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Castellane
Castellane
Castellane vue du Roc, ancien site de la ville qui la domine.
Blason de Castellane
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
(sous-préfecture)
Arrondissement Castellane
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Bernard Liperini (DVD)
2020-2026
Code postal 04120
Code commune 04039
Démographie
Gentilé Castellanais
Population
municipale
1 462 hab. (2020 en diminution de 5,13 % par rapport à 2014)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 50′ 51″ nord, 6° 30′ 50″ est
Altitude 722 m
Min. 639 m
Max. 1 761 m
Superficie 117,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Castellane
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Castellane
Liens
Site web mairie-castellane.fr
    Le Roc, Castellane.

    Castellane (prononcé [kas.ɛ.ˈlan]) est une commune française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Avec environ 1 500 habitants, Castellane a la particularité d'être la sous-préfecture la moins peuplée de France.

    Le nom de ses habitants est Castellanais[1].

    Castellane a reçu le label « village et cité de caractère ».

    Géographie

    La commune de Castellane est une cité très ancienne implantée en amont des gorges du Verdon. La ville est située à 724 mètres d'altitude[2].

    Castellane est une des 46 communes adhérentes du parc naturel régional du Verdon.

    Le Roc, ou Roc Notre-Dame, domine la ville de ses 184 m de haut[3]. C'est le site qu’elle occupait au haut Moyen Âge, et un site classé.

    Deux lacs de barrage se trouvent sur le territoire de Castellane :

    • le lac de Castillon ;
    • le lac de Chaudanne.

    Deux clues se trouvent sur la commune : la clue de Taulanne, franchie par l’Asse de Blieux et la route Napoléon ; la clue de Chasteuil, franchie par le Verdon.

    Le sentier de grande randonnée GR 4 traverse la commune.

    Les communes limitrophes de Castellane sont Saint-André-les-Alpes, Saint-Julien-du-Verdon, Demandolx, La Garde, Châteauvieux, Brenon, Le Bourguet, Trigance, Rougon, Blieux et Senez[4].

    Rose des vents Demandolx Demandolx Rose des vents
    Rougon N La Garde
    O Castellane E
    S
    Rougon La Garde La Garde
     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Castellane et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Géologie

    La commune fait partie de la zone de calcaires jurassiques des Préalpes de Provence. Le relief s'est formé avec la surrection des Alpes au cours de l'ère tertiaire[5].

    Ces calcaires se prolongent le long du cours du Verdon, donnant ainsi lieu à la formation des spectaculaires gorges par érosion karstique[6].

    Le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Castellane.

    Climat

    La variété des reliefs lui confère deux types de climat, classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger : méditerranéen et montagnard[7].

    Sommets et cols

    Castellane et le Roc.
    Lac de Chaudanne.

    Le massif du Montdenier s’étend sur la partie ouest de la commune (anciennes communes de Taulanne, Chasteuil et Villars-Brandis). Les Préalpes de Castellane occupent l’essentiel du reste du territoire.

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    La commune de Castellane est desservie par la route départementale RD 4085 (ancienne route nationale 85), qui relie Grenoble à Vallauris, elle constitue une partie de l'ancienne Route Napoléon. Par la route départementale RD 952 (ancienne route nationale 552), qui relie Castellane à Gréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole[8]. Et par la route départementale RD 955 (ancienne route nationale 555).

    Services autocars

    Lignes régionales, réseau Zou !

    Castellane est desservie par 1 ligne EXPRESS[9] qui sont les suivantes :

    Ligne Tracé
    51 GrenobleSisteron Digne-les-Bains ↔ Castellane ↔ Nice
    • La ville est aussi reliée par une ligne de PROXIMITÉ :
    Ligne Tracé
    450Castellane ↔ Moustiers-Sainte-MarieRiez
    • La ville est aussi reliée par une ligne de PROXIMITÉ Scolaire :
    Ligne Tracé
    8202Castellane ↔ Comps-sur-Artuby

    Environnement

    La commune compte 7 000 ha de bois et forêts, soit 59 % de sa superficie[1].

    Éléments de toponymie

    La localité de Castellane apparaît pour la première fois dans les textes avec un nom proche du nom actuel vers 965-977 (Petra Castellana). Le nom se décompose en trois termes occitans, pèira, castel et le suffixe -ana, signifiant roche et village fortifié, ce qui peut se traduire en la roche Castellane, c’est-à-dire la Roche au village fortifié[10], ou tout simplement la maison forte, le château fort[11]. Castellane porte le nom en occitan provençal de Castelana selon la norme classique ou Castelano selon la norme mistralienne.

    L’ancienne commune de Castillon (recouverte par le lac) apparaît vers 1300 (de Castilhone). C’est un terme occitan désignant un petit château[12],[11].

    La première partie du nom de Chasteuil est assez obscure ; la seconde, -ialo, est un suffixe celte pour clairière[13].

    Le village de Robion porte le même nom que la rivière qui le traverse pour se jeter dans le Jabron et qui naît dans le massif du même nom (le massif du Robion, à l’est du village). Le in Rubione de 1045 est un dérivé du bas-latin robigonem, qui est une déformation du latin classique robiginem pour rouille, selon Ernest Nègre[14]. Selon Charles Rostaing, il est possible que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois[15] et désigne une roche à pic, un ravin[16].

    Le village de Taloire, cité vers 1200, verrait son nom dériver du terme occitan talador, désignant les soldats spécialement recrutés pour dévaster le terroir de l’adversaire. L’ajout du suffixe -ia sert à désigner, soit une terre habitée par ces dévastateurs, soit une terre dévastée par les taladors[17]. Selon Rostaing, le toponyme est probablement plus ancien que les Gaulois[15]. Les Fénié y voient un doublet tautologique, *Tal- et *Tor-, deux racines oronymiques : le nom de Taloire contient deux fois un terme désignant une montagne[18].

    Dans Villars-Brandis, la partie Brandis est un toponyme ancien, peut être antérieur aux Gaulois[15], alors que Villars vient de villare, grand domaine en latin[11].

    Le hameau de la Palud doit son nom à une zone marécageuse[19].

    La clue de Taulanne doit son nom probablement à une ancienne tuilerie (taulana)[20].

    Hameaux

    Outre les anciennes communes (voir plus bas) qui toutes constituent encore des villages isolés du centre de Castellane, on compte d'autres hameaux :

    • la Baume ;
    • Blaron ;
    • la Palud.

    Risques naturels et technologiques

    Le canton de Castellane est en zone de risque sismique 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[21], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[22]. La commune de Castellane est également exposée à trois autres risques naturels[22] :

    • feu de forêt,
    • inondation (le long de la vallée du Verdon),
    • mouvement de terrain : la commune est concernée par des aléas moyen à fort sur certains versants[23].

    La commune de Castellane est également exposée à deux risques d'origine technologique :

    • celui lié au transport de matières dangereuses par route[24], la route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[25] ;
    • celui de rupture de barrage[26]. Castellane fait partie de la zone de proximité immédiate (ZPI), c'est-à-dire qui serait atteinte en moins de quinze minutes par l'onde de submersion en cas de rupture du barrage de Castillon[26],[27]. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne[28]. Les cinq premiers kilomètres dans la vallée du Verdon seraient parcourus en environ 3 minutes et 42 secondes (soit environ 80 km/h), atteignant alors la zone artisanale sous Chaudanne (déchetterie)[27]. Le pont du Roc serait atteint un peu plus d'une minute plus tard, l'agglomération commençant alors à être submergée. Deux minutes plus tard, le front de l'onde serait à la Colle, à l'ouest de la ville. Pendant ce temps, toute la vallée de Castellane serait inondée, l'eau pouvant progresser jusqu'au Plan de la Palud, passant de chaque côté de la colline Saint-Michel, et atteignant la cote 750 m, représentant une hauteur d'eau d'une quarantaine de mètres (ce qui met sous les eaux les premières maisons du hameau de la Cébière, la Moûtière, et toute la vallée du Verdon)[29]. L'onde continuerait ensuite sa progression dans la vallée du Verdon, atteignant le pont de Taloire six minutes après être entrée dans Castellane[30]. Enfin, la clue de Chasteuil, sortie de la commune, serait atteinte sept minutes plus tard, soit dix-huit minutes après le déclenchement de la catastrophe et quatorze minutes après que les premiers bâtiments de Castellane soient atteints[31].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour les risques d'inondation et de mouvement de terrain[24] et le Dicrim existe depuis 2011[32].

    La commune a été l'objet de dix arrêtés de catastrophe naturelle entre 1982 et 2021 : en 1984 pour le tremblement de terre de Chasteuil (voir ci-dessous), et pour des inondations, coulées de boue et glissement de terrain en 1994, 2001, 2009, 2010, 2011, 2016 et 2017[22].

    De par son étendue et son emplacement proche d'une zone fortement sismique, on compte de nombreux tremblements de terre fortement ressentis ou qui ont provoqué des dégâts à Castellane ou dans les anciennes communes rattachées. Présentés par ordre chronologique et en ne retenant que les séismes dont l'épicentre est situé dans l'actuelle commune de Castellane et ceux dont l'intensité macro-sismique ressentie à Castellane est supérieure à V sur l'échelle MSK, on a[33] :

    • le séisme du , d'une intensité de V et dont l'épicentre se trouvait à Castellane[34] ;
    • le séisme du , d'une intensité de VII et dont l'épicentre se trouvait à Chasteuil. Ce tremblement de terre avait été précédé d'une forte secousse le , d'une intensité de VII, et a été suivi de plusieurs répliques[35] ;
    • le séisme du , d'une intensité ressentie à Castellane de VII et demi et dont l'épicentre se trouvait à Imperia-Bussana, en Italie[36] ;
    • le séisme du , d'une intensité de VII et demi et dont l'épicentre se trouvait à Chasteuil[37] ;
    • le séisme du , d'une intensité très faible et dont l'épicentre se trouvait à Castellane[38] ;
    • le séisme du , d'une intensité de IV et dont l'épicentre se trouvait à Castellane[39] ;
    • le séisme du , d'une intensité très faible et dont l'épicentre se trouvait à Castellane[40] ;
    • le séisme du , d'une intensité très faible et dont l'épicentre se trouvait à Castellane[41] ;
    • le séisme du , d'une intensité de VI et dont l'épicentre se trouvait à Aiglun (intensité proche de 0 à Castellane)[42] ;
    • le séisme du , d'une intensité de IV et dont l'épicentre se trouvait à Rougon[43].

    Les éboulements et glissements de terrain sont parfois importants. Ainsi, le , un rocher de 50 m3 est tombé sur la RD 4085 entre Castellane et La Garde[44].

    Commune jumelée

    Panneau annonçant l'entrée dans la commune de Castellane.
    Localisation des villes jumelées avec Castellane.
    Localisation de la ville
    Pescasseroli
    • Drapeau de l'Italie Pescasseroli (Italie) depuis 2001

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active atteignait les 686 personnes, avec un taux de chômage de 12,4 %[45] (le nombre de chômeurs passe de 85 à 151 de 2010 à 2011[46]). Le nombre d’emplois était de 772, ce qui procure un taux de concentration d'emploi de 126 % (la commune est un centre économique qui attire les travailleurs de l’extérieur)[45] mais un actif sur six travaille hors de la commune[47]. L’emploi salarié domine, à 72 %[45].

    Agriculture

    Vingt-et-une exploitations étaient installées dans la commune en 2010, un chiffre en baisse continue depuis 2000 (perte de quatre exploitations)[48] et 1988 (douze exploitations perdues en 22 ans)[49]. Actuellement, douze exploitations sont spécialisées dans l’élevage ovin ou équin, et trois dans les cultures permanentes (sur plantation, du type lavande ou arboriculture). Trois autres exploitations ont conservé un modèle de polyculture. La surface agricole utilisée, 713 ha, est en très forte baisse, avec plus de mille hectares qui ne sont plus affectés aux pâturages depuis 2000. La surface encore exploitée est majoritairement affectée à l’élevage[48].

    Industrie et construction

    Le secteur secondaire comptait 45 établissements en 2009 et 84 salariés[50].

    Activités de service

    Le secteur tertiaire est le plus important de la commune en nombre d’établissements (204, plus 37 établissements relevant de l’administration, de la santé et de l’action sociale) et de salariés (plus de trois cents en 2009)[50].

    Selon l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante à Castellane, avec plus de 5 touristes accueillis pour un habitant, l’essentiel de la capacité d’accueil étant marchande[51]. Le tourisme d’été, favorisé par le départ des gorges du Verdon, alimente de nombreuses résidences secondaires, des campings et des hôtels : la population décuple l’été. La base de loisirs du Cheiron est installée sur le lac de Castillon (avec vestiges du camping de la fin des années 1940[52]).

    Dans le détail, Castellane compte de nombreuses infrastructures d’hébergement (chiffres 2012) :

    • six hôtels classés, avec 112 chambres (offre stable depuis 2008)[53],[54],[55] ;
    • treize campings, avec un total de 1700 emplacements, majoritairement en campings 3 et 4 étoiles (88 %)[54] et avec également une aire naturelle de camping[56]. L’offre est en baisse depuis quelques années : un camping de moins et 9,5 % des emplacements disparus[54] avec une orientation vers une offre plus qualitative[55]. Castellane dispose de la plus importante capacité d’accueil en camping du département[57] ;
    • un hébergement collectif sous forme de gîte[58] ;
    • des meublés labellisés[59] ;
    • quelques chambres d’hôtes[60] ;
    • plus de 600 résidences secondaires, soit 30 % des logements disponibles[54].

    Tourisme

    Castellane compte en 2020 trois musées dont deux musées privés et un musée géré par la municipalité[61].

    Ainsi, la Maison Nature & Patrimoines, est située sur la place Marcel Sauvaire dans les locaux de l’ancienne prison et gérée par la Mairie. Elle est composée de trois espaces d’exposition :

    • L’exposition permanente« Sirènes & fossiles » : à l’aide des restes de siréniens, mammifères marins préhistoriques, cette exposition aborde l’histoire géologique du Verdon et l’espèce qui a fait naitre le mythe de la sirène, les lamantins[62].
    • Un espace d’expositions biennales conçues par l’association Petra Castellana, association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine[63],[64].
    • Un espace qui accueille trois expositions temporaires par an : une autour de l’art contemporain, et deux autres sur le patrimoine notamment architectural et les savoir-faire du territoire.

    En lien avec ces expositions, la Maison Nature & Patrimoines organise d’avril à novembre des ateliers, des conférences, des visites, etc. Elle est également le relais du parc naturel r du Verdon et accueille les studios de Radio Verdon[65].

    Histoire

    Anciennes communes rattachées à Castellane

    Population sous l’Ancien Régime (feux sauf en 1765)
    1304[66] 1315 1471 1765
    Castillon[67] 33 22 12 200
    Chasteuil[68] 20 20 6 122
    Éoulx[69] 44 46 10 355
    Robion[70] 7 7 11 131
    Taloire[71] 22 28 6 101
    Taulanne[71] 15 16 inhabitée 97
    Villars-Brandis[72] 10 10 2 99

    Sept communes furent successivement rattachées à Castellane, la plupart dans les années 1970, il s'agit de :

    • Castillon, rattachée en 1948 lors de la construction du barrage de Castillon ;
    • Chasteuil : la communauté est citée au XIIIe siècle, sous les formes Castaneum[2] et Castonium[68] ;
    • Éoulx : la communauté est citée en 1045, sous la forme Evols[69],[73]. L’abbaye Saint-Victor de Marseille y avait des biens, mais n’y a vraisemblablement jamais créé de prieuré[73] ;
    • Robion : la communauté est citée vers 1045, sous la forme In Rubione[70],[73]. Elle relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille et avait pour patron saint Trophime[73] ;
    • Taloire : la communauté est citée en 1095, lorsque le château de Taloire (situé sur la montagne Saint-Étienne) est donné à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui est donc seigneur laïc du fief[73]. La communauté était appelée Taladoira ou Taladora[71] ;
    • Taulanne : la communauté est citée au XIIIe siècle, sous la forme Taulanna[71] ;
    • Villars-Brandis : la communauté est citée au XIIIe siècle, sous la forme Brandisium[72]. La communauté n’avait pas d’église propre jusqu’à la fin du XIIIe siècle au moins[73]. On cite le hameau du Villard au XVIe siècle (Lo Villar)[72].

    Préhistoire et Antiquité

    Pierre très irrégulière, gravée de quatre lignes de 6 caractères.
    Milliaire de Probus retrouvé au col des Lèques.

    La fréquentation du territoire de Castellane par des populations nomades est attestée déjà depuis le Néolithique _traces les plus anciennes : 6000 ans av. J.-C.[74]. Une grotte ornée d’art pariétal se trouve sur la commune[75] ; des tombes de l’âge du bronze ont été retrouvées dans une grotte de Castillon[76]. Des tribus ligures occupent le territoire. Les Suetrii ou Suètres créent ensuite un oppidum appelé Ducelia, à proximité du Roc. Ils exploitent les nombreuses sources salées qui se trouvent à proximité et en revendent le sel[77]. La plupart des communes aujourd’hui rattachées à Castellane étaient aussi peuplées par les Suetrii, seule Taulanne devait être habitée par le peuple qui avait sa capitale à Senez[78].

    La conquête de la région est achevée par Auguste en 14 av. J.-C.. Castellane est rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes et prend son essor. Les habitants de la cité s'installent tout d'abord sur le bord du Verdon pour y exploiter les sources salées encore visibles aujourd'hui. Des habitations s'établissent dans la plaine, et la ville est appelée Civitas Saliniensum (la cité des marchands de sel)[79]. Ce nom évoluera en Salinae[2],

    Plusieurs voies romaines partent de ou passent par cette ville :

    De l’Antiquité, datent encore un trésor de 34 monnaies d’or d’Arcadius et d’Honorius, (3ème et 4ème siècles ap. J-C) découvert en 1797 à Taloire[84] et une inscription, dite de Julius Trophimus, visible dans le Jardin public de la caisse d'épargne, classée et référencée ILGN 0010[85].

    Un évêché y est fondé au Ve siècle : son siège est transféré à Senez avant le VIe siècle[78], et y reste jusqu’à sa suppression à la Révolution française, malgré toutes les tentatives de le faire revenir à Castellane.

    Moyen Âge

    Le site intermédiaire de la ville de Castellane (au centre, l’ancienne église Saint-André).

    Pour se protéger des invasions, l’habitat se déplace au sommet du Roc qui domine la vallée du Verdon, puis descend un peu à flanc de montagne sur les terrasses bordant le Roc. Certains vestiges de ce troisième site de Castellane, nommé Sinaca en 813 (actuel lieu-dit le Signal[86], puis Petra Castellana en 965[2]) sont encore visibles. Au début du IXe siècle, tout le terroir environnant n’était peuplé que de 84 habitants. Pour des questions pratiques, les habitants s'installent ensuite au pied du Roc, dans le fond de la vallée.

    C'est en 852 que Boniface de Castellane remporte une victoire sur les Maures, ce qui lui permet de constituer une vaste baronnie, dont 46 communautés villageoises étaient sujettes (de Cotignac au sud, dans le Var à Thorame-Haute au Nord, et de Soleilhas à Esparron)[87].

    Progressivement, trois bourgs coexistent[2] :

    • le Rupes, au sommet du Roc, bientôt uniquement occupé par le château (construit en 977 par Pons-Arbaud et Aldebert[88]) ;
    • le Castrum, à mi-hauteur, sur un site plus large mais facile à défendre ;
    • le Burgum, site actuel, d’accès aisé et facilitant les échanges.

    En 1189, le baron de Castellane Boniface III est attaqué par son suzerain Alphonse Ier de Provence auquel il refusait l'hommage, et doit se soumettre[89]. Une autre guerre éclate entre le baron de Castellane et son comte en 1227. En 1262, c’est Charles Ier d’Anjou qui soumet Boniface VI de Castellane : il y installe le chef-lieu d'une nouvelle baillie[90],[91]. Pour se protéger, outre les protections propres à la ville, les barons de Castellane ont construit une série d’avant-postes fortifiés : à Demandolx, à La Garde, à Chasteuil, Rougon, et peut-être à Taloire[92]. En 1300, une petite communauté juive comptant 8 feux était établie à [93].

    En 1342, le ressort de la baillie de Castellane est s'étend sur trois cantons supplémentaires : Barrême, de Comps et de Colmars[87].

    La Peste noire atteint Castellane en 1348, et est suivie d’une crue dévastatrice du Verdon.

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le châtelain de Castellane, Louis d’Anduse, également seigneur de La Voulte, prend le parti du duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[94]. La communauté de Castellane, elle, se rallie en février 1386, après la mort du duc et des négociations avec la régente Marie de Blois[95], qui envoie deux ambassades en décembre 1385 et février 1386[96]. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal[97]. Comme pour de nombreux autres bourgs, la régente espérait obtenir des ralliements en chaîne des communautés et seigneurs des alentours[98]. Ce raisonnement fonctionna, par exemple avec Guillaume de Forcalquier et son fils Jean Raynaut, seigneurs d’Eoulx, font leur soumission en juillet 1386[99]. La communauté d’Éoulx était en conflit ancien avec ses seigneurs, ce qui entraîne la confiscation des biens de rebelles au profit des seigneurs[98]. Par contre, Blieux persiste dans son engagement carliste jusqu’à fin 1387[100].

    En 1390, Raymond de Turenne ravage le terroir environnant et le village de Taulanne, sans réussir à prendre la ville, mais en détruisant le pont de bois sur le Verdon. Au milieu du XVe siècle, le bourg en hauteur est complètement abandonné au profit de celui du site de plaine[101].

    Le pont existait déjà au Moyen Âge ; il est construit en pierre à partir du XVe siècle. Une maison des frères pontifes se chargeait de son entretien[102]. Ce pont plaçait Castellane sur l’itinéraire fréquenté entre la Méditerranée et le pont sur la Durance de Sisteron. Le péage du pont sur le Verdon et la foire née à la fin du Moyen Âge, foire qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, assurent une prospérité relative au bourg[103],[104].

    Au XVe siècle, une communauté s’installe sur le site actuel de Taloire[105].

    La Provence est rattachée à la Couronne de France en 1483, et Louis XI fait raser le château. En 1486, un consulat est conféré à Castellane par le roi Charles VIII de France, qui peut s’administrer elle-même[87].

    Renaissance

    À la fin du Moyen Âge, le système de grande transhumance se développe énormément, les troupeaux de la côte montant l’été dans les hautes vallées alpines. Certaines drailles passent par le pont de Castellane où un péage est installé. Au début du XVIe siècle, on compte entre 78 000 et 120 000 têtes qui passent chaque année en mai et juin[106].

    Les Impériaux de Charles Quint pillent la ville en 1536[2].

    Des troubles religieux éclatent dès 1559, Brun de Caille[107] ayant converti les Castellanes[108]. Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560[109], puis s’y installe après un armistice avec le gouverneur de Provence, le comte de Tende. La ville est attaquée par les protestants le 4 octobre 1574, mais ils en sont chassés par les habitants sortis de la ville et les habitants du voisinage, puis poursuivis jusqu’à la clue de Taulanne[110].

    Le 30 janvier 1586, le baron d’Allemagne et le duc de Lesdiguières tentent de surprendre la ville. L’attaque est repoussée, le baron d’Allemagne est blessé d’une balle dans le dos, ce qui provoque le repli des assaillants. Ce siège est depuis célébré chaque année le dernier week-end de janvier, à travers la cérémonie des Pétardiers (sapeurs artificiers). L’attaque est reconstituée, et notamment l’épisode où Judith Andre ou Andrau, la femme de Barrême[111], tua le capitaine des pétardiers, Jean Motte, en lui versant un chaudron de poix bouillante du haut de la porte de l'Annonciade, réputée point faible du village[112].

    Castellane vue du Roc, ancien site de la ville qui la domine.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    La ville est le siège d’une vaste viguerie jusqu’à la Révolution[113], dont la juridiction s’étend jusqu’à Saint-André[114]. L’échec de l’installation de présidiaux en Provence en 1639 profite à Castellane, qui voie son rôle administratif renforcé et confirmé par l'installation d'une sénéchaussée en 1641, qui remplace la cour royale[115].

    Une nouvelle peste frappe la ville en 1630.

    L’évêque janséniste Jean Soanen tente de rendre les célébrations du Saint-Sacrement, de la Saint-Jean et de la Saint-Éloi plus mesurées et moins débridées, la jeunesse du bourg ayant pour coutume de les fêter avec tambour, musique et coups de feu. Les jeunes refusent, résistent, font encore plus de bruit, et même se révoltent, empêchant la procession de l’octave du Saint-Sacrement de sortir de l’église, le 22 juin 1710[116]. En 1726, ceux de Robion, que le curé voulait empêcher de danser le dimanche, se révoltent de même[117]. Les Austro-Sardes occupent brièvement la ville en 1746, lors de la guerre de Succession d’Autriche.

    En décembre 1746, pendant la guerre de Succession d'Autriche, la Provence est envahie par une armée austro-sarde. Un corps de 2 000 hommes s’empare de Castellane[118], puis des villages alentour (jusqu’au château de Trigance)[119]. Après quelques difficultés, les armées espagnole et française coordonnent une contre-offensive, qui commence début janvier par la prise d’un avant-poste autrichien installé à Chasteuil, par les troupes françaises sous les ordres du comte de Maulévrier[120]. Le comte de Broun renforce son aile droite par quatre bataillons en garnison à Castellane, et six sur la rive sud du Verdon. Sept autres bataillons forment un deuxième échelon à disposition[121]. En face, 9 bataillons et dix escadrons espagnols stationnés à Riez[121] et 2 500 Suisses payés par l’Espagne et cantonnés à Senez, les tiennent en respect[120]. Le 21 janvier, les troupes hispano-françaises passent à l’offensive, commandées par Maulévrier (côté français) et Taubin (côté espagnol)[120] : les Espagnols quittent leurs quartiers de nuit et s’avancent vers Castellane par la clue de Taulanne, les Français passent par les gorges du Verdon. Les marches d’approche, difficiles, permettent néanmoins une attaque coordonnée vers 7 heures. Les premiers avant-postes sont enlevés sans difficulté, ce qui permet à Maulévrier de se lier sur sa gauche à Taubin, et d’envoyer une colonne de dragons rive droite du Verdon pour couper la retraite aux Autrichiens[120]. L’assaut emporte sans difficulté les retranchements de campagne élevés par les Austro-Sardes, et l’armée franco-espagnole entre dans Castellane. La colonne de dragons français empêche la retraite des derniers Autrichiens. Au total, 287 sont faits prisonniers, dont le baron de Neuhaus, lieutenant général commandant la place. Les Austro-Sardes ont eu en outre une centaine de tués, contre vingt aux Franco-Espagnols[119]. Les villages de La Garde, Eoulx, Robion, Taloire, Trigance et Comps sont évacués le 22 janvier[119].

    En 1760, la taxe prélevée par le roi de Piémont-Sardaigne sur le commerce de drap, entraîne une forte diminution de la production textile de la ville[122]. La production de cadis et de cordeillats, toile de laine grossière et inusable, se maintient jusqu’à la Révolution, s’écoulant auprès de la clientèle locale[123].

    Jusqu’à la Révolution, deux sources salées étaient utilisées pour la production de sel, via des marais salants[124],[125].

    À la veille de la Révolution française, il existait plusieurs fiefs sur le territoire actuel de la commune : Éoulx, Le Castellet-de-Robion (érigé en baronnie en 1755), Chasteuil, Taulanne et Castillon, soit cinq fiefs en plus de Castellane pour les huit communes créées à la Révolution (d’après l’état d’afflorinement de 1783[126]). Sur le même territoire, il existait neuf paroisses : Castillon, La Baume, Taulanne, La Palud, Chasteuil, Taloire, Villars-Brandis, Robion, et Castellane. La paroisse d’Éoulx était commune avec la communauté de La Garde[127]. La cité de Castellane à elle seule payait plus d'impôt que celle de Digne ; elle était un important bourg rural, à la fois par ses fonctions de justice (avec 8 avocats et 5 procureurs) et de production avec 12 fabriques : parmi ces douze fabriques, on compte six chapelleries, deux fabriques de cire, une faïencerie, une tuilerie, une magnanerie, et l'industrie du cuir est aussi représentée[87]. Un bureau de la poste royale est aussi installé à Castellane à la fin de l’Ancien Régime[128].

    Révolution française

    La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillon de la Garde nationales. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Castellane et sa région le 31 juillet 1789 avant de se propager vers la vallée du Var[129].

    La société patriotique (Société des Amis de la Constitution) est enregistrée le 8 septembre 1791, disparaît, puis se reconstitue le 6 mai suivant, lors de la tournée des administrateurs départementaux[130]. Elle prend alors pour nom Société des Amis de la Liberté, Égalité, Paix et Loix[131]. Masséna s’y inscrit et les femmes fondent un club distinct des hommes, avant que les deux ne fusionnent. Elle compte jusqu’à 293 adhérents, soit 40 à 70 % de la population masculine[132], et s’affilie au club des Jacobins de Paris (la seule du district dans ce cas), puis à celui des Jacobins de Marseille le 17 juin 1792[133]. Les discussions, qui ont lieu majoritairement en provençal, sont animées et dégénèrent parfois en pugilat, par exemple le 29 juin 1792 à propos d’une éventuelle descente des Marseillais[134]. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société[135].

    Une sous-préfecture est créée en 1800 avant il s'agissait d'un district.

    XIXe siècle

    L’industrie du drap, déjà bien implantée au siècle précédent, est prospère dans la première moitié du XIXe siècle[122]. Mais les métiers à domicile sont remplacés par la fabrique Barneaud, construite à la fin des années 1830 sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[136]. Elle emploie 9 ouvriers en 1872, puis disparaît en 1878[137].

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est que dans les années 1834-1835 que le cadastre dit napoléonien des communes de Castellane et des communes rattachées est achevé[138].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants de Castellane sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[139].

    XXe siècle

    Le , la sous-préfecture est supprimée, dans le cadre du plan d’économies de Poincaré, puis est rétablie par le Régime de Vichy le [140].

    Un camp d’internement est construit à Chaudanne (communes de Castillon et Villars-Brandis) pendant la Seconde Guerre mondiale. Dix-sept juifs sont arrêtés à Castellane avant d’être déportés[141]. Le 9 décembre 1943, l’Armée secrète (AS) et les Francs-tireurs et partisans (FTP) attaquent le chantier du barrage de Castillon, où ils s’emparent de 5 tonnes d’explosifs[142].

    La commune est libérée le par la 36e division d'infanterie américaine débarquée en Provence de 15 août 1944 (7e armée US)[143],[144].

    Le milieu du XXe siècle marque la fin de la culture de la vigne pour l’autoconsommation[145].

    En 1951, un tremblement de terre a lieu à Taloire.

    Plusieurs communes sont rattachées après la Seconde Guerre mondiale[146] :

    • celle de Castillon, en 1948, lors de la construction du barrage homonyme ;
    • Villars-Brandis en 1964,
    • celles de Chasteuil, Eoulx, Robion, Taloire, Taulanne, qui forment autant de hameaux de la commune, en 1973.

    Héraldique

    Blason de Castellane Blason
    De gueules à un château sommé de trois tours d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable ; au chef cousu de France[147] - [148].
    Détails
    Armes parlantes. Le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or fait allusion au royaume de France. Le château rappelle le nom de la ville : Castellane, en latin Castellum Salinensium, castellum signifie « château ».
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[149] :

    • total des produits de fonctionnement : 3 582 000 , soit 2 262  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 289 000 , soit 2 076  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 683 000 , soit 1 062  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 1 324 000 , soit 836  par habitant.
    • endettement : 665 000 , soit 420  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 11,81 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,01 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 59,17 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : Médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 350 [150].

    Intercommunalité

    Castellane a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon, puis depuis le de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

    Urbanisme

    Typologie

    Castellane est une commune rurale[Note 1],[151]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[152],[153]. La commune est en outre hors attraction des villes[154],[155].

    La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[156].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), eaux continentales[Note 2] (2,3 %), prairies (1,7 %), zones urbanisées (0,6 %)[157].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Administrations

    Une brigade autonome de gendarmerie est implantée à Castellane[158]. Elle est doublée d'un peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)[159].

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1716. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[160]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[161].

    En 2020, la commune comptait 1 462 habitants[Note 3], en diminution de 5,13 % par rapport à 2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1716 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
    1 9401 7522 0501 9621 8861 9302 1062 0692 252
    1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    2 1872 2002 1291 9891 8421 8141 9041 8911 858
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    1 7801 7821 6251 5361 5191 2541 0391 5321 059
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
    1 2791 0921 1101 1141 2341 3831 3491 5081 592
    2006 2009 2014 2019 2020 - - - -
    1 6301 5531 5411 4701 462----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[146] puis Insee à partir de 2006[162].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1302 1315 1471
    262292 feux134 feux
    (Sources : Baratier pour 1302[163] ; Jacques Cru pour 1315 et 1471[164])

    Enseignement

    La ville dispose d’une bibliothèque, d’un collège, d’un hôpital local.

    La commune est dotée de trois établissements d’enseignement :

    • deux écoles, une primaire et une maternelle[165] ;
    • le collège du Verdon[166].

    Santé

    • Maison de santé pluriprofessionnelle « Ducelia »[167].
    • Hôpital local-maison de retraite[168].
    • Professionnels de santé sur la commune : médecins, cabinet dentaire, infirmiers, pharmacie.
    • Centre hospitalier de Digne-les-Bains (58 km)[169].

    Cultes

    Culte catholique paroisse de Castellane-Digne-Riez-Sisteron[170],[171].

    Lieux et monuments

    Le plus ancien monument sur le territoire de la commune est le dolmen des Pierres Blanches, néolithique final-chalcolithique, inscrit[172].

    Les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon fonctionnent en réseau avec les autres musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et le musée de la préhistoire des gorges du Verdon de Quinson[173].

    Le musée de la résistance regroupe de nombreux objets et documents authentiques retraçant l'histoire de la résistance, notamment dans les Alpes de Haute-Provence durant la Seconde Guerre mondiale[174].

    Sites naturels

    Le Roc qui domine la ville, s'élevant à 930 mètres (soit plus de 200 m au-dessus du Verdon), est un site naturel classé depuis 1933. Le Roc est une singularité naturelle qui se détache dans la vallée du Verdon, et qui est visible de loin ; il est également classé en raison de son histoire, puisque la cité de Castellane s'y est implanté au Haut Moyen Âge[175].

    Situé juste au pied du Roc, le pont du Roc est un site inscrit depuis 1940 (ses abords qui rejoignent les abords du site du Roc sont également inscrits ou classés)[176].

    Enfin, le plus grand site classé du département, les gorges du Verdon (7 600 ha protégés), sont classées à partir de la clue de Chasteuil depuis 1990. Les gorges sont citées dans la plupart des guides touristiques et présentent un paysage unique en France par son ampleur et la diversité des détails à observer[6].

    Architecture civile

    Le château d'Éoulx.
    Mairie.

    Le château du XVIIIe siècle à Éoulx est richement orné de gypseries, notamment les plafonds du premier étage, les panneaux surmontant les portes, la rosace en écailles du plafond du second étage[177]. Extérieurement, il est doté de deux tours engagées, ses ouvertures sont cintrées[178].

    La mairie est installée dans l’ancien bâtiment de la Caisse d'épargne, semblable à une villa : balcons soutenus par des consoles volumineuses et aux balustres épais, façade ornée d’un fronton[179].

    Rue nationale, deux portes ont des impostes ou chapiteaux ornés de volutes, et un linteau est orné de rinceaux[180].

    Sur la commune, plusieurs cabanes, en pierre sèche le plus souvent, ont fait l’objet d’une notice de l’inventaire topographique de la DRAC. Certaines sont couvertes d’une dalle monolithe[181]. L’une d’elles, à Rayaup, date du XVIIIe siècle (l’inscription 1586 est très récente[182]).

    Le pont du Roc, supportant la route Sisteron-Vence, date de la première décennie du XVe siècle[183], et succède à plusieurs ponts de bois, dont le dernier jeté sur le Verdon vers 1300 fut détruit par Raymond de Turenne en 1390. Sa construction le rapproche des ponts de Nyons (construit en 1401, long de 42 m), Pont-de-Claix (construit en 1607-13, long de 45 m), Tournon (construit au XVIe siècle, long de 49 m), Entrechaux (long de 24,5 m)[184]. Le pape Benoît XIII accorda des indulgences pour toute personne qui ferait une aumône pour financer sa construction[185].

    Il mesure 43 m de long, l’arche en dos-d’âne léger a 14,40 m de hauteur sous clef et 36 m de portée[184],[183],[185]. Le tablier est large de 3,9 m hors-tout, les parapets laissent m disponibles à la chaussée[184]. La voûte segmentaire à double rouleau[185] est de construction soignée en moyen appareil, et deux arcs de décharge le soutiennent rive droite[184].

    En 1747, l’arrière-garde de l’armée austro-sarde y est accrochée par une sortie de la garnison[183].

    Les tympans ont été restaurés à plusieurs reprises. Des tirants métalliques sont posés en 1697-99. Le pont dans son ensemble est restauré en 2008 et fermé à la circulation automobile. Il est désaffecté en 1967[185] et déclassé en 1982[184]. Le pont et ses abords sont un site inscrit depuis 1940.

    La bibliothèque est installée dans l’ancien couvent de la Visitation fondé en 1644[186].

    La fontaine la plus monumentale, sur la place principale, est ornée d’une pyramide sur laquelle sont sculptés un compas croisé sur une équerre, deux ciseaux, et un maillet, emblèmes des Compagnons du devoir et/ou des Francs-Maçons. Au sommet de la pyramide se trouve un piédouche, avec une boule[187]. Elle voisine avec un monument de bronze commémorant la visite du ministre des Travaux Publics Yves Guyot, en 1889[188].

    La fontaine aux Lions du XVIIe siècle[189].

    La tuilerie de Brans date de la fin du XIXe siècle : il ne subsiste qu’une partie du four[190].

    Art religieux

    Des cippes funéraires antiques sont conservés à la chapelle Saint-Victor[191].

    Notre-Dame du Roc

    Chapelle Notre-Dame-du-Roc[192].

    La chapelle Notre-Dame du Roc (site du Haut Moyen Âge)[193], sur le Roc qui domine la ville, appartient à l’ancien couvent de la Merci. Mais le mur et la façade sud seuls datent de la fin du XIIe siècle, puisqu’elle a été à moitié abattue lors des guerres de religion, et reconstruite en 1590. Tombant en ruines en 1703, elle est à nouveau rebâtie au début du XVIIIe siècle et en 1860. Un chapiteau à feuillages et volutes date de la Renaissance[194].

    Son mobilier contient :

    • une statue de la Vierge, en marbre, du XVIe siècle (datation hypothétique[195], classée au titre objet[196]) ;
    • deux tableaux représentant Saint Charles Borromée, et saint François et sainte Jeanne de Chantal, classés pour les tableaux et pour les cadres dorés, portant les armoiries de l’évêque de Senez Duchaîne et datés du XVIIe siècle[197].

    Elle a reçu de très nombreux ex-voto datant des XIXe et XXe siècles[198],[199], dont :

    • les classiques plaques gravées (136 au total[200]) ;
    • des bouquets de mariée (21 au total[201]) ;
    • un tableau donné après un vœu fait à Notre-Dame, daté de 1757, et classé[202] ;
    • un tableau donné après l’épidémie de choléra, en 1835, classé[203] ;
    • un tableau donné par un prisonnier libéré, daté de 1875 (classé au titre objet[204]) ;
    • un tableau donné pour remerciement après une épidémie de petite vérole, daté de 1870, classé[205] ;
    • un tableau, donné par une personne ayant échappé à un naufrage, en 1896, classé[206].

    Un des ex-voto est une bouteille qui contient les instruments de la Passion du Christ : la croix portant le Christ, avec la lance, le marteau, les tenailles, la colonne ayant servi à flageller Jésus Christ, les dés, le fouet, ainsi que le coq, qui est ici le symbole du reniement de Pierre[207].

    Église Saint-Victor[208].

    Église Saint-Victor

    L'ancienne église paroissiale Saint-Victor date en partie du XIIIe siècle ; elle est classée monument historique[209]. Elle est construite de manière similaire et sur le même plan que l'église Saint-André, de l’ancienne ville située au-dessus de la ville actuelle. Elle a été le siège d'un prieuré de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. L'abside est ornée de bandes lombardes, dont chaque arceau est monolithe. Exceptionnellement pour la région, elle possède un collatéral roman[210], revoûté au XVIIe siècle. La base du clocher date de 1445, mais le sommet est reconstruit au XVIIIe siècle. Ces travaux suivent les dégâts faits par les protestants en 1560[211].

    Son autel date de 1724[212]. Le chœur est orné de peintures, encadrées de boiseries, d'une Annonciation sculptée en haut-relief de bois doré (XVIIIe siècle, classée[213]). Le mobilier de bois, les stalles, la chaire et le lutrin au pied hexagonal forment, au total, un ensemble intéressant des XVIIIe et XIXe siècles[214], dont certains éléments sont classés.

    Son mobilier contient en outre un calice en argent du début du XVIIe siècle, dont le pied est polylobé, classé[215].

    Autres édifices et lieux cultuels

    L'église du Sacré-Cœur[216].

    L'église du Sacré-Cœur, actuelle église paroissiale est construite en 1868-1873 par l’abbé Joseph Pougnet et consacrée à Notre-Dame[217]. Elle est agrandie par des bas-côtés en 1896. La première travée est occupée par une tribune. L’intérieur est gothique, le clocher est construit contre la façade[218].

    Son mobilier comporte quelques éléments classés :

    Dans le mobilier liturgique, se trouvent encore un voile huméral orné d'une colombe, datant du XIXe siècle[223], symbole du Saint-Esprit et du Christ[224], ainsi qu'une chasuble blanche avec orfroi dessinant le contour de la croix, et un pélican se frappant le cœur, également du XIXe siècle[225]. Le pélican est lui aussi un symbole du Christ d'après une légende très ancienne, rappelant à la fois son sacrifice pour les humains et son amour pour les hommes ; il est également un symbole de charité[226].

    Autres bâtiments religieux à Castellane :

    • la chapelle Saint-Joseph est une partie de l’église des Augustins, reconstruite en remplacement de la chapelle des pénitents bleus. Elle a été démolie en partie pour élargir le boulevard Saint-Michel ;
    • le temple bouddhiste ;
    • ruines de l’église Saint-André du XIIIe siècle, en ruines depuis le XVIIIe siècle (site de Petra Castellana)[101] ;
    Chapelle Saint-Thyrse, à proximité de Robion.
    Ancienne église de Taulanne.

    L’ancienne commune de Robion compte une église et deux chapelles :

    • l’église Notre-Dame, au village, paroissiale, et datant du milieu du XVIIIe siècle[73] ;
    • la chapelle Saint-Thyrse, classée monument historique en 1944[227], du premier art roman (XIe et XIIe siècles dans la région[228]) ;
    • la chapelle rupestre de Saint-Trophime[229],[230], déplacée dans une grotte après avoir été primitivement construite au pied de la montagne de Robion, très escarpée à cet endroit, elle était souvent endommagée par les pierres tombant de la falaise. La restauration de celle-ci a été réalisée dans le cadre d'un chantier école de formation intégrant des stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) », dont un agent de l'Office national des forêts (O.N.F). en formation[231],[232]. Une source permanente coulait à l’intérieur[73]. Elle possède un calice en argent du XVIIe siècle et surtout un plat de quête en cuivre du XVIe siècle classés[233]. Les difficultés d'accès à la chapelle ont nécessité le transport des matériaux par hélicoptère.

    L'église paroissiale Saint-Pons à Éoulx n’a jamais été modifiée depuis sa construction[234]. C’est une ancienne chapelle Notre-Dame, qui a changé de titulaire au moment du déperchement du village, pour être attribuée au patron traditionnel de la communauté[73]. Non-voûtée, elle a conservé ses corniches d’origine (milieu ou fin du XIIe siècle[234], également du XIIIe siècle selon la DRAC, classée monument historique[235]), elle possède un plat de quête en cuivre du XVIIe siècle classé[236]. Sur le territoire d’Éoulx, se trouvent encore la chapelle Saint-Antoine, construite sur la route en avant du village pour le protéger de la peste[73], la chapelle Saint-Pons[69],[235] et la chapelle Notre-Dame, ces deux dernières ruinées, construites sur la montagne Destourbres, où se trouvait le village perché[237],[73].

    L'église Saint-Jean à Taloire, pourrait dater du XIIIe siècle ou du XIVe[73], la datation du XVe siècle étant mieux assurée. Elle est endommagée par le tremblement de terre de 1951[238]. Toujours à Taloire se trouve la chapelle Saint-Étienne (inventeur de la Sainte-Croix), et patronnée par saint Jean[73]. Elle est construite sur la montagne[237].

    L'église Saint-Jean-Baptiste à Villars-Brandis date du déperchement du village[73], et compte dans son mobilier un exceptionnel encensoir en cuivre à deux étages en forme de vitraux de la fin du XVe siècle[239]. La chapelle Saint-Jean, à Villars[237], est perchée sur un roc isolé[73].

    L'église Saint-Pierre à Taulanne n'a été paroissiale qu'au Moyen Âge. Elle n'est desservie qu'occasionnellement, et ce depuis le XVe siècle[73].

    Autres :

    • église Notre-Dame-du-Plan XIIe, ancien prieuré, à Castellane ; église Saint-Sébastien de Chasteuil (XVIe siècle)[68] ;
    • chapelle Sainte-Victoire au lieu-dit Angles, date de la fin du XIXe siècle au plus tôt, est orientée à l’ouest, la fausse voûte est un lattis enduit de plâtre[105] ;
    • chapelle Saint-Pons à Blaron (ex-Castillon) ; le cimetière du plan Notre-Dame comporte plusieurs chapelles funéraires[237].
    • Monument aux morts[240].
    • Cimetière lieu-dit : Aire des Saints[241],[242].

    Architecture militaire

    Petra Castallana.
    Tour pentagonale.

    Le tracé des murailles de Petra Castellana, ancienne ville au-dessus de l’actuelle, est encore bien visible ; elles dateraient du XIIe siècle[243]. Elles étaient renforcées de quatorze tours[244], dont une nous est parvenue : le donjon pentagonal. Il était intégré à cette enceinte et date du XIVe siècle (classé monument historique[245] avec une tour carrée[246]).

    L’enceinte du bourg bas est construite à partir de 1359, avec l’autorisation du comte de Provence. Elle est encore visible dans des tours carrées, sur le front des maisons sur la place. Des corbeaux, qui pouvaient soutenir des ouvrages de défense (bretèches, ou simple chemin de ronde à mâchicoulis) sont visibles sur leurs façades. Deux des portes de cette enceinte subsistent :

    • celle des Pétardiers ou de l’Annonciade[243], encadrée de deux tours, haut-lieu de la résistance au siège de 1586 ;
    • celle de l’Horloge ou de Saint-Augustin, dans une tour carrée. Le passage passe sous la tour par une voûte, ouverte par un arc brisé incurvé vers l’extérieur d’un côté, et par un arc en berceau à l’intérieur de la ville, lui aussi incurvé. La voûte entre les deux est en plein cintre[247]. La tour est classée monument historique[248].

    Une des tours du quartier Saint-Michel abrite un pigeonnier depuis 1585[249].

    Environnement

    La commune envoie ses boues résiduelles du traitement des eaux usées sur la commune de Lambruisse.

    Personnalités liées à la commune

    Les constructions du Mandarom.
    • Boniface VI de Castellane, seigneur du lieu et troubadour ;
    • Boniface de Castellane, ancien député des Basses-Alpes dans la circonscription de Castellane. Il épousa Anna Gould et fit construire le palais Rose de l'avenue Foch à Paris ;
    • Jacques Poilroux, médecin légiste auteur d'un Traité de médecine légale criminelle, Paris, Levrault, 1834, d'un Nouvelles recherches sur les maladies chroniques, Crochard, 1823 ; et de Vues Générales de prophilactique appliquées aux femmes enceintes (sic), Tournel, 1799 ;
    • Jean Antoine Barrière (1752-1836), député aux Cinq-Cents ;
    • Joseph de Richery (1757-1798), amiral français, mort à Éoulx ;
    • Régis Messac (né à Champagnac, le et mort du côté de Gross-Rosen ou de Dora, vers 1945), écrivain français, a été élève, de 1901 à 1903, à l’école de Castellane, où ses parents étaient instituteurs ;
    • Louis François Meifred, (1748-1816), 1er Président de la Cour d'Aix en Provence.
    • les Dolle, famille de sculpteurs d’Ancien Régime (dont Jacques Dolle), et les André, famille de peintres[250] ;
    • Jean, Antoine, Emmanuel de Paul de Châteaudouble (1774-1846), né à Castellane, député du Var de 1815 à 1830 ;
    • Gilbert Bourdin, le très controversé fondateur et dirigeant du mouvement du Mandarom (considéré comme une secte dans le rapport parlementaire de 1995) s'était établi à Castellane de 1969 jusqu'à son décès en 1998 ;
    • dans la commune s'est installée l'association bouddhiste Ogyen Kunzang Chöling, animée par Robert Spatz, et citée dans le même rapport parlementaire aussi comme une secte.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 Roger Brunet, « Canton de Castellane », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. 1 2 3 4 5 6 Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 (non-paginé), Relié (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Robert Dichary, Castellane : à l'aube des gorges du Verdon, Serre Éditeur, Nice, 1994. (ISBN 978-2-86410-206-9), p 7
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    5. Robert Dichary, op. cit., p 6-7
    6. 1 2 Direction régionale de l'environnement, « Les gorges du Verdon », Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012
    7. Table climatique
    8. IGN Rando Plateau de Valensole/Riez/Oraison/PNR du Verdon
    9. Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 26663, p 1465-1466
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    12. Nègre, op. cit., volume 3, § 26720, p 1470
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    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 5142, p 306
    15. 1 2 3 Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
    16. Fénié & Fénié, op. cit., p. 24
    17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21030, p 1121
    18. Fénié & Fénié, op. cit., p. 32
    19. Fénié & Fénié, op. cit., p. 92
    20. Fénié & Fénié, op. cit., p. 87
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    22. 1 2 3 « Les risques près de chez moi : Castellane », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
    23. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    24. 1 2 Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    25. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    26. 1 2 Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88
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    69. 1 2 3 Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p 174
    70. 1 2 Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 192
    71. 1 2 3 4 Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 202
    72. 1 2 3 Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 207
    73. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Daniel Thiery, « Castellane », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 7 décembre 2011, consulté le 5 juillet 2012
    74. Robert Dichary, op. cit., p 4
    75. La grotte est trop peu importante pour être fermée et surveillée, mais son emplacement reste confidentiel pour ne pas altérer les peintures ; Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Alpes-de-Haute-Provence et Var : des origines à la conquête romaine, Édisud, Aix-en-Provence, 2002. (ISBN 2-7449-0347-7). Préface de Jean Courtin, p 75
    76. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 9
    77. Baratier, Duny & Hildesheimer, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in op. cit.
    78. 1 2 Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
    79. Raymond Collier, op. cit., p 15
    80. Raymond Collier, op. cit., p 26
    81. Archéam : Pierre Maestracci, Les bornes romaines routières dans les Alpes-Maritimes
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    85. Arrêté du , Notice no PM04000058, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le
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    88. Cru, « Petra Castellana », p 33
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    90. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècles, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 5
    91. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 169
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    93. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 70
    94. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
    95. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
    96. G. Xhayet, op. cit., p. 419.
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    101. 1 2 Laurent Alexeï, Notice no IA04001060, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
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    103. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
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    105. 1 2 Laurent Alexeï, Notice no IA04000923, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
    106. Pierre Coste, Noël Coulet, « Que sait-on des origines de la transhumance en Provence ? », in Jean-Claude Duclos, André Pitte (directeurs de publication), L'homme et le mouton dans l'espace de la transhumance , Grenoble, Glénat, 1994. (ISBN 2-7234-1746-8), p. 68
    107. Antiquités de l'arrondissement de Castellane (Basses-Alpes). Deuxième édition
    108. Lieux de mémoire en Provence-Alpes-Côte d’Azur
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    110. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, p 200
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    115. Christophe Blanquie, « 1638 : des présidiaux en Provence ? », Provence historique, 2004, volume 54, no 217, p. .399
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    120. 1 2 3 4 Grillon, op. cit., p. 352.
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    125. Mireille Mistral, op. cit., p 40
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    128. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXe siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-64-4), p. 58
    129. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
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    131. Patrice Alphand, op. cit., p 310
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    133. Patrice Alphand, op. cit., p 303-304
    134. Patrice Alphand, op. cit., p 304
    135. Patrice Alphand, op. cit., p 333
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    168. L’hôpital local–maison de retraite
    169. Itinéraires
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    177. Raymond Collier, op. cit., p 498
    178. Raymond Collier, op. cit., p 263
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    180. Raymond Collier, op. cit., p 368
    181. Notices de la Base Mérimée, consultée le 29 octobre 2008
    182. notice de la Base Mérimée, consultée le 29 octobre 2008
    183. 1 2 3 Raymond Collier, op. cit., p 421
    184. 1 2 3 4 5 Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 63-64
    185. 1 2 3 4 Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (ISBN 2-86253-275-4), p. 15
    186. Raymond Collier, op. cit., p 236
    187. Raymond Collier, op. cit., p 48
    188. Raymond Collier, op. cit., p 533
    189. La fontaine aux lions
    190. Laurent Alexeï, Notice no IA04000915, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    191. Raymond Collier, op. cit., p 36
    192. Chapelle Notre-Dame-du-Roc
    193. Notre-Dame du Roc
    194. Raymond Collier, op. cit., p 136-137
    195. Raymond Collier, op. cit., p 469
    196. Arrêté du 19 juin 1908, Notice no PM04000057, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
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    198. ensemble d'ex-voto : 56 plaques commémoratives
    199. ensemble d'ex-voto : 80 plaques commémoratives
    200. Ivonne Papin-Drastik, Notice no IA04001522, base Palissy, ministère français de la Culture et Notice no IA04001523, base Palissy, ministère français de la Culture, consultées le 24 septembre 2010
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    202. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no IM04001615, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    203. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no PM04000510, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
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    206. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no PM04000508, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
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    208. Église Saint Victor
    209. Arrêté du 14 mars 1944, Notice no PA00080359, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    210. Raymond Collier, op. cit., p 74-77
    211. Raymond Collier, op. cit., p 128-129
    212. Raymond Collier, op. cit., p 472
    213. Arrêté du 21 avril 1992, Notice no PM0400056, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    214. Raymond Collier, op. cit., p 473
    215. Arrêté du 30 janvier, Notice no PM04000641, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    216. Le sacré cœur
    217. Raymond Collier, op. cit., p 388-389
    218. Raymond Collier, op. cit., p 389
    219. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000642, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    220. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000646, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    221. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no PM04000507, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    222. Arrêté du 13 juin 1988, Notice no PM04000062, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    223. Restelli-Imbert et alii, op. cit., p. 9.
    224. Restelli-Imbert et alii, op. cit., p. 7.
    225. Restelli-Imbert et alii, op. cit., p. 27.
    226. Restelli-Imbert et alii, op. cit., p. 25.
    227. Arrêté du 12 avril 1944, Notice no IA04001152, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    228. Raymond Collier, op. cit., p 80
    229. « Chapelle Saint-Trophime, lieu-dit Robion (près de) », notice no IA04001142, base Mérimée, ministère français de la Culture
    230. Robion, Le prieuré victorin et la chapelle Saint-Trophime
    231. Au pied du mur, Éditions Eyrolles, Centre européen de formation P.A.R.T.I.R. (Patrimoine Architectural et Rural - Techniques d'Identification et de Restauration)
    232. Centre européen de Formation PARTIR - École d'architecture de Paris la Villette]. Les stages proposés par le Centre Européen de Formation P.A.R.T.I.R, dans le cadre de ses antennes régionales sont destinés prioritairement aux étudiants de 4e et 5e années des écoles d'architecture françaises et européennes et aux jeunes diplômés.
    233. Arrêtés du 30 janvier 1995, Notice no PM04000647, base Palissy, ministère français de la Culture et Notice no PM04000648, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    234. 1 2 Raymond Collier, op. cit., p 101
    235. 1 2 Arrêté du 6 avril 1981, Notice no PA00080358, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    236. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    237. 1 2 3 4 Liste des édifices de l’inventaire topographique, op. cit.
    238. Laurent Alexeï, Notice no IA04000921, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
    239. Arrêté du 11 janvier 1977, Notice no PM04000060, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    240. Monument aux morts de Castellane
    241. Cimetière Lieu-dit : Aire des Saints
    242. « cimetière », notice no IA04001072, base Mérimée, ministère français de la Culture Au-dessus de l'autel en maçonnerie se trouve le monument aux morts de Castillon, plaque de marbre gravée des noms des morts de la guerre de 1914-1918.
    243. 1 2 Raymond Collier, op. cit., p. 298
    244. Raymond Collier, op. cit., p 308
    245. Arrêté du 12 août 1921, Notice no PA00080362, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    246. Arrêté du 9 mars 1927, Notice no PA00080360, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    247. Raymond Collier, op. cit., p 305
    248. Arrêté du 13 septembre 1920, Notice no PA00080361, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
    249. Raymond Collier, op. cit., p 444
    250. Raymond Collier, op. cit., p 453-454