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Pernes-les-Fontaines
Pernes-les-Fontaines
Pernes-les-Fontaines.
Blason de Pernes-les-Fontaines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Les Sorgues du Comtat
Maire
Mandat
Didier Carle
2020-2026
Code postal 84210
Code commune 84088
Démographie
Gentilé Pernois
Population
municipale
10 294 hab. (2020 en augmentation de 4,79 % par rapport à 2014)
Densité 201 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 00″ nord, 5° 03′ 35″ est
Altitude 82 m
Min. 36 m
Max. 263 m
Superficie 51,12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pernes-les-Fontaines
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pernes-les-Fontaines
Liens
Site web ville-pernes-les-fontaines.fr

    Pernes-les-Fontaines est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Ses habitants sont appelés les Pernois.

    Géographie

    Pernes-les-Fontaines est située au sud du mont Ventoux, dans la plaine au pied des monts de Vaucluse, entre Carpentras et L'Isle-sur-la-Sorgue.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Pernes-les-Fontaines
    Monteux Carpentras Mazan
    Saint-Didier
    Althen-des-Paluds Entraigues-sur-la-Sorgue Pernes-les-Fontaines La Roque-sur-Pernes
    Saint-Saturnin-lès-Avignon Velleron L'Isle-sur-la-Sorgue

    Accès et transports

    Au nord-est, la route départementale 1 en direction de Mazan.

    Au nord-ouest, la route départementale 938 en direction de Carpentras. Celle-ci s'éloigne vers le sud-est en direction de L'Isle-sur-la-Sorgue.

    Au sud-ouest, la route départementale 28 ou route d'Avignon.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 par la sortie Avignon sud.

    La ville dispose d'un aérodrome situé au Nord Est de son territoire.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La Nesque.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :

    • la ville est traversée par la rivière de la Nesque venant du plateau des monts de Vaucluse et rejoignant les Sorgues ;
    • la rivière Sorgue ou Sorguette.

    Pernes-les-Fontaines possède plus de 40 fontaines publiques et environ le double de fontaines privées.

    Géologie

    À l'est, les sols calcaires des monts de Vaucluse.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

    Relief

    Large plaine à l'ouest et au sud.

    À l'est, de plus rares plaines entourées de plusieurs collines (monts de Vaucluse).

    Climatologie

    La commune, située dans la zone d'influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[3].

    Mois
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4
    Source : (fr) Données climatologiques de Carpentras 2000-2007

    Autres

    L'intersection du 44e parallèle nord et du 5e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (Pour approfondir le Degree Confluence Project).

    Urbanisme

    Typologie

    Pernes-les-Fontaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[7] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,6 %), terres arables (16,7 %), zones urbanisées (11,2 %), forêts (4,9 %), cultures permanentes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    L'empreinte du passé gallo-romain de la ville est tout d’abord dans l'étymologie de son nom, celui d'un propriétaire de domaine, Paternus, que l’on trouva longtemps dans la désignation de la ville et de son emplacement. On a également retrouvé un dépôt de dolia d'époque augustéenne[13].

    La première citation de Pernes date de 994, le site est alors qualifié de Paternis villa. À l’époque, Pernes est un habitat de plaine, près d’une église. Durant le XIe siècle, Pernes transite de la plaine vers la butte de la rive gauche de la Nesque. Apparaît alors un groupe de maisons fortifiées dont le nom devient Paternensis castri. Quelques siècles plus tard, Paternae devient Pernes, avant que le , le nom définitif de « Pernes-les-Fontaines » ne soit adopté.

    Histoire

    Porte Villeneuve.

    Sous la suzeraineté des comtes de Toulouse, de 1125 à 1320, Pernes devint la capitale du Comtat Venaissin. Redevenus les maîtres, leurs représentants installés à Pernes y affirment l'autorité comtale.

    Aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Saint-Barthélemy de Carausac[14].

    Un sceau aux armes a été retrouvé en 1993 sur la commune. Une face comporte la croix de Toulouse tandis que sur l'autre on peut distinguer très nettement le « VII » au milieu d’autres lettres et chiffres romains. Ce sceau de plomb aurait servi à sceller les actes des comtes de Toulouse. Par la suite, la fille de Raymond VII, Jeanne, devenue souveraine, allait donner un nouvel éclat à Pernes en épousant Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis.

    Charles IV, troisième fils de Philippe le Bel, après la mort de son frère Philippe, est couronné à Reims par l’archevêque Raymond de Courtenay, le . Considérant que son Trésor est par trop vide, il n’hésite pas à poursuivre la politique de son père et fait expulser les juifs de France afin de récupérer leurs biens. Jean XXII trouve la mesure excellente et, pour ne pas être en reste, il fait de même avec les juifs d’Avignon et du Comtat Venaissin qui se réfugient en Dauphiné et en Savoie. Pour parfaire l'expulsion, le pape juge utile et nécessaire de faire jeter à bas la synagogue de Pernes ainsi que celles de Bédarrides, Bollène, Carpentras, Malaucène, Le Thor et Monteux. Ce fut la seconde expulsion des juifs du Comtat[15],[16]. La première avait été décidée le , par Mathias de Chiéti – dit Matthieu de Chéate – recteur du Comtat Venaissin, qui les accusait de pratiquer l’usure.

    Après les guerres de Religion, Pernes fut frappée par plusieurs épidémies au cours des XVIe et XVIIe siècles. Certaines archives mentionnent par exemple 2 500 victimes pour la seule année 1580.

    La peste noire

    Porte à Pernes-les-Fontaines.

    En 1720, la peste commence à remonter de Marseille à travers toute la Provence. La ville prend toutes les précautions possibles en participant, comme toutes les communes de la région, à la construction du « mur de la peste ». Il s'agit d'une muraille en pierre sèche qui n’empêchera malheureusement pas le fléau de se répandre. Le mal contagieux commence alors à atteindre les campagnes. En réaction, on décide d’approvisionner la ville de manière à tenir le plus longtemps possible. Toutes les portes des remparts sont fermées sauf la porte Notre-Dame qui sera néanmoins solidement gardée. Enfin, on met en place des lieux de quarantaine tels que la « grange de l'Espérance ». Grâce à toutes ces dispositions, le registre paroissial dénombre seulement 122 décès en 1721 alors que d’autres villes perdent quasiment le quart de leurs habitants.

    L'épidémie prend fin en 1723 et, en remerciement à Saint-Roch, les Pernois restaurent la chapelle du saint patron des pestiférés. Aujourd’hui encore, la tradition du culte du saint se perpétue chaque année, le dimanche qui suit le .

    Politique et administration

    L'adjonction de l'élément qualificatif -les-Fontaines date d'un arrêté du . Pernes a, en effet, compté jusqu'à une centaine de fontaines, ce qui justifie ce nom distinctif. Il en reste aujourd'hui « seulement » 40, car la source ne suffisait plus à les alimenter toutes.

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1833 1835 Louis Giraud Notaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    1844 1848 Louis Giraud Notaire
    Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1846 → 1870)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1853 1865 Louis Giraud Notaire, fondateur et directeur du canal de Carpentras
    Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1846 → 1870)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1925 1939 Paul Chiron[17] SFIO Propriétaire, agriculteur
    Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1932 → 1940)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1983 Claude Lapeyre[18] PS Professeur de collège, poète
    1983 1997[19]
    (démission)
    Hervé de Chirée RPR-DVD Ancien directeur de société de transport
    Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1996 → 2002)
    1997[19] mai 2020 Pierre Gabert DVD Ingénieur agricole
    Réélu en 2001, 2008 et 2014
    mai 2020 En cours Didier Carle DVD Fonctionnaire territorial, ancien premier adjoint
    Vice-président de la CC Les Sorgues du Comtat
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune de Pernes-les-Fontaines fait partie de la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat avec deux autres communes : Monteux et Althen-des-Paluds. Elle a été créée le . Deux autres communes rejoignent l'intercommunalité le  : Sorgues et Bedarrides[20].

    La communauté de communes fait partie de plusieurs syndicats mixtes :

    • Syndicat mixte ITER Vaucluse ;
    • Syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom) ;
    • Syndicat mixte pour la création et le suivi du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud Luberon.

    Politique environnementale

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés se fait dans le cadre de la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat et du Syndicat mixte intercommunnal pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon.

    Stations d'épuration :

    • Hameau des Valayans, 600 équivalent habitants[21] ;
    • Pernes-les-Fontaines, 12 000 équivalent habitants[22].

    La ville est classée : Ville et Métiers d'Art, Plus beaux détours de France, Ville fleurie 3 fleurs, Ville et vélo touristique, APIcité 3 abeilles.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 10 294 habitants[Note 4], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4803 6213 8694 1864 5934 7964 9975 1995 420
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 1315 2785 0844 7184 5514 1623 9923 8063 790
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 8803 9743 9303 6543 6073 7083 7953 9794 268
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 8605 5606 0886 9618 30410 17010 41010 4969 286
    2020 - - - - - - - -
    10 294--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École Louis Giraud.

    La commune bénéficie de six écoles, d'un collège et d'une école intercommunale :

    • école Jean Moulin (primaire et maternelle) ;
    • école primaire Marie Mauron ;
    • école Privée Saint Joseph (primaire et maternelle) ;
    • école Louis Giraud (primaire et maternelle) ;
    • école des Valayans (primaire et maternelle) ;
    • collège Charles Doche.

    Sports

    Pernes-les-Fontaines possède aussi de nombreux équipements sportifs dont le complexe Paul de Vivie (gymnase, stade, piscine, tennis, etc.), un circuit de moto-cross et plusieurs clubs sportifs et associations (rugby avec la nouvelle titularisation du seconde ligne Mr Rame descendant de gustave rame qui a donné son nom au stade , football, tennis, tennis de table, vélo, sports aériens, etc.) Pernes-les-Fontaines est une des deux dernières villes du Vaucluse où se pratiquent les courses camarguaises dans les arènes[26].

    Santé

    Cultes

    • Culte catholique, Paroisse de Pernes les Fontaines, Doyenné : Carpentras, Diocèse d'Avignon[27].
    • Église protestante à Pernes-les-Fontaines, allée des Alpilles [28].

    Économie

    Entreprises et commerces

    Agriculture

    Panneaux d'entrée de ville.

    Sur la commune, plus de 200 exploitations agricoles, 4 Zones d'Activités Commerciales (ZAC) sur environ 20 hectares, plus de 300 sociétés de commerces, industries et services, 250 artisans et environ 150 associations[29].

    • Agriculture : Très tôt dans son histoire (Romain / Paternus) le secteur fut utilisé pour l'agriculture. Des terres faciles à travailler (par rapport aux monts de Vaucluse plus « calcaires ») et une certaine abondance de l'eau y ont contribué. « Terroir de la cerise », il y est cultivé aussi de la fraise, de la vigne, des oliviers, etc.

    Coopérative vinicole La Pernoise[30].

    Tourisme

    • Tourisme : Un patrimoine riche et un emplacement « facile à joindre » ont permis le développement du tourisme. 4 hôtels, nombreux restaurants, chambres d'hôtes, camping et gîtes.

    Commerces

    • La petite ville possède tous les commerces sur place + un supermarché et quelques GSS malgré sa proximité des villes de Carpentras, Avignon ou l'Isle-sur-la-Sorgue.

    Marché provençal le samedi et brocante le mercredi.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 058 €, ce qui plaçait Pernes-les-Fontaines au 13 933e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[31].

    En 2013, 57,9 % des ménages sont imposables[32].

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

    • total des produits de fonctionnement : 11 128 000 , soit 1 070  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 10 323 000 , soit 992  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 3 193 000 , soit 307  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 2 251 000 , soit 216  par habitant ;
    • endettement : 7 481 000 , soit 719  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 16,75 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,00 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 583 [34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-Nazareth.
      Église Notre-Dame-de-Nazareth.
    • Église des Augustins, désaffectée et transformée depuis 1987 en Centre culturel.
      Église des Augustins, désaffectée et transformée depuis 1987 en Centre culturel.
    • La Porte Notre-Dame au pied de laquelle coule la Nesque.
      La Porte Notre-Dame au pied de laquelle coule la Nesque.
    • Autre vue de la Porte Notre-Dame.
      Autre vue de la Porte Notre-Dame.
    • Portes de l'Hôtel de Vichet.
      Portes de l'Hôtel de Vichet.
    • Fontaine du Cormoran, halle couverte et tour de l'horloge.
      Fontaine du Cormoran, halle couverte et tour de l'horloge.
    • Vue de l'intérieur de la halle couverte du XVIIe siècle.
      Vue de l'intérieur de la halle couverte du XVIIe siècle.
    • Partie supérieure de la Fontaine du Cormoran.
      Partie supérieure de la Fontaine du Cormoran.

    Au total, plus de 22 sites inscrits ou classés « Monuments historiques », 40 fontaines publiques (dont 8 inscrites) et davantage encore appartenant à des particuliers, 13 chapelles, 7 jardins et 3 musées.

    Sites inscrits

    Le portail de l'église Notre-Dame-de-Nazareth.
    Hôtel d'Anselme.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Rose.
    • L'église Notre-Dame-de-Nazareth, ancienne collégiale d'origine romane (XIe siècle) fortement remaniée aux XIVe et XVIIe siècles.
    Orgue de tribune[35],[36].
    • L'église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception des Valayans[37].
    • La tour Ferrande[38] (XIIIe siècle) et la tour rectangulaire de l'Horloge[39] (donjon du XIIe siècle de l'ancien château des comtes de Toulouse avec horloge (1486) et campanile (1764).
    • La porte Saint-Gilles[40] du XIVe siècle et la porte de Villeneuve (1550)[41].
    • Halle couverte (1623)[42].
    • Hôtel-de-ville (1670)[43]. C'est l'ancien hôtel des ducs de Brancas dont l'un fut maréchal de France et ambassadeur de Louis XIV en Espagne.
    La fresque du jardin de la Mairie[44].
    • Hôtel d'Anselme des XVe et XVIe siècles[45].
    • Haut portail du XVIIe siècle et fontaine de l'Ancien Hôtel de Jocas[46].
    • Maison Fléchier d'Esprit Fléchier de 1623[47].
    • Ancien hôtel de Cheylus[48] ; principale et bains rituels juifs[49].
    • 8 fontaines (« fontaine des Augustins »[50], « fontaine du Gigot » de 1760[51], « fontaine de l'Hôtel-de-ville » du XVIe siècle[52], « fontaine du cours de la République », « fontaine du Portail-Neuf »[53] de 1775[54], « fontaine Reboul »[55] de 1694[56], « fontaine du Cormoran » de 1761[57], « fontaine du Bourg Merdeux »[58], « fontaine de l'Hôpital » [59],[60], « fontaine de l’Ange » de 1750[61], « fontaine du Pélican »[62].
    • Les chapelles de Notre-Dame-de-la-Rose (XVIIe siècle) et de Saint-Roch[63] (XVIIe et XVIIIe siècles).
    • Croix de Boët[64].
    • Monument commémoratif à Louis Giraud[65].

    Autres sites remarquables

    Châteaux

    • Château d'Anselme (XVIe et XIXe siècles)[70].
    • Château Saint-Joseph ou Château des trois fontaines (km ouest-sud-ouest)[71].
    • Château l'Ermitage (1,5 km nord)[72].

    Personnalités liées à la commune

    • François Pomey (1618-1673), jésuite, lexicographe.
    • Esprit Fléchier (1632 à Pernes-les-Fontaines - 1710 à Nîmes), homme d'Église et prédicateur français.
    • Jean-François Malatra (1636-1720), savant jésuite.
    • Jean-Julien Giberti (1671-1754), historien.
    • Esprit Antoine Blanchard (1696 à Pernes-les-Fontaines - 1770), maître de musique, puis de chapelle. Anobli par Louis XV en 1764.
    • La famille de Brancas. Plusieurs générations dont :
    • Hippolyte Louis Joseph Olivier de Gérente, ancien député de Vaucluse, né à Pernes-les-Fontaines en 1782.
    • Louis Giraud est né, a vécu et est mort à Pernes-les-Fontaines (1805-1883), fondateur du Canal de Carpentras.
    • Charles Giraud (1802-1885), célèbre juriste, frère de Louis Giraud.
    • Malachie Frizet (1849-1909), poète (auteur de Prouvençau e Catouli) et journaliste.
    • Paul de Vivie (1853-1930), inventeur du cyclotourisme.
    • Léon Ayme (1903-1980), député de Vaucluse, décédé à Pernes-les-Fontaines.
    • Felipe Maeztu (1905-1958), officier français de la Légion étrangère, compagnon de la Libération, y est mort.
    • Daniel Sorano (1920-1962), acteur de théâtre et de cinéma. Sa femme Suzanne Deilhes, chanteuse d'opérette.
    • Jean Ragnotti (1945), pilote automobile.
    • Richard Descoings ( à Paris - à New York), conseiller d'État, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) et administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).
    • Yves Vidal (1946 à Pernes-les-Fontaines), homme politique français, député des Bouches-du-Rhône 1988-1993, vice-président de la région PACA 2004-2010 - maire de Grans depuis 1987.
    • Ahmad Jamal : le pianiste américain y enregistre en 2013 son disque Saturday Morning.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi[73] :

    D'azur, à un soleil rayonnant d'or, accompagné en pointe d'une perle d'argent[74]

    ou

    D'azur, à un P d'or entouré de deux branches d'olivier au naturel[75].

    Devise : INTER ALIA LUCET DEI GRATIA (je luis entre toutes par la grâce de dieu).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

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    3. La climatologie du Vaucluse.
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    15. http://www.au-fil-du-groseau.fr/pdf/les-juifs-de-malaucene.pdf.
    16. https://www.abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com/images_synagogues/Les_juifs_et_le_Comtat_Venaissin.pdf.
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      « [Pierre Gabert] avait pris la place de Hervé de Chirée en cours de mandature à la suite de sa démission. Entré en politique dès 1983 avec un fauteuil d'adjoint aux écoles et au patrimoine, il devient premier adjoint en 1989, puis maire en 1997 »
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    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Club taurin Paul Ricard de Pernes-les-Fontaines.
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    28. Fraternité Assemblée Chrétienne
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    34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
    35. Notice no PM84001158, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune église Notre-Dame-de-Nazareth
    36. Notice no PM84000714, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue.
    37. « Eglise des Valayans, dite aussi Notre-Dame de l'Immaculée Conception », notice no PA84000069, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Tour Ferrande », notice no PA00082128, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Tour de l'Horloge, dit aussi ancien château des comtes de Toulouse », notice no PA00082129, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « Porte Saint-Gilles », notice no PA00082126, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. « Porte de Villeneuve », notice no PA00082127, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. La Halle couverte.
    43. « Hôtel de ville, ancien hôtel de Brancas-Cheilus », notice no PA00082123, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. La fresque du jardin de la Mairie.
    45. « Hôtel d'Anselme », notice no PA00082121, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. « Hôtel de Jocas (ancien) », notice no PA00082122, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. « Maison natale d'Esprit Fléchier », notice no PA00082124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Notice no PA00125730, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien hôtel de Cheylus ou immeuble Valette.
    49. Pernes-les-Fontaines, Bain rituel : la piscine.
    50. « Fontaine des Augustins », notice no PA00082114, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. La Fontaine du Gigot.
    52. « Fontaine de l'Hôtel de ville », notice no PA00082117, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. « Fontaine du Portail-Neuf », notice no PA00082119, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Fontaine de la Porte Neuve.
    55. « Fontaine Reboul », notice no PA00082120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. La Fontaine Reboul.
    57. La Fontaine du Cormoran
    58. La Fontaine du Bourg Merdeux
    59. « Fontaine de l'Hôpital », notice no PA00082116, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. La Fontaine de l'Hôpital.
    61. La fontaine de l’Ange
    62. « Fontaine du Pélican », notice no PA00082118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. « Chapelle Saint-Roch (ancienne) », notice no PA00082111, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. « Croix couverte ou croix de Boët », notice no PA00082112, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « Monument commémoratif à Louis Giraud », notice no PA84000053, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. « Porte Notre-Dame, pont qui la précède ainsi que la chapelle et l'auvent couvert », notice no PA00082125, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. « Tour du moulin de l'Ecole », notice no PA84000067, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. « Chapelle Notre-Dame-de-la-Rose », notice no PA00082110, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. La chapelle Notre-Dame de la Rose
    70. Château d'Anselme.
    71. Château des 3 Fontaines.
    72. L'Hermitage.
    73. Les Sorgues du Comtat : Pernes-les-Fontaines, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    74. (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884).
    75. (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)
    • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p. (ISBN 2-906700-09-6)
      Pernes-les-Fontaines, pp. 179-180 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Pernes-les-Fontaines, p. 890
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Pernes-les-Fontaines, pp. 172-173
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes