Coutances | |
La cathédrale, avec les clochers de Saint-Nicolas et de l'hôtel de ville à droite et celui de Saint-Pierre à gauche. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche (sous-préfecture) |
Arrondissement | Coutances (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes Coutances Mer et Bocage (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Dominique Bourdin (DVC) 2020-2026 |
Code postal | 50200 |
Code commune | 50147 |
Démographie | |
Gentilé | Coutançais |
Population municipale |
8 380 hab. (2020 ) |
Densité | 670 hab./km2 |
Population agglomération |
8 909 hab. (2017) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 43″ nord, 1° 26′ 43″ ouest |
Altitude | Min. 12 m Max. 150 m |
Superficie | 12,51 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Coutances (ville-centre) |
Aire d'attraction | Coutances (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Coutances (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-coutances.fr |
Coutances est une commune française, située dans le département de la Manche en Normandie. Elle est notamment connue pour sa cathédrale, son festival Jazz sous les pommiers. Coutances est sous-préfecture, le siège de la Cour d'assises de la Manche et celui de l'évêché de Coutances et Avranches. Elle est peuplée de 8 380 habitants[Note 1].
Géographie
Coutances est située à l'ouest du Cotentin, à 12 km de la côte ouest. Le centre de la ville est situé sur un promontoire dont la cathédrale constitue le point culminant. En contrebas coule la Soulles, affluent du fleuve côtier la Sienne. La topographie de la ville lui a parfois valu le surnom de « Tolède du Cotentin ». L'agglomération est à 28 km à l'ouest de Saint-Lô, à 76 km au sud de Cherbourg-Octeville, à 88 km à l'ouest de Caen et à 127 km au nord de Rennes[1].
Communes limitrophes
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1974 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[4]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,4 | 4,1 | 5,5 | 8,5 | 11 | 13,1 | 12,9 | 10,9 | 8,6 | 5,4 | 3,1 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 5,7 | 7,8 | 9,6 | 12,9 | 15,5 | 17,5 | 17,5 | 15,4 | 12,4 | 8,7 | 6 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 8,9 | 11,5 | 13,7 | 17,3 | 20,1 | 22 | 22,1 | 19,9 | 16,1 | 11,9 | 8,9 | 15,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,4 17.01.1985 |
−13 10.02.1986 |
−5,4 15.03.1987 |
−2,5 11.04.06 |
−1,1 06.05.19 |
2,7 17.06.1985 |
4,6 05.07.1984 |
3,9 31.08.1986 |
0,5 21.09.1986 |
−2,8 30.10.1997 |
−5,5 30.11.10 |
−7,1 11.12.1991 |
−14,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 15.01.1975 |
21,5 27.02.19 |
24,6 30.03.21 |
26,9 19.04.18 |
30,5 27.05.05 |
34,4 29.06.19 |
37 23.07.19 |
38,9 05.08.03 |
33 14.09.20 |
28,5 02.10.11 |
21,9 01.11.15 |
16,6 06.12.1979 |
38,9 2003 |
Précipitations (mm) | 105 | 82,6 | 79,8 | 71,3 | 69,2 | 67,1 | 68,4 | 70,2 | 86,9 | 118,6 | 115,8 | 126,3 | 1 061,2 |
Urbanisme
Typologie
Coutances est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coutances, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes[8] et 8 909 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44 %), zones urbanisées (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,8 %), terres arables (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), forêts (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Transports
Le transport urbain Cosibus est entré en service le . Le bus traverse la ville du nord au sud, et vice-versa, passant notamment par la gare SNCF, le lycée Lebrun, l'hôpital, la place Wood et la Louverie[14].
Depuis le 4 septembre 2023[15], la ligne 1 est prolongée à certaines heures vers Monthuchon. Une seconde ligne est mise en service reliant la ZA Délasse à Saint-Pierre-de-Coutances et, aux heures de pointe, Briqueville-la-Blouette.
Le prix d'un voyage est de 0,50 € et un abonnement mensuel coûte 5 €, rechargeable sur la carte de transport régional Atoumod[16]. L'organisation du service est assuré par Normandie Voyages, filiale de Transdev[17].
Toponymie
Le nom de la ville est attesté sous les formes Cosedia au IVe siècle[18]. Le nom de Cosedia est sous la forme plurielle (plutôt qu'un locatif), Cosediæ sur l'Itinéraire d'Antonin, mais Cosedia sur la Table de Peutinger. Il représente le nom primitif de Coutances, et fut remplacé par ce dernier au IXe siècle.
Le nom de la ville est aussi attesté sous la forme Constantia dans la Registre des Dignitaires et le Res gestae d'Ammien Marcellin[19].
Selon Orderic Vital : Hic [Flavius Constantius Chlorus] in Neustriam civitatem condidit quam a nomine suo Constantiam nominavit, c'est-à-dire qu'il établit clairement un lien entre Constance Chlore et le nom de la cité.
Ceci est contesté par René Lepelley pour qui le toponyme gaulois Cosedia a subi l'influence du latin *consedia, déverbal de considere « être assis », le n précédant un s n'étant plus prononcé en bas latin, une réaction savante l'aurait rétabli. Le changement de *consedia en Constantia — de constare « demeurer », « être debout » — correspondrait à une volonté de rendre plus dynamique le nom de la ville, soit « la cité inébranlable ». Le nom des empereurs romains — selon lui, Constance II et Constantin II — n'aurait qu'influencé ce changement du IVe siècle[20]. La cité donnera son nom au Cotentin.
Homonymie avec Constance (Allemagne), Constanza (Roumanie) et Cottance (Loire, Constantia 971), Constância au Portugal.
Le gentilé est Coutançais.
Histoire
Antiquité
Chef-lieu du peuple celte des Unelles durant le Bas-Empire, la ville de Cosedia prit au IIIe siècle le nom de Constantia sous le règne de l'empereur Constance Chlore[21] auquel on attribut les premières fortifications, en 296. La ville , siège du diocèse de Coutances dénommé en l'honneur de Constance Chlore, tétrarque chargée du gouvernement des Gaules entre 292 et 306, et plus précisément elle était le siège de la légion Prima Flavia Gallicana Constantia[22]. La région de Constantia, connue sous le nom de pagus Constantinus, est devenue le Cotentin.
À l'époque gallo-romaine, elle est habitée et traversée par une voie romaine[23]. Au Ier siècle, la ville s'est probablement étendue sur plus de 46 hectares, puis son emprise territoriale s'est rétractée progressivement[19]. Au IVe siècle, Constantia devient le siège d'un préfet militaire relevant du Tractus Armoricanus et Nervicanus.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
Son premier évêque fut saint Éreptiole au Ve siècle (vers 430-473)[24], qui construisit une église, en bois, sur le lieu d'un temple gallo-romain[25].
Le « comté de Coutances » (pagus constantiensis) avec tous ses revenus est donné en 867 aux Bretons à la suite du traité de Compiègne[26]. En 886, la ville est détruite par les Vikings. En 889, lors d'une nouvelle incursion viking, la ville est à nouveau pillée[27], et avant que ceux-ci n'avancent sur Saint-Lô[28], vers 890, ils massacrent ses habitants et l'évêque de Coutances, Lista[27]. Le siège épiscopal est alors transféré à Saint-Lô, puis à Rouen[29].
Moyen Âge central
En 1002, le duc de Normandie Richard II, après avoir aidé le roi des Francs Robert II le Pieux à conquérir la Bretagne, repousse près de Coutances le roi anglo-saxon Æthelred le Malavisé et sollicite l'aide de Scandinaves pour lutter contre le comte de Chartres, Eudes II de Blois[30]. Vers 1026, la cité est donnée en douaire par le duc Richard III en 1026 à sa fiancée la duchesse Adèle de France comme le précise le dotalitium (acte de la dot)[31]. C'est à partir du XIe siècle et l'arrivée de l'évêque Geoffroy de Montbray (1093), compagnon de Guillaume le Conquérant, que « renaît » la ville, avec une nouvelle cathédrale romane et des fondations de communautés religieuses.
La ville n'est entourée d'une enceinte qu'après Guillaume le Conquérant, bien qu'elle dût être fortifiée dans la première période (IIIe siècle).
Il s'y est tenu, pendant plusieurs siècles, une « foire de la Saint-Michel », dont l'origine remonte au XIIIe siècle, drainant des marchands vers la commune[32].
En 1204, le duché de Normandie est annexé par le roi de France et la cathédrale romane est « habillée » en style gothique normand, sous l'impulsion d'Hugues de Morville (1160-1238) évêque de 1208 à 1238, fondateur également de l'hôtel-Dieu[33]. De nombreuses traces romanes sont en effet visibles lors de la visite complète de la cathédrale. Saint Louis y séjourne en 1256 et 1269[29].
Moyen Âge tardif
La ville eut à souffrir des ravages de la guerre de Cent Ans[Note 4]. En 1355, à la suite du Traité de Valognes entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, qui fait suite et confirme celui de Mantes, le Navarrais conserve le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes[34].
Après le siège et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre Henri V, la ville ouvre ses portes aux Anglais[35]. Elle a alors pour capitaine Nicole Painel[36]. Les Anglais la conserveront jusqu'en 1449, date à laquelle, le connétable de Richemont avec l'armée royale de Charles VII prend la ville au bout de trois jours[37]. Ses murailles sont abattues en 1465, en représailles, sur ordre de Louis XI, à cause de l'alliance de la ville avec le duc de Bretagne[21], lors de la guerre du Bien public.
Époque moderne
Dès la Renaissance, l'industrie du livre fait prospérer la ville.
En 1487, le roi Charles VIII passe à Coutances[29]. En 1499, Jean Hélye, prêtre et chapelain de la cathédrale, fonde le collège de Coutances, en donnant un manoir proche de l'actuelle rue Saint-Nicolas[38]. En 1532, c'est François Ier qui passe à Coutances[29]
Pendant les guerres de Religion, en 1562, la cathédrale est pillée par les Huguenots de François de Bricqueville de Colombières. Ils capturent l'évêque Arthus de Cossé et l'obligent, à Saint-Lô, à parcourir la ville à l'envers sur un âne mitré, la queue de l'animal entre les mains.
Jusqu'en 1569, l'évêque de Coutances exerçait une juridiction sur les îles Anglo-Normandes.
Au début du XVIIIe siècle, le baron Louis-Marie Duhamel, maire de la ville et passionné d'urbanisme, fait percer les boulevards qui désengorgent le centre-ville et créent d'agréables promenades plantées.
En 1625, la peste frappe à nouveau Coutances ainsi que tout le Cotentin[39], et en 1639, la ville est troublée par la révolte des Nu-pieds qui s'opposaient à l'extension de la gabelle[29].
À la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle la ville a pour gouverneur Charles Michel (1678-1712), également seigneur de Camprond, Cambernon, et autres lieux[40].
En 1789, la ville devient pour quelques années la préfecture de la Manche avant de laisser sa place à Saint-Lô[29].
Époque contemporaine
En 1853, est inauguré le premier lycée d'État[29].
Durant la Grande Guerre, Coutances accueille un grand nombre de blessés de guerre, jusqu'à 1 600 pour une population s'élevant alors à 6 500 habitants. C'est également une ville de garnison, notamment pour des militaires belges[41]. Lors du conflit, 226 coutançais y laissent leur vie.
L'affaire criminelle Émile Jégaden se déroule à Coutances et y est jugée par la cour d'assises de la Manche le [42].
La ville est occupée par les Allemands de 1940 à 1944. En , la ville est détruite par plusieurs terribles bombardements qui font plus de 300 morts, mais épargnent la cathédrale. La ville est libérée par les Américains le [29].
Un hold-up retentissant se déroula à la poste de Coutances en . L'affaire Marcel Marie et Roger Lemosquet fut jugée aux assises de la Manche[42].
Moins touchée que Saint-Lô, Coutances accueillera provisoirement la préfecture de la Manche pendant plusieurs années. L'architecte chargé de la reconstruction, Louis Arretche (qui s'occupe également de Saint-Malo) s'attachera à lui redonner son âme tout en la dotant des équipements modernes. Le général de Gaulle sera de passage à Coutances, en 1944 et 1960[29].
En 1965, Coutances (7 806 habitants en 1962) absorbe Saint-Nicolas-de-Coutances (800 habitants)[43],[44].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
En mars 2008, la liste du maire UMP sortant, Yves Lamy, est élue avec 51 % des voix au second tour contre 30 % pour la liste de l'union de la gauche menée par Christiane Durchon (Les Verts) et 19 % pour la liste centriste d'Étienne Savary (MoDem). La majorité dispose donc de vingt-trois sièges. quatre reviennent à la coalition de gauche et deux pour le MoDem[45].
Les résultats aux diverses élections dénotent une position traditionnellement à droite sur l'échiquier politique.
Présidentielle 2007 : Nicolas Sarkozy (UMP) arrive en tête avec plus de 30 % des voix. Ségolène Royal (PS) arrive en seconde position. La surprise arrive au second tour où la candidate socialiste arrive en tête avec 51 % des suffrages.
Législative 2007 : Alain Cousin (UMP), député sortant est réélu très largement à la députation avec plus de 60 % des suffrages. Il avait frôlé l'élection dès le 1er tour avec 49 % des votes face à son opposante, Danielle Jourdain-Menninger, qui ne récolte que 18 % à chaque tour et ne confirme pas la bonne percée faite par Ségolène Royal. On voit ici l'attachement coutançais à ses figures politiques et aux notables.
Européenne 2009 : la liste UMP récolte 26 % des suffrages devant la liste Europe écologie qui obtient 20 %. Les socialistes n'obtiennent que 16 %. Là encore, la tendance se confirme même si le bon score des écologistes reste une surprise à l'instar du national.
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et sept adjoints[46].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].
En 2020, la commune comptait 8 380 habitants[Note 5], en diminution de 4,65 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Coutances a compté jusqu'à 9 930 habitants en 1982.
Lors du recensement de 2007, l’arrondissement de Coutances enregistre la plus forte hausse de population de la Manche, surtout sur la côte et autour de Coutances. Si la ville de Coutances est en très légère baisse par rapport à 1999 (-0,4 %), des communes comme Blainville-sur-Mer, Gouville-sur-Mer, Pirou ou Saint-Sauveur-Lendelin affichent une hausse de population de plus de 20 % en huit ans. D'autres, comme Quettreville-sur-Sienne, Montmartin-sur-Mer ou Lessay ont connu une hausse comprise entre +10 % et +20 %. Selon la Direction départementale de l'équipement, la démographie du Coutançais progresse plus rapidement que la moyenne française depuis 1999.
Économie
L'économie coutançaise est fortement tournée vers l'agro-alimentaire. Le groupe Agrial est une coopérative agricole et société de transformation agro-alimentaire, de dimension nationale et internationale, dont une partie des activités est basée à Coutances. La ville abrite également un abattoir à bovins de la Socopa.
Dans le domaine des hautes technologies, Elvia, une entreprise fabricante de circuits imprimés, est implantée à Coutances.
Historiquement, Coutances est surtout connue pour être la capitale judiciaire de la Manche avec son tribunal de grande instance, le tribunal de commerce, sa maison d'arrêt, et son pôle d'instruction, tandis que Saint-Lô est la capitale politique et administrative et Cherbourg la capitale économique.
Malgré la crise, Coutances reste commercialement attractive. En effet, l'année 2009 est riche en nouvelles installations : Picard, Koodza, Kiabi… Depuis 10 ans maintenant, Coutances concentre son activité économique sur sa périphérie et notamment sur la Zone industrielle de la Mare où sont installés : Leclerc, Buro +, plusieurs concessions automobiles, Oncle Scott's, Etap hôtel, La Halle au Sommeil…
Le centre-ville reste stable en matière de construction, mais reste actif au niveau des mutations : de nombreuses banques ouvrent dans le centre, de même que des agences immobilières...
Coutances est dénommée « commune touristique » depuis [52].
Enseignement
Coutances est une des villes de France qui compte le plus d'établissements scolaires par rapport à sa population. On dénombre ainsi :
- dix écoles maternelles et primaires ;
- deux collèges : Jacques-Prévert (public), Jean-Paul-II (privé) ;
- cinq lycées :
- deux lycées d'enseignement général et technologique : lycée Jean-Paul-II (privé), lycée Charles-François-Lebrun (public) ;
- un lycée agricole ;
- deux lycées professionnels : Les Sapins (dont le Bac pro "Métiers de la mode" est nationalement reconnu), La Roquelle ;
- quatre CFA (IFORM, CFA Paul Bocage pour le bâtiment, CEFAM pour les formations continues) ;
- Une Maison familiale rurale dispense des formations en Production horticoles et en Travaux paysagers.
Lieux et monuments
Le pays de Coutances est classé Pays d'Art et d'Histoire.
Édifices religieux
- Palais épiscopal de Coutances.
- Cathédrale Notre-Dame (XIIIe siècle), place du Parvis. De style gothique, avec une tour-lanterne octogonale, la cathédrale est bâtie par Hugues de Morville à la place de l'édifice de Geoffroy de Montbray. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862[53].
- Elle abrite des vitraux (XIIIe – XVIe siècles), un maître-autel de Duparc (1757) et un buffet d'orgues (XVIIIe)[25].
- Église Saint-Nicolas (XVe – XIXe siècles), rue Saint-Nicolas. Rebâtie en grande partie au XVIIe siècle, et restaurée après 1944, elle est transformée en salle d'expositions.
- Église Saint-Pierre (fin XVe , début du XVIe siècle), place Saint-Pierre, classée aux monuments historiques.
- Église et cloître des Augustines à l'Hôpital (XVIIe siècle)[25], rue des Teintures.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire et les bâtiments de l'hôtel-Dieu, rue des Teintures, de l'ancien prieuré des Augustins.
- Chapelle Notre-Dame de la Roquelle, chemin Notre-Dame de la Roquelle.
- Chapelle Notre-Dame de la Mare, allée du Château-de-la-Mare.
- Chapelle de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs, rue du Parc.
- Chapelle du couvent des Carmélites, boulevard d'Alsace-Lorraine.
- Chapelle du couvent du Sacré-Cœur, rue Daniel (établissement jean-Paul-II).
- Chapelle du centre d'accueil diocésain, rue Daniel.
- Chapelle du lycée Lebrun, rue de la Mission, ancienne chapelle des Eudistes.
- Chapelle des Sœurs de la Miséricorde, rue Geoffroy-Hubert.
- Chapelle de la Guérie, rue de la Guérie.
- Le centre évangélique protestant, rue du Clos-de-la-Fontaine.
- La salle du royaume des Témoins de Jéhovah, rue du Bord-de-Soulles.
- La cathédrale Notre-Dame.
- L'église Saint-Nicolas.
- L'église Saint-Pierre.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Roquelle. La chapelle Notre-Dame-de-la-Mare. Le palais épiscopal. - Chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire.
- Clocher de l'ancienne église des frères Augustins.
- Hôpital de Coutances.
Patrimoine civil
- Ruines de l'aqueduc médiéval du XIIIe siècle[25], trois arches gothiques, classé aux monuments historiques depuis 1840[54].
- Hôtel de ville installé dans l'hôtel de Cussy contenant une maquette au ¹⁄₅ d'un drakkar.
- Musée des beaux-arts Quesnel-Morinière (XVIIe siècle)[25].
- Évêché (XVIIIe siècle), restauré après 1944. Bibliothèque diocésaine.
- Lycée Lebrun-de-Coutances, premier lycée impérial. Sa chapelle est inscrite au titre des monuments historiques[55].
- Maison d'arrêt.
- Tribunal, siège de la cour d'assises de la Manche.
- Halle aux Poissons.
- Hôtel-Dieu fondé au XIIIe siècle par Hugues de Morville, aujourd'hui hôpital.
- Musée municipal.
- Théâtre, médiathèque.
- Centre culturel municipal et pour partie centre diocésain dans l'ancien grand séminaire.
Monuments disparus
- Château médiéval, ancien siège de la vicomté de Coutances.
- Statue en bronze représentant Anne Hilarion de Tourville est érigée en 1907 sur le parvis de la cathédrale de Coutances (sur le monument aux morts de 1870). Réalisée par Ernest Hulin[56], elle sera fondue en 1943, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Une statue du même militaire, sculptée en 1952 par Hubert Yencesse, et initialement érigée au Trocadéro à Paris, a été placée dans le jardin des plantes de Coutances.
- Ruines de l'aqueduc.
- Hôtel de ville.
- Musée Quesnel-Morinière.
- Glacière du parc de l'évêque.
Parcs et espaces verts
Le jardin des plantes (Second Empire)[25], inscrit aux monuments historiques[57], est un des plus remarquables de la région. Situé dans la cour du musée Quesnel-Morinière, il fut créé vers 1852. De nombreuses compositions florales y sont réalisées chaque année. La ville est également entourée d'une ceinture de boulevards plantés d'alignements de tilleuls formant des promenades ombragées prisées des Coutançais, ainsi que le jardin Flore et Sens d'1,5 ha[25].
Le parc médiéval de l'Évêque (XIe – XVIIIe siècles)[25], ancien parc de l'évêque (privé), avec réserve de chasse, glacière et fontaine ferrugineuse, est inscrit aux monuments historiques[58].
Coutances est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[59].
La Maternité. Spirale végétale. Obélisque. Gadage pour piler les pommes. - Statue du vice-amiral de Tourville
Héraldique
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D'azur à trois colonnes d'argent rangées en fasce, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur[60]. Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie. Les colonnes représentent la constance. Elles n'ont rien à voir avec l'aqueduc (XIIIe siècle) qui avait seize arches. Le blason de Coutances est attesté dès le XVIe siècle. |
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Activité et manifestations
Manifestations
- Tous les ans, le festival de jazz Jazz sous les pommiers, durant la semaine de l’Ascension. Des milliers de personnes viennent à ce festival internationalement connu où jazz, animation, spectacles de rue et théâtre se mélangent. Des têtes d'affiche viennent se représenter pour ce festival : Keziah Jones (2008), Yael Naim (2009), Melody Gardot (2010)…
- Le chanteur néerlandais Dick Annegarn a consacré une chanson à la ville de Coutances (éditée en 1975), et incluse dans la bande originale de La Science des rêves, en .
- Le théâtre municipal est très actif et offre chaque année de nombreux spectacles (théâtre, danse, cirque, musique…). Des personnalités sont parfois invitées (une par an généralement) comme Jamel Debbouze, Valérie Lemercier (2009) ou Alain Souchon.
Sports
Au niveau des activités, il y a :
- le football : sport prédominant à Coutances avec son club l'Entente sportive coutançaise. La 1A évolue en division d'honneur, autrement dit la 6e division nationale. Le club fait évoluer une seconde équipe en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district[61] ;
- la gymnastique : le club de la Saint-Michel ;
- l'athlétisme : le club de la BAC (Bocage athlétique coutançais) comptait dans ses rangs Bertrand Savary (7e sur 800 mètres au championnat de France 2007) ;
- la natation : le Club nautique de Coutances ;
- le handball : le club de la SAEL compte de nombreux licenciés et un dynamisme important ;
- le volleyball : représenté par le club du SC Coutances volley qui a de bons résultats chez les jeunes au niveau régional et en coupe de France ;
- le tennis, le squash, le basket-ball…
- le football gaélique, représenté au plus haut niveau par le Gaélique Football Club Pays de Coutances[62].
Jumelages
Coutances est jumelée avec les villes suivantes[63] :
- Ilkley (Royaume-Uni) ;
- Ochsenfurt (Allemagne) ;
- La Pocatière (Canada) ;
- Saint-Ouen (Jersey) ;
- Troina (Italie).
Ces jumelages prennent leur intérêt dans le cadre scolaire notamment, où des échanges sont organisés entre les établissements.
Personnalités liées à la commune
- par ordre chronologique
Naissances
- André de Coutances, trouvère du XIIe siècle.
- Louis Le Roy (Coutances - Paris 1577), humaniste, traducteur.
- François Le Breton, né à Coutances (XVIe siècle), écrivain.
- Jean Brohon, (début du XVIe siècle - v. 1575), médecin et astronome.
- Louis Le Roy (Coutances 1510 - 1577), écrivain.
- François Feuardent (Coutances 1539 - 1610), religieux franciscain (cordelier), un des chefs de la Ligue catholique.
- Jean de Renou (Coutances - 1637), médecin.
- Guillaume Lamy (Coutances 1644 - 1682 ou 1683), médecin et philosophe.
- Robert Bichue, né et mort à Coutances (1705-1789), peintre. Il fut connu en son temps pour avoir peint une vue représentant le côté nord de la cathédrale de Coutances qu'il fit ensuite graver sur une planche en cuivre en 1747, œuvre dédiée à Monseigneur de Matignon, évêque de la ville, et qui reste aujourd'hui un témoignage précieux de l'aspect de Coutances au XVIIIe siècle.
- Guillaume Le Gentil de la Galaisière (Coutances 1725 - 1792), astronome et voyageur.
- Guillaume-Philippe Benoist (1725-1770 ou 1800), graveur français.
- Guillaume Le Gentil de la Galaisière (1725 à Coutances - 1792), astronome.
- François Gionest (Coutances 1737 - Caraquet 1823), fut membre d'équipage du capitaine Saint-Simon durant la bataille de la Ristigouche et l'un des fondateurs de la ville de Caraquet[64]. Deviendra l'ancêtre de toutes les familles Gionet en Acadie.
- Nicolas-Toussaint des Essarts (Coutances 1744 - Paris 1810), compilateur, avocat, libraire.
- Jean-Marthe-Adrien Lhermitte, dit « le Brave » (Coutances 1766 - 1826)[25], contre-amiral.
- Michel Louis Joseph Bonté (Coutances 1766 - 1836), militaire.
- Paul Letarouilly (Coutances 1795 - Paris 1855), architecte.
- Eugène-Constant Piton, écrivain du XIXe siècle.
- Amanda Fougère (Coutances 1820 - 1875), peintre française.
- Adolphe Tardif (1824-1890), archiviste et jurisconsulte.
- Émile Boissel-Dombreval (Coutances 1864 - Coutainville 1937), député, président du Conseil général, maire de Coutances de 1904 à 1919.
- Paul Gires (Coutances 1873 - 1948), médecin, fondateur de l'École française de stomatologie.
- Étienne Fauvel (Coutances 1899 - Coutances 1965), médecin, député.
- Lycette Darsonval (Coutances 1912 - 1996), danseuse.
- Jacques Robiolles (Coutances 1935 -), réalisateur, acteur et producteur.
- Yves Sillard (Coutances 1936 -), ingénieur et haut fonctionnaire, il est un spécialiste des ovnis.
- Dominique Hervieu (Coutances 1963 -), danseuse et chorégraphe de danse contemporaine.
- Christophe Leroy (Coutances -), chef cuisinier de la jet-set.
- Fabrice Clément (Coutances 1966 - ), président du SM Caen , depuis 2019.
- Franck Cotigny, (Coutances 1967 - ), conseiller technique national de la Fédération française de parachutisme, champion de France de parachutisme en 2000 à Strasbourg, vice-champion de France en 1994 à Royan.
- Émeric Dudouit (Coutances - ) footballeur, évoluant au poste de milieu défensif, passé notamment par Châteauroux et Dunkerque.
- Alexandre Henrard (Coutances - ), pentathlète.
Décès
- Geoffroy de Montbray (Montbray - Coutances 1094), évêque de Coutances.
- Sylvestre de La Cervelle (Saint-Jacques-de-Beuvron - Coutances 1386), évêque de Coutances.
- Nicolas de Briroy (Fierville-les-Mines 1526 - Coutances 1620), évêque de Coutances de 1596 à 1620.
- Marie des Vallées (1590-1656), mystique catholique, surnommée « la sainte de Coutances », inspiratrice de saint Jean Eudes.
- Pierre Quantin (1759-1824), général des armées de la République et de l'Empire.
- Jacques-Louis Daniel (Contrières 1794 - 1862), ordonné prêtre en 1819, évêque de Coutances et Avranches en 1854, et recteur de l'Académie de Caen.
- Émile-Auber Pigeon (1829-1902), ecclésiastique et historien de la Manche.
- Pierre Dudouyt (1851-1936), médecin-chef des hôpitaux de Coutances, médecin-chef du lycée Lebrun, député et sénateur.
- Georges Davy (1883-1976), sociologue. Une place de Coutances porte son nom.
- Guillaume Desgranges (1886-1967), peintre.
- Nicole Vervil (1920-2005), actrice.
Autres
- Geoffroy de Montbray, évêque-guerrier de Coutances, fait construire la cathédrale, puis participe à la conquête de l'Angleterre en 1066.
- Jean-Baptiste Lebrun (1736-1822), sénateur du Premier Empire et pair de France, a été élève au collège à Coutances.
- Charles-François Lebrun (1739-1824), duc de Plaisance, frère du précédent, troisième consul et prince-architrésorier du Premier Empire, a été élève au collège à Coutances. Sa statue se trouve non loin de la cathédrale à Coutances et un lycée de la ville porte son nom.
- Guillaume Louis Darthenay (1750-1834), sénateur du Premier Empire et pair de France, élève au collège à Coutances.
- Charles Sébline (1846-1917), préfet, sénateur, ancien élève du lycée Lebrun.
- Remy de Gourmont (1858 - 1915), écrivain, fut élève au lycée de Coutances de 1868 à 1876.
- Fernand Fleuret (1883-1945), poète, fut élève au lycée de Coutances.
- Régis Messac (1893-1945), écrivain, résistant, enseigna au lycée de Coutances ; il disparut en déportation (« Nacht und Nebel »). Une rue de Coutances porte son nom.
- Raymond Brulé (1897-1945), résistant coutançais, mort en déportation ; sa femme Hélène Delavenay (1902-1999) a dirigé l'école normale d’institutrices.
- Laurent Clément (1921-2004), préfet, ancien élève du lycée de Coutances.
- André Lerond (1930-2018), footballeur international, a commencé sa carrière à Coutances.
- Arnaud Sol Dourdin, né à Hyenville en 1966, coiffeur et maquilleur de stars (parmi lesquelles Sharon Stone de 2004 à 2007) et de Miss France depuis 2009[65].
- Fabrice Adde (né en 1979), acteur, ancien élève du lycée Lebrun.
- Guillaume Ruel (né en 1997), athlète d'ultrafond, a grandi à Coutances.
Influence littéraire
Au moins cinq auteurs influents de la littérature française font allusion à Coutances dans leur œuvre :
- Victor Hugo (1802-1885) qui, dans son recueil posthume Toute la Lyre (1888)[66], décrit avec extase une journée d'été à Coutances[67] ;
- Marcel Proust (1871-1922) qui, dans la dernière partie de son roman Du côté de chez Swann (1913)[68], évoque Coutances comme l'une des destinations rêvées de son enfance. Il s'en fait parallèlement une représentation idéalisée qu'il attribue aux syllabes composant le nom de la ville et qu'il décrit longuement, sans manquer de faire allusion à la cathédrale[69] ;
- Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) qui, dans son roman Voyage au bout de la nuit (1932)[70], évoque brièvement une « tante de Coutances » (Hortense) qui serait lointainement liée à Bardamu. Une nouvelle courte référence apparaît plus tard dans le pamphlet Les Beaux Draps (1941)[71], alors que Céline évoque avec virulence l'occupation allemande et ses répercussions sur la population française. L'auteur s'est de fait fortement intéressé à son ascendance manchoise, ce dont il fait part un jour à son amie Simone Saintu ; '' Figurez-vous que le jour où comme Tircis je songerai à la retraite, je filerai précisément en Normandie. Il y a aux environs de Coutances un vieux château de famille. En effet, au XVIIe siècle, une branche Destouches s'était fixée à Lentillières, sur la paroisse de Saint-Aubin-du-Perron… mais les Destouches (ou Des Touches) avaient déserté le lieu en 1775 pour s'installer aux environs de Dinan… Ce château abritera vraisemblablement mes pénates… tout me fait croire qu'on ne s'y embêtera pas… ''[72] ;
- Marcel Pagnol (1895-1974) qui, narrant l'histoire de sa famille dans le roman La Gloire de mon père (1957)[73], s'attarde notamment sur la vie de son grand-père maternel Auguste Lansot (1839-1877) dont il situe la naissance à Coutances. Cette affirmation s'avérera cependant erronée, Pagnol ayant confondu le lieu de naissance de son grand-père (né en réalité à Lorient) avec celui de son arrière-grand-père Pierre-Aimable Lansot (1808-1870)[74] ;
- Michel Houellebecq (1956-) qui témoigne de la surprise que lui inspira une visite au centre E-Leclerc de Coutances et qu'il relate dans son roman Sérotonine (2019)[75] comme étant la première de la sorte dans sa vie[76].
Notes et références
Notes
- ↑ Population municipale 2020.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Le seul témoin du Moyen Âge sont les restes d'un aqueduc construit en 1322 afin d'alimenter la ville en eau potable[21].
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- ↑ Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- ↑ « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
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- ↑ « Fiche du Poste 50147001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 67-68.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 170.
- Auguste François Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, Coutances & C., 1877-78, 2 vol.
Articles connexes
- Liste des communes de la Manche
- Coutances (fromage)
- Ancien diocèse de Coutances
- Diocèse de Coutances et Avranches
- Évêchés de Normandie
- Liste des évêques de Coutances
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Résumé statistique de Coutances sur le site de l'Insee
- Film du 1er janvier 1922 (Millénaire à Coutances), vues de la ville et cathédrale (Archives INA)
- « Œuvres architecturales à Coutances », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Œuvres mobilières à Coutances », base Palissy, ministère français de la Culture