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Gagny
Gagny
L'hôtel de ville.
Blason de Gagny
Blason
Gagny
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris - Grand Est
Maire
Mandat
Rolin Cranoly (LR)
2020-2026
Code postal 93220
Code commune 93032
Démographie
Gentilé Gabiniens
Population
municipale
39 588 hab. (2020 en augmentation de 1 % par rapport à 2014)
Densité 5 796 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 00″ nord, 2° 32′ 00″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 120 m
Superficie 6,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Gagny
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Liens
Site web https://www.gagny.fr/

    Gagny est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France[1].

    Géographie

    Description

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    Localisation de Gagny dans la petite couronne.
    Localisation de Gagny dans la petite couronne.
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : localisation de Gagny dans la petite couronne.

    Gagny est une ville située à 10 km à l'est de Paris (de la porte de Pantin ou de la porte de Bagnolet).

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Carte des quartiers.

    Typologie

    Gagny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 16 555, alors qu'il était de 16 132 en 2014 et de 15 862 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gagny en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,8 % en 2014), contre 38,9 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Gagny en 2019.
    Typologie Gagny[I 1] Seine-Saint-Denis[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 93,6 92,9 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 1,1 9,7
    Logements vacants (en %) 5,7 6 8,2

    Voies de communication et transports

    Gare RER du Chénay-Gagny.

    La commune est desservie par deux gares du RER (RER)(E) : Gagny et Le Chénay-Gagny.

    La ville est aussi desservie par plusieurs lignes de bus des réseaux RATP, Transdev TRA et Terres d'Envol en journée et Noctilien la nuit.

    De plus, une navette municipale est mise à la disposition des voyageurs. Elle emprunte deux circuits : l'itinéraire 1 qui dessert la partie sud du territoire communal et l'itinéraire 2, le nord.

    Toponymie

    Ganiacum, Gaigniacum, Cavaniacum au VIe siècle[10] et en 632, Waniacum ou Waniacus au IXe siècle, Guenniacum en 1228, Guagniacum en 1228, Guagnicum, Gaignia-cum, Guaniacum sous Philippe Auguste, Guegni et Gaigny au XIIIe siècle, Guengni[11].

    La villa Ganniacum s'étirait entre la vallée de la Marne et les pentes de Montfermeil, et appartenait à Ganiaco ou Gannios.

    Histoire

    Un taxi de la Marne, Gagny.
    Château de Montguichet, à Gagny-Franceville, début du XXe siècle.

    Prieuré fondé au XIe siècle par Adèle de Champagne. Seigneurie d'Étienne de Gagny, époux de Béatrice de Montfermeil au XIIIe siècle. Ce prieuré perdura jusqu'en 1771, date de sa suppression par l'autorité religieuse. L'église est du XIIIe siècle.

    Gagny avait plusieurs châteaux, dont le plus important, démoli en 1765, appartenait à Dominique de Ferrari, maître d'hôtel ordinaire du roi (1660). Dans ce parc, on pouvait trouver la source Saint-Fiacre, qui alimentait en eau le parc du Raincy, à la fin du XVIIIe siècle.

    Le château de Maison-Rouge, de style Louis XIII, est successivement la propriété de Hocquart, marquis de Montfermeil, puis en 1845 de Louis-Philippe, roi des Français, puis en 1864 de Michel-Victor Cruchet, sculpteur et ornemaniste a Paris, en 1894, quelque temps après la mort de son épouse, Michel-Victor Cruchet et ses deux enfants vendent le domaine de Maison Rouge à la communauté religieuse des Rédemptoristes (sœurs Boué). Les Rédemptoristes y installent alors un couvent, Il est ensuite racheté en 1913 par les sœurs d'Étreillis, couturières de renom. À la mort de la deuxième d’entre elles, en 1953, il est acquis par la Ville. Il fut saccagé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, abandonné le château a été démoli en 1955.

    Durant la Révolution française, l'église, après avoir été désaffectée, est transformée en temple de la Raison.

    Gagny est occupé à la fin de l'épopée napoléonienne par les troupes Alliées en 1814-1815, puis par les Prussiens lors du siège de Paris de 1870.

    Le , une petite partie du territoire de Gagny est prélevée et adjointe à une partie du territoire de Livry-Gargan et aussi une partie du territoire de Clichy-sous-Bois, pour créer la commune du Raincy.

    Épisode des taxis de la Marne : pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) les taxis réquisitionnés à Paris et sa banlieue sont rassemblés devant la mairie.et transportent les soldats jusqu'au front (à proximité de Nanteuil-le-Haudouin) pour repousser l'offensive allemande de la première bataille de la Marne. Un exemplaire du Taxi de la Marne acquis par la Ville est exposé en permanence sur la place Foch dans un écrin de verre.

    Maison Blanche

    Château de Maison-Blanche.

    Ce quartier, situé au sud de Gagny et à l'ouest de Chelles, possède au XIXe siècle un grand nombre de villas avec parc. Lors de la guerre franco-allemande de 1870, il est un haut lieu des combats du siège de Paris de 1870. On peut y voir un château restauré et un lac du même nom.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif le .

    Elle faisait partie de 1801 à 1882 du canton de Gonesse, année où elle est intégrée au Canton du Raincy de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Gagny[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Gagny

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Intercommunalité

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[14].

    Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[15]. Jusqu'à cette date, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Michel Teulet a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 840 voix (61,88 %, 32 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par[16] :
    - Aurélien Berthou (EELV-PS-PCF, 3 245 voix, 29,35 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
    - Jean-François Thevenot (DVG) 968 voix, 8,75 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 49,06 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste LR - SL menée par le maire sortant Rolin Cranoly qui a succédé à Michel Teulet en 2019 après son décès a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 452 voix (58,51 %, 31 conseillers municipaux élus, dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[17],[18] :
    - Guillaume Fournier (DVD, 1 875 voix, 24,64 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
    - Lydia Hornn (PRG - EÉLV - GRS - LFI - PCF - PS - G·s, 1 281 voix, 16,83 %, 3 conseillers municipaux élus.
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,01 % des électeurs se sont abstenus.

    Administration municipale

    Compte tenu de l'importance de la population de la commune, le conseil municipal est composé de 39 élus, dont le maire et ses adjoints[19] .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    23 novembre 1944 24 octobre 1947 Émile Fontaine PCF Résistant
    24 octobre 1947 20 mars 1959 Xavier Monteny MRP Colonel
    20 mars 1959 26 mars 1977 Raymond Valenet[24] UD-Ve puis UDR
    puis RPR
    Directeur des plâtrières de Livry-Gargan
    Député de Seine-et-Oise (11e circ.) (1962 → 1967)
    Député de Seine-Saint-Denis (9e circ.) (1967 → 1978)
    Conseiller général du Raincy (1961 → 1967)
    Conseiller général de Gagny (1967 → 1978)
    26 mars 1977 19 mars 1983 Claude Favretto PCF Conseiller général de Gagny (1979 → 1980)
    19 mars 1983 18 juin 1995[25] Jean Valenet RPR Directeur du Parc des Princes
    Conseiller régional d'Île-de-France (1986 → 1998)
    18 juin 1995[26] 24 juillet 2019[27] Michel Teulet[28] RPR puis
    UMPLR
    Haut-fonctionnaire
    Conseiller général de Gagny (1985 → 2015)
    Président (2016 → 2019[29]) puis vice-président (2019) de
    l'EPT Grand Paris - Grand Est
    Décédé en fonction
    4 août 2019[30] En cours
    (au 6 juillet 2022)
    Rolin Cranoly[31] LR Responsable activités de marché
    Vice-président de l'EPT Grand Paris - Grand Est (2020 → )
    Conseiller départemental de Gagny (2021[32] → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[33]

    Distinctions et labels

    Depuis 2002, la ville de Gagny a quatre fleurs au concours des villes et des villages fleuris de France[34],[35].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec[36] :

    Équipements et services publics

    Enseignement

    L'école primaire Lavoisier.

    Gagny dispose des écoles maternelles suivantes[37]  :

    • École La Fontaine
    • École Louis-Pasteur
    • École Jules-Ferry
    • École Lamartine
    • École Victor-Hugo
    • École Émile-Cote
    • École Louise-Michel
    • École Blaise-Pascal
    • École Michel-Montaigne

    Les écoles primaires sont[37] :

    • École Antoine-de-Saint-Exupéry
    • École Blaise-Pascal
    • École Émile-Cote
    • École Lavoisier
    • École Victor-Hugo
    • École Paul-Laguesse
    • École Louis-Pasteur
    • École Charles-Péguy
    • École Marius-Morin
    • École Merkaz Hatorah (Privé)
    • École Sainte Jeanne d'Arc (Privé)

    Less collèges de Gagny sont les suivants[38] :

    • Collège Madame-de-Sévigné[Note 4]
    • Collège Pablo-Neruda
    • Collège Théodore-Monod
    • Collège Merkaz Hatorah (Privé)

    Les lycées suivants se trouvent à Gagny[39] :

    • Lycée Gustave-Eiffel
    • Lycée Professionnel Jean-Baptiste-Clément
    • Lycée Merkaz Hatorah (Privé).

    Équipements culturels

    Théâtre et cinéma André-Malraux.

    La ville met à la disposition de ses habitants quatre espaces culturels, qui offrent de nombreux spectacles tout au long de l'année[40] :

    Santé

    Depuis quelques années, Gagny abrite une maison de retraite La Cerisaie[41], un centre médico-social, un centre municipal de santé, un centre de radiologie et un laboratoire d’analyses médicales. En 2006, la commune comptait 22 médecins généralistes, 21 médecins spécialistes, 16 auxiliaires médicaux et 13 pharmacies. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 39 588 habitants[Note 6], en augmentation de 1 % par rapport à 2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8287316757989039109489931 084
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1201 3471 4871 7351 9542 3583 0073 2363 670
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0574 9545 9206 7369 73613 25313 49513 78317 255
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    29 00435 78036 77234 86136 05936 71537 72939 37839 148
    2020 - - - - - - - -
    39 588--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    La ville abrite une école de perfectionnement multi-sports, offrant de nombreuses activités sportives : expression corporelle, football, gymnastique, judo, roller, tae kwon do, tennis, tennis de table et V.T.T. La section cyclisme de l'Union sportive municipale organise chaque année une braderie du vélo et une bourse aux vélos. La commune est également le siège de l'Association sportive culturelle francophone de Gagny.

    Cultes

    Le Centre Notre-Dame.

    Les Gabiniens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman, orthodoxe et protestant.

    • Culte catholique:
      • Église Sainte-Thérèse (quartier du Chénay)[44]
      • Église Saint-Germain (centre-ville)[45]
      • Église paroissiale Saint-Bernadette[46]
    • Culte israélite :
      • Synagogue consistoriale du Raincy-Villemomble-Gagny
      • Communauté Merkaz Hatorah - Kehilat Yaacov
      • Association consistoriale israélite
      • Association culturelle israélite Clichy-Montfermeil
    • Culte musulman :
      • salle de prière des Dahlias (Association alqalam des Dahlias) ;
      • salle de prière des Peupliers (Association As-Salam) ;
      • salle de prière du Chénay (Association ABCG).
    Les mosquées de Gagny sont fédérées par l'UAMG[47]
    • Culte orthodoxe :
      • Paroisse Saint-Séraphin de Sarov
    • Culte protestant :
      • La communauté protestante liée à l'Église réformée de France dispose d'un lieu de culte.

    Le cimetière du Centre et le cimetière de l'Est sont les deux lieux de sépulture communaux.

    Économie

    En bordure du Raincy, d'anciennes carrières où était prélevé le gypse depuis le XVIIe siècle sont toujours visibles. L'exploitation du plâtre fin, dit « de Paris », fut la principale industrie gabinienne jusqu'aux années 1950. Les anciennes carrières Mussat cessèrent leur activité en 1965.

    Dès la fin du XIXe siècle, dans certaines carrières désaffectées, on cultivait déjà les champignons de Paris.

    Les ex-carrières de Gagny : carrière de gypse remplacée par un grand projet de centre commercial, lui-même remplacé par le bois de l'étoile, une plantation d'arbres. Ce changement radical fait suite à un procès, car la carrière était inconstructible.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 357 [48].

    Emploi

    La ville de Gagny atteignait 36 715 habitants (17 618 hommes et 19 097 femmes) durant le recensement de 1999, la population active comptant 18 027 personnes. Sur cette population active, 14 680 habitants étaient salariés, 1 231 exerçaient une profession à leur compte et 2 058 habitants cherchaient un emploi. Le taux de chômage était relativement faible : 11,4 %, contre 14,1 % pour l’arrondissement et 17,2 % pour le département. Parmi ceux qui avaient un emploi, une petite minorité, 2 158, travaillaient dans la commune ; 13 753 partaient travailler à l’extérieur.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La place Foch, la Mairie, le taxi de la Marne et l'église Saint-Germain.
    • L'hôtel de ville (XVIIIe siècle) : construit en 1715 pour François Normand, avocat au parlement de Paris.
    • Un taxi de la Marne (XXe siècle) : en 1984, la ville acquiert un taxi G7 de l'époque de 1914, exposé sur la place Foch face à l'Hôtel de ville.
    • L'ancienne propriété Baschet (1887) : propriété de style normand, construite pour l'éditeur René Baschet à la fin du XIXe siècle.
    • Le château de Montguichet (XVIIIe siècle) : en 1950, Armand Marquiset offrit le château à l'Association des Petits Frères des pauvres.
    • Le château de Maison-Blanche (XVIIIe siècle) : de style Louis XVI, il est devenu un hôtel en 1929.
    • L'église Saint-Germain (XIXe siècle) : construite en 1839, à partir des plans de l’architecte diocésain Blondel. Aujourd'hui, elle abrite un autel en bois créé par Michel-Victor Cruchet en 1872, une fresque murale de Maurice Denis, La Bataille de la Marne (1920) et une Statue de Jeanne d’Arc de François-Raoul Larche (vers 1920).
    • L'église Sainte-Bernadette de la Dhuys, ornée en 1936 de trois verrières réalisées par les ateliers Lorin de Chartres, alors dirigées par Charles Lorin, sur des cartons de M. Dano[49].
    • L'église Sainte-Thérèse du Chénay, également dotée, de 1934 à 1936, de douze vitraux réalisés par les ateliers Lorin sur des cartons de M. Dano[50],[51].

    Patrimoine naturel

    Le monument aux morts et la stèle sous laquelle reposent les cendres de déportés prélevées dans les camps de la mort.
    La promenade de la Dhuys était déjà appréciée au début du XXe siècle.

    De nombreux parcs et jardins peuvent être visités :

    • l'aqueduc de la Dhuis ;
    • le lac de la Maison-Blanche ;
    • le mail du Chénay ;
    • le parc du château de la Maison-Blanche ;
    • le parc de Gustave-Courbet, rue Contant ;
    • le ru Saint-Roch ;
    • les squares de la place Foch ;
    • le square des Collines ;
    • les étangs de Maison-Rouge ;
    • le parc de l'Hôtel-de-Ville ;
    • l'arboretum du Bois de l'Étoile, chemin du Bois de l'Étoile ;
    • les Jardins des Dahlias (jardins communautaires).

    Personnalités liées à la commune

    • Paul-Adrien Gouny (1852-1926), architecte français, vécut et est mort dans la commune.
    • Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, passa les dernières années de sa vie au château de Maison-Rouge.
    • Domicile d'Antoine Chassepot, inventeur du fusil Chassepot. Se chargeant par la culasse, ce fusil fut grandement utilisé par l'armée française.
    • Valérie Nicolas, ancienne gardienne de but de l'équipe de France féminine de handball, a commencé sa carrière à l'USM Gagny, le club de handball de la ville.
    • Roger Coquoin (Gagny 1897 - Paris 1943), alias Lenormand, résistant, responsable de l'Armée Secrète (AS) pour la région P (Paris), Compagnon de la Libération[52], assassiné par la Gestapo le 29 décembre 1943 à Paris
    • Michel-Victor Cruchet, sculpteur et ornemaniste, il a exercé des fonctions au sein de la paroisse de Gagny. Il y a dirigé le conseil de fabrique, une institution chargée du financement de l’entretien d’une église et de ses biens. C’est sous sa direction que fut construit en 1872 l'autel de l'église de Gagny.
    • Michel Teulet, homme politique français ayant travaillé durant de longues années auprès du cabinet de Jacques Chirac à Matignon et à l'hôtel de Ville de Paris lorsque ce dernier était Premier Ministre et Maire de Paris. Né à Gagny, il en a été le maire de juin 1995 jusqu'à son décès en juillet 2019.
    • Manuel Ferrara, acteur pornographique et réalisateur de films X français. Né au Raincy mais grandit a Gagny

    Héraldique

    Blason de Gagny Blason
    Écartelé : au premier et au quatrième bandé d'or et d'azur, au deuxième et au troisième d'azur à la fleur de lys d'or ; sur le tout de gueules aux trois roues d'automobile d'argent[53]
    Devise
    Exierunt mille ad victoriam (Ils partirent mille vers la victoire)
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. À la suite de la révocation de l'ensemble des élus du Parti communiste français en vertu de ce décret pris en réaction au pacte germano-soviétique, les maires communistes sont remplacés par une délégation spéciale.
    4. C’est dans cet établissement qu’a été tourné le film Les Beaux Gosses sorti en 2009.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sources

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    28. B.S. avec les journalistes du Parisien 93, « Municipales en Seine-Saint-Denis : revivez la soirée du premier tour », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « 00 heures. Michel Teulet (UMP) réélu à Gagny avec 61,9 % des voix ».
    29. Sébastien Thomas, « Claude Capillon, élu président de Grand Paris Grand Est : Le maire (LR) de Rosny-sous-Bois, succède à la tête du territoire à Michel Teulet, qui avait démissionné », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
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    52. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    53. http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93032

    Annexes

    Bibliographie

    • A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur), Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur, , 177 p. (lire en ligne), p. 47-57, lire en ligne sur Gallica.
    • Georges Guyonnet (préf. Frantz Funck-Brentano), Naguère village, aujourdh'hui ville : Gagny, Auxerre, , 238 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Articles connexes

    Liens externes