Bischwiller | |
La Laub, ancienne mairie (XVIIe siècle). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Haguenau |
Maire Mandat |
Jean-Lucien Netzer 2020-2026 |
Code postal | 67240 |
Code commune | 67046 |
Démographie | |
Gentilé | Bischwillerois [1] |
Population municipale |
12 606 hab. (2020 ) |
Densité | 731 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 04″ nord, 7° 51′ 36″ est |
Altitude | Min. 123 m Max. 147 m |
Superficie | 17,25 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Haguenau (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bischwiller (bureau centralisateur) |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bischwiller.com |
Bischwiller (prononcer [biʃvilɛʁ] ) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Localisation
Bischwiller est une ville du Nord-Est de la France, située à 21,6 km au nord de Strasbourg et à 8 km à l'ouest du Rhin et donc de l'Allemagne. Au niveau départemental, les villes les plus proches sont Haguenau (8,1 km au nord-ouest), Brumath (11,7 km au sud-ouest) et Saverne (36,8 km à l'ouest)[2].
Hydrographie
Le territoire communal de Bischwiller est situé à moins de dix kilomètres du Rhin dans une zone de prés inondables connue sous la dénomination de ried. Ce lieu a été modelé par les divagations du fleuve dans sa zone d'épandage, avant sa canalisation. Le terme ried dérive du mot alémanique « Rieth » et signifie jonc ou roseau.
La Moder, un affluent du Rhin, traverse la ville. Outre cette rivière, d'autres cours d'eau, certes d'importance moindre, sillonnent le territoire de Bischwiller. Parmi les plus notables, on peut citer trois affluents de la Moder : le Rothbaechel, l'Erlengraben et le Waschgraben. Concernant ce dernier ruisseau, deux de ses confluence (hydrologie) sont le Weihergraben et le Schnuchgraben.
Climat
Urbanisme
Typologie
Bischwiller est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Haguenau, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[6] et 59 108 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57 %), zones urbanisées (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), eaux continentales[Note 3] (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), forêts (2,4 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Bischwiller s'est développée autour de deux noyaux originels : le centre-ville actuel et le hameau de Hanhoffen. Le centre-ville de Bischwiller constitue un des plus anciens quartiers de l'actuelle cité. Cette zone urbaine s'est développée au sud du ruisseau Rothbaechel, non loin de son point de confluence avec la rivière Moder. Pour échapper aux crues de la Moder, les premières habitations ont été érigées vers le XIIe siècle sur une butte dénommée Luhberg. Une première Maison communale, incendiée et détruite en 1636, se dressait dans un îlot urbain triangulaire formé par les trois rues de la Couronne, de la Grange et de Rohrwiller[a 1]. Éloignée des premières habitations et située sur une autre butte, l'église paroissiale fut construite au nord du ruisseau Rothbaechel. Après la guerre de Trente Ans et l'arrivée de huguenots français à Bischwiller, la cité se développe vers l'ouest. Durant le XIXe siècle, Bischwiller s'étale vers le nord et le sud. Cette tendance se poursuit durant le XXe siècle. C'est ainsi que le hameau de Hanhoffen est entièrement intégré dans le tissu urbain bischwillerois avec la construction de logements ouvriers puis de lotissements (quartier Rebgarten).
Logement
En 2007, Bischwiller compte 4 508 logements dont 4 224 résidences principales, 282 logements vacants et 2 résidences secondaires. Sur cet ensemble, 2 405 sont des maisons (53,4 %) et 2 100 sont des appartements (46,6 %). Sur les 4 224 résidences principales, 37,8 % sont des cinq pièces ou plus ; 26,0 % sont des 4 pièces et 24,9 % sont des 3 pièces. Par rapport à son environnement proche, le parc bischwillerois des résidences principales est plus ancien. Ainsi, près de 40 % des résidences ont été construites avant 1949 à Bischwiller contre seulement 29 % au niveau au niveau régional.
Localité | Année 1968 | Année 1975 | Année 1982 | Année 1990 | Année 1999 | Année 2007 |
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Bischwiller | 2 612 | 3 140 | 3 457 | 3 629 | 4 105 | 4 508 |
Augmentation par rapport au recensement précédent | - | + 528 | + 317 | + 172 | + 476 | + 403 |
Voies de communication et transports
Bischwiller est située sur les lignes ferroviaires Strasbourg - Haguenau - Wissembourg et Strasbourg - Haguenau - Niederbronn-les-Bains du TER Alsace, permettant de gagner Strasbourg en une vingtaine de minutes et Haguenau en une dizaine de minutes, avec au minimum deux allers-retours par heure. En décembre 2022, Bischwiller sera desservie par le réseau express métropolitain de Strasbourg (REM).
Réseau de transport urbain
3 lignes des bus RITMO desservent Bischwiller :
• 🟥 La ligne 1 prolongée jusqu’à Bischwiller à une fréquence de passage à la demi-heure. Elle dessert la zone commerciale de Taubenhof ainsi qu'Oberhoffen-sur-Moder. Elle permet d’accéder à plusieurs secteurs de la ville de Haguenau, notamment : le secteur de l’Aérodrome, le centre-ville, la gare et également de se rendre à Schweighouse-sur-Moder à la zone d’activité des Sablière puis au centre-ville.
La ligne 1 relie le Sud de Bischwiller (Bischwiller-Hannhofen) à Schweighouse-Rosenberg
• 🟪 La ligne 4 est prolongée jusqu’à Bischwiller-Gare. Avec une fréquence de passage toutes les demi-heures en heure de pointe et 1 passage par heure en heure creuse. Elle permet de se rendre au lycée André-Maurois, au lycée Goulden et à la gare. Elle dessert également Kaltenhouse et Marienthal.
La ligne 4 relie la Gare SNCF de Haguenau à Bischwiller-Gare
• 🟨 La ligne scolaire H permet de se rendre au lycée André-Maurois et au lycée Goulden de Bischwiller depuis Schirrhoffen, Schirrhein, Oberhoffen-sur-Moder, Kaltenhouse, Marienthal et Haguenau ainsi qu’à la Cité scolaire de Haguenau depuis Bischwiller.
Toponymie
Le toponyme Bischwiller apparaît au Moyen Âge sous les formes anciennes de Bischoviswiler en 1236[13] et de Bischovswilre[14]. À la même époque, sa forme traduite en latin médiéval ecclésiastique est Episcopi villa[14], calque approximatif de la forme germanique.
Il s'agit d'une formation de type alémanique composée des éléments Bischof « évêque » et Willer « hameau » (cf. allemand Weiler < bas-latin villare)
-willer faisait sans doute référence à la métairie fondée par Conrad II de Hunebourg, évêque de Strasbourg de 1190 à 1202. Bischweiler fut l'appellation officielle de la cité lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine au Deuxième Reich allemand entre 1871 et 1918 puis lors de l'occupation nazie entre 1940 et 1944[15].
Histoire
XIIe siècle
Le 9 mai 1017, l'empereur Henri II du Saint-Empire offrit, en échange de ses services, un immense domaine de chasse (allant du Ried à la Moder), à l'évêque de Strasbourg, Werner 1er de Habsbourg. Environ 100 ans plus-tard, usant de ce droit de chasse, l'évêque Conrad de Hunebourg (de) fonda, vers 1195, une métairie et une chapelle (actuelle Chapelle Saint-Nicolas de Hanhoffen, un quartier de Bischwiller), au lieu-dit Luhberg, sur les bords du Rothbächel, confluent de la Moder. Peu à peu, un village se développa autour de la ferme et les habitants s'engagèrent à payer la dîme à l'évêque[16].
- La chapelle Saint-Nicolas, construite en 1195
XIIIe siècle et XIVe siècle
Le village est pour la première fois mentionné sous le nom de Bischovesweiler (ou Bischofsweiler) vers 1236. On pouvait déjà considérer le hameau comme un petit bourg, lorsque les Strasbourgeois, en révolte contre l'évêque Walther de Geroldseck, l'incendièrent dans la nuit du . Après cela, le village resta en ruines durant quasiment quarante ans[17].
En 1287, alors que le village venait tout juste de se reconstruire, l'évêque Conrad de Lichtenberg engagea le hameau de Bischofsweiler à Walther de Müllenheim, un seigneur laïc[18].
Le 16 octobre d'une année que l'on situe aux alentours 1300, l'évêque Frédéric Ier de Lichtenberg (de) fit construire une nouvelle église, l'actuelle église protestante, sur la colline du Kirchberg. Cet acte marque la remise sur pieds du village[19].
- L'actuelle église protestante, construite vers 1300.
Cependant, en 1332, l'évêque Berthold de Buchek, accablé par les dettes, vendit le village au seigneur Sigismond de Huttendorf (ou Siegmund von Ettendorf). C'est la famille de ce dernier qui fut propriétaire du bourg jusqu'en 1406. Citons également la rédaction de la première charte communale, ou rotule, en ce même début du XIVe siècle[18]. C'est probablement cette même famille d'Ettendorf qui édifie le château de Tiefenthal, en contrebas de l'église[20].
XVe siècle
En cette fin du Moyen Âge, plusieurs fermes sont cités dont: le Rodenhof, en 1332; le Wölffel Pfiffershof à la même époque; le Cuntzen-Wurrenhof et le Moterershof en 1458. En 1400, l'évêque Guillaume de Diest vendit le droit de dîme et de patronage, derniers pouvoirs qu'il possédait encore sur le village, au Chapitre Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. En 1406, Reinbold de Huttendorf sépara le village en deux et vendit une moitié à Jean Kleinkuntz, échevin de Haguenau, et l'autre à Reinbold Jungzorn, Stadtmeister de Strasbourg. En 1408, les princes-électeurs palatins se mirent à exercer la haute-juridiction sur le village. Ils entrèrent en possession du château et y firent résider un sous-bailli pour les représenter[21].
En 1419, bien qu'il fût déjà construit à la fin du XIVe siècle, on apprend l'existence du château grâce à une rue dénommée "Burggasse". En 1438, le château appartient à Rheinard von Neyberg, chevalier à la Cour impériale de Haguenau, et sous bailli d'Alsace. En 1453, le château et le village entrèrent en possession de la famille des Eschenau[22]. Cependant, en 1462, à la suite d'un conflit, l'électeur Frédéric le Victorieux les leurs retira. Restant entre les mains de la famille palatine jusqu'en 1504, date de la mise au ban de l'empire de Philippe le Loyal par Maximilien Ier, il rentra à nouveau dans le giron des Eschenau en ce même début du XVIe siècle[23].
XVIe siècle
En 1506, un recensement dénombre 100 habitants dans le village. Après être brièvement passée sous l'autorité du chevalier Jean Bock de Gerstheim, la ville est partagée entre les Eschenau et les Beger de Blyberg.
En 1521, les deux seigneurs du lieu, Fabien d'Eschenau[24] et Jacob Beger de Blyberg[25], autorisent le tribunal à tenir son propre sceau[26],[27].
En 1525, le village fut gagné par le protestantisme, et le maire de Strasbourg, Klaus Kniebs, envoya comme premier pasteur un certain Gervasius Schuller, ami du réformateur Ulrich Zwingli.
En 1542, le seigneur Louis d'Eschenau céda le bourg alors appelé "Bischweiler" en fief héréditaire réversible à Wolfang Ier de Bavière, duc de Palatinat Deux-Ponts et comte palatin de Neubourg et de Soulzbach.
À la mort de Wolfang en 1569, c'est son fils Jean Ier qui prit sa place. Toutefois, en 1567, c'est le seigneur Dietrich de Schoenberg, tout en demeurant sous la suzeraineté du duc Jean, qui prit possession de Bischweiler. Ayant participé aux Guerres de Religion en France, Dietrich de Schoenberg s'installa au Tiefenthal après la paix de Saint-Germain.[28]Retournant en France, il meurt aux côtés d'Henri IV en 1589, à la Bataille d'Ivry[29].
En 1587, une troupe de lansquenets en route vers la France fait irruption à Bischwiller. L'église, où s'était réfugiés les habitants avec leurs biens et les archives, fut prise d'assaut. Le village fut ensuite incendié[29].
Lors de la mort de Dietrich, Bischweiler fut remis à son beau-frère Everard Flach de Schwarzenberg. Or, celui-ci était catholique et trouvait indésirables les protestants du village. Pour éviter une conversion forcée de ses sujets au catholicisme, Jean Ier rattacha la seigneurie administrativement au duché de Deux-Ponts vers 1600. C'est également lui qui, en 1592, avait pour la première fois fait ériger des remparts autour du bourg.
XVIIe siècle
En 1606, Jean II, fils de Jean Ier, pour des raisons de religion, confisque Bischweiler à ses vassaux pour en prendre possession lui-même[28].
En 1618, le prince Jean II autorisa l'installation des réfugiés huguenots dans la ville. Il leur accorde de nombreux privilèges, ce qui leur permet de fonder un nouveau quartier : l'actuelle Rue française[30].
Durant la Guerre de Trente Ans, le bourg est dévasté. En 1620, les troupes autrichiennes occupent l'église et le clocher et le toit de cette dernière sont détruits. En 1621, 1623 et 1629, le village est mis à sac par les troupes incendiaires du comte Ernest de Mansfeld. En 1631, les autrichiens occupent à nouveau la localité, et ce durant 2 ans. En 1633, la place est assiégée et prise en un jour par Christian de Birkenfeld, à la tête des troupes suédoises. Ces dernières livrent le village au pillage et occupent le château. La moitié de ce dernier ainsi que de l'église sont détruits dans un incendie. En 1635, un raid de représailles des troupes autrichiennes menées par le comte Matthieu Gallas met une fois de plus Bischweiler à rude épreuve. En 1643, les impériaux pillent le village, mais dans leur retraite vers Haguenau, ils sont surpris par Christian de Birkenfeld, qui leur fait rendre le butin[31].
En 1635, Christian de Birkenfeld, cousin de Jean II, était devenu propriétaire de Bischwiller. Dès la fin des hostilités, Christian s'attacha à la reconstruction du Château tandis que sa femme, Madeleine, s'occupa de la remise en état de l'église. En 1644, Christian fit creuser un caveau sous le chœur de l'église pour y inhumer les membres de sa famille. Le 27 mars de cette année, la première personne à être inhumée dans ce caveau fut la fille cadette du comte: Clara-Sybilla. Lui-même, après son décès au Château de Neuenstein, le 6 septembre 1654, fut enterré dans cette crypte.
- Christian de Birkenfeld
Le 22 juin 1637, au Château de Tiefenthal tout juste reconstruit naquit le Prince Christian II. Prenant la place de son père en 1654, c'est lui qui allait réellement faire renaître Bischwiller de ses cendres. En 1664, il entreprend une grande restauration du Château, dans le style Renaissance, ce qui vient complètement modifier l'aspect médiéval qu'avait jusque-là le Tiefenthal. En 1665, il fit construire une nouvelle Mairie, actuel Musée de la Laub, en remplacement de celle du XVIe siècle, détruite en 1636[32]. En 1681, il fit construire une Pharmacie pour la Cour. En 1686, ayant épousé Catherine-Agathe de Ribeaupierre et hérité de ses domaines, Christian déplaça la Fête des Fifres, réunion annuelle de musiciens, qui avait alors lieue à Ribeauvillé, à Bischwiller.
- Christian II
- La Laub, construite en 1665
- La Pharmacie de la Cour, construite en 1681
Cependant, après la Guerre de Trente Ans, d'autres conflits vinrent entrecouper la paix à Bischwiller au XVIIe siècle. Durant la Guerre de Hollande, en 1673, Bischwiller fut occupée par les troupes du Maréchal Turenne qui érigèrent une double enceinte autour du bourg puis pillèrent ce dernier. En 1675, Bischwiller fut prise d'assaut par les troupes autrichiennes menées par le Général Montecucuilli, qui chassèrent les français. En 1676, le bourg fut mis à sac par les troupes françaises du Maréchal La Brosse.
Durant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, seulement quelques travaux de terrassement et autres corvées furent les conséquences de ce conflit à Bischwiller. En revanche, durant la Guerre de la Succession d'Espagne, en 1705, les impériaux menées par le Margrave Louis de Bade s'emparèrent des fortifications et y ajoutèrent un rempart supplémentaire. En 1706, les français des Maréchaux de Villars et Villeroy chassèrent les autrichiens et les habitants rasèrent les fortifications que ces derniers avaient érigés[33].
XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, l'historien alsacien Jean-Daniel Schoepflin (1694-1771) décrit la ville comme suit :
« Bischwiller, (...), est un bourg très florissant sur la Moder, entre Drusenheim et Haguenau. Il compte vingt-quatre rues et quatre cent quatre-vingts feux ; il est divisé en cinq quartiers nommés : le premier, Schloss und Kirchviertel ; le second, das teitische Dorf, c'est le plus ancien ; le troisième, das welsche Dorf ; le quatrième, das Vorstœttel ; ces deux derniers ont été bâtis, vers 1620, par les Phalsbourgeois qui sont venus s'y établir ; le cinquième, das neite Gassviertel, a commencé à être bâti en 1708[34]. »
En suivant cet auteur, il faut donc comprendre qu'en son temps, Bischwiller est divisée en cinq quartiers. Les plus anciens quartiers sont le quartier de l'église et du château avec le village allemand. À ce noyau originel se sont rajoutés au XVIIe siècle, vers l'ouest, le village français et le faubourg, bâtis par des réfugiés huguenots francophones ; puis au début du XVIIIe siècle, le quartier de la Nouvelle-Rue (actuelle rue Clemenceau).
De 1720 à 1721, l'église est agrandie. En juillet 1794, la crypte de l'église fut profanée par les Révolutionnaires. En 1795, le château fut vendu à un cordonnier qui en fit une auberge, avant de le faire démolir cette même année.
L'industrialisation (1815-1871)
Premières manufactures (1815-1842)
L'instabilité politique et militaire des dernières années de l'Empire napoléonien furent néfastes aux activités textiles bischwilleroises. Pour pouvoir se maintenir, des drapiers et des investisseurs regroupèrent leurs capitaux et créèrent les premières manufactures de la cité telles que la Leroy et Compagnie, la Goulden et Compagnie ou la Heusch et Weiss. En 1818, cette dernière fit fonctionner 18 métiers à tisser[a 2].
Ces premières entreprises introduisirent le machinisme. En 1810, la maison Goulden équipa ainsi sa filature d'une machine à carder la laine de type Douglas. Ces équipements permirent de réduire la main-d'œuvre et les coûts de fabrication. Deux hommes sur une épailleuse remplaçaient le labeur manuel de près de quarante ouvriers[a 3]. Le dynamisme de ces entrepreneurs fit que la vente de draps passa de 1 million de francs en 1815 à 2,6 millions en 1840. Si en 1818, on compta trente-cinq fabricants, en 1840, on en recensa soixante-quatre dont la spécialité était le drap lourd teinté en noir[35].
Âge d'or du textile bischwillerois (1842-1870)
En 1842, le fabricant Kunzer fut le premier à Bischwiller à s'équiper d'une machine à vapeur en remplacement d'un manège à bœufs ou à chevaux. Par la suite d'autres manufactures franchirent ce cap : Ruef et Picard en 1842, Bourguignon-Schwebel en 1843, Pierson en 1848, Voelckel et Kablé en 1853, etc. Cette nouvelle énergie permit la diversification des activités industrielles. Ainsi les ateliers de tissage s'augmentèrent de filatures, de foulons et de teintureries. La production de drap grossier s'augmenta d'autres produits tels les zéphirs, les amazones ou les satins-laine. Avec le développement des affaires, ces activités textiles essaimèrent dans d'autres localités proches de Bischwiller, à Weyersheim, à Drusenheim, à Haguenau. En 1855, ce commerce profita de l'ouverture de la voie de chemin de fer Haguenau - Strasbourg. À Bischwiller, la population doubla en moins de trente ans pour passer de 5 721 habitants en 1841 à 11 500 en 1869. En 1870, près de 5 000 ouvriers dont 2 000 tisserands travaillaient dans les entreprises de Bischwiller. Pour répondre au besoin de main-d'œuvre, 2 200 ouvriers arrivaient chaque matin des villages voisins ; d'autres émigrèrent depuis l'Allemagne (Bade, Wurtemberg, Palatinat)[a 4].
Réunion allemande (1871-1918)
La guerre de 1870-1871
Bischwiller ne fut pas directement touchée par les opérations militaires. Les plus proches batailles eurent lieu vingt-deux kilomètres plus au nord à Frœschwiller et à Wœrth lors de la bataille dite de Reichshoffen du 6 août 1870. Cette bataille se solda par la déroute des troupes françaises. De nombreux blessés furent évacués vers Bischwiller. L'hôpital local, inauguré au printemps de l'année 1870, ne comptait alors que trente lits. Pourtant près de 650 blessés arrivèrent. Sur ce total, 128 décédèrent et furent portés en terre en ville[c 1]. Plus tard, deux monuments, un français et un allemand, furent édifiés au cimetière pour leur rendre hommage[c 2].
Les premières troupes allemandes (un bataillon de dragons badois) arrivèrent en ville le 12 août 1870. En tout, près de 4 000 soldats allemands durent être logés chez les habitants. En plus de cet accueil forcé, vivres et fourrages furent réquisitionnés et la municipalité dut payer une lourde contribution de guerre. Mais au bout du compte le sort de Bischwiller fut nettement plus enviable que celui de Strasbourg, à 25 kilomètres au sud, qui fut assiégée et bombardée pendant près de quarante-cinq jours en août et en septembre 1870[a 5].
Bischwiller, une ville exsangue (1870-1885)
L'annexion de l'Alsace-Lorraine au Deuxième Reich allemand fit connaître à Bischwiller des années difficiles du point de vue socio-économique. L'industrie locale, essentiellement textile et lainière, très adaptée au goût et au marché intérieur français, se trouva en 1871 coupée de ses principaux débouchés. L'industrie bischwilleroise dut d'un coup faire face à deux difficultés. Premièrement s'intégrer au marché allemand, saturé et plus compétitif et deuxièmement abandonner brutalement le marché français du fait de droits de douane excessifs sur les produits exportés : 5 % en 1871 puis 10 % en 1873[a 6].
Près d'un tiers des Bischwillerois refusèrent la domination allemande. Les premiers à partir furent les optants qui profitèrent d'une clause du traité de Francfort valable jusqu'en 1872. Cette modalité autorisait les Alsaciens-Lorrains à pouvoir conserver la nationalité française mais sous condition de s'installer en France : 1 023 Bischwillerois optèrent pour la nationalité française et quittèrent la ville dès les premières années de l'annexion. Cet exode se poursuivit les années suivantes sous la forme de l'immigration. Parmi les optants figurèrent 33 familles de fabricants, 42 familles d'artisans, 14 familles de négociants et 16 familles de commerçants. Mais le plus gros de la cohorte des optants furent des personnes appartenant à des classes sociales plus modestes ; 147 familles ouvrières, 13 familles de journaliers, 16 familles de commis, 5 familles de domestiques et 13 familles de retraités[36].
La majeure partie des industriels et artisans de Bischwiller choisirent cet exode. Ils furent suivis par bon nombre de leurs ouvriers. Ainsi entre 1870 et 1874, environ 4 000 Bischwillerois quittèrent leur région d'origine. Plus de 2 000 d'entre eux s'installèrent à Elbeuf en Normandie ; les autres lieux d'installations furent Vire, Sedan, Roubaix, Tourcoing et Reims[a 7].
- | 1869 | 1874 |
---|---|---|
Population | 11 500 | 7 700 |
Naissances | 469 | 287 |
Nombre de fabricants | 96 | 21 |
Nombre d'ouvriers | 5 000 | 1 800 |
Nombre de métiers à tisser | 2 000 | 650 |
Assortiments de filature | 140 | 55 |
Nombre de broches | 56 000 | 22 000 |
Chiffre d'affaires de la draperie en millions de francs | 18 à 20 | 5 à 6 |
Expédition de marchandises fabriquées | 1 117 206 kg | 400 000 kg |
Redressement économique (1885-1914) puis déclin de l'industrie textile (à partir du milieu du XXe siècle)
Évolution de la situation locale
Bischwiller connu une dramatique hémorragie du point de vue de sa population jusqu'en 1885. En 1869, la population fut estimée à 11 500 habitants. Quelques années plus tard, du fait de la fuite des entreprises du textile et de ses employés, il ne resta plus que 6 815 Bischwillerois ; soit une baisse de près de 40 %. À partir des années 1880, l'économie locale commença à se remettre de ce choc. Plusieurs entreprises s'installèrent à Bischwiller comme la cartoucherie Walbinger-Meuschel en 1882, la fonderie Pulfermuller en 1883 ou la savonnerie Hirtler en 1886. En 1885, la Nouvelle Manufacture de Draps s'installa dans les locaux désertés de l'entreprise Blin, cette dernière ayant migré vers Elbeuf en Normandie[38]. Le retour de l'activité économique marqua aussi le retour d'une nouvelle population ouvrière. Ainsi, en 1910 put-on compter 8 149 Bischwillerois[a 8]. Les autorités impériales allemandes afin de marquer davantage leur présence, construisirent d'imposants édifices comme la Poste en 1896[c 3], le Tribunal cantonal en 1899[c 4] et plusieurs casernes en 1889 et en 1913[c 5].
Société Alsacienne de Filature et Tissage de Jute et Vestra
Créée en 1883 par un groupe d'actionnaires, la Société Alsacienne de Filature et Tissage de Jute (ou plus simplement la Jute) fut l'entreprise qui marqua le plus le renouveau économique de Bischwiller. Ses premiers locaux, situés rue Rampont, prirent le relais de ce qui fut avant 1870 la filature Bertrand et Mannhardt. Par la suite, la Jute devint le principal employeur de la ville. À son apogée, plus de 1 000 ouvriers s'y affairaient dans la production de toiles d'emballage (filés et toiles de jute), de ficelles et de tapis. Un service de location permettait à ses clients le transport du houblon, des pommes de terre, du plâtre et du ciment. Installée dans l'actuelle rue Joffre à partir de 1887, le développement de ses activités l'obligea à accroitre ses locaux en 1896, 1900, 1905, 1912 et 1924[c 6]. La direction pratiqua une politique paternaliste envers ses employés avec la mise en place d'une garderie d'enfants, d'un dispensaire de soins, d'un foyer récréatif, d'une chapelle catholique pour ses employées d'origine polonaise, d'une coopérative, d'une caisse d'épargne, etc. Aux abords de l'usine, les familles ouvrières logeaient dans une cité composée de maisonnettes[a 9].
En 1961, les actionnaires de la Société Alsacienne de Filature et Tissage de Jute décident, face à une conjoncture difficile, de cesser toute activité et de liquider leur entreprise. L'importante surface industrielle qu'occupait cette activité est reprise en 1962 par Vestra une entreprise textile strasbourgeoise. Les vêtements pour homme fabriqués à Bischwiller par Vestra portèrent des griffes connues comme Torrente ou Cacharel. Durant les Trente Glorieuses, cette manufacture de vêtement devint le principal employeur local. Dès 1962, on compta 859 postes de travail puis plus de 1 000 en 1986. Les deux dernières décennies du XXe siècle firent voir aux entreprises alsaciennes du textile des heures sombres du fait de la mondialisation ; des pays comme la Chine ou la Tunisie se montrant plus compétitifs en matière de coût de production. Pour survivre Vestra-Union se désengagea de la fabrication et se concentra sur le négoce. Ses usines de Bischwiller (la plus importante) et de Mertzwiller devinrent clientes du groupe Vestra-Union sous le nom de Alsavet. Mais elles fermèrent définitivement leurs portes durant l'année 2002 ; 565 personnes se retrouvèrent sans emploi dont 95 % de femmes.
Les locaux d' Alsavet à Bischwiller furent repris en 2003 par la communauté de communes de Bischwiller et environs. La friche industrielle fut ensuite transformée en un parc d'activités économiques baptisé « Les Couturiers » pour de petites et moyennes entreprises des secteurs de l'artisanat et du tertiaire (21 entreprises pour 100 emplois en 2010).
La Seconde Guerre mondiale
Première commune non évacuée sur la ligne du Rhin, Bischwiller devint dès la déclaration de guerre, une ville de garnison. Ainsi, au début des hostilités (pendant la drôle de guerre), des troupes de chasseurs, d'infanterie, de dragons et d'artillerie cantonnèrent à Bischwiller, étant logées soit chez l'habitant, soit dans des bâtiments publics ou encore dans des usines disponibles. Tout autour de la cité, furent implantées des pièces d'artillerie.
Le 02/04/40, Louis Loeffler fut destitué de ses fonctions de maire en raison de son appartenance au parti communiste. M. Rinckenberger (membre du conseil municipal) fut alors appelé par le préfet à le remplacer.
Quand, en 1940, les Allemands tirèrent des obus depuis la région d'Oberkirch, il y eut des dégâts importants dans le quartier de la gare. Les autorités militaires françaises firent, de leur côté, sauter les deux ponts de la Moder (17 juin). Peu avant l'armistice du 22 juin 1940, il fut question d'évacuer Bischwiller mais cela ne se fit pas car les autorités locales s'y opposèrent. Pourtant les habitants restèrent sans protection après le départ des troupes françaises.
Après la défaite de la France, l'Alsace-Lorraine fut annexée au IIIe Reich et Bischwiller fut occupée par les Allemands du 21 juin 1940 au 9 décembre 1944. L'entrée officielle de l'armée allemande dans la ville eut lieu le 23 juin 1940 et fut suivie de la venue d'un ministre allemand. Alfred Rinckenberger céda alors sa place de maire au Dr Doll (qui avait été jusque-là Burgenmeister d'Oberkirch). Le 1er janvier 1941, celui-ci fut remplacé par le Dr Liewer, qui administra pendant quatre ans Bischwiller en appliquant les principes du parti national-socialiste.
Bischwiller ne fut pas épargnée par les bombardements car dans la nuit du 4 au 5 mai 1942 une attaque aérienne par bombes incendiaires endommagea l'église catholique et son quartier.
En novembre 1944, Leclerc ayant libéré Strasbourg et le 6e groupe d'armées franco-américain ayant franchi les Vosges, le front s'étendit inexorablement vers le nord et se stabilisa entre la Moder et la forêt de Haguenau. Situé en plein feu, Bischwiller subit des tirs intenses et des violents bombardements de l'artillerie. Cela a provoqué de nombreux dégâts et pendant que la bataille faisait rage, les habitants se terraient dans les abris et les caves.
Le 9 décembre 1944, sous les tirs continus des Allemands, Bischwiller fut reprise à l’ennemi par les troupes américaines. Alfred Rinckenberger fut alors reconduit dans ses fonctions à la mairie (mais il démissionna le 11 janvier au profit de Pierre Klein).
Le 3 janvier 1945 une nouvelle offensive fut lancée par la Wehrmacht qui avait de nouveau franchi le Rhin à Gambsheim. De plus, les blindés du 39e Panzer Korps " foncèrent" du nord vers Bischwiller, provoquant un repli stratégique américain derrière la Moder. Sur l’ordre du général de Gaulle, les forces de la 1re armée française du général de Lattre de Tassigny s’approchèrent pour relever les Américains.
Le 22 février, le capitaine Sauveur Chérifi, avec son bataillon du 4e régiment des tirailleurs tunisiens, entra à Bischwiller par la rue de Strasbourg pour aller nettoyer le secteur d’Oberhoffen.
Le 15 mars, le général de Monsabert, (commandant du 2e corps d’armée), dirigea du haut du château d’eau, la dernière attaque. Dans ce but, il envoya en renfort la 3e division d’infanterie algérienne, (commandée par le général Guillaume) et les goumiers de deux groupes de tabors marocains. La bataille de la Moder s’acheva par deux jours de combats sanglants contre l’ultime résistance allemande.
Finalement, le cauchemar se termina le 16 mars 1945. Encore une fois, les duels d’artillerie avaient lourdement frappé l’agglomération (surtout dans sa partie nord). La ville, qui était sinistrée à plus d’un tiers, se trouvait dans un état lamentable et les victimes (civiles et militaires) étaient au nombre de 280[39].
La période 1959-1989 : la renaissance
Paul Kauss est élu maire en 1959. Préconisant un programme de redressement et d'innovation dans de nombreux domaines[39], il a de grands projets afin de diversifier le tissu industriel de la ville. Il a aussi des priorités dans les domaines de la construction, de l’aménagement urbain et de la scolarisation. Pour y arriver, Paul Kauss mis toute son énergie au service des intérêts de Bischwiller et des Bischwillerois. Il jouissait de la confiance générale de la population et il fut élu et réélu à la mairie mais aussi au conseil général et au Sénat[40]. En concertation avec le conseil municipal, des plans décennaux ont été élaborés et ils ont permis non seulement de mener une politique continue mais aussi d’élaborer des prospectives financières sur le long terme. "Ces plans représentaient un contrat moral entre la municipalité et les Bischwillerois"[41].
Au cours des 30 années de mandature, trois plans décennaux ont été élaborés et chacun a comporté un axe directeur.
1er plan 1961-1970
Dans la logique de la mauvaise situation économique de la ville en 1959, la priorité était de diversifier et de développer les industries et les entreprises. En plus, il était nécessaire non seulement de créer des lotissements mais aussi de moderniser les réseaux de gaz et d'eau. Pour résumer, il fallait donner aux citoyens de Bischwiller la possibilité de travailler sur place, y trouver un logement décent et pouvoir compter sur une infrastructure digne d’une ville de 10 000 habitants[41].
Ces équipements étant mis en place (au moins dans les grandes lignes), un autre plan a été élaboré.
2e plan 1971-1980
Le but était de mettre l’accent sur les équipements scolaires, sportifs et culturels. Le plus important était de construire un lycée technologique car les entreprises susceptibles de s’installer à Bischwiller souhaitaient disposer d’une main-d’œuvre qualifiée. Malgré son coût élevé et la concurrence de la ville voisine de Haguenau, il fut réalisé dès 1965. Ensuite, la cité scolaire André-Maurois a été construite suivi d’un second collège (le collège du Saut-du-Lièvre). La Ville pouvait alors s’enorgueillir de consacrer en moyenne 25 à 30 % de son budget annuel à l’enseignement .
Au niveau des réalisations sportives et culturelles, on peut citer la mise en service de la piscine olympique en 1969 puis du stade omnisports. En 1978 ce fut l’inauguration d’un gymnase suivi quelques années plus tard de la construction d'une salle de spectacles (la Maison des associations et de la culture).
Le 3e plan 1981-1990
Il a différé des deux autres car il a substitué la notion de qualité à celle de quantité. Concrètement, l'objectif était de donner au centre-ville un aspect plus convivial, en créant des zones à circulation ralentie et des espaces verts.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
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Voix | % | Voix | % | CM | CC | |||
Jean-Lucien Netzer | DVD | 1 957 | 47,88 | 2 538 | 58,69 | 26 | 12 | |
Nicole Thomas née Schuler * | DVD | 1 870 | 45,75 | 1 786 | 41,30 | 7 | 3 | |
Halil Ceylan | SE | 260 | 6,36 | |||||
Inscrits | 6 840 | 100,00 | 6 840 | 100,00 | ||||
Abstentions | 2 612 | 38,19 | 2 416 | 35,32 | ||||
Votants | 4 228 | 61,81 | 4 424 | 64,68 | ||||
Blancs et nuls | 141 | 3,33 | 100 | 2,26 | ||||
Exprimés | 4 087 | 96,67 | 4 324 | 97,74 | ||||
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
Bischwiller est chef-lieu de canton et appartient à l'arrondissement de Haguenau.
Budget
Évolution des charges de fonctionnement (en milliers d’€)[46] |
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 12 606 habitants[Note 5], en augmentation de 0,37 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est comparable à celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit un taux légèrement supérieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,5 %) est identique au taux départemental (24,5 %).
En 2018, la commune comptait 5 995 hommes pour 6 620 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,36 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
Bischwiller compte deux collèges, un lycée général et un lycée professionnel, tous trois situés en périphérie de la ville :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- L'ancienne pharmacie de la cour princière fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1987[52].
- La Laub, ancienne maison commune et halles de marché (1665)
Hôtel de ville actuel, ancienne auberge "A la Rose" (XVIIe-XIXe). Ancienne auberge "Au Lion d'Or", aujourd'hui annexe de la mairie (XVIIe-XIXe), 1 rue du Château. Ancienne mairie dite Laube (1665), place de la Mairie. Ancienne pharmacie de la Cour Princière (1681). Ancienne usine textile, école (XIXe), 3 rue du Maréchal-Foch. Gare (1888), 3 rue du Maréchal-Joffre. Poste (1897), 53 rue Georges-Clemenceau. Ancien tribunal (1899), actuellement CAM, 4 rue du Houblon. Banque (1900), 26-28 rue Raymond-Poincaré. Maison des services, rue du Houblon.
- Quelques maisons remarquables :
Maison (XVIIe-XVIIIe), 1 rue du Diaconat. Maison (XVIIe-XVIIIe), 4 rue des Écoles. Maison (XVIIe-XVIIIe), 2 rue des Pompes. Maison de maréchal-ferrant (1657), 19 rue des Charrons. Maison (XVIIe), 7 rue du Château. Maison (XIXe), 6, place de la Mairie. Maisons (XVIIIe), 9 et 11 rue des Charrons. Maison (XVIIIe), 19 rue de la Couronne. Maison de boulanger (1864), 39 rue Française.
Patrimoine religieux
- Église protestante construite vers 1300, diverses fois endommagée et modifiée en 1722 (orgue d'André Silbermann, 1724, reconstruit par Stiehr-Mockers en 1867 - classé Monument Historique).
- Église catholique néo-classique. L'église Saint-Augustin fut inaugurée le 28 août 1837 par le vicaire général du diocèse de Strasbourg Bruno François Léopold Liebermann, en présence de tous les notables du canton, sous le curé Joseph Voltz.
- Église simultanée de Hanhoffen[53]. (Hanhoffen est le nom d'un quartier de Bischwiller, un ancien hameau rattaché administrativement dès l'Ancien-Régime).
Église protestante de Bischwiller. Intérieur de l'église protestante. Église Saint-Augustin de Bischwiller. Intérieur de l'église catholique. Église évangélique méthodiste, 42 rue Georges-Clemenceau.
Equipements et évènement culturels
- Le centre culturel Claude-Vigée ou « 3CV » inauguré en 2000[54] où se trouvent :
- une médiathèque[55] intercommunale[56] créée en 1995[57] : 900 m2 avec livres, CD, DVD, ressources numériques, bénéficiant de services de la Bibliothèque départementale du Bas-Rhin[58] ;
- une salle d'archives municipales[59] ;
- une salle de cinéma-spectacles de 220 places gérée par la Maison des Associations et de la Culture ;
- à l'étage : neuf salles de classe équipées, locaux principaux de l'école municipale de musique créée en 1991[60] ;
- La Maison des Associations et de la Culture (MAC) Robert-Lieb, salle modulable accueillant divers spectacles, concerts et autres manifestations[61] ;
- Musée de la Laub : histoire de l'industrie textile et la vie locale ;
- Maison des Arts : musée des beaux-arts ;
- Festival Vibration(s)[62].
Personnalités liées à la commune
- Abraham Wenck, orfèvre strasbourgeois du XVIIIe siècle, est originaire de Bischwiller.
- Jakob Gsell (1812-1871), négociant en textile et collectionneur d'art, né dans cette ville.
- Jean Daum, notaire et industriel du verre, est né à Bischwiller en 1852, où ses parents étaient tisserands.
- Henriette Grimm (1848-1914), plus connue sous le nom d'Henriette Gallé est l'épouse d'Émile Gallé, qu’elle épaule dans la conduite de l'entreprise, puis dirige après la mort de son mari. Son père est pasteur à Bischwiller et elle y passe son enfance et sa jeunesse.
- Jean-Jacques Glassner, assyriologue, est né à Bischwiller en 1944.
- Christian Gutknecht et Maria Magdalena Grünholtz sont les ancêtres de Barack Obama, 44e président des États-Unis ; ils ont émigré vers les futurs États-Unis, à Germantown, en 1749[63]. Voir notamment Ancestry of Barack Obama .
- Charles Hauter, universitaire et théologien protestant, est né à Bischwiller en 1888.
- Emile Herzog, plus connu sous le pseudonyme d'André Maurois[64], aidera son père, Bischwillerois d'origine, à tenir sa draperie pendant dix ans à la fin de ses études de lettres, en 1900 environ.
- Ilse Jordan (1891-1988), femme de lettres de langue allemande, est née à Bischwiller.
- Jacob Kirchmann (1710-1792), né à Bischwiller, émigra à Londres et y devint le plus important facteur de clavecins d'Angleterre (nom anglicisé : Kirkman ou Kirck).
- Willy Lieb (1904-1978), né à Bischwiller, international français de football.
- Otto Meissner, homme politique allemand, est né à Bischwiller en 1880 où son père était fonctionnaire des Postes.
- Lucien Muller (le petit Kopa), footballeur, est né en 1934 à Bischwiller (où il débute en jeune amateur jusqu'à 19 ans).
- Gustave Oberthür, architecte à Strasbourg de la villa Marzolff à côté du lycée des Pontonniers en 1903, des magasins Goldschmidt de la place Kléber en 1906, de la Caisse des malades de la rue de Lausanne (1912) et de l'immeuble Gaz de Strasbourg 1932-1933)[65], né à Bischwiller en 1872[66].
- Sylvie Reff est une écrivaine et poétesse, née à Bischwiller en 1946.
- Gaston Strauss grand-père de Dominique Strauss-Kahn.
- Andréas Thürmann (1591 Poméranie - 6 février 1672 Weitbruch) fut pasteur à Gries et Geudertheim 1627-1672. Il fut aussi diacre et maître d'école à Westhoffen 1622, prédicateur de la cour ducale à Bischwiller depuis 1660. Andréas Thürmann était le beau-frère du théologien Johann Conrad Dannhauer.
- Claude Vigée, poète juif alsacien, est né le 3 janvier 1921 à Bischwiller, au 8, rue du Général-Rampont, où ses grands-parents, Jules et Coralie Strauss, tenaient un commerce de tissus.
- Augustin Dontenwill, 1857-1931, missionnaire, évêque de Vancouver (Canada), supérieur général de la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée.
- Oscar Heisserer, footballeur surnommé le Platini alsacien, premier entraîneur de l'Olympique Lyonnais, a commencé sa carrière au FC Bischwiller.
Bischwiller dans la littérature
Ugo Mosselbach, héros du roman Monsieur La Souris de Georges Simenon est natif de Bischwiller et rêve de faire l'acquisition du presbytère désaffecté de la commune :
« — Qu'est-ce que je fais ? questionna le brigadier, embarrassé, en se tournant vers l'inspecteur.
Ce fut La Souris qui répondit :
— Vous me délivrez un reçu. Si dans un an et un jour personne n'a réclamé l'enveloppe, l'argent m'appartiendra et j'achèterai l'ancien presbytère de Bischwiller-sur-Moder... »
— Georges Simenon, Monsieur La Souris, 1937, in Œuvres complètes, tome 10, éditions Rencontre, Lausanne, éd. 1967, p. 140
Héraldique
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Les armes de Bischwiller se blasonnent ainsi : Ce blason est un rappel de la Vierge figurant sur la bannière de Strasbourg avant l'introduction de la Réforme, la ville et son château ayant un temps appartenu à l'évêque de Strasbourg[67]. |
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Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Blienschwiller, commune du canton de Barr
- Bitschwiller-lès-Thann, commune du canton de Thann dans le Haut-Rhin
- Gare de Bischwiller
Liens externes
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
Autres sites
- ↑ https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- ↑ Lion1906, « Bischwiller, distances orthodromiques. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Haguenau », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- 1 2 Référence Insee
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- 1 2 Nouvelle description historique et topographique des deux départements du Rhin, par Jean-Frédéric Aufschlager
- ↑ Michel Paul Urban, Lieux-dits, dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Éditions du Rhin, Strasbourg, 2003. Notice page 105.
- ↑ Antoine Fritsch, Bischwiller, histoire d'une petite ville industriel du Bas-Rhin, Bischwiller, , 151 p., p. 22
- ↑ Christian Gunther, Bischwiller au fil de l'histoire, Bischwiller, Association des amis du Musée de la Laub de Bischwiller, , 95 p., p. 21.
- 1 2 Antoine Fritsch, Bischwiller, histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin, Bischwiller, Association des amis du Musée de la Laub de Bischwiller, , 151 p., p. 24.
- ↑ Charles Weick, Les protestants à Bischwiller, leur grande et leur petite histoire de 1525 à 1999, Bischwiller, Association des amis de la Laub, , 167 p. (ISBN 2-9512380-1-0), p. 12.
- ↑ Michel Tardy, Pierre André, Richard Bossenmeyer, Joseph Ehrhard, Marcel Klipfel, Raymond Martin, Pierre Perny, Jean-Pierre Rischmann et Olivier Trauzolla, Kaltenhouse, entre Hardt et Moder, Kaltenhouse, Association pour la sauvegarde du patrimoine architectural et culturel de Kaltenhouse, , 347 p. (ISBN 978-2-9527635-6-1), p. 27.
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- ↑ « ESCHENAU von », sur Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace (consulté le ).
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- 1 2 Antoine Fritsch, Bischwiller, histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin, Bischwiller, Association des amis du Musée de la Laub, , 151 p., p. 32
- ↑ Charles Weick, Les protestants à Bischwiller, leur grande et leur petite histoire de 1525 à 1999
- ↑ Antoine Fritsch, Bischwiller, histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin
- ↑ Christian Gunther, Bischwiller au fil de l'Histoire, Bischwiller, Association des amis du Musée de la Laub, , 95 p., p. 7
- ↑ Antoine Fritsch, Bischwiller, Histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin, Bischwiller, Association des amis du Musée de la Laub, , 151 p., p. 36 - 40
- ↑ Jean Daniel Schoepflin, L'Alsace illustrée : Son histoire sous les empereurs d'Allemagne et depuis sa réunion à la France, t. 4, Mulhouse, Francois Perrin, Libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 434.
- ↑ Jean Lambert-Dansette, Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France, t. 5, L'Harmattan, (lire en ligne).
- ↑ Professeur Wahl, L'Option des Alsaciens-Lorrains en 1871-1872, le cas de Bischwiller, Les Saisons d'Alsace no 44, 1972.
- ↑ Dr Eugène Bourguignon, Bischwiller depuis Cent Ans, 1874, page 356.
- ↑ Les usines Blin en images
- 1 2 Dr Antoine Fritsch, Bischwiller, Histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin.
- ↑ « Anciens sénateurs du Bas-Rhin », sur senat.fr.
- 1 2 Paul Kauss, Une vie pour une ville.
- ↑ Résultats officiels pour la commune Bischwiller
- 1 2 La fiche de Louis Loeffler sur le Maitron en ligne
- ↑ Le maire Jean-Luc Hirtler n'est plus, DNA, article du 17 septembre 2006.
- ↑ « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- 1 2 3 Ministère des finances, « Comptes de la commune de Bischwiller », sur finances.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Bas-Rhin (67) », (consulté le ).
- 1 2 Site du lycée-collège André Maurois
- ↑ Notice no PA00084624, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Bernard Vogler, « Liste de localités ayant de nos jours une église simultanée », in Antoine Pfeiffer (dir.), Protestants d'Alsace et de Moselle : lieux de mémoire et de vie, SAEP, Ingersheim ; Oberlin, Strasbourg, 2006, p. 298 (ISBN 2-7372-0812-2).
- ↑ « Inauguration du Centre culturel Claude-Vigée à Bischwiller », Dernières Nouvelles d'Alsace, .
- ↑ « Site officiel de la médiathèque », sur mediatheque.ville-bischwiller.fr (consulté le ).
- ↑ Inspection générale des bibliothèques, Les bibliothèques municipales et intercommunales dans les communes de 12 000 à 15 000 habitants : Rapport à Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, , 69 p. (lire en ligne), p. 46-47.
- ↑ Henri Nonn, L'Alsace et ses territoires, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, , 576 p. (ISBN 978-2-86820-368-7), p. 291.
- ↑ Anne-Marie Bock, La circulation des publics dans les bibliothèques d'Alsace du Nord, Lyon, Enssib, , 109 p. (lire en ligne).
- ↑ « Les archives », sur ville-bischwiller.fr (consulté le ).
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- ↑ « L'offre culturelle s'accentue à Bischwiller avec le nouveau festival Vibration(s) » (consulté le ).
- ↑ Neue Zürcher Zeitung 24 juillet 2008 et Die Zeit du même jour et Zeitmagazin Leben 24 juillet 2008, Nr. 31, p. 14-15 (l'article du Zeitmagazin contient une généalogie complète de Barack Obama)
- ↑ André Maurois est le nom actuel de la cité scolaire de Bischwiller.
- ↑ « Gustave Oberthür »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archi-wiki (consulté le ).
- ↑ « L'engagement de Gustave Oberthür », sur academia.edu (consulté le ).
- ↑ Archives départementales du Bas-Rhin, L'armorial des Communes du Bas-Rhin, Strasbourg, 1995, pages 24-25
- Christian Gunther, Bischwiller au fil de l'Histoire, Strasbourg, Association des Amis du musée de la Laub de Bischwiller. Imprimerie Vablor, , 95 p.
- Dr Antoine Fritsch, Bischwiller. Histoire d'une petite ville industrielle du Bas-Rhin, Imprimerie L. Schneider, , 151 p.
- Walter Rinckenberger, Bischwiller 1870-1988. Desins et facettes d'une cité industrielle, Association des Amis du musée de la Laub de Bischwiller, , 192 p.