Vire | |
La porte Horloge, façade occidentale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados (sous-préfecture) |
Arrondissement | Vire (chef-lieu) |
Commune | Vire Normandie |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau |
Statut | Commune déléguée |
Code postal | 14500 |
Code commune | 14762 |
Démographie | |
Gentilé | Virois |
Population | 10 530 hab. (2019) |
Densité | 468 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 19″ nord, 0° 53′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 85 m Max. 225 m |
Superficie | 22,50 km2 |
Élections | |
Départementales | Vire (chef-lieu) |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Vire Normandie |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-vire.fr |
Vire est une ancienne commune française du Bocage virois, située dans le département du Calvados (dont elle est une sous-préfecture) et la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vire Normandie.
Elle est peuplée de 10 530 habitants[Note 1].
Géographie
Vire est au sud d'un bassin entouré de collines du Bocage virois, pays du nord-est du Massif armoricain. La ville est à 30 km au nord-ouest de Flers, à 38 km au sud-est de Saint-Lô et à 60 km au sud-ouest de Caen. La ville est traversée du nord au sud par la route départementale 577 (ancienne N 177) de Villers-Bocage à Mortain et du sud-est à l'ouest par la D 524 (ancienne N 24 bis) d'Argentan à Granville. La D 674 (ancienne N 174) de Vire à Carentan se greffe sur la D 577 au nord de la commune. Flers, en direction de Paris, est accessible par la D 524, Saint-Lô par la D 674 et Caen par la D 577. Des routes plus secondaires permettent de relier Vire aux chefs-lieux de canton ou communes plus proches : Condé-sur-Noireau par la D 512 (ancienne N 812) à l'est, Aunay-sur-Odon par la D 55 au nord-est, Pont-Farcy et Tessy-sur-Vire par la D 52 au nord-ouest et Gathemo et Juvigny-le-Tertre par la D 76 au sud-ouest. La D 407, appelée « rocade de Vire », permet le contournement de la ville à l'est, de la D 674 à la D 524. La gare de Vire est sur la ligne de Paris-Vaugirard (Montparnasse 3) à Granville par laquelle Villedieu-les-Poêles, Flers et Argentan peuvent également être jointes. Vire est à 0 h 30 de Granville et à 2 h 30 de Paris. L'agglomération est située sur la Vire, fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec la Virène. La Vire arrive sur le territoire par le sud en le délimitant avec celui de Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont. Après sa traversée du sud de la ville, elle marque, à partir du confluent de la Virène, la limite entre Vire et l’ancienne commune associée, Saint-Martin-de-Tallevende (que la Virène sépare de Saint-Germain-de-Tallevende), puis entre Vire et Coulonces. C'est sur ce dernier tronçon que le fleuve reçoit les eaux de l'Allière après que celle-ci a traversé le territoire de l'ancienne commune de Neuville, au nord. Le territoire communal est au cœur d'une région communément appelée, notamment par les météorologues, collines de Normandie. Le relief présente un dénivelé important, notamment au sud, dans les Vaux de Vire, et sur l’ancienne commune de Saint-Martin-de-Tallevende. Le point culminant (225 m) se situe à l'est, à la sortie du territoire, sur la route de Condé-sur-Noireau. Le point le plus bas (85 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord.
Comme toute la Normandie, Vire bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles de Caen-Carpiquet et de Granville-Pointe du Roc situées à 50 km. Celle d'Alençon-Valframbert est à 85 km. Le Bocage virois s'en différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les 900 mm, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées[1]. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'en plaine de Caen.
Communes limitrophes
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vira en 1082[3], Castrum Viriœ 1210[4], Viriœ Castrum 1230[5], Vile et Chastel de Vile [6], Vyre en 1371[7].
Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selon René Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européenne ver- ou var-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom de Saint-Lô, également sur le cours du fleuve, Briovera[8].
Le gentilé est Virois.
Histoire
Vire fut de tout temps constamment fortifiée : camp préhistorique, oppidum gaulois, motte féodale entourée d'une palissade sous Guillaume le Conquérant, éperon barré par un robuste donjon carré à contreforts œuvre de Henri Ier Beauclerc, isolée par une double enceinte au XIVe siècle flanquée de tours circulaires. Capitale du Bocage, Vire sera l'une des principales places fortes des ducs de Normandie, rang qu'elle conservera après le rattachement au royaume de France en 1204[9].
Moyen Âge
En 1123, Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense du duché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne[a 1].
Cet ensemble est, à partir du milieu du XIIIe siècle, sur ordre de Saint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début du XIVe siècle. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à la porte Horloge[a 2]. Le un mandement de Charles V témoigne de la fortification de la ville, « […] à ses biens aimés bourgeois habitants de la ville de Vire » leurs accordant la remise d'une partie de leurs impositions pour « […] la fortification de la dite ville, et pour les aider à la garder »[10].
Lors de la guerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par les grandes compagnies[11]. Après le siège et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre Henri V, la ville résistera plusieurs mois avant d'être prise en 1418 par les Anglais[12]. L'occupation anglaise provoque la résistance des paysans du bocage virois, et en 1436-1437, sous la conduite de Jean Boschier, c'est la révolte générale. Ses quatre à cinq milles insurgés seront taillés en pièces près de Saint-Sever. Parmi les morts on compte Olivier Basselin[10]. Cette occupation ne prendra fin qu'en 1450 et aura été particulièrement brutale. L'exécution de Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, laisse la population dans un désarroi total. Quelques habitants ont néanmoins profité de l'occupation anglaise : Eugène Vergny, qui fournissait des renseignements sur les troupes françaises à Fields, reçut la ferme de Vaux après son exécution[d 1].
Époque moderne
À la fin du Moyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière[13]. Au cours des guerres de Religion, les protestants prennent le contrôle de la ville[14].
En 1619, la peste s'installe à nouveau à Vire[15].
Sous le règne de Louis XIII, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu[b 1].
À la suite du traité de Paris, en 1763, l'industrie drapière locale perd un de ses principaux débouchés par la cession du Canada à l'Angleterre[a 3]. Parmi d'autres dont la charge des impôts, cet évènement contribuera à l'accueil favorable des Virois à la convocation des états généraux[a 3]. La Garde nationale est constituée à partir d' et le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier des campagnes, favorable à la Révolution, parait le [a 4]. Sous la Terreur, les églises sont fermées, Notre-Dame devient un dépôt de fourrage, Sainte-Anne une écurie, Saint-Thomas un magasin à poudre et l'Hôtel-Dieu un hôpital militaire[a 4]. Un vaste transfert de propriété, profitant surtout à la bourgeoisie, résulte de la vente des biens nationaux[a 4].
Époque contemporaine
À partir de 1795, les Chouans s'organisent dans le bocage sous la direction de Louis de Frotté. Début 1796, Vire est en état de siège. Une tentative de Hoche de pacifier la région échoue et le , les troupes de Frotté attaquent Vire que les gardes nationaux, aidés de renforts de tout l'ouest du Calvados, défendent victorieusement. Frotté se retire sur Gathemo où les prisonniers républicains sont libérés[16]. L'exécution de Frotté en met un terme à la Chouannerie normande[a 5].
Le XIXe siècle
Sur le chemin de l'exil, le , Charles X passe la nuit dans le château du Cottin[17]. Ses deux successeurs feront également un passage sur le trajet de Cherbourg : Louis-Philippe à l'aller le , le président Louis-Napoléon Bonaparte au retour le [17].
Au XIXe siècle, la ville est très active[18]. En 1857, un sous-préfet justifie le bas niveau des salaires ouvriers[19]. La ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante. Une forte tradition de compétence en botanique l'a fait néanmoins connaître, au point d'être considérée comme l'un des berceaux de la botanique moderne. Ses chercheurs et peintres d’histoire naturelle étaient renommés dans toute l’Europe[20].
À la suite de l'annexion, en 1871, de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne tout juste unifiée, un certain nombre d'entreprises textiles, notamment de Bischwiller, quittent l'Alsace et viennent s'installer en Normandie. Vire est, comme Elbeuf, l'un des principaux points de chute de cette migration, tout comme Châlons-sur-Marne dans le département de la Marne[21].
Le XXe siècle
Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le vers vingt heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %[22]. Ceux-ci font environ 350 morts[a 6]. Les soldats du 1er bataillon du 116e régiment d'infanterie de la 29e division d'infanterie américaine libèrent la ville le . Du au , ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille[23].
Après la Seconde Guerre mondiale
La reconstruction s'effectue jusqu'au milieu des années 1960. L'architecte Marcel Clot est chargé, dès 1944, d'élaborer le plan de reconstruction et d'aménagement. Une vaste opération de déminage et de déblaiement se poursuit jusqu'en . Un remembrement urbain est alors effectué. Les réseaux et la nouvelle voirie sont créés[e 1]. La réalisation des nouveaux immeubles est suivie par l'architecte en chef de la ville Marcel Chappey, remplacé en 1949 par Claude Herpe. La première pierre de la reconstruction est posée le . La bibliothèque, dernier grand édifice public à être réédifié, est ouverte le [e 2].
Dans le cadre du plan Raymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, la commune de Saint-Martin-de-Tallevende est associée à Vire le [24].
Le , Vire intègre avec sept autres communes la commune de Vire-Normandie[25] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Coulonces, Maisoncelles-la-Jourdan, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont, Truttemer-le-Grand, Truttemer-le-Petit, Vaudry et Vire deviennent des communes déléguées et Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.
- Les ruines actuelles du donjon roman.
- Vue aérienne après le bombardement de 1944.
Héraldique
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La commune est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.
Politique et administration
Vire a fusionné avec des communes voisines :
- Neuville en 1953, au nord ;
- Saint-Martin-de-Tallevende en 1972, à l'ouest, qui a gardé le statut de commune associée jusqu'à la création de la commune nouvelle de Vire Normandie en 2016 et qui comptait 1 082 habitants en 2013.
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
- Européennes 2014[27] (40,59 % de votants) : UMP (Jérôme Lavrilleux) 24,46 %, FN (Marine Le Pen) 22,44 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 17,04 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 9,25 %, EÉLV (Karima Delli) 7,07 %, DLR (Jean-Philippe Tanguy) 5,55 %.
- Législatives 2012[28] :
- Présidentielle 2012[29] :
- 1er tour (79,66 % de votants) : François Hollande (PS) 32,46 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 27,58 %, Marine Le Pen (FN) 13,92 %, François Bayrou (MoDem) 10,19 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 9,52 %.
- 2e tour (80,07 % de votants) : François Hollande (PS) 56,36 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 43,64 %.
Liste des maires
Le conseil municipal était composé de trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Vire-Normandie le jusqu'en 2020 et Marc Andreu Sabater devient maire délégué de Vire. Il est élu maire de Vire-Normandie le [33].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee, Vire comptait 12 385 habitants en 2007 (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 743e rang au niveau national, alors qu'elle était au 688e en 1999, et le 6e au niveau départemental sur 706 communes.
En 2019, la commune comptait 10 530 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage[Note 2].
Le maximum de la population a été atteint 1982 avec 13 709 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 24,2 %) ;
- 54 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 33,6 %).
Enseignement
Écoles élémentaires
- École Castel
- École Saint-Joseph (privé sous contrat).
- École André-Malraux
- École Pierre-Mendès-France
- École Jean-Moulin
- École Saint-Exupéry (à Martilly, commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende)
Collèges
- Collège Val-de-Vire.
- Collège Émile-Maupas.
- Institut Saint-Jean-Eudes (privé sous contrat).
Lycées
- Lycée Marie-Curie (enseignement général et public).
- Institut Saint-Jean-Eudes (enseignement général et privé).
- Lycée agricole de Vire.
- Lycée Jean-Mermoz (lycée professionnel et public).
- Entre autres formations, la Maison familiale rurale de la Florie forme au bac pro Services aux personnes et aux territoires[38].
IUT
- IUT de Caen, antenne de Vire.
Formations dispensées : DUT Hygiène sécurité environnement, Licence professionnelle Gestion des risques en entreprises.
BTS
- BTS d'optique-lunetterie : dans l'enceinte du lycée Marie-Curie. Depuis 2005, le BTS accueille une antenne de la licence professionnelle d'optique de l'université d'Orsay.
- BTS Métiers de la mode-vêtements par alternance au lycée Jean-Mermoz.
Formation professionnelle continue
- Greta Sud Normandie (a intégré les locaux du lycée Jean-Mermoz depuis 2015). Les Greta sont des structures de l'éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des métiers, allant de la formation à un simple module jusqu'à un diplôme de type CAP au BTS.
Économie
Entreprises
- Degrenne Paris, usine créée en 1967.
- Le Rustique, entreprise fromagère.
- Thibaut, usine créée en 1959. Elle produit des machines-outils pour profiler, découper et polir les matériaux durs.
- TFE.
- Novares- Effectif au : 328 personnes
- Les Messageries laitières.
- Soletrans (groupe Châtel).
- Seprolec[39], fabricant de cartes électroniques, entre autres pour Devialet ou AutoLib'.
- Safran Electrical & Power.
- Faurecia.
- Filtrauto (filtres voitures, groupe SOGEFI (it)).
- La Normandise, aliments pour animaux
Titres de presse
Journaux disparus, localisés à Vire[40] :
- Le Courrier des campagnes (1791)
- Affiches annonces et avis divers de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
- Journal judiciaire, annonces, affiches et avis divers de la ville et de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
- Le Glaneur, journal judiciaire d'annonces et avis divers de Vire (1822)
- Le Virois (1831-1887)
- L'Hebdomadaire – Journal de Vire (1837-1878)
- Le Journal de Vire (1878-1889)
- Le Bocage (1880-1941)
- Le Réveil virois (1890-1908)
- La Croix du Bocage (1897-1944)
- Le Petit glaneur (1907-1910)
- L’Écho du Val de Vire (1914-1919)
- Le Paysan normand (1924-1939)
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Vire a conservé de son passé un certain nombre de monuments[41], malgré sa destruction à près de 93 % lors de la libération de la ville en 1944.
Anciennes fortifications
Château
- Ruine du donjon du XIIe siècle classé aux monuments historiques[42], avec « la plateforme » ou « château de bas » ; courtine talutée située à l'est du château. Elle sert actuellement de mur de soutien à la place du Château.
- Tour de Coulonces.
Enceinte urbaine
La ville qui se développa sous la protection de la forteresse ne fut protégée par une enceinte, un quadrilatère peu régulier, qu'au XIIIe siècle[43] (entre 1230 et 1270[9]). Au Moyen Âge, Vire se situait au centre d'un réseau de places fortes avec : Caen, Bayeux, Saint-Lô, Avranches, Saint-James, Mortain, Domfront, Falaise… La cité qui était un important carrefour de routes, vit son bourg se développer rapidement autour de l'église Notre-Dame, et connaîtra au XIIIe siècle un important développement à la suite d'une activité croissante, entraînant la reconstruction de Notre-Dame (1230-1272), et l'édification des remparts, sur lesquels on travaille encore en 1295[44].
La muraille, de forme ovoïde, qui s'étendait au nord et nord-est du château sur le versant sud d'une colline, couronnant sa crête vers le nord, se développait sur une longueur de 700 mètres. Les murs qui avaient une épaisseur moyenne de deux mètres étaient composés d'une maçonnerie de granit gris lié au mortier constitué de sable de rivière, d'huile de colza et de chaux. L'enceinte urbaine, précédée par un fossé large d'environ sept mètres et profond de cinq, se rattachait aux fortifications du château. Elle était flanquée de six grosses tours à mâchicoulis et s'ouvrait vers l'extérieur par quatre portes dont les trois principales étaient protégées par deux tours avec herses et pont-levis (porte de Martilly ou Saint-Jean, porte de l'Horloge, porte Saint-Thomas).
En partant de l'ouest se succédait : la tour de la Geôle (XVe siècle), la tour Basirel (puis Chasties-Moines) à l'angle nord-ouest de l'enceinte, la porte de Martilly ou porte Saint-Jean qui ouvrait sur la rue Notre-Dame, deux autres tours, dont la tour de la Douve (XVe siècle), soutenant la courtine qui se prolongeait le long de la rue de la Douve devenue depuis la rue Chênedollé jusqu'à la porte Gastinel (puis porte de l'Horloge, vers 1480), la porte Vieille ou Saint-Sauveur, la tour des Raines, la porte Neuve qui n'est ouverte qu'en 1602, et enfin une dernière tour bâtie vers 1590 en appui sur le « château de bas ». Au pied de ce rempart, côté intérieur, court un chemin, le chemin du charriot, de trois mètres de large environ[44],[10].
La porte de Martilly s'ouvrait au nord sur la route d'Avranches, Coutances et Saint-Lô. La porte de l'Horloge, qui en 1480 fut adossée à la porte Gastinel du XIIIe siècle, et située un peu plus bas, la porte de Saint-Sauveur (porte Saint-Thomas avant 1546), s'ouvraient à l'est donnant sur les chemins de Caen, Falaise, Domfront. Deux bastions (boulevards), situés au delà du fossé, vers l'est, couvraient la porte Saint-Sauveur. Une quatrième porte, celle de la porte Neuve, s'ouvrait au sud et n'était protégée que d'un simple pont-levis et une contre-garde à l'ouest. Ces trois portes desservaient trois rues principales qui aboutissaient sur la place de l'église Notre-Dame qui est le centre de la cité[44].
Les fossés seront comblés à partir de 1720 et remplacé par la rue des remparts, et l'on commence à abattre des pans de murailles[9] et à batir des maisons au pied de la porte de l'Horloge. En 1735 on détruit le pont-levis de la porte Neuve, et la porte de Martilly est rasée par ordre royal du [45]. Les destructions se poursuivront jusqu'en 1944, où la ville est écrasée sous les bombes.
De son passé médiéval, la ville a conservé, outre les vestiges de son château, la cathédrale Notre-Dame, des fragments de remparts, la tour des Raînes, tour d'angle du XIVe siècle près de la Vire, à l'extrémité sud de l'enceinte, à l'angle de la rue Valhérel, inscrite aux monuments historiques[46], une des deux tours de la porte Saint-Sauveur (XIVe siècle), ancienne porte dite porte Veille dont il ne reste que la tour nord, et qui s'ouvrait au droit de la rue Chaussée, inscrite aux monuments historiques[47], et la porte Horloge (XIIIe et XVe siècles), une des portes d'entrée de la ville, classée aux monuments historiques[48]. Haute tour carrée de 33 mètres qui est le symbole de la ville. Quant à l'habitat, il devait probablement comporter plus de maisons en pierre que de colombages, vu le sol rocheux sur lequel c'est développé la cité médiévale[49].
Châtellenie de Tracy
Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy fut le siège d'une châtellenie importante. Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit : « […] dont les ruines étaient encore imposantes il y a quelques années et sur lequel on ne manque pas de documents historiques »[50].
Architecture religieuse
- Ruines de l'église Saint-Thomas. Elle est initialement dédiée à saint Michel. Cette église, considérée comme la plus ancienne de la ville, date du XIIe siècle. Elle est agrandie et embellie au XIIIe siècle. Un clocher-porche, surmonté d'une flèche de pierre, est construit en 1700 contre le portail roman. Elle est saccagée pendant les guerres de Religion et la Révolution. Son chœur est détruit au XIXe siècle. Elle est touchée par les bombardements du et les combats de la libération. Ses ruines sont mises en valeur dans un square, place Saint-Thomas. Subsistent la base du clocher-porche, le portail mutilé du XIIe et les soubassements des murs de la nef.
- Église Notre-Dame de Vire des XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles classée aux monuments historiques[51].
- Église Sainte-Anne du XIXe siècle. De style néoroman, elle s'inspire de l'abbatiale Saint-Georges de Boscherville.
- Église Notre-Dame de Neuville, du XVIIe siècle.
- Église Saint-Martin de la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende, du XIIIe siècle.
- L'Hôtel-Dieu (actuel musée de Vire) du XVIIIe siècle inscrit aux monuments historiques[52].
- L'ancien couvent des Ursulines (devenu hospice Saint-Louis puis résidence Saint-Louis pour personnes âgées au sein du centre hospitalier) des XVIIe et XVIIIe siècles inscrit aux monuments historiques[53].
- Le portail du cimetière qui était auparavant celui de l'ancien hôtel de ville XVIIe siècle. Il est inscrit aux monuments historiques[54]. Initialement c'était le portail du premier couvent des Ursulines, devenu hôpital général puis hôtel de ville. Ce portail est démonté et déplacé à l'entrée du cimetière lors du percement de la rue Deslongrais.
Architecture civile
- Hôtel Achard (XVIIe siècle).
- Sous-préfecture (XVIIIe siècle).
- Château du Cotin (XVIIIe siècle, toiture modifiée au début du XXe siècle). Le roi Charles X y séjourna avec sa famille dans la nuit du au lors de son exil vers la Grande-Bretagne.
- Portail de l'Hôtel dit de Corday d'Arclais (début du XVIIIe siècle). L'hôtel particulier auquel il donnait accès a disparu dans les bombardements du .
- Palais de justice (XIXe siècle).
- Hôtel de ville (XXe siècle, reconstruction) inscrit aux monuments historiques[55].
- La construction du nouvel hôtel de ville, œuvre des architectes David et Herpe, est mise en chantier en 1953, à l'endroit où se dressaient avant les bombardements l'ancien hôtel de ville ainsi que le théâtre. Le bâtiment est inauguré le par Guy Mollet, président du Conseil[a 7]. L'édifice est orné en 1959 d'un bas-relief monumental du sculpteur René Babin habillant le pilier de soutien de la salle du conseil construite partiellement en porte-à-faux.
- La gare (XXe siècle, reconstruction).
- Le cinéma-théâtre (fin XXe siècle), accueillant le théâtre du Préau (centre dramatique national de Normandie-Vire et le cinéma Le Basselin.
Statuaire monumentale
- Statue de Castel réalisée par Jean Baptiste Joseph De Bay en 1835. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 2006. Elle représente René Castel[56].
Patrimoine naturel
Sites classés
Site inscrit
Gastronomie
L'andouille est la spécialité gastronomique de Vire.
Activité et manifestations
Loisirs
- Une médiathèque en 2006.
- Un musée, installé dans l'Hôtel-Dieu et une chaumière.
- Un complexe théâtre - cinéma - hall d'exposition Olivier-Basselin.
- Une Maison des jeunes et de la culture Bertrand-Le-Chevrel.
- Un bowling.
- Un festival de théâtre du rue, les Virevoltés, depuis 1990.
Sports
- Football : l'Association football virois fait évoluer deux équipes masculines ainsi qu'une équipe féminine en ligue de Normandie et une troisième équipe masculine en division de district[61].
- Un centre aquatique construit en 2002.
- Vire a été une ville étape du Tour de France 1997 et, avant guerre, en 1935, 1936 et 1937.
- L'hippodrome Robert-Auvray (situé sur l'ancienne commune de Saint-Martin-de-Tallevende).
- Un parcours de golf passé à 18 trous depuis le (situé sur la commune de Saint-Manvieu-Bocage, en bordure du lac de la Dathée).
- Un skatepark bêton de 650 m2 situé au parc de l'Europe[62], près du centre aquatique.
Environnement
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[63].
Jumelages
- Totnes (Royaume-Uni) depuis 1972
- Santa Fe (Espagne) depuis 1987
- Baunatal (Allemagne) depuis 1983
- Atlacomulco (Mexique)
- Săcele (Roumanie) depuis 2001
Personnalités liées à la commune
Natifs
(1577-1627).
(1769-1833).
- Gilles de la Vente, artiste peintre qui s'installe à Vire au XVIIe siècle, est le père ou l'aïeul d'une importante famille d'artistes peintres, tous nés à Vire : Olivier né en 1635, François l'Ancien né en 1671, Vincent l'Ancien né en 1680, François né en 1712, Vincent né en 1740, Jean François né en 1746.
- XVIe et XVIIe siècles
- Jean Gosselin (1506-1604), bibliothécaire du roi ;
- Jean Le Houx (1551-1616), avocat et poète. Il collecte et publie les vaudevilles d'Olivier Basselin ;
- Thomas Sonnet de Courval (1577-1627), poète satirique ;
- Les frères d'Aigneaux (?-1591) : poètes et traducteurs de Virgile, amis du précédent ;
- Jean-Baptiste Du Hamel (1624-1706), homme de sciences, philosophe et théologien ;
- Thomas-Gilles Asselin (1684-1767), docteur de Sorbonne, principal du collège d'Harcourt ;
- Jean Duhamel (XVIIe siècle-1703), poète.
- XVIIIe siècle
- Thomas Pichon (1700-1781), espion et auteur ;
- Pierre-Charles-François Porquet (1728-1796), poète ;
- Guillaume Boivin de la Martinière (1745-1820) général ;
- René Castel (1758-1832), poète, naturaliste et député du Calvados ;
- Étienne Brouard (1763-1823), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Nicolas Lalleman (1764-1814), poète satirique ;
- Charles-Julien Lioult de Chênedollé (1769-1833), poète ;
- Richard Seguin (1772-1847), historien ;
- Pierre Jean François Turpin (1775-1840), botaniste et illustrateur ;
- Philippe François Lasnon de La Renaudière (1781-1845), président du tribunal civil de Vire de 1808 à 1820, poète, rédacteur et traducteur d'ouvrages de géographie, vice-président de la Société de géographie, décoré de la Légion d'honneur et châtelain de la Herbelière à Vaudry.
- XIXe siècle
- Exupère-François Alais (1815-1866), sculpteur ;
- Georges-Joseph de Momigny (1812-1882), compositeur ;
- Félix Dortée (né à Vire en 1819), poète, auteur de Poésies, précédées d'une lettre de Béranger, 1851 ;
- Octave Gréard (1828-1904), pédagogue et universitaire français ;
- Aymard de Banville (1837-1917), vicomte, photographe, homme politique. Il participe à une mission en Égypte (1863-1864) organisée par Emmanuel de Rougé où il réalise 200 à 300 négatifs au collodion humide. Ils utiliseront les premiers la photographie en archéologie et la technique avancée de Banville permettra de restituer une image dont la netteté sera largement supérieure aux autres travaux de l'époque. Leurs clichés seront édités en 1865 par Samson, et l'album sera un des plus importants documents d'archéologie égyptienne. Soixante-dix de ses plaques photographiques sont conservées aux Archives photographiques (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine). Il devient conseiller général de l'Orne en 1870 ;
- Armand Gasté (1838-1902), homme de lettres, spécialiste de l'histoire littéraire de Normandie ;
- Edgar Monteil (1845-1926), écrivain, journaliste, homme politique et préfet français ;
- Marie Dulout (1870- ?), peintre ;
- Maurice Dior (1872-1946), industriel ;
- René Levavasseur (1881-1962), architecte ;
- Raymond Lefebvre (1891-1920), écrivain, journaliste et militant pacifiste, socialiste puis communiste.
- XXe siècle
- Hélène Couppey (1902-1977), conseillère municipale (1959-1971), présidente de l'association de reconstruction (1952-1964)
- Jean Drucker (1941-2003), directeur de chaine de télévision ;
- Michel Drucker (né en 1942), présentateur de télévision, frère de Jean ;
- Jocelyne Cazin (née en 1950), journaliste, animatrice à la télévision canadienne francophone (TVA-LCN) ;
- Francis Letellier (né en 1964), journaliste, présentateur du Soir 3, sur France 3 ;
- Damien Éloi (né en 1969), joueur de tennis de table ;
- Thierry Gouvenou (né en 1969), coureur cycliste ;
- Stéphane Guy (né en 1970), journaliste sportif commentateur sur Canal + ;
- Guillaume Costentin (né en 1982), joueur de basket-ball. Il évolue au poste d'arrière, au Rupella Basket 17 de La Rochelle.
- Gabin Villière (né en 1995), joueur de rugby ; évoluant au RC Toulon depuis 2019
Autres personnalités
- Guillaume de Tracy (mort en 1174 ou avant) chevalier et seigneur anglo-normand dont le château familial, maintenant détruit, était situé au lieu-dit Tracy sur le territoire de l'ancienne commune de Neuville fusionnée avec Vire. Il est connu pour être l'un des quatre assassins de Thomas Becket canonisé en 1173.
- Olivier Basselin (c.1400-c.1450) poète populaire et regardé comme l'inventeur du vaudeville, dont le nom semble avoir pour origine Vaux de Vire, site à proximité immédiate de la ville où résidait le poète.
- Pierre Rivière (1815-1840), paysan normand, parricide. Il écrit le long texte de sa confession (Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère, etc.) à la maison d'arrêt de Vire du au . Ce document fait l'objet, en 1973, d'un séminaire dirigé par Michel Foucault au Collège de France et d'une adaptation au cinéma en 1976 par René Allio sous le titre Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère....
- Guy Mollet (1905-1975), professeur d'anglais, président du conseil de la IVe République. Il enseigne l'anglais au collège de Vire en 1941 et 1942.
- Guy Degrenne (1925-2006), industriel, fondateur de l'entreprise Guy Degrenne, est enterré au cimetière de Neuville.
- Adolphe Kaminsky (1925-2023), résistant spécialisé dans la fabrication de faux papiers d’identité[64]. Ses parents s'installent à Vire en 1938[65].
- Felipe Ferré (né en 1934) photographe franco-colombien. Il s'installe à Vire en 2008.
- Alain Genestar (né en 1950). Il a fait une partie de ses études à l'institut Saint-Jean-Eudes.
- Dominique Besnehard (né en 1954) est un producteur de cinéma, acteur français, directeur de casting et agent artistique. Il a grandi entre Houlgate (Calvados) et Vire.
Notes et références
Notes
- ↑ Population municipale 2019.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les recensements espacés d’une période de cinq ans (2011, 2016, etc.) pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références bibliographiques
- Vire, mille ans d'histoire, Vire, Édition Section cartophile de l'Association des collectionneurs virois, , 221 p. (ISBN 2-9502409-0-9)
- Le Patrimoine des Communes du Calvados, Vol. 2, Paris, Flohic Éditions, , 1715 p. (ISBN 2-84234-111-2)
- ↑ p. 1702.
- 1939-1956, Vire se souvient, Vire, Éd. Section cartophile de l'ACV, , 301 p. (ISBN 978-2-9502409-1-0 et 2-9502409-1-7)
- Robert Vergne, Le XVe siècle : la première collaboration, Vire, Éd. Section cartophile de l'ACV, , 301 p. (ISBN 2-9502409-1-7)
- ↑ Passage à préciser.
- Permis de (re)construire, Vire 1944-1965, Bayeux/Vire, Éditions OREP / musée des arts et traditions populaires de Vire, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0124-0)
Autres
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- ↑ « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
- ↑ « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- ↑ Cartulaire de la Trinité.
- ↑ Cartulaire normand, n° 209, p. 32.
- ↑ Cartulaire de Troarn.
- ↑ Livre blanc de Troarn.
- ↑ Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Calvados, page 303.
- ↑ René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 12.
- 1 2 3 Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 74-76 (Vire).
- 1 2 3 Beck 1986, p. 143.
- ↑ Yves Buffetaut, « La prise de Vire par les Grandes Compagnies », Itinéraires de Normandie, no 15, , p. 6-64 (ISSN 1950-9324, résumé).
- ↑ Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 76.
- ↑ « Vire-tourisme : Vire et les alentours » (consulté le ).
- ↑ Beck 1986, p. 91.
- ↑ Serge Van Den Broucke, « L'aître Saint-Maclou de Rouen : La renaissance d'un site historique exceptionnel », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 13 (ISSN 1271-6006).
- ↑ René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 212.
- 1 2 L'Ouest-Éclair sur Gallica, 10 juillet 1832, « Rois et présidents de la République à Vire ».
- ↑ « Vire en 1860 : situation industrielle d'après la Chambre consultative ».
- ↑ « rapport du sous-préfet de Vire, 9 février 1857 Guy Bouillon L'industrie et la vie ouvrière dans le Calvados sous le Second Empire. AD14 ».
- ↑ Exposition Flore, passionnément! Les Botanistes de Vire au XIXe siècle, Musée de Vire, Calvados.
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- ↑ « Porte de l’Horloge ».
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- ↑ Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 3 : Arrondissements de Vire et de Bayeux, Caen, Hardel, , p. 92.
- ↑ « Église Notre-Dame ».
- ↑ « Ancien Hôtel-Dieu ».
- ↑ « Ancien couvent des Ursulines ».
- ↑ « Cimetière, portail ».
- ↑ « Hôtel de Ville ».
- ↑ « Statue de Castel ».
- ↑ « Plan de situation des trois sites classés - DREAL Basse-Normandie » (consulté le ).
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- ↑ « Site officiel de la ligue de Normandie – AF Virois » (consulté le ).
- ↑ « Le nouveau skatepark fait des heureux », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- ↑ « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- ↑ Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire..
- ↑ Site Mémoire vir(e)tuelle..
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Calvados
- Liste des anciennes communes du Calvados
- Unité urbaine de Vire
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Vire sur le site de la communauté de communes
- Site de l'office de tourisme du Pays de Vire - Colline de Normandie
- Résumé statistique de Vire sur le site de l'Insee
- Histoire de Vire choix de documents (1706,1857,1944)
- 1706 - Veüe de la ville de VIRE en Normandie du costé du midy
- Monographies communales de Neuville et Saint-Martin-de-Tallevende et inventaire des archives sur le site des Archives départementales du Calvados