézec, couvre les côtes rocheuses et falaises maritimes situées sur la commune à l'est de la pointe de Kérarzic ; une partie de ces falaises et de leurs abords supportent quelques pièces boisées.
    La ZNIEFF continentale de type 1 du « Vallon de Boulgueff »[107], soit 7,42 hectares, est partagée entre Paimpol et Plouézec, le long du ruisseau de Boulgueff près de la pointe Kermor. Cette ZNIEFF vise la forêt couvrant les flancs très escarpés de la vallée du Boulgueff.
    La ZNIEFF continentale de type 1 de la « Pointe de Guilben »[108], soit 53,54 hectares entièrement sur Paimpol, vise elle aussi un habitat de côtes rocheuses et falaises maritimes sur la côte de la pointe de Guilbert.
    Zone de protection spéciale (ZPS, directive Oiseaux)

    Sur la commune, l'estuaire du Trieux à l'ouest dont les marais de Crec'h Tiaï, toute la côte à l'est et la vallée du fleuve côtier le Corre au sud-est avec le bois de Beauport, sont inclus dans la grande zone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »[109], un site Natura 2000 selon la directive Oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes des Côtes-d'Armor[Note 27].

    Zone spéciale de conservation (ZSC, directive Habitat)

    La même surface de commune est également incluse dans la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « Tregor Goëlo »[110], un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat qui couvre 91 438 hectares au total.

    Espaces protégés et gérés

    Le Conservatoire du Littoral a acquis deux lots de terrains :

    Anse de Beauport à marée basse.
    L'espace protégé et géré de « Beauport - Kerarzic »[111], soit 117 062 hectares soumis à un arrêté de protection de biotope passé le . Partagé entre Kerfot, Paimpol et Plouézec, il est composé de terrains morcelés le long du fleuve Le Corre et de son dernier affluent en rive droite. Sur la commune de Paimpol il couvre une grande partie de Kérity et inclut 5 terrains sur le flanc ouest de la vallée du Corre ainsi qu'une autre pièce s'étirant le long de la vallée du ru en provenance du Runiou vers Hérity, passant par Gravélodic.
    L'espace protégé et géré des « Falaises du Goëlo »[112], soit 148 287 hectares soumis à un arrêté de protection de biotope passé le . Il s'agit d'un ensemble de petits terrains disséminés le long des falaises et de cours d'eau. Sur Paimpol cependant, il ne s'agit que d'une très petite surface de terrain à l'embouchure du ruisseau de Boulgueff.

    Culture

    Littérature

    • Pierre Loti, dont le célèbre roman Pêcheur d'Islande se déroule à Paimpol et aux environs.
    • Dorothée Letessier, romancière, auteur du livre Le voyage à Paimpol (1980).
    • Jeanne Perdriel-Vaissière (1870-1952), poétesse ayant vécu à Paimpol.
    • J.-H. Rosny jeune (1859-1948), romancier, auteur notamment de L'Erreur amoureuse d'Anne de Bretagne dont l'action se passe à Paimpol.
    • Arthur Bagot, romancier et poète ayant vécu à Paimpol.
    • Frédéric Ciriez[113], écrivain né à Paimpol.

    Musique

    • Le bagad de Paimpol est un groupe de musique traditionnelle bretonne composée d'une trentaine de musiciens. Il effectue nombre de sorties comme lors du Festival du chant de marins à Paimpol, les Filets bleus à Concarneau ou le Festival interceltique de Lorient.
    • Paimpol a été chantée par Théodore Botrel dans la chanson La Paimpolaise. Le compositeur y célèbre, pour la rime, une falaise. Il avoua n'avoir mis les pieds à Paimpol que quelques années après la chanson, et alors découvert les falaises de Plouha, une vingtaine de kilomètres au sud. Un bar à filles de marins du port se nommait La Falaise.
    • Georges Brassens évoque "La Paimpolaise" dans la chanson "Mélanie": "... Son mari pris dans la tempête, La Paimpolaise était en train, De vouer, c'était pas si bête, Un cierge au patron des marins. Ce pieux flambeau qui vacille, Mélanie se l'est octroyé, Alors le saint, cet imbécile, Laissa le marin se noyer ..."
    • Le Festival du chant de marins a lieu tous les deux ans depuis 1989.
    • Groupes de chant de marins du canton de Paimpol : Les Cent Z'Escales, Les Gaillards d'Avant, Les Souillés de fond de cale.
    • Groupe de chants de tradition bretonne (pour fest-noz) : Teuz.
    • École de musique.

    Festival du chant de marin

    Joueur de cornemuse côté de Cabestan, pendant le festival Celtic-Maritime international, festival du chant de marin.
    Panorama du port. À gauche le quai Morand, à droite le quai Duguay-Trouin.

    Tous les deux ans, une fête a lieu en août sur le port de Paimpol, qui est clôturé pour cette occasion. Appelée « Fête du chant de marin » jusqu'à l'édition de 2005, elle se nomme dorénavant « Festival du chant de marin »[114] en raison de son importance croissante (les trois dernières éditions ont recensé plus de 100 000 entrées payantes).

    Au cours de cette fête de trois jours du vendredi au dimanche , le port est réservé aux spectateurs, musiciens, chanteurs et exposants. Il s'y déroule des spectacles et des présentations de métiers à caractère maritime autour d'une animation musicale principalement orientée vers les chants de marins, mais aussi les musiques du monde, avec des têtes d'affiches célèbres : Idir en 2003, Denez Prigent et Carlos Núñez en 2005, Dan Ar Braz, Rokia Traoré et Johnny Clegg en 2007, Altan, The Chieftains et Simple Minds en 2011, Rachid Taha, Arno (chanteur) et Capercaillie en 2013, I Muvrini, Denez Prigent et Luz Casal en 2015, Kassav', Malicorne (groupe) et Alan Stivell en 2017 et Goran Bregović, Tri Yann et Bernard Lavilliers en 2019.

    De vieux gréements de diverses nationalités sont amarrés dans le port spécialement pour cette période et tous les bateaux présents dans les bassins sont pavoisés. On y rencontre, entre autres, Enez Koalen, Nébuleuse, Eulalie, basés au port, ainsi que Neire Mâove et Provident.

    Le Festival du chant de marin est signataire de l'accord « Ya d'ar brezhoneg » (« Oui à la langue bretonne »).

    Cinéma

    • Delphine Deloget, réalisatrice de documentaires.
    • Sylvain Bouttet, réalisateur.
    • Salle de cinéma d'art et d'essai.

    Peinture, sculpture et artisanat d'art

    De nombreux artistes ont exercé ou exposent à Paimpol.

    • Louis-Marie Faudacq (1840-1916), peintre-douanier.
    • Keiichirô Kume (1866-1934), artiste peintre.
    • Cecil Howard (1888-1956), sculpteur.
    • Fanch Vidament (1948-1982), artiste peintre.
    • Daniel Lebée (né en 1946), photographe.
    • Alain Quemper (1947-2013), photographe.
    • Jean Divry (né en 1953), sculpteur et créateur d'images de verre.
    • Alain Le Nost (né en 1934), peintre « essentialiste », expose à Paimpol depuis 1964 et y ouvre le premier atelier d'artiste au public en 1970.
    • Quyên Ngo-Dinh-Phu (né en 1953), photographe.
    • Olivier Fleury-Yvet (1954-2006), artiste peintre.
    • Charles Lapicque (1898-1988), artiste peintre.
    • Guy L'Hostis, peintre de la Marine depuis .

    Notes et références

    Notes

    1. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
    2. Les spilites qui constituent la masse des pillows renferment des blocs de cornaline rouge.
    3. Les spilites sont associées aux grès blancs locaux et au granite de l'Île-Grande.
    4. Emploi sporadique dans l'élévation sud où dominent les grès grisâtres briovériens.
    5. La diversité géologique de la côte du Goëlo a été mise à profit par les constructeurs de Beauport qui ont utilisé cinq roches issues de gisements locaux ou de proximité (spilites de Paimpol, schistes briovériens de l'îlot de Cruckin, grès roses de Plourivo, granit du batholite du Trégor et « tuffeau vert », en fait une hornblendite). Les deux autres (lumachelle provenant probablement d'Angleterre et calcaire de Caen) sont des matériaux importés. Cf. Louis Chauris, « Recherches préliminaires sur la provenance des pierres de construction à l’abbaye de Beauport », Cahiers de Beauport, no 10, , p. 4-20.
    6. Association de la sombre gabbro-diorite de Saint-Quay-Portrieux et du granodiorite à amphibole de Bréhat. Cf. Louis Chauris, « La pierre dans les édifices religieux de la région paimpolaise : émanations du terroir et apports lointains », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, vol. 91, , p. 20 (lire en ligne).
    7. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[29].
    8. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    9. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[30].
    10. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    11. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    12. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    13. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    14. Jean-Baptiste Ogée écrit à tort que Jean d'Avaugour est leur fils, alors qu'il est un oncle d'Henri IV d'Avaugour.
    15. Personnes en âge de communier.
    16. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Paimpol. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    17. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    18. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    19. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    20. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    21. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    22. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    23. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée.
    24. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    25. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Paimpol.
    26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    27. Les 27 communes de la ZPS de « Tregor Goëlo » sont : Île-de-Bréhat, Kerbors, Kerfot, Kérity, Langoat, Lanmodez, Lézardrieux, Minihy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Pleubian, Pleudaniel, Ploëzal, Ploubazlanec, Plouézec, Plougrescant, Plouguiel, Plounez, Plourivo, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Quemper-Guézennec, La Roche-Derrien, Trédarzec, Tréguier, Trévou-Tréguignec et Troguéry.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

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    14. E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5.
    15. La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique (cf. Serge Elmi et Claude Babin, Histoire de la Terre, Dunod (lire en ligne), p. 64).
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    22. Michel Ballèvre, p. 21.
    23. Cette calcite est visible au niveau de veines et amygdales blanches et roses.
    24. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 42.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • André Legrand, Paimpol, Bréhat, éditions Ouest-France, , 30 p. (lire en ligne)
    • Luc Corlouër, Le Bosco de Kerpalud (Roman). Ed. Ramsay, Paris, 2015

    Articles connexes

    Liens externes