Villedieu-les-Poêles | |
L'hôtel de ville. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Villedieu Intercom |
Statut | commune déléguée |
Code postal | 50800 |
Code commune | 50639 |
Démographie | |
Gentilé | Sourdins ou Théopolitains |
Population | 3 538 hab. (2019) |
Densité | 440 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 19″ nord, 1° 13′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 98 m Max. 217 m |
Superficie | 8,05 km2 |
Élections | |
Départementales | Villedieu-les-Poêles-Rouffigny |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Villedieu-les-Poêles-Rouffigny |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.villedieu-les-poeles.fr |
Villedieu-les-Poêles (prononcé [vildjølepwɑl]), Villedieu jusqu'en 1962, est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny.
Elle est peuplée de 3 538 habitants[Note 1]. Comme le rappelle la deuxième partie de son nom, adjointe en 1962, la ville est connue pour son activité de dinanderie et de poêlerie. Elle abrite également une des cinq fonderies de cloches de France, ayant notamment fourni les cloches de Notre-Dame de Paris en 2013. Ces activités ont inspiré l'un des deux gentilés de la commune, les Sourdins, que le martelage répétitif du cuivre aurait pu rendre sourds.
Géographie
Villedieu-les-Poêles est au cœur du Bocage normand, aux confins des entités plus étroites que sont le Bocage virois, l'Avranchin et le pays saint-lois, sa situation dans l'arrondissement de Saint-Lô privilégiant un classement dans ce dernier pays. L'atlas de paysages de la Basse-Normandie classe la commune dans la partie sud de la « Manche centrale », caractérisée par un bocage fermé au faible relief[1]. L'agglomération est à 22 km au nord-est d'Avranches, à 26 km à l'ouest de Vire, à 29 km à l'est de Granville, à 33 km au sud-est de Coutances et à 35 km au sud de Saint-Lô[2].
La ville est desservie par la voie de chemin de fer de Paris à Granville et l'autoroute des Estuaires (sorties 37 et 38). Avant la construction de l'autoroute, la ville était traversée par la route nationale 175, déclassée depuis en route départementale no 975, permettant de rejoindre Caen au nord-est et Rennes au sud-ouest. Villedieu est reliée à Vire à l'est par la D 924 (ancienne route nationale 24bis) qui se prolonge à l'ouest vers Granville. La D 9 mène à Gavray au nord-ouest. Outre la D 975, Saultchevreuil, au sud, est relié par la D 33 à La Chapelle-Cécelin à l'est et par la D 41 à La Lande-d'Airou à l'ouest.
Le territoire de Villedieu est dans le bassin de la Sienne qui traverse la ville. Si la majeure partie est dans le bassin direct, le sud des anciennes communes de Saultchevreuil et de Saint-Pierre-du-Tronchet est dans un vallon alimentant la Marchandière, ruisseau affluent de l'Airou qui conflue avec la Sienne à Ver, 15 km au nord-ouest.
Le relief de cette partie du Massif armoricain est assez marqué et offre certains points de vue pittoresques. Le point culminant (217/219 m) se situe au sud de Saultchevreuil, près du lieu-dit la Petite Brière sur une colline dont la base est 50 mètres plus bas. Le point le plus bas (98 m) correspond à la sortie de la Sienne du territoire, au nord.
La pluviométrie annuelle, assez élevée, avoisine les 1 200 mm[3].
En dehors de l'agglomération, les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, les Chardonnets, les Hauts Bois, la Grange, les Grands Hauts Bois, la Pilière, le Caquevel, la Croix Marie, Village de Caquevel, la Davière, le Bas Caquevel, la Foulerie, Cité Saint-Étienne, Cité des Archers, la Martinière, la Gaillardière, la Froide Vallée, la Louisière, Saint-Pierre du Tronchet, les Monts, la Brurie, la Valette, les Cotils, le Gosnet, la Nélière, Beausoleil, les Pivents, Bellevue, la Hardonnière, la Petite Brière, Saultchevreuil-du-Tronchet, Fontenai, Cité le Mouël, Cité Napoléon, la Croix au Grand, la Ligotière, les Marais, les Terriers, le Grand Parc, l'Auberdière, la Lamberdière, la Corbisière[4].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes parrochia de Villa Dei en 1332[6], Villa Dei de Saltu Caprioli au XIVe siècle[7], la parroche de Villedieu de Chauchevrol en 1344[8], Villedieu entre 1612 et 1636[9], Villedieu bourg en 1713[10], Villedieu les Poeles entre 1753 et 1785[11], Villedieu en 1854[12], Villedieu-les-Poëles en 1874[13].
Villedieu (« Ville Dieu ») est un toponyme dû aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, présents par une commanderie[14].
Pour le déterminant -les-Poêles, les formes anciennes montrent qu'il apparaît tardivement, au XVIIIe siècle [15], il a été officiellement ajouté en 1962[16], honorant l'activité emblématique de la ville liée à la poêlerie[Note 2] et à la dinanderie[Note 3].
Le gentilé est Sourdin ou Théopolitain. Le terme « sourdin » est lié à l'ancienne activité de dinanderie et de poêlerie dont le martelage répétitif des ais (flans) de cuivre, pour leur donner leur forme définitive, finissait par rendre sourds les habitants[17].
Micro-toponymie
Saultchevreuil-du-Tronchet, Saltchevrolt en 1049-1058[18] (commune absorbée en 1964) : pour René Lepelley, le toponyme est issu du latin saltus, « bois », et chevreuil serait une altération de chevreau (il s'agirait donc d'un « bois aux chevreaux »)[19] ; pour Albert Dauzat et Charles Rostaing, il faut y voir plus simplement évoqué le saut d'un chevreuil[18].
Histoire
Terroir appartenant à l'origine à l'abbaye aux Dames de Caen, il n'existait pas de paroisse de Villedieu avant le premier tiers du XIIe siècle. Villedieu était alors une partie de la paroisse de Saultchevreuil appelé Siennestre. En 1130, le roi d'Angleterre Henri Ier donne quelques hectares de terre à l'ordre des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, pour édifier sa commanderie de Villedieu-les-Saultchevreuil (anciennement Saucherelle)[20].
Au XVIe siècle, des fondeurs venus de Lorraine s'installent à Villedieu. Au XIXe siècle, la ville se développe grâce à la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris - Granville. En 1865, Adolphe Havard, crée la fonderie Cornille-Havard[21].
En 1944, les stratèges alliés décident de bombarder les villes situées sur un cercle autour des plages du débarquement pour gêner la progression des renforts allemands. Saint-Lô et Vire font partie du lot mais Villedieu est épargnée. La ville sera libérée le , près de deux mois après le début des opérations, par la 4e division d'infanterie américaine[22] à l'issue de l'opération Cobra.
Le , Villedieu-les-Poêles intègre avec Rouffigny la commune de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny[23] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Villedieu-les-Poêles et Rouffigny deviennent des communes déléguées et Villedieu-les-Poêles est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Les Hospitaliers
Le lieu qui allait devenir Villa Dei fut donné par Henri Ier Beauclerc aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui y fondèrent vers 1130 une commanderie[24]. La ville fut longtemps administrée directement par l'Ordre et les habitants ne payaient pas d'impôts.
Les chevaliers de Malte de l'ordre souverain de Malte ont gardé un contact toujours vif avec la cité normande en participant tous les quatre ans au « Grand Sacre », nom que porte la Fête-Dieu à Villedieu. Interrompue lors de la Révolution française, la cérémonie a repris ses droits depuis 1955. La ville est ce jour-là entièrement décorée et de nombreux chevaliers de Malte y sont accueillis pour une grande procession tout au long d'un parcours ralliant des reposoirs décorés et fleuris.
Héraldique
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Les armes de Villedieu-les-Poêles se blasonnent ainsi : Ces armoiries sont une création librement interprétée à partir d'un vestige conservé à la mairie de Villedieu : une clef d'arc en granit armoriée et datée de 1696[26] provenant sans doute de l'ancienne commanderie, ou comme l'indique Édouard Le Héricher, de l'ancien Pont-de-Pierre, que fit réparer le commandeur de Rochechouart en 1696, en même temps que d'autres travaux faits dans « l'île Billeheust »[27]. La composition originale comprend deux écus ovales accolés. Le premier orné d'une croix. Le second de billette et d'un chef possédant une croix. Il s'agit en fait des deux écus accolés dont celles de frère de Rochechouart, commandeur de Villedieu à cette époque (de gueules à trois fasces nébulées d’argent, au chef de gueules à la croix d'argent). Sur la pierre armoriée, ces fasces nébulées sont nettement reconnaissables. |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
- Régionales 2015[28] :
- 1er tour (52,22 % de votants) : Hervé Morin (Union de la droite) 38,37 %, Nicolas Bay (FN) 19,22 %, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 19,07 %, Yanic Soubien (EÉLV) 8,99 %.
- 2e tour (58,01 % de votants) : Hervé Morin (Union de la droite) 49,43 %, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 29,28 %, Nicolas Bay ([FN) 21,30 %.
- Européennes 2014[29] (43,99 % de votants) : UMP (Jérôme Lavrilleux) 28,03 %, FN (Marine Le Pen) 24,78 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 11,78 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 10,98 %, EÉLV (Karima Delli) 8,17 %.
- Législatives 2012[30] :
- 1er tour (55,03 % de votants) : Philippe Gosselin (UMP) 44,49 %, Christine Le Coz (PS) 32,22 %, Denis Féret (FN) 7,87 %, Isabelle Le Cann (FG) 7,15 %.
- 2e tour (56,98 % de votants) : Philippe Gosselin (UMP) 54,33 %, Christine Le Coz (PS) 45,67 %.
- Présidentielle 2012[31] :
- 1er tour (79,11 % de votants) : Nicolas Sarkozy (UMP]) 32,35 %, François Hollande (PS) 24,39 %, Marine Le Pen (FN) 15,24 %, François Bayrou (MoDem) 13,15 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 9,10 %.
- 2e tour (79,57 % de votants) : Nicolas Sarkozy (UMP) 54,15 %, François Hollande (PS) 45,85 %.
- Européennes 2009[32] (37,32 % de votants) : Majorité présidentielle (Dominique Riquet) 32,95 %, LV (Hélène Flautre) 13,58 %, PS (Gilles Pargneaux) 12,91 %, MoDem (Corinne Lepage) 11,75 %, DVD (Frédéric Nihous) 5,78 %.
Administration municipale
Le conseil municipal était composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints[38]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny le jusqu'en 2020, Philippe Lemaître devient maire délégué de Villedieu-les-Poêles et est élu maire de la commune nouvelle.
Fusions et changement de nom
- En 1836, Villedieu absorbe une partie de la commune de Saint-Pierre-du-Tronchet (l'autre partie étant absorbée par Saultchevreuil-du-Tronchet).
- En 1962, le nom de Villedieu est modifié officiellement en Villedieu-les-Poêles.
- En 1964, Villedieu-les-Poêles absorbe la commune de Saultchevreuil-du-Tronchet (et, en conséquence, la totalité du territoire de l'ancienne commune de Saint-Pierre-du-Tronchet).
Administration religieuse
- Culte catholique : Villedieu-les-Poêles relève du diocèse de Coutances et Avranches. Avant 1801, la paroisse relevait de l'ancien diocèse d'Avranches puis de l'éphémère diocèse de la Manche.
L'ancienne paroisse catholique de Villedieu-les-Poêles, qui était à l'origine de la commune actuelle, a été supprimée en 1995. Villedieu est devenu le chef-lieu de la nouvelle paroisse de Villedieu, et du doyenné. Les autres églises des anciennes paroisses ont conservé le titre d'églises paroissiales.
Démographie
En 2019, la commune comptait 3 538 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Villedieu-les-Poêles[39]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 4]. Villedieu-les-Poêles a compté jusqu'à 4 690 habitants en 1982.
Économie et tourisme
Très tôt, l'activité de la Villedieu se tourna vers les métiers de la dinanderie et de la poêlerie, activités toujours vivaces à Villedieu, d'où l'ajout du déterminant toponymiques « les Poêles ». La fonderie Cornille-Havard est l'une des cinq fonderies de cloches de France.
Un marché se tient tous les mardis depuis 1147.
La flamme postale de la ville en 1983 représentait le clocher de l'église, un pichet et une cloche et citait les foires et les cuivres de la cité.
Villedieu-les-Poêles est dénommée « commune touristique » depuis [42]. Elle est labellisée village étape depuis 2002.
Lieux et monuments
- La gare de Villedieu-les-Poêles
Patrimoine civil
- Hôtel de ville, construit en 1869.
- Monument aux morts, élevé en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale, en marbre de Carrare. La sculpture, « Soldat aux pieds de la Patrie », a été réalisée par J.C.C. Desvergnes.
- La Colonne de la République, dorée à la feuille d'or.
- Les vieilles rues de ce bourg renferment de nombreuses maisons anciennes, notamment dans les petites cours intérieures non visibles de la rue, dont certaines sont classées, telle la Cour du Foyer, la Cour des Trois Rois (probablement en référence aux Rois mages), la Cour du Dauphin…
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame : église classée monument historique[43], l'église a été entièrement reconstruite au XVe siècle : nef du XVIIe siècle. Elle abrite de nombreuses œuvres, notamment des statues, classées à titre d'objets aux monuments historiques[44]. L'orgue de l'église, dont le buffet date de 1830, est également classé.
- Presbytère : situé en face de l'église, construit en 1863.
- Église Sainte-Trinité de Saultchevreuil (XIIe siècle) ; une statuette de saint Céneri du XVIe siècle est classée.
- Église de Saint-Pierre-du-Tronchet (XVIIIe siècle), abritant une Vierge à l'Enfant du XVe siècle et une sainte Venice du XVIe classées.
- Chapelle Saint-Blaise de la Commanderie.
- Chapelle de l'Hospice.
- Chapelle du Sacré-Cœur.
- Chapelle de l'Institut Saint-Joseph.
- Commanderie, manoir du XVIIIe siècle. L'hôtel de la Commanderie a été construit pour loger les derniers Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Musées
- L'Atelier du cuivre. Un des plus anciens ateliers de Villedieu.
- La Maison de l'étain, située dans la Cour aux Moines.
- Musée du cuivre et de la poeslerie, situé dans la Cour du Foyer.
- Maison de la dentellière. Elle fait partie de la Route des dentelles normandes.
- Musée du Meuble normand, 150 meubles normands anciens acquis par la municipalité en 1989 à M. Hervy, antiquaire spécialisé dans les meubles normands.
- Fonderie de cloches Cornille-Havard.
- Tapisserie Henri 1er Beauclerc, consacrée à la succession de Guillaume le Conquérant[45].
Parcs et espaces verts
La commune est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[46].
Activité et manifestations
Activité culturelle
- Une salle de cinéma, située sur la place des Costils.
- Médiathèque, construite après l'aménagement des anciennes halles.
- Association des amis de l'orgue.
- Groupe folklorique normand Les Triolettes.
Jumelages
Sports
- Football : le Club sportif de Villedieu fait évoluer trois équipes seniors de football, l'une en ligue de Basse-Normandie, les deux autres en divisions de district[47].
- Club de handball
- Club de ping-pong
- Club de natation
- Club de tennis
- Club de randonnée
- Club cycliste
- Club de judo
- Comité de jumelage
- École de musique
- Piscine ludique couverte.
En outre, des courses de chevaux sont organisées à l'hippodrome de Saultchevreuil.
Manifestations
- Fête communale : Le corso fleuri avec les miss tous les quatre ans (la dernière date de [48], l'édition 2014 a été annulée faute d'un nombre suffisant de chars[49]).
- Fête patronale : le dimanche suivant la fête du Sacré-Cœur
- Grand Sacre : tous les quatre ans, le 3e dimanche suivant la fête de la Pentecôte.
Personnalités liées à la commune
- Alexandre de Villedieu (vers 1175 à Villedieu - 1240), poète et grammairien. Ses textes d'initiation grammaticale furent entre autres choisis pour les premières éditions de livres imprimés (incunables) au XVe siècle[50].
- André-François Laurence dit Laurence-Villedieu (1762 à Villedieu - 1816), homme politique.
- Léonard Jean Aubry Huard de Saint-Aubin (1770-1812), général de brigade, né à Villedieu-les-Poêles, mort à la bataille de la Moskova le .
- Charles Frémine (1841 à Villedieu - 1906), écrivain normand.
- Eugène Le Mouël (1859 à Villedieu - 1934), écrivain.
- Jean Devé (1897-1942), chef de district SNCF à la gare de Villedieu, Compagnon de la Libération, Mort pour la France. La rue de la gare a été baptisée en son honneur.
- Pierre Legendre (né en 1930 à Villedieu), historien du droit, psychanalyste, fondateur d'un champ de réflexion, l'anthropologie dogmatique.
- Sophie Quinton (née en 1976 à Villedieu-les-Poêles), actrice.
Villedieu-les-Poêles est citée par Rabelais dans son livre Gargantua comme une des trois villes d'où provient le cuivre utilisé pour les couverts du géant.
Bibliographie
- Oscar Havard, Villedieu-les-Poëles, en collaboration avec J. Grente (Paris, 1899 et 1900, 2 volumes)
Notes et références
Notes
- ↑ Population municipale 2019.
- ↑ La poêlerie est le lieu de la fabrication et de la vente des poêles.
- ↑ Au XVIe siècle, des fondeurs venus de Lorraine s'installent à Villedieu. Au XIXe siècle, la ville se développe grâce à la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris - Granville. En 1865, Adolphe Havard, crée la fonderie Cornille-Havard.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- ↑ [PDF] « www.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr (Dreal Basse-Normandie) - Les unités de paysage : Unité 4.2.1 : La Manche centrale » (consulté le ).
- ↑ Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- ↑ « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
- ↑ « Villedieu-les-Poêles » sur Géoportail..
- ↑ « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée » (consulté le )
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, page 348F.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, page 592.
- ↑ Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, pages 321 et 180.
- ↑ Jean Bigot, sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [Paris BnF (Mss.), Français 4620].
- ↑ Dénombrement des généralités de 1713 [Paris BnF (Mss.), Français 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Annuaire de la Manche de 1874.
- ↑ René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 26.
- ↑ François de Beaurepaire (loc. cit.) date son apparition de 1874 (Annuaire de la Manche), ce qui est manifestement une erreur.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Villedieu-les-Poêles », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ Charles de Bourgueville, sieur de Bras, Les recherches et antiquitez de la province de Neustrie comme aussy de la ville et université de Caen, imprimerie Vincent et Jean Le Fèvre, Caen, 1588.
- 1 2 Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
- ↑ René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 148.
- ↑ André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 108.
- ↑ Sophie Human, « Dans l'atelier des maîtres fondeurs », Le Figaro Histoire no 1, avril-mai 2012, pages 126-129.
- ↑ « Normandie 44 La mémoire - Saint-Sever Calvados, Landelles et Coupigny en Normandie 1944 » (consulté le ).
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- ↑ Georges Bernage, « Saint-Lois, Coutançais, Avranchin », dans La Normandie médiévale : 10 itinéraires, Éditions Heimdal, coll. « La France Médiévale », , 174 p. (ISBN 2-902171-18-8), p. 54.
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- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- ↑ [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - février 2010 » (consulté le ) : page 4.
- ↑ « Église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Œuvres mobilières à Villedieu-les-Poêles », base Palissy, ministère français de la Culture.
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- ↑ « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie - CS Villedieu » (consulté le ).
- ↑ « Ouest-france.fr - Dimanche, Villedieu fait sa parade à l'Américaine - Villedieu-les-Poêles » (consulté le ).
- ↑ https://www.ouest-france.fr/villedieu-le-corso-fleuri-de-cet-ete-menace-dannulation-1799488.
- ↑ Pascal Fulacher, Six siècles d'art du livre, Citadelles & Mazenod, (ISBN 978-2-85088-543-3 et 2-85088-543-6), « Du livre médiéval au livre moderne (p.62) ».
Voir aussi
- Liste des communes de la Manche
- Liste des anciennes communes de la Manche
- Fonderie Cornille-Havard
- Commanderie hospitalière
- Dinanderie