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Bazas
Bazas
Place de la Cathédrale.
Blason de Bazas
Blason
Bazas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Bazadais
(siège)
Maire
Mandat
Isabelle Dexpert
2020-2026
Code postal 33430
Code commune 33036
Démographie
Gentilé Bazadais
Population
municipale
4 806 hab. (2020 en augmentation de 1,52 % par rapport à 2014)
Densité 129 hab./km2
Population
agglomération
5 141 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 58″ nord, 0° 12′ 38″ ouest
Altitude 79 m
Min. 34 m
Max. 123 m
Superficie 37,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bazas
(ville-centre)
Aire d'attraction Bazas
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Sud-Gironde
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Bazas
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Bazas
Liens
Site web www.ville-bazas.fr

    Bazas (prononcé [bazas] ; Vasats en gascon prononcé [bazats]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

    Capitale du Bazadais, ancien évêché, elle conserve une importante parure monumentale héritée en partie du Moyen Âge et symbolisée par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

    Géographie

    Localisation

    Bazas en Gironde.

    La commune de Bazas se situe dans le sud-est du département, sur de légers reliefs à l'entrée de la forêt des Landes de Gascogne, à 59 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 16 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Cazats au nord, Brouqueyran au nord-nord-est, Lados et Gans au nord-est, Gajac à l'est-nord-est, Saint-Côme à l'est (avec laquelle elle forme une unité urbaine[2]), Sauviac au sud-est, Cudos au sud, Marimbault au sud-ouest, Lignan-de-Bazas à l'ouest, Le Nizan au nord-ouest et Aubiac au nord-nord-ouest.

    Communes limitrophes de Bazas
    Aubiac
    Le Nizan
    Brouqueyran
    Cazats
    Lados
    Gans
    Gajac
    Lignan-de-Bazas Bazas Saint-Côme
    Marimbault Cudos Sauviac

    Climat

    Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Bazas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bazas, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 5 141 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,4 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), zones urbanisées (8,1 %), prairies (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (1 %), cultures permanentes (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route départementale D 12 reliant Auros au nord et la route nationale 524 au sud et par l'axe contigu des routes départementales D 3 et D 655, la première menant, vers l'ouest, à Villandraut et au-delà au bassin d'Arcachon, la seconde menant, vers l'est, à Grignols et Agen (Lot-et-Garonne).

    Bazas est traversée par l'autoroute A65. Elle y est reliée par le diffuseur no 1, dit de Bazas, distant de km du centre-ville.

    Aucune ligne de chemin de fer ne dessert la commune, la gare SNCF la plus proche, distante de 16 km par la route vers le nord-ouest, étant celle de la Langon sur la ligne ferroviaire Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bazas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2013[21],[19].

    Bazas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[22]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[23],[24].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bazas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 917 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 917 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2002, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2017, par des mouvements de terrain en 1993 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1997[19].

    Toponymie

    Le nom de Bazas vient de civitas basatica, « cité des Vasates ». Son nom antique était Cossium, une latinisation de l'aquitanique *koiz, en gascon Coç, désignant un « tertre ».

    En gascon, le nom de la commune est Vasats ou Bazats.

    L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

    Histoire

    À partir du premier âge du fer, Bazas s’affirme comme une des places fortes du Sud-Ouest en se dotant de remparts et de portes monumentales qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie.

    D'après un poème de Paulin de Pella, en 414, la ville échappe à la destruction par les Wisigoths[28].

    La ville antique est située à l'est du plateau rocheux, autour de la cathédrale. Un second bourg marchand se forme au Moyen Âge central à l'ouest de la vieille ville. La jonction des deux bourgs est réalisée par la construction d'une enceinte commune au XIIIe siècle, mais l'espace séparant les deux ensembles reste non construit, formant une gigantesque place centrale idéale pour servir de marché à cette ville carrefour, située au croisement des routes de Bordeaux, Bayonne et La Réole[29].

    Cité épiscopale située sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Bazas fut, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, siège d’un diocèse. Siège du présidial, Bazas cumule les fonctions administratives et judiciaires et s’impose alors très vite comme une ville d'envergure. Son prestige lui vaut d'ailleurs les visites d'illustres personnages tels Richard Cœur de Lion et Charles Quint.

    Elle est âprement disputée entre les troupes françaises et anglaises durant la guerre de Cent Ans : elle est notamment assiégée en 1347 par les troupes anglaises, et en 1370 par les Français. Elle redevient définitivement française en 1441 lors de la prise de la ville[30].

    Avant sa mort, le roi Louis XI confirme sa protection royale par lettres patentes en février 1483[31].

    est une date sombre dans l'histoire de Bazas touchée alors par les guerres de religion : les huguenots pénètrent dans la ville et dévastent la cathédrale. L'illustre évêque Arnaud de Pontac en sauve le triple portail d'une destruction totale et la restaure.

    En , le sire de Duras du parti huguenot prend la ville : il y coupe les lèvres des prêtres[32].

    Louis XIV y loge à son retour de Saint-Jean-de-Luz où il avait épousé Marie-Thérèse d'Autriche[33].

    Bazas a su conserver de cet âge d'or de superbes vestiges. Classée monument historique dès 1840, la cathédrale gothique est le plus important monument de la cité. Édifiée du XIe au XIVe siècles, elle fut rebâtie entre 1583 et 1655.

    Sous l'Ancien Régime, Bazas était composée des paroisses Saint-Jean (cathédrale), Saint-Vincent de Cabouzits et son annexe Saint-Hippolyte, Saint-Martin et son annexe Notre-Dame-de-Conques, Saint-Romain de Poussignac, Notre-Dame du Mercadil et son annexe Saint-Romain de Tontoulon, Saint-Christophe de Guiron, Saint-Michel de Laprade et de la chapelle Saint-Antoine de l'hôpital[34].

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Sous-préfecture jusqu'en 1926, au profit de Langon, qui récupère également le territoire de la sous-préfecture de La Réole.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    L'hôtel de ville de Bazas.
    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    12 juin 1811 9 juin 1815 Jacques de Montfort-Delpech
    9 juin 1815 9 oct. 1815 Charles Mullot
    9 oct. 1815 23 fév. 1826 Jacques de Montfort-Delpech
    ...
    1876 1892 Théophile Servière Républicain Conseiller général du Canton de Bazas (1880-1892)
    1892 1895 Théophile Peyri Médecin
    1895 1925 Marcel Courrégelongue RG Enseignant et propriétaire
    Conseiller général du canton de Bazas (1898-1925) - Sénateur (1904-1924)
    1925 1929 Alfred Seguinard Médecin
    1929 1944 Jean Peyri RG Médecin, conseiller général du canton de Bazas (1925-1940)
    1944 1971 Marcel Martin DVG puis DVD Médecin, conseiller général du canton de Bazas (1945-1970)
    1971 1977 Jean Gourgues Banquier
    1977 1989 Henri Martin Médecin
    1989 2008 Paul Marquette[36] DVD Médecin
    mars 2008 mai 2020 Bernard Bosset[37] DVD puis NC-UDI Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Isabelle Dexpert PS Conseillère départementale du canton du Sud-Gironde depuis 2015, ancienne maire de Pompéjac, ancienne conseillère générale du canton de Villandraut
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[38].

    Jumelages

    Drapeau de l'Espagne Salvatierra/Agurain (Espagne) depuis 1996[39] située dans la Province d'Alava.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Bazadais[40].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

    En 2020, la commune comptait 4 806 habitants[Note 4], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 5404 2154 2444 0194 2554 4464 5154 5934 627
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 6284 4714 7665 0235 0735 1145 0344 9484 806
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 6954 6844 7044 3724 4104 3564 4504 2904 239
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4 4534 5674 7484 7044 3794 3574 5854 6074 731
    2018 2020 - - - - - - -
    4 7984 806-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services publics

    Lycée des Terres de Gascogne, enseignement général technologique agricole et forestier, avenue de la République.

    Poste, gendarmerie, pompiers, écoles, collège, lycée, lycée professionnel et lycée agricole, hôpital, perception, DDE.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Promenade des bœufs gras de Bazas.
    • Fête de la Saint-Jean de Bazas.

    Pèlerinage de Compostelle

    Bazas se situe sur l'itinéraire du chemin de Compostelle la via Lemovicensis ou voie de Vézelay.

    Sports

    Fronton de pelote basque, avenue de la République.

    Économie

    • Berceau de la race bovine bazadaise. Polyculture et élevage, forêt des Landes dans la partie sud et ouest de son territoire.
    • Industrie métallique : RD Productions (fabrication de portails), Lucas Robotic System, Sotomeca, Malambic.
    • Industrie agro-alimentaire : LDC Aquitaine (groupe LDC), Laurial, abattoir municipal, NPA (conserverie).
    • Industries diverses : compteurs paragel (Persohn SA).
    • Commerces et artisanat, banques, tourisme.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le jardin du chapitre avec ses vestiges du XVe siècle ;
    • Le jardin du Sultan et sa roseraie ;
    • La poterne de la Brèche et la porte du Gisquet ainsi que divers vestiges de l'enceinte de Bazas, rue de Pontac, rue Bragous, place de la Taillade et allée de Tourny qui ont été inscrits en tant que monuments historiques en 1994[45] ;
    • L'hôtel de ville qui a été inscrit monument historique en 1965[46] et son portique ;
    • La place de la République prolongée à l'est par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Cet édifice de 83 mètres de long est classé monument historique depuis 1840[47] et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a été édifiée aux XIIIe et XIVe siècles sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France. La cathédrale a été dévastée en grande partie par les Huguenots, mais les portails, le plus bel exemple statuaire de Gironde, ont été épargnés. Le portail central est consacré au jugement dernier et à l'histoire de saint Jean-Baptiste. L'intérieur de l'édifice est remarquable par la perspective de la nef étroite et longue ;
    • Sur la place de la République également, au no 23, la maison dite de l'Astronome protégée par inscription en tant que monument historique en 1990[48] ;
    • Ancienne église Notre-Dame-du-Mercadil[49] (ou Notre-Dame dou Mercadilh en gascon), datant des XIIIe et XIVe siècles, dont certaines parties de façades ont été classées en 1923 à l'inventaire des monuments historiques et l'église inscrite dans sa totalité en 2008[50] ;
    • Ancien hospice Saint-Antoine, inscrit monument historique en 2003[51], qui abrite la plus grande et la plus complète apothicairerie de France ;
    • Maison, 12 rue Bragous.
    • Hôtel de Bourges
    • Palais de justice du XIXe siècle dit aussi ancien présidial, faisant office de tribunal d'instance, fermé depuis le à la suite de la réforme de la carte judiciaire. Aujourd'hui le bâtiment du palais de justice abrite la bibliothèque-médiathèque de la ville, le Polyèdre[52],[53]. ;
    • Hôtel de La Psalette, rue de la Taillade, construit au XVIe siècle, maison noble de chanoines de la cathédrale où logeait la manécanterie de la cathédrale ; la particularité de ce bâtiment est d'avoir une fenêtre à meneau en angle à chaque étage visible depuis la rue ;
    • Couvent des Ursulines du XVIIe siècle ;
    • Hippodrome du XIXe siècle ;
    • Une douzaine de maisons à colombages ;
    • Église Saint-Michel dans un lieu-dit au nord de la ville.
    • Hospice de Bazas (septembre 2011).
      Hospice de Bazas (septembre 2011).
    • Le portique de la mairie (mars 2010).
      Le portique de la mairie (mars 2010).
    • Le tribunal (mars 2010).
      Le tribunal (mars 2010).
    • Rue Fondespan, ruelle typique (août 2007).
      Rue Fondespan, ruelle typique (août 2007).
    • L'église Saint-Michel (juillet 2015).
      L'église Saint-Michel (juillet 2015).

    Patrimoine naturel

    Lac de la Prade.

    Le lac de la Prade est une retenue d'eau artificielle (un lac de barrage) créée dans les années 1980 pour l'irrigation des terres agricoles. À cette vocation première, d'autres usages se sont ajoutés au fil des années (pêche ou promenade) et le lac est aujourd'hui géré et entretenu dans une optique plus écologique, orientée notamment vers l'accueil de l'avifaune. Le site est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[54] en partenariat avec la communauté de communes du Bazadais. Les modes de gestion appliqués favorisent une importante diversité végétale où se côtoient, depuis les zones humides jusqu'aux coteaux secs, toute une série de milieux intermédiaires abritant une flore caractéristique à chacun d'eux. Plus de 300 espèces végétales ont été recensées sur ce site, et cela, sans compter les mousses, les champignons, les lichens et les fougères. Un itinéraire de découverte est proposé au public, agrémenté de panneaux et panonceaux explicatifs. Un livret-guide est également disponible.

    Personnalités liées à la commune

    • Ausone, poète latin né à Bazas vers l'an 309.
    • Vital du Four (1260-1327), cardinal franciscain et philosophe scolastique.
    • Clément V (1264-1314).
    • Jean de Mansencal, juriste.
    • Arnaud de Pontac, évêque de Bazas de 1572 à 1605.
    • Edme Mongin (1668-1746), évêque de Bazas et membre de l'Académie française.
    • Étienne Jacques Servière (1760-1836), homme politique.
    • Pierre-Henry de Brocas (1762-1824), reçu le 11 mars 1814 le duc d'Angoulème pour son entrée dans Bazas lors de son retour en France. Décoré du Décoration du brassard de Bordeaux des fidèles à la famille de Bourbons (dynastie française). Il avait épousé Thérèse-Fanny de Mirambet. Famille de Brocas de Lanauze (La Nauze).
    • Jean-Marie Despiau, médecin mort en 1824.
    • Anatole de Monzie (1876-1947), homme politique français né à Bazas.
    • François Mauriac (1885-1970), écrivain, né à Bordeaux, ayant de fortes attaches en sud-Gironde. Dans le roman Thérèse Desqueyroux, il évoque Bazas et son tribunal.
    • Émile Constant (, député de 1893 à 1919.
    • Jean-Claude Samuel (1921-2015), international de football français né à Bazas.
    • André Marceau (1946-), curé de Bazas (1992-2000), ancien évêque de Perpignan et de Nice[55].
    • Guillaume Bouic (1970-), international de rugby à XV né à Bazas.
    • Laurent D'Jaffo (1970-), footballeur.

    Héraldique

    Armes

    Les armes de Bazas se blasonnent ainsi :

    De gueules à la tour maçonnée de sable, donjonnée de deux pièces, mouvant du flanc senestre, adextrée de saint Jean Baptiste à genoux devant son bourreau contourné brandissant une épée, le tout d'or, sur une terrasse de même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[56].

    « Les armoiries de Bazas étaient, de tout temps, de gueules à une décollation de saint Jean-Baptiste, représenté à genoux devant la porte d'une prison, tendant le cou au bourreau contourné, qui a le bras levé pour le décoller avec son coutelas ; le tout d'or et surmonté d'une couronne ducale. »[57]

    « En 1814, le duc d'Angoulême arriva incognito à Bazas et y fut reçu par le comte Pierre-Henry de Brocas de La Nauze et reconnu le 11 mars. Louis XVIII conserva toujours un souvenir de l'accueil bienveillant fait par les Bazadais à un prince du sang de leurs rois, et en témoignage de sa reconnaissance, autorisa la ville de Bazas, à la demande de M. D'Escure, sous-préfet, et de M. de Montfort, maire, d'ajouter à ses armoiries antiques un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, posées en face, avec la devise : Bazas, 11 mars 1814. »[57]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas : depuis la conquête des Romains dans la Novempopulanie, jusqu'à la fin du 18e siècle, Bazas, Imprimerie de Labarrière, (lire en ligne)
    • « Bazas », Compte-rendu des travaux de la Commission des monuments historiques du département de la Gironde 1845-46, , p. 44-48 (lire en ligne)
    • Philippe Tamizey de Larroque, « Notes pour servir à l'Histoire de la ville de Bazas, recueillies par Baluze », Revue d'Agenais, t. XI, , p. 365-373, 432-438 (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Bazas, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1992, (ISBN 2-7159-1876-3) (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

    Références

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    57. 1 2 Source : Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas, , 478 p. (lire en ligne), p. 15 & 16.