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Carte anachronique des colonies françaises

Cet article vise à donner une liste exhaustive des colonies et possessions françaises au cours de l'Histoire, quel que soit leur statut.
Pour des données plus complètes sur chaque période ou chaque colonie, veuillez consulter les articles détaillés, ou l'article général Empire colonial français.

Extension des possessions coloniales françaises

La liste ci-après énumère les terres et territoires qui firent partie, ne serait-ce que brièvement, de l'empire colonial français au cours de l'Histoire. Si une partie seulement était sous souveraineté française, elle est indiquée entre parenthèses après le nom du pays. Quand il n'y a pas de parenthèse, cela veut dire que tout le pays faisait partie de l'empire. Les pays cités ici sont ceux qui étaient sous souveraineté française effective.

L'ensemble de l'empire colonial français est partagé en deux périodes :

1er - Le territoire faisait partie du premier empire colonial français (du XVe siècle - jusqu'à 1815)
2e - Le territoire faisait partie du second empire colonial français (après 1815)
  • Le drapeau (actuel) de la France représente les Terres françaises, de nos jours.
  • Le pavillon de la marine française (de l'ancien régime) représente les possessions territoriales ou provinciales prises sous l'ancien régime (ou vieilles colonies).
  • L''étendard de la France de l'ancien régime représente une région géographique, constitué de plusieurs provinces ou territoires.
  • Le pavillon du gouverneur français représente les possessions prises après l'ancien régime.
  • Et le ou les autres drapeaux ou armoiries qui suivent les drapeaux ci-dessus, sont les drapeaux du territoire, en fonction de son évolution.

Les informations données entre crochets [] concerne le statut des territoires. La fin de celui de colonie a lieu après le référendum de 1958, donnant aux anciens peuples colonisés le choix de leur destin, dont celui du statut de leur territoire. Certains choisissent de conserver leur statut, onze choisissent de devenir des États fédérés au sein de la Communauté Française, et seul un (la Guinée) choisit l'indépendance, les autres la choisissent deux ans plus tard et la plupart choisissent de rejoindre l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Les DOM, TOM, COM, TAAF ne sont pas des colonies mais la France d'outre-mer.

Continent américain

Amérique du Nord

Fort Caroline et Charlesfort sur la côte de Floride

Autres territoires :

  • La Nouvelle-Angoulême : 1er (brièvement 1524)
  • Fort Caroline (Floride): 1er (brièvement 1562-1565) (deux zones distinctes, fondées par les Huguenots, à Fort Caroline, et à Charlesfort)
  • Fort Saint-Louis (Texas) : 1er (brièvement 1685-1689)

Antilles et Caraïbes

Baie des Saintes, Guadeloupe.
Domaine Fonds Saint-Jacques, Martinique
Île Royale, Guyane

Amérique du Sud

France antarctique (fort Coligny, baie de Guanabara)
Counani
Mairie de Cayenne
  • Au Brésil :
    • France antarctique : 1er (brièvement 1555-1560, à fort Coligny, où se situe Rio de Janeiro)
    • France équinoxiale : 1er (brièvement 1612-1615, dans la Baie de Saint-Louis de Maragnan)
    • île Saint Alexis (1531), près de Recife
    • Ville Viçosa-Ceará (Territoire Serra da Ibiapaba (en)) : (1590–1604)
    • Fernando de Noronha (archipel) (1736-1737) ou "Île Deslphine"
  • Guyane française : 1er, 2e ( 1604-1652, 1662, 1670-1946) [dont les îles du Salut ; Territoire de l'Inini ; DOM depuis 1946]
    • Counani ( Amapá, Contesté franco-brésilien ; 1886-1897)
    • Tapanahony (District de Sipaliwini, au Suriname ; Controverse franco-néerlandaise en faveur des Pays-Bas ; 25.8% du territoire actuel) (1814)
  • Berbice (au Guyana) (1712)
  • En Argentine : Îles Malouines (1764-1767), voir Occupation française des îles Malouines.

Le territoire d'Araucanie et de Patagonie (État éphémère de 1860 à 1862), même s'il est parfois appelé "royaume de Nouvelle-France", n'a jamais été possédé par la France même si, comme la République de Sonora, la péninsule de Basse-Californie ou l'île de Vancouver, ses territoires ont eu une indépendance éphémère et ont été dirigés par des Français. De même, l'île Floreana (ou Santa María), qui n'a jamais eu de souveraineté concrète de Barcus, ou l'Expédition du Mexique, faite sous le Second Empire, qui n'a pas eu pour but de prendre le Mexique comme possession, mais pour objectif de mettre en place un régime favorable aux intérêts français.

Continent africain

Colonisation de l'Afrique en 1913
Possessions européennes en Afrique, 1930.

L'Afrique française désigne l'ensemble des colonies africaines ayant appartenu à la France. Elle ne doit pas être confondue avec l’Afrique française libre, qui désigne de 1940 à 1944 les colonies françaises d'Afrique successivement ralliées à la France libre ; ni avec la Françafrique, qui désigne l'ensemble des relations exercées par la France avec ses anciennes possessions (principalement mis en place par Jacques Foccart) ; ni même avec l'Afrique francophone, qui désigne tous les pays d'Afrique qui ont pour langue officielle le Français, ou qui ont une forte proportion de leur population qui le parle. L'Afrique française désigne :

Afrique du Nord

Afrique sub-saharienne

Côte Fr de Somalis

Corne de l'Afrique (possessions que l'on pourrait regrouper sous l'appellation Afrique de l'Est française) :

  • Territoire français des Afars et des Issas : 2e (TOM de 1862-1977) (dénommé à certaines époques Territoire d'Obock, Côte française des Somalis ; aujourd'hui République de Djibouti)
  • Cheikh Saïd : 2e (Certains atlas et livres d'histoire français ont affirmé que le Cheikh Saïd était français, mais la France n'a jamais occupé ni revendiqué ce territoire, qui n'a jamais été français.)[2]

Autres territoires :

  • Égypte (brièvement et de façon partielle) : 1798-1801
  • Territoire de Fachoda (brièvement) : 1898
  • En Gambie : Albreda : 1er et 2e (1681-1857) et Île James (1695-1702)
  • Au Nigéria : Enclaves de Forcados et Badjibo (bail, 1898-1926) et l'Emirate de Muri (au Nord-Est du Nigeria) (1892–1893)

Territoires sous mandat de la SdN

« Territoires sous mandat » de la Société des Nations octroyés à la France (territoires jamais officiellement intégrés à l'AOF ou l'AEF) :

  • Cameroun français : 2e (1918-1960) [91% du pays était sous tutelle de la France, couvrant toutes les régions de l'actuel Cameroun, exceptées celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l'ensemble était une partie du Kamerun, l'autre étant le Cameroun britannique ; aujourd'hui Cameroun, seule une partie du Cameroun britannique (le Cameroun du Sud) a rejoint le Cameroun, le Cameroun du Nord, lui, a rejoint le Nigéria]
  • Togo français : 2e (1918-1960) [pays sous tutelle de la France, était une partie du Togoland, l'autre étant le Togoland britannique ; aujourd'hui Togo, le Togoland britannique, lui, a rejoint le Ghana)

La fin des possessions françaises en Afrique passe par la mise en place de l'Union française, puis de la Communauté française. Après la période coloniale, la majorité des territoires de l'ancien empire colonial, devenus des États, ont gardé d'importantes relations avec la France, passant des accords culturels, militaires, économiques... La plupart sont rentrés dans l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), surtout ceux qui ont gardé le français pour langue officielle. Une grande partie des États de l'ancienne AOF et l'AEF, sont membres des Francs CFA, ces monnaies sont garanties par rapport à la monnaie nationale française (anciennement le franc français, jusqu'en 2002), Huit États sont membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ; à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo) et six États sont membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC ; à savoir : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad). Djibouti utilise le Franc Djibouti.

Moyen-Orient

Territoires sous mandat de la SdN

Mandat SDN, sur la Syrie et Liban

Mandat français en Syrie et au Liban octroyés par la Société des Nations :

  • Liban : 2e ( État du Grand Liban ; 1920-1943)
  • Syrie : 2e ( État d'Alep, État des Druzes, État de Damas, et territoire des Alaouites ; 1920-1946)
    • État du Hatay : 2e (1918-1938) [appartient à la Turquie à partir de 1939 (Sandjak d'Alexandrette, maintenant appelée province d'Hatay), même si reste revendiqué par la Syrie depuis lors]
  • Cilicie (en Turquie) :2e (1919-1921)

Continent asiatique

Asie du Sud

Indes françaises (1750-1954)

Expansion territoriale française en Indochine
Hôtel de ville de Saïgon, construit entre 1902 à 1908.
Opéra de Saïgon, construit en 1900.
Ancienne École française d'Extrême-Orient à Hanoï, construit en 1932, devenu un musée.

Extrême-Orient

Dans le cas des concessions françaises, la France, à l'instar des autres puissances qui s'étaient également vu octroyer des concessions dans certaines villes chinoises, ne détenait pas la souveraineté sur ces parcelles de territoire qu'elle ne faisait qu'administrer et qui demeuraient partie intégrante de la Chine. Elles ne firent donc pas partie de l'empire colonial, tout comme le Yunnan sur lequel la France exerçait par traité certains droits limités (contrôle sur le Chemins de fer français du Yunnan, etc.).

Chine :

  • La concession française de Shanghai : 2e (1849-1946)
  • La Concession française de Tientsin (aujourd'hui Tianjin) : 2e (1860-1946)
  • La Concession française d'Hankou (aujourd'hui partie de Wuhan) : 2e (1896-1943)
  • La concession française de Canton sur l'île de Shamian : 2e (1859-1949) (1/5e de l'Ile)

Taïwan :

  • Ville/port de Keelung (1884–1885)
  • Îles Pescadores (1885)

Philippines :

  • Basilan (1845)

La colonie libre de Nouvelle-France bien que plus de 570 colons français y aient débarqué et ont tenté de la coloniser, ce n'est pas une colonie, mais une escroquerie organisée entre 1877 et 1882. Le territoire correspondait à la Papouasie Nouvelle-Guinée et aux îles Salomon, dont les îles Bougainville, Choiseul, Louisiades et Entrecasteaux, qui portent un nom de personnalité française, mais qui n'ont jamais été colonisées par la France.

Bassin de l'océan Arctique

Néant

Bassin de l'océan Atlantique

Océan Atlantique Nord :

  • îles Flores et Terceira (dans l'archipel des Açores) (brièvement 1583, administration au profit des Portugais et en opposition à l'Espagne, pendant la Crise de succession portugaise ; aujourd'hui possession du Portugal).
  • Îles Delphine (ou Fernando de Noronha) (1705–1737)[aujourd'hui possession du Brésil].
    • Île de l'Ascension (brièvement 1705 ; les Français en prennent possession et l'intègre dans le domaine colonial français, en même temps que l'îles Delphine, mais sans l'occuper) [aujourd'hui possession du Royaume-Uni].
  • São Tomé et Príncipé (brièvement 1709, pendant la Période portugaise ; aujourd'hui indépendant )
    • Les îles de Fernando Póo et d'Annobón font partie de la colonie de São Tomé et Príncipé (en 1709), jusqu'au traité de San Ildefonso (1777) et au traité du Pardo (1778). le Portugal livra à l’Espagne les îles de Fernando Póo, Annobón et de Corisco, en échange de la colonie de Sacramento, en Amérique du Sud et d’autres territoires permettant de conforter les frontières du Brésil. [devenu la Guinée espagnole, puis la Guinée équatoriale]
  • île de Santo Antão (dont la commune de Ribeira Grande au Cap-Vert) : (brièvement 1712, pendant la Période portugaise ; aujourd'hui indépendant )

Océan Atlantique Sud et Austral :

  • Archipel des Îles Malouines : 1er (1764-1767) (chef-lieu Port-Saint-Louis) [est devenu une possession espagnole, sous dépendance argentine ; aujourd'hui possession britannique, mais revendiqué par l'Argentine]

Malgré son nom initial, l'île Roché (aujourd'hui Géorgie du Sud) n'a jamais été une possession française. Découverte en 1675, son premier nom vient de son découvreur, Anthony de la Roché, né en Angleterre d'un père français huguenot, travaillant dans le commerce pour l'Espagne en Amérique espagnole. Plusieurs jours après la découverte de l'île Roché, Anthony de la Roché découvrira aussi l'île Diego Alvarez dans l'archipel Tristan da Cunha. Archipel dans lequel, en 1767, l'équipage de la frégate française "L'Heure du Berger" est le premier à réaliser des sondages, et plus tard, en 1793, le naturaliste français Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars y réalisera la première exploration scientifique.

Bassin Indo-Pacifique

Les Terres Australes et Antarctique Françaises (TAAF) sont répartis sur le bassin Indo-Pacifique. Et les autres possessions françaises du bassin Indo-Pacifique, correspondent à la zone de l'Austronésie.

De 1600, jusqu'en 1896, les îles Mascareignes (île de France, île bourbon, île Rodrigues), les Seychelles et les Chagos, ainsi que les îles Mayotte, Sainte-Marie, Nosy-Be et les territoires de Fort-Dauphin et de Diégo-suarez (sur l'île de Madagascar) étaient regroupés dans la désignation des colonies des Indes orientales. Après 1896, elles ont été mises (ainsi que l'île de Madagarcar) dans la désignation de l'Afrique française.

Océan Indien

Madagascar et dépendances en 1930

(Également appelé océan Oriental, ou mer des Indes pendant la période coloniale. Ces possessions étaient gérées par la Compagnie française des Indes orientales, jusqu'en 1795)

Baie Diego-Suarez, prise de la Montagne des Français
Île Maurice, paysage à Montagne Longue.
Cirque de Cilaos, Réunion.

Austronésie Occidentale :

  • Colonie de Madagascar (1896-1958 ; aussi nommée France de l'hémisphère Sud de 1896 à 1945) :
    • Madagascar : 1er et 2e (1881-1960) [anciennement nommé île São Lourenço ; Protectorat français de Madagascar (1881-1896) ; Colonie de Madagascar (1896-1946, entre 1920 et 1940 un mouvement malgache demande la départementalisation de Madagascar) ; Territoire d'outre-mer (1946-1958), membre de l'Union française ; État membre de la Communauté française (1959-1960) et plus tard de l'OIF (depuis 1970)]. Le Franc malgache a été en circulation de 1960 à 2003, garanti par rapport au Franc français jusqu'en 1973, en tant que branche du Franc CFA.
      • Possessions de la France, adjacentes de Madagascar :
      • Îles Nosy-Be, Nosy Komba, Nosy Mitsio... : 2e (1839-1960) [chef-lieu Port-Saint-Louis (proche de la Baie d'Ambaro), rattaché administrativement à Mayotte 1841-1896]
      • Île Chesterfield : 2e (1885-1960)
    • Îles de Mayotte : 2e (1841-1946) [ Dépendances de La Réunion (1841-1886) ; Colonie de Mayotte et dépendances (1886-1896 et 1899-1912) ; la colonie a été administrée depuis La Réunion (1896-1899) ; rattaché administrativement à Madagascar (1912-1946) ; TOM en 1946 administré avec les Comores, puis indépendamment après l'indépendance de l'Union des Comores, puis COM et enfin DOM depuis 2011]
    • Îles Éparses (Bassas da India, île Europa, île Juan de Nova, île Tromelin, îles Glorieuses, banc du Leven et Banc du Geyser) : 2e (1896) [district des TAAF, qui est un TOM, depuis 2007]
    •  : archipel Crozet ( 1772), îles Kerguelen ( 1772 ; Port-aux-Français), île Amsterdam ( 1843), île Saint-Paul ( 1842) : 2e [Terre dans l'Océan Austral, rattachés administrativement à Madagascar, devient, en 1955, districts des TAAF (Terres Australes et antarctique Françaises, TOM)]
    • Autres îles australes :
      • Archipel de l'espérance : 1er (1772-début du XXe siècle) (île Terre de l'Espérance (ou Marion du Fresne) et île de le Caverne)
      • île Bouvet : 1er (brièvement, en 1739, lors de la prise de possession par Jean-Baptiste Lozier Bouvet, commandant de l'expédition australe menée, au nom de Louis XV, avec les frégates L'Aigle et Marie. Découverte un jour de brouillard, ne sachant pas s'il s'agissait d'une île ou de l'extrémité septentrionale d'un hypothétique continent antarctique, Bouvet baptisa cette terre cap de la Circoncision. Sa position était inexacte, conduisant plusieurs expéditions pour ne pas retrouver l'île.)
    • Territoire des îles des Comores : 2e (1912-1946) [rattaché administrativement à Madagascar (1912-1946) ; TOM de 1946-1975 puis détachement de l'administration de Mayotte et devient en 1977 Comores, membre de l'OIF], Les Comores utilise le franc comorien qui est garanti par rapport à la monnaie nationale française (anciennement le franc français).
      • Protectorat de Grande Comore (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte ; Aujourd'hui Comores)
      • Protectorat d'Anjouan (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte ; plusieurs crises séparatistes, dont celle de 1997, demandant son rattachement à la France, mais cette dernière refuse ; aujourd'hui autonome )
      • Protectorat de Mohéli (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte ; plusieurs crises séparatistes , dont celle de 1997, demandant son rattachement à la France, mais cette dernière refuse ; aujourd'hui autonome )
  • Archipel des Mascareignes (depuis 1636) :

Toutes les anciennes possessions françaises de l'océan Indien, sauf les Chagos, sont membres de la Commission de l'océan Indien.

Autre territoire :

Océanie-Pacifique

Mont Aorai, Tahiti
Église Saint-Gabriel, sur l'île Taravai, Gambier

Les quatre principales possessions françaises dans l'océan Pacifique sont en Océanie, et exclusivement en Océanie lointaine, les deux autres étant à l'Est (île de Clipperton) et au sud (Terre Adélie, également désigné au bord de l'océan Antarctique ou océan Austral, depuis 2000[3]).

Océanie lointaine (ou Austronésie Orientale ou océan Pacifique Sud) :

  • Région française de Polynésie :
    • Établissements français de l'Océanie : 2e ( 1840-1946) [TOM en 1946, puis COM], territoire partagé en :
      • Archipel des Marquises (1840 ; dont île Nuku Hiva),
      • Archipel de la Société
      • Archipel des Tuamotu (1844 ; dont îles Rangiroa, Hao, Makatea),
        • récifs au Sud de l'archipel : le récif Ernest Legouvé, l'île Tabor (ou récif Marie-Thérèse), le récif Jupiter (ou île Jupiter) et le récif Wachusett. Ce pourrait bien être des récifs fantômes ou engloutis, ils ont figuré sur certaines cartes, mais pas toutes et leur existence reste incertaine. Encore aujourd'hui, des atlas indiquent les récifs Marie-Thérèse et Ernest Legouvé[4].
      • Archipel des Gambier (1844 ; dont île Mangareva),
      • Archipel des îles Australes (1880 ; dont îles Rapa et Rurutu, Rimatara).
    • Îles du poisson et des Requins : 2e (1846-1868) [aujourd'hui dépendances des Kiribati]
    • Île Oeno : 2e (1844-1902 ; fait partie des dépendances de la monarchie Mangareva (dans les îles Gambier) lors de la demande de protectorat français par le roi Maputeoa (), ainsi que lors de la prise de possession par la France du royaume de mangareva () ; l'île Henderson (ou San Juan Bautista) était fréquenté par les habitants de Mangareva) [en 1902, annexées par la Grande-Bretagne avec l'île Ducie (ou Los Tres Reyes Magos) comme Territoire britannique des îles pitcairn, sous dépendance de l'île Pitcairn]
    • Wallis-et-Futuna : 2e ( 1887-1961) [ 3 îles principales dont Alofi, Futuna, Uvea ; TOM en 1961, COM depuis 2003. Encore aujourd'hui, c'est un territoire au sein de la République Française avec trois monarchies coutumières traditionnelles, celle d'Uvea, Alo et Sigave]
      • îles Niuafo'ou, Niuatoputapu et Tafahi : 2e (éphémère 1887-1891 ; Les Pères maristes, missionnaires français, y étaient présents ; les langues parlées font partie du Groupe Polynésien nucléaire, comme Wallis et Futuna) [ont été des dépendances de Wallis ; aujourd'hui Tonga]
  • Mélanésie française :
    • Nouvelle-Calédonie : 2e ( 1853-1946) [Chef-lieu : Port-de-France fondé en 1854, prend le nom « Nouméa » en 1866 ; TOM en 1946, collectivité sui generis POM]
    • Grandes-Cyclades (ou Vanuatu) :
      • Condominium des Nouvelles-Hébrides : 2e (1906-1980) [potentiellement compris dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, car le contour des territoires compris est floue ; La commune de Franceville, indépendance éphémère en 1889, le territoire est officieusement sous administration franco-britannique depuis 1887. ; condominium franco-britannique, puis Vanuatu, membre de l'OIF (depuis 1979) ; Province de Sanma, Espiritu Santo : Majoritairement francophones, les habitants de l’île ont plusieurs fois tenté de faire sécession, aujourd'hui dépendance de Vanuatu].
      • Dépendances adjacentes de Vanuatu :
        • Province du sud Taféa, comprise dans la Nouvelle-Calédonie, lors de la prise possession en 1853. (Nom formé des initiales des îles de Tanna, Anatom, Futuna, Erromango et Aniwa) [majoritairement francophones, le 1er janvier et le , deux tentatives sécession de la Taféa, pour l'indépendance ou le rattachement à la Nouvelle-Calédonie. Les relations diplomatiques entre le Vanuatu et la France reprennent en d’ ; aujourd'hui dépendance de Vanuatu]
        • Province de Temotu, îles Santa Cruz, potentiellement comprise dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, car le contour des territoires compris est floue. Le navigateur français La Pérouse y trouva la mort avec les membres de son expédition en 1788, sur l'île de Vanikoro. [aujourd'hui dépendances des Salomon]
        • Archipel de Rotuma, potentiellement compris dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, le contour des territoires comprit est floue. Les Pères maristes, missionnaires français, y étaient présents depuis 1847. [aujourd'hui aux Fidji]

Nord de l'océan Pacifique Oriental :

Les territoires de la France d'outre-mer du Pacifique, continu à utiliser la monnaie française du Franc Pacifique (ou Franc CFP), émis par l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) qui est la banque centrale des territoires français du Pacifique.

Autres territoires :

  • Australie-Occidentale française (1772-? ; Île Dirk Hartog)
  • Îles Hawaï (éphémère 1837) (au début de la présence française, les États-Unis ont persuadé la reine locale de négocier avec eux, grâce à la force de la Compagnie maritime des US)

Antarctique

Continent européen

Le territoire français


Dans le monde

Organisations internationales françaises :

Le Maroc et la Tunisie refusent d'adhérer à l'Union française et choisissent l'indépendance, la Syrie et le Liban sont déjà indépendants depuis plusieurs années. Et certains États associés quittent l'Union française avant sa dissolution le Viêt Nam du Nord (1954), le Cambodge (1955), le Viêt Nam du Sud (1955), le Laos (1957) et les Établissements en Inde (1954).

La Guinée française, qui refuse la Constitution, devient indépendante dès 1958. Les Nouvelles-Hébrides (condominium franco-britannique, qui deviendra plus tard le Vanuatu) n'adhère pas à la Communauté française. De même, les territoires sous mandat de la Société des Nations (SdN), que sont le Togo français et le Cameroun français, n'adhèrent pas à la Communauté, même si leur statut leur donne un pouvoir d'État internationale, tout en restant sous tutelle française jusqu'en 1960.

Possessions maritimes françaises dans le monde

Pendant la période coloniale, cette forme de possession n'existait pas ou n'était pas reconnue. elle n'a eu une reconnaissance internationale que par une Convention des Nations unies sur le droit de la mer en 1982.

  • Domaines maritimes français, autour des territoires possédés par la France :
    • Eaux intérieures : ce sont des zones dont la France a la souveraineté et où il y a l'exclusivité du droit français qui s'applique. Cette zone sert de ligne de base pour les Eaux territoriales.
    • Eaux territoriales : ce sont des zones de 12 milles marins (22,224 km) où la France a la souveraineté et où le droit français s'applique en exclusivité.
    • Zones économiques exclusives (ZEE) : ce sont des zones maritimes de 200 milles (370,4 km) où la France n'a que l'exclusivité d'exploitation des ressources naturelles (pêches, fonds marins...), mais pas de pouvoir direct sur la navigation. Aujourd'hui, la zone économique exclusive française représente la première plus grande étendue, en comparaison aux autres pays du monde.
      • Extension sur les plateaux continentaux : ce sont des zones maritimes, pouvant aller jusqu'à 350 milles (648,2 km), et qui permettent potentiellement l'extension de la ZEE (selon certaines conditions). Aujourd'hui, la zone économique exclusive française avec les extensions représente la première plus grande étendue, en comparaison aux autres pays du monde, car les États-Unis n'ont pas encore fait valoir les potentialités de leur droit.

Possessions particulières

Territoire en co-dominium

  • île des faisans (ou île de la Conférence ; Condominium avec l'Espagne ; d'une superficie de 6 820 m²) sur la Bidassoa, Pyrénées-Atlantique. La France républicaine, maintient dans ses institutions, un statut avec titre de « vice-roi » de l’île des Faisans, pour une continuité historique et une réciprocité. Ce titre est conféré aux commandants de la Marine de la station navale de la Bidassoa, pour la France, et de la station navale de Saint-Sébastien pour l'Espagne.

Zones en cogestion

Territoire avec droits statutaires

  • Archipel du Svalbard (ou des îles Spitzberg) et île aux Ours (selon les termes du traité, les citoyens de divers pays ont le droit d'y vivre, s'installer et d'exploiter les ressources naturelles terrestre et maritime « sur un pied d'égalité absolu »)
  • La « Zone Clarion-Clipperton » est une zone dans le Pacifique nord équatorial, au sud et sud-ouest de Hawaï, dans laquelle la France possède 150 000 km2 de fonds marins hors de sa ZEE ou de son plateau continental. C'est une concession qui lui a été attribuée par l'Autorité internationale des fonds marins, elle est répartie en trois secteurs d'exploitations de gisements de nodules polymétalliques et l'exploitation y est assuré par l'IFREMER.

Notes et références

  1. Quid, Robert Laffont
  2. « Le terr. de Cheikh Saïd avait été acquis en 1868 par une compagnie française. C’est pour cette raison qu’il a figuré autref. sur certains atlas avec les couleurs françaises. En fait Cheikh Saïd a été occupé par les Turcs à partir de 1870, et par les Yéménites depuis la Guerre de 1914.», Dictionnaire encyclopédique Quillet, (Édition 1985.).
  3. L'océan Antarctique ou Austral est une découpe arbitraire, à partir du Sud du 60e parallèle sud, et prenant sur le Sud des océans Atlantique, Oriental et Pacifique.
  4. Ils ont été signalés en 1843, 1878 et dans la notice au marin 164/1122/1902 à Paris et l'Organisation hydrographique internationale l'a notifié le 9 février 1957. Néanmoins, ils figurent dans l'édition du.National Geographic Atlas of the World, 8e édition, 2005, Washington, D.C., National Geographic, plate 93, (ISBN 0-7922-7543-8).
  5. Le continent Antarctide est à tort (par habitude) appelé Antarctique, mais normalement le terme Antarctique désigne l'océan Antarctique. Il y a en fait les mêmes relations qu'entre les désignations "continent Atlantide" et "océan Atlantique".
  6. La désignation de la France, désigne à la fois la France métropolitaine et la France d'outre-mer. Et à ne pas confondre avec la France continentale.

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