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Soisy-sous-Montmorency
Soisy-sous-Montmorency
L'hôtel de ville.
Blason de Soisy-sous-Montmorency
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Plaine Vallée
Maire
Mandat
Luc Stréhaiano
2020-2026
Code postal 95230
Code commune 95598
Démographie
Gentilé Soiséens
Population
municipale
18 061 hab. (2020 en diminution de 0,17 % par rapport à 2014)
Densité 4 538 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 00″ nord, 2° 18′ 00″ est
Altitude 65 m
Min. 39 m
Max. 140 m
Superficie 3,98 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Montmorency
Législatives 6e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Soisy-sous-Montmorency
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Soisy-sous-Montmorency
Liens
Site web http://www.soisy-sous-montmorency.fr

    Soisy-sous-Montmorency est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région d'Île-de-France.

    Ses habitants sont appelés les Soiséens.

    Géographie

    Situation et communes limitrophes

    La ville se situe dans la vallée de Montmorency, à 12 km au nord des portes de Paris. Elle s'étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d'Enghien, au sud, à l'orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux.

    Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien.

    Les communes limitrophes sont Andilly, Enghien-les-Bains, Eaubonne, Montmorency et Saint-Gratien.

    Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency[1]
    Andilly
    Eaubonne Soisy-sous-Montmorency Montmorency
    Saint-Gratien Enghien-les-Bains
    • Localisation dans la région.
      Localisation dans la région.
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    La commune est facilement accessible de l'autoroute A 15, à km, grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 min des portes de Paris par la route.

    Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.

    La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l'Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise.

    La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency.

    La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources.

    Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation[3]. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré[4].

    En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L'impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville.

    Transport ferroviaire

    Le « Soisybus », rue de Montmorency.

    Soisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d'un train omnibus tous les 15 minutes en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 min de trajet à partir de la gare du Nord.

    Transports en commun

    La ville est desservie par le réseau de bus de la Vallée de Montmorency qui la relie aux communes voisines ainsi qu'aux gares d'Enghien-les-Bains et d'Ermont - Eaubonne, lignes 1510, 1511, 1512, 1514, 1516, 1520, 1527 ainsi que par un minibus de desserte communale, la ligne 1533.

    Hydrographie

    Fontaine Wallace place Sestre

    Le territoire communal est traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau d'Andilly et le ru Saint-Valéry.
    D'une longueur de 3,2 kilomètres, le ruisseau d'Andilly naît à proximité du village d'Andilly et se jette dans le rue d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune d'Andilly et du nord au sud le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy[5]. Le ru Saint-Valéry naît en haut du boulevard de l'Orangerie à Montmorency, longe la rue de la Fosse-aux-Moines avant de rejoindre à Soisy le ruisseau d'Andilly où ils forment ensemble le ruisseau des Trois-Communes qui se déverse dans le rue d'Enghien formant à cette hauteur le Lac Nord ou Petit lac, extension septentrionale du lac d'Enghien.

    La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[6]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[7],[8].

    Climat

    Soisy-sous-Montmorency comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière)[9].

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
    Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
    Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
    Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[10]

    Urbanisme

    Typologie

    Soisy-sous-Montmorency est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

    Les logements à Soisy-sous-Montmorency sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale. La ville comptait 7 191 logements dont 6 664 résidences principales en 1999. En 1999, 92,7 % des résidences soiséennes étaient des résidences principales et seulement 0,5 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 53,4 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont bien moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé. En 1999, 6,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 20,7 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne régionale francilienne.

    Soisy-sous-Montmorency est une commune constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 40,4 % en maisons individuelles et à 59,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 57,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 39,0 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[16],[17].

    La commune est soumise à l'obligation législative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Avec 1 559 logements HLM soit 23,4 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville respecte les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était relativement faible en 1999 avec 6,2 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.

    Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (53,3 %). Suivent les logements de trois pièces (29,0 %), puis 2 pièces (11,4 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 6,3 %). Pourtant, 28,1 % des ménages n'étaient constitués que d'une personnes, tendance en augmentation de 19,2 % de 1990 à 1999 et qu'on retrouve à l'identique dans la région.
    La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune malgré le faible dynamisme de l'immobilier neuf mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces[18],[19].

    Toponymie

    Attesté sous le nom Soziacum, Choisiacum, Sosiacum in Francia, Soisiaco en 1110[20], Soisi vers 1205 [21], Sosoi en 1293, Soisy sous Enghien[22].

    Soisy est dérivé du latin Sosiacus, adjectif s’appliquant à une villa qui aurait appartenu à un homme appelé Sosius[23].

    Le toponyme est cité en 1110, dans un parchemin qui atteste les Montmorency comme seigneurs du village.

    Histoire

    Soisy vers 1780 (carte de Cassini).
    Soisy-sous-Montmorency - La rue de Montmorency vers 1900
    La gare de Soisy en service.

    Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d'un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l'abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans deux communes du département de l'Essonne. On estime généralement qu'il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d'une voie dite romaine qui occupait l'axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l'itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au NO.

    Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l'agglomération principale a dû s'établir au pied des premières pentes.

    Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l'un d'entre eux est celui des seigneurs éponymes. C'est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémices du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc.

    L'abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d'un vivier destiné à l'élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants[24].

    Au XVIIIe siècle, le développement de l'agglomération parisienne induit, d'une part, la création d'exploitations maraîchères et, d'autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoins. La mise en service du chemin de fer de Paris à Pontoise en 1846 permet la création d'une halte qui prendra le nom de Champ-de-courses d'Enghien quand un hippodrome est établi en 1860 en partie sur Soisy et en partie sur Eaubonne. Car, en 1850 est créée la commune d'Enghien-les-Bains aux dépens des communes voisines : Soisy perd un large territoire qui allait jusqu'au bord du lac d'Enghien près duquel, en 1766, des sources sulfureuses avaient été trouvées par le père Louis Cotte, oratorien et futur curé de Montmorency (appelée d'ailleurs Anghien à cette époque).

    Le XIXe siècle est marqué par le développement du quartier proche d'Enghien et par l'exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle.

    Durant le siège de Paris en 1870, le quartier général du IVe corps prussien fut installé à Soisy.

    Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency. Deux haltes, la gare de Soisy (1871) et la Pointe-Raquet (1895) contribueront à l'urbanisation de leurs quartiers. Le train composé de wagons poussés à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le Refoulons. Le service cessera en juin 1954.

    Au XIXe siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait 54 ha vers 1780 n'en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l'arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de la grande ville parisienne.

    La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu'à 7 000 habitants en 1954 et 13 000 en 1964. Le développement de l'habitat à loyers modérés (HLM) , d'abord près de la halte du champ de courses, puis en limite d'Eaubonne gonfle la population qui triple en 20 ans. À la fin du siècle disparaissent les activités agricoles, puis industrielles comme celles des usines Rincheval (mécanique) et Bernard (fonderies). La commune, bien que devenue l'une des nombreuses communes-dortoir de Paris voit son activité commerciale se renforcer dans une grande zone de magasins, tandis que le vieux centre, composé d'anciennes fermes difficiles à restaurer est réhabilité en en respectant l'aspect et le volume.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[25], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au . Elle fait partie de l'arrondissement de Sarcelles.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise.

    Soisy-sous-Montmorency a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la commune devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Soisy-sous-Montmorency. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Montmorency dont la composition est alors modifiée, passant de 2 à 6 communes.

    La ville appartient à l'unité urbaine et à l'aire urbaine de Paris.

    La commune fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[26],[27].

    Intercommunalité

    La ville était le siège de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), créée en 2002.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la CAVAM fusionne avec sa voisine pour former le la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont Soisy est désormais membre.

    Tendances politiques

    Luc Strehaiano, maire de Soisy-sous-Montmorency depuis 1995.

    Politiquement, Soisy-sous-Montmorency est une commune de droite.

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Soiséens ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 55,89 % de Oui contre 44,11 % de Non avec un taux d’abstention de 33,38 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais légèrement supérieurs aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[28].

    À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 38,12 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,56 %, François Bayrou avec 20,26 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,87 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 57,27 % (résultat national : 53,06 %) contre 42,73 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[29].

    Les Soiséens ont déjà voté en majorité à gauche, notamment lors d'élections européennes. En 1999, la liste socialiste « Construisons notre Europe » de M. François Hollande arrive en tête avec près de 18,51 % des suffrages, juste devant la liste « Rassemblement pour la France » de M. Charles Pasqua qui récolte 14,89 % des voix, et celle de M. Nicolas Sarkozy « L'union pour l'Europe » avec 13,05 %[30]. Cela se confirme en 2004, avec près de 24,39 % des voix pour la liste socialiste de M. Harlem Désir, devançant ainsi la liste de droite de M. Patrick Gaubert, ne récoltant que 20,56 % des suffrages[31].

    Le meilleur score de la gauche, toute élection confondue, a été obtenu lors des élections cantonales de 1994 où le socialiste Alain Verdy l'avait emporté sur la commune avec 51,32 % des suffrages face au maire de l'époque, Roger Faugeron, mais il n'avait pas été élu conseil général. En effet sur le Canton de Soisy-sous-Montmorency qui comprend également les villes d'Andilly et de Margency, réputées plus à droite que Soisy, le score final du candidat socialiste a été de 48,68 % des voix[32].

    En mars 2008, Luc Stréhaiano, UMP, est élu maire pour un troisième mandat, à la suite du premier tour des élections municipales avec un résultat pour sa liste à hauteur de 68 % des suffrages exprimés face à une seule autre liste, divers gauche « Soisy pour Tous ! »[33].

    Lors des élections régionales de 2010 la liste de l'union de la gauche et des écologistes de Jean-Paul Huchon obtient 47,87 % des suffrages contre 52,13 % à la candidate UMP, Valérie Pécresse[34] (Île-de-France : Huchon 56,69 % ; Pecresse 43,31 %). Une hausse de 4,4 % pour la gauche par rapport aux élections régionales de 2004 où elle avait obtenu 43,49 % des voix[35]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy l'emporte dans cette commune avec 53,11 % des suffrages exprimés[36]. Aux élections municipales de 2014, la liste du maire sortant, Luc Stréhaiano, UMP, l'emporte nettement avec 62,36 % des suffrages exprimés.

    Politique locale

    Le mandat municipal 2014-2020 est marqué par plusieurs affaires judiciaires entourant le maire de la commune, Luc Strehaiano, et des membres de son équipe municipale ;

    • Le 26 juillet 2016, une plainte a été adressée au procureur de la République de Pontoise pour des soupçons de détournement de fonds publics, prise illégale d'intérêts, favoritisme ou encore saucissonnage dans l'attribution de marchés publics dont un concernant la société Bygmalion[37],[38].
    • Le 18 décembre 2017, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a condamné vingt élus, dont le maire, à rembourser plus de 528 000 euros d'indemnités perçues illégalement de 2014 à 2017[39]. Cela est la conséquence de l'annulation par le juge administratif de la délibération du conseil municipal du 28 avril 2014 qui octroyait des indemnités aux élus en raison de l'absence du tableau récapitulatif des indemnités qui devait présenter des montants perçus en euros par chaque élu[40].
    • Le 5 octobre 2020, Luc Strehaiano, le Maire de Soisy sera jugé devant le Tribunal Judiciaire de Pontoise pour favoritisme et saucissonnage dans le cadre de l'attribution de plusieurs marchés publics dont un, entre 2006 et 2014, avec la société Idéepole, filiale du groupe Bygmalion. Il a plaidé coupable dans ce dossier et est jugé dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité[41],[42].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1787 1790 Jacques Toulier
    1790 1790 Louis Toulier
    1790 1791 Jean-Baptiste Denis
    1791 1794 Louis Doree
    1794 1798 Philippe Valet
    1798 1799 Jean-Baptiste Denis
    1799 1821 François Cheochaux
    1821 1830 Jean-Baptiste Javon
    1830 1840 Théodore Davilliers
    1840 1846 Jean-Henri Mazurier
    1846 1868 Théodore Davilliers
    1868 1874 Auguste Affre De St Rome
    1874 1888 Louis-Auguste Bouresche
    1888 1893 Louis Olivier
    1893 1900 Jules Rocault
    1900 1901 Alfred Nion
    1901 1919 Léon Dheret
    1919 1921 Henri Pozzi
    1921 1925 Henri Sestre
    1925 1926 Raoul Geoffroy
    1926 1934 Jean-Marie Bonnot
    1934 1936 Fernand Lebrun
    1936 1944 Jules Camberlin
    1944 1947 Désiré Moulin
    1947 1953 François Bertin
    1953 1959 Pierre Bocher
    1959 1969 Général Philippe Ferrebœuf Conseiller général de Montmorency (1964 → 1967)
    Conseiller général de Soisy (1967 → 1970)
    1969 1971 Claude Chaumont
    1971 1995 Roger Faugeron DVD Conseiller général de Soisy (1976 → 2001)
    1995 En cours
    (au 1er juillet 2021)
    Luc Strehaiano RPR[44]
    puis UMP[45]LR
    Conseiller général de Soisy (2001 → 2015)
    Conseiller départemental de Montmorency (2015 → )
    Président de la CAVAM (2008 → 2015), puis de la CAPV (2016 → )
    Président de la Commission nationale de vidéosurveillance (2002[46] → ? )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[47] - [48] - [49]

    Jumelages et parrainages

    Drapeau de l'Allemagne Freiberg am Neckar (Allemagne) depuis 1984.

    Soisy-sous-Montmorency est la ville marraine de l'Aldébaran, remorqueur de sonar de la Marine nationale depuis le 8 mai 2000[50].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 18 061 habitants[Note 4], en diminution de 0,17 % par rapport à 2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    339342328278378341393431348
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3894686987778709381 0231 1091 289
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6131 8992 3072 9843 8725 5035 8065 6567 023
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 80314 55216 26015 89416 59716 80217 48317 53118 046
    2020 - - - - - - - -
    18 061--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Treize établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Soisy :

    Cinq écoles maternelles, six écoles primaires et deux collèges (le collège Descartes et le collège Schweitzer[54]). La commune possède également une école privée catholique (rue de la Fontaine-Saint-Germain).

    La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Montmorency (103, avenue du Général-de-Gaulle 95160 Montmorency). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[55].

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans, la municipalité organise un repas à destination des séniors. Lors de ce repas, un spectacle est proposé. Pour 2022-2023, il s'agissait de la troupe DmaskMoi.


    Santé

    Sports

    Un centre nautique est réalisé en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compétition de 25 m à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux ont été lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à 11,5 millions d'euros, et est notamment financé dans le cadre d'un contrat de territoire passé avec l'État, le Département et la Région.

    L'équipement dénommé « la Vague »[56], dont la mise en service est d'abord escomptée fin 2009[57], puis annoncée pour le 1er juillet 2011[58] est finalement inauguré le 25 juin 2011[59].

    Au bord du terrain de football et d'athlétisme, se trouve la tête de « Roméo »[60], un des quatre géants qui ont défilé dans Paris, le 9 juin 1998, pour marquer le début de la coupe du monde de football de 1998 en France. Exposée sur le parking d'un centre commercial à Moisselles, elle est remportée par le club de Soisy lors d'un tournoi de football dont elle a été le prix[61].

    Le Rugby Club de Soisy Andilly Margency a été sacré champion d'Île-de-France de 1re Série 2008-2009. Après avoir terminé premier de sa poule (15 victoires, 3 défaites et 487 points marqués pour seulement 121 encaissés en 18 matches), le 10 mai 2009, le Rugby Club de Soisy Andilly Margency domine l'AJL Limay et remporte la finale sur le score de 12 à 06. Le RCSAM accède ainsi à la Promotion d'Honneur, division dans laquelle le club commence la saison 2009-2010. Lors de la saison 2009-2010, le RCSAM termine deuxième de sa poule et se qualifie ainsi pour le Championnat de France de Promotion d'Honneur, dont il atteindra les demi-finales.

    Cultes

    L'église Saint-Germain et le parc du Val-ombreux.

    Économie

    Le gypse affleure à mi-hauteur de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency : il s'agit de fait du plus important lit de gypse d'Europe. Au XIXe siècle, des carrières accompagnées de plâtrières apparaissent. Elles furent exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle. La Plâtrière Vieujot reprend à partir de 1947, la carrière du Pavé-Saint-Paul. Cette carrière dite du Trou-du-Loup n'est plus exploitée, mais la plâtrière continue son activité sur le site, ce qui ne manque pas de poser des problèmes environnementaux dans un cadre aujourd'hui très urbanisé[62].

    Une importante entreprise de travaux publics, J.Fayolle et Fils (Chiffre d'affaires 2005 : 146 837 000 euros), est très liée à la ville, où elle possède son siège social. Un important dépôt est situé dans la zone artisanale de la commune, à la limite d'Andilly.

    Un important centre commercial, « Les Deux Cèdres », se situe sur le territoire de la commune à la limite d'Eaubonne, comportant un hypermarché Auchan ainsi qu'une enseigne du bricolage (Bricorama), une jardinerie (Magasin Vert) et une galerie commerçante. À proximité immédiate, un autre centre commercial de dimension plus modeste comporte une moyenne surface commerciale (Leader Price) et quelques commerces indépendants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'orangerie du Val-Ombreux.
    Courses à l'hippodrome d'Enghien-Soisy.
    L'une des deux stalles classées.

    Soisy ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire, mais une petite partie du site de la carrière du « Trou du loup » constitue un site classé[63]. En revanche, les stalles de l'église sont classées[64].

    Champ de courses d'Enghien-Soisy

    Situé avenue Kellermann (RD 109), l'hippodrome, d'une surface de 44 ha, se trouve presque entièrement sur la commune de Soisy-sous-Montmorency (96 % de sa surface, 4 % sur la commune d’Eaubonne), mais porte le nom de la commune voisine d'Enghien-les-Bains, bien plus célèbre alors. L'activité hippique existe en ce lieu dès 1860, or ce n'est que le 15 avril 1879 que fut inauguré un véritable hippodrome. Exploité dès 1886 par la société sportive d'encouragement à sa création, puis acheté par celle-ci en 1921, une piste en dur y est édifiée en 1922. Durant les deux conflits mondiaux, le champ de courses fut fermé. Le premier Tiercé eut cet hippodrome pour cadre. Il est géré depuis 1997 par le Cheval Français et spécialisé dans les courses de trot et d'obstacles ; la piste fut rénovée et un puissant éclairage permettant les courses en nocturne mis en place en 1986. Il porte depuis 1999 le nom officiel d'hippodrome d'Enghien-Soisy. Le Prix de l'Atlantique s'y déroule chaque mois d'avril[65].

    Orangerie et parc du Val-Ombreux

    Située chemin de l'Orangerie, ce sont les seuls vestiges d'un des trois anciens châteaux de Soisy-sous-Montmorency, qui ont tous été démolis. Le château du Val-Ombreux, bâti au XVIIIe siècle, fut quant à lui démoli en 1983 au bout d'une longue période d'abandon. L'orangerie, également longtemps en piteux état, a été restaurée au début des années 1990 et est devenue le lieu de conférences et d'exposition de la commune. C'est un bâtiment de style classique assez sobre, de plan rectangulaire et avec un étage plus pas que le rez-de-chaussée. Des bossages aux angles des murs et des treillis sur les murs pignons en constituent les principaux éléments d'ornementation[66].

    Le parc du Val Ombreux comprend plusieurs espèces d’arbres peu communes dont certaines sont renseignés par de petits panneaux, et dont notamment un arbre aux mouchoirs (Davidia involucrata).

    Église Saint-Germain

    Située rue Carnot, l'église, à la dédicace de saint Germain de Paris existait avant 1624 succédant peut-être à une chapelle des seigneurs de Soisy mentionnée en 1270. Elle a été reconstruite en 1757 dans un style classique, avec la façade principale donnant sur l'est et le chevet à l'ouest, contrairement à l'usage. La façade est tripartite et s'élève sur deux niveaux, et son agencement est proche des maisons bourgeoises de l'époque, exception faite du clocher qui se dresse sur la partie droite de la façade. Le corps central légèrement saillant est surmonté par un fronton triangulaire et percé d'une baie plein cintre en dessus du portail en anse de panier. Les pilastres qui cantonnent les trois segments de la façade ne sont qu'esquissés. Sur la gauche se trouve un niche avec statue au niveau du rez-de-chaussée, et une fenêtre rectangulaire bouchée à l'étage. À droite, une baie plein cintre remplace la niche, et la fenêtre au premier étage n'est que partiellement murée. Le clocher, seul vestige de la construction antérieure de 1536, constitue le second étage. Il est ajouré d'une baie abat-son en anse de panier par face, et coiffé d'un toit à quatre versants. Contrairement à ce que suggère la façade, les bas-côtés n'atteignent pas la même hauteur que la nef centrale, qui se termine par un court chœur à chevet plat. La nef communique avec ses bas-côtés par des arcades plein cintre, et l'ensemble de l'église est voûté en berceau avec doubleaux. Les sections des voûtes au-dessus des arcades sont évasées[67],[66]. Les stalles du XVIe siècle, provenant probablement de l'édifice antérieur, sont classées monuments historiques depuis le 4 décembre 1914[68]. Le cimetière qui entourait originellement l'édifice a été déplacé en 1850. L'église a été agrandie par une extension moderne en 1968 par adjonction d’une vaste « nef » de 800 places qui s’ouvre derrière les arcades du bas-côté droit de la nef originelle. La nouvelle église se retrouve orientée au nord. À noter l’inscription de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » inscrite au fronton de l’église à la Révolution.

    À l’intérieur, un chemin de mosaïques rythme au sol la progression dans l’église. Bien que paraissant très anciennes, elles datent de l’agrandissement de 1968.

    Jardins et espaces verts

    La commune possède deux parcs et de nombreux espaces verts :

    • Le parc du Val-Ombreux, qui comporte des jeux d’enfants, situé le long de l'avenue de Paris
    • Le parc René-Bailly, rue du Puits-Grenet

    La ville compte 23 ha d’espaces verts et soixante-trois points fleuris entretenus par dix-sept jardiniers municipaux.

    Soisy s’est vue remettre en novembre 1999 sa quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris, devenant à l'occasion la seule commune du département à posséder quatre fleurs[69]. La commune est par ailleurs régulièrement récompensée depuis cette date[70].

    Soisy-sous-Montmorency et le cinéma

    Au moins un film a été tourné à Soisy. On peut citer[71] :

    Personnalités liées à la commune

    • Christophe Agnolutto (1969-), ancien coureur cycliste, y est né ;
    • Raymond (1914-2012) et Lucie Aubrac (1912-2007) avec leurs enfants ont également habité pendant près de vingt ans à Soisy, à l'angle de l'avenue de Paris et de la rue Carnot. Leur propriété est devenue depuis une station service[72]. Ils reçurent également le président vietnamien Hô Chi Minh, venu négocier à Paris en 1946[73]. Lucie Aubrac avait en un temps prêté son « pigeonnier » aux louveteaux ;v
    • Arthur Benedetti (1993-), mannequin, ancien candidat de l'émission Ninja Warrior sur TF1 lors des saisons 2 et 3.
    • Ludwig Briand (né en 1981), acteur, y est né ;
    • Fred Burguière (1976-), membre du groupe Les ogres de Barback y est né;
    • Aristide Briand (1862-1932), homme politique français, y vécut ;
    • Lyne Chardonnet (1943-1980), actrice au physique et au talent prometteur, mais dont la maladie abrégea la carrière est inhumée dans le cimetière ;
    • Olivier Cotte (1963-), scénariste, réalisateur, historien du cinéma, y est né ;
    • Antoine Daniel (1989-), streameur, vidéaste web, monteur et comédien, y a vécu ;
    • Julien Dechavanne (1989-), rugbyman, y est né ;
    • Louis-Gervais Delamarre (1766-1827), ancien homme de loi, "cultivateur-forestier" éminent, mécène de l'Hôtel-Dieu d'Enghien, enterré dans sa propriété de Soisy. Une rue porte son nom;
    • Georges Delerue (1925-1992), compositeur de musique de cinéma, y vécut ;
    • Busta Flex (1977-), rappeur, y est né ;
    • Roxane Fournier (1991-), coureuse cycliste, y est née ;
    • Édith Girard (1949-2014), architecte, y est née ;
    • Charles Godefroy (1888-1958), aviateur, finit sa vie à Soisy. Il commit l'exploit de passer en avion sous l'Arc de Triomphe à Paris le 7 août 1919. C'est l'unique fois qu’un pilote réussit ainsi à passer sous un monument parisien avec succès. Une rue de la commune porte son nom et une stèle y a été installée[74] ;
    • Jeanne Goupil (1950), actrice, y est née ;
    • Pascal Janin (1956-) joueur puis entraineur de football au stade brestois notamment ;
    • Alexandre Lagoya (1929-1999) et Ida Presti (1924-1967), tous deux guitaristes de renom international, y vécurent ;
    • Jean-Christophe Lagleize (1954), évêque de Metz y est né ;
    • Éric Lartigau (1964-) réalisateur ;
    • Yann Le Cun (1960-) chercheur en intelligence artificielle, Lauréat du prix Turing ;
    • Madeleine Malonga (1993-), judokate, y est née ;
    • Adrian Mannarino (1988-), joueur de tennis professionnel, y est né ;
    • Mistinguett, Jeanne Bourgeois de son vrai nom (1875-1956), artiste de Music-Hall, y passa son enfance ;
    • L'abbé Dominique-Charles Nicolle (1758-1835), pédagogue, enseignant, recteur d'académie, confesseur de Louis XVIII, fondateur du lycée Richelieu à Odessa y est décédé ;
    • Christian Noyer (1950-), gouverneur de la Banque de France y est né ;
    • Emmanuel Renaut (1968-), chef cuisinier, MOF 2004, Flocons de sel à Megève ;
    • Louis Saha (1978-), joueur de l'équipe de France de football lors de la Coupe du monde 2006 (FC Soisy-Andilly-Margency);
    • Stendhal (1783-1862) a séjourné à Soisy-sous-Montmorency[75].

    Héraldique

    Soisy-sous-Montmorency
    • Les armes de Soisy-sous-Montmorency se blasonnent ainsi : D'argent aux trois bandes d'azur, au chef du même.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Hennequin, Soisy - promenade dans le passé, Éditions du Valhermeil, 1994.
    • Michel Rival, Le Refoulons ou le chemin de fer d’Enghien à Montmorency, Éditions du Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1989.
    • Charles Lefeuve, Histoire de la vallée de Montmorency. Le tour de la vallée, 1856, réédition du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la vallée de Montmorency en 1984.
    • Christian Ferault et René Groussard, Louis-Gervais Delamarre, "Ancien homme de loi, propriétaire et cultivateur forestier", Revue de l'Académie d'agriculture, 12, 74-78, 2017.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency » sur Géoportail..
    3. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation
    4. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise
    5. SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly
    6. Site de la DDASS95
    7. Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
    8. SEDIF - Méry-sur-Oise
    9. Météo France - Climatologie
    10. L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle distant de 15 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : les occupants
    17. INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants
    18. INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : le parc
    19. INSEE - Logements en Île-de-France : le parc
    20. Dans une charte de 1110, par laquelle Bouchard III de Montmorency donne à l’abbaye Saint-Florent de Saumur le four banal de Soisy.
    21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Page 589
    22. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    23. M. Mulon, Noms de lieux d’Ile-de-France. Introduction à la toponymie, Ed. Bonneton, 1997, p. 62.
    24. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica
    25. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    26. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    27. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    28. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Soisy-sous-Montmorency
    29. Scrutin présidentiel de 2007 - Soisy-sous-Montmorency
    30. Scrutin du 13 juin 1999 - Soisy-sous-Montmorency
    31. Scrutin du 13 juin 2004 - Soisy-sous-Montmorency
    32. Résultat des élections Cantonales 1994 à Soisy-sous-Montmorency
    33. Résultat des élections Municipales 2008 à Soisy-sous-Montmorency
    34. Résultat des élections Régionales 2010 à Soisy-sous-Montmorency
    35. Résultat des élections Régionales 2004 à Soisy-sous-Montmorency
    36. « Val-d'Oise », Le Monde, (lire en ligne).
    37. Frédéric Naizot, « Soisy-sous-Montmorency : la police judiciaire enquête sur les marchés publics de la mairie : L’association de défense des contribuables a déposé une plainte contre X pour « favoritisme », « prise illégale d’intérêt », « saucissonnage de marchés public », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    38. Omar Bekare, « Luc Strehaiano visé par une plainte pour corruption ! », Le Soiséen, (lire en ligne, consulté le ).
    39. « Val d'Oise : un maire et 19 élus condamnés à rembourser 528 000 euros d’indemnités perçues illégalement entre 2014 et 2017 : Malgré plusieurs avertissements d'élus d'opposition, un maire Les Républicains du Val d'Oise a refusé de fournir la liste obligatoire des indemnités versées aux élus de la ville pendant trois ans. Ils ont été condamnés lundi à les rembourser par le tribunal administratif », France Info, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Soisy-sous-Montmorency (Val d'Oise) et 19 de ses conseillers ont été condamnés lundi 18 décembre par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise à rembourser 528 000 euros bruts d'indemnités perçues, rapporte France Bleu Paris ».
    40. Omar Bekare, « Luc Strehaiano et 19 élus condamnés à rembourser 528 726 euros d’indemnités ! », Le Soiséen, (lire en ligne, consulté le ).
    41. Par Frédéric NaizotLe 12 juin 2020 à 18h33, « Marchés publics suspects à Soisy-sous-Montmorency : le maire plaide coupable », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    42. Omar Bekare, « Bygmalion : le Maire de Soisy renvoyé devant le tribunal pour favoritisme et saucissonnage de marchés publics », sur LeSoiseen.info, (consulté le ).
    43. « La liste des maires de Soisy-sous-Montmorency depuis 1787 », Histoire de la ville, sur http://www.soisy-sous-montmorency.fr (consulté le ).
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    48. Fabrice Cahen, « Les comptes de campagne du maire validés : Le litige qui opposait Omar Bekare, directeur de campagne de la candidate socialiste, au maire UMP, a trouvé une fin. », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
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    50. Soisy-sous-Montmorency sur le site de l'association des villes marraines des forces armées.
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. Site du collège Schweitzer de Soisy
    55. Inspection académique du Val-d'Oise
    56. La Vague
    57. Rapport d'activité 2005 de la CAVAM
    58. Le Parisien - Un centre nautique cet été à Soisy-sous-Montmorency, article du 3 janvier 2011
    59. [PDF] Site municipal de Soisy-sous-Montmorency - Espace Nautique de l’Agglomération Ouverture officielle samedi 25 juin dès 10h
    60. La tête de Roméo vue depuis la rue du Docteur-Schweitzer, à Soisy-sous-Montmorency, Google Maps et Google Street View ; page consultée le 10 juillet 2009.
    61. G.D., « Le pitoyable destin des « géants » du 9 juin, brûlés, perdus, exilés », article paru dans Le Monde, 28 mai 2002.
    62. Histoire du plâtre
    63. IAURIF - Sites et monuments historiques protégés
    64. Ministère de la culture - Base Palissy
    65. « Hippodrome d'Enghien », notice no IA95000375, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. 1 2 Amélie Marty et Toussainte Bendiba, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Soisy-sous-Montmorency », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 834-837 (ISBN 2-84234-056-6).
    67. Mathieu Lours, « Soisy-sous-Montmorency - Saint-Germain », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 264-265 (ISBN 9782953155402).
    68. « Stalles », notice no PM95000669, base Palissy, ministère français de la Culture.
    69. Villes et villages fleuris - Val-d'Oise
    70. Site municipal - Soisy : Une ville de fleurs
    71. [PDF] Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise - terre de tournages, 120 p. (lire en ligne), p. 90-91.
    72. Le Parisien du 8 mai 2007
    73. Le courrier du Vietnam
    74. RMN - Les débuts de l'aviation : Charles Godefroy.
    75. L'Echo Régional, supplément gratuit au N°3106 du 12 septembre 2008 - Guide du Val d'Oise 2008-2009 : Sur la trace des écrivains