Naissance | |
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Nom de naissance |
Gérard Xavier Marcel Depardieu |
Nationalité | |
Domicile | |
Activité | |
Période d'activité |
depuis |
Père |
René Depardieu (d) |
Mère |
Alice Depardieu (d) |
Fratrie |
Alain Depardieu |
Conjoints |
Élisabeth Depardieu (de à ) Karine Silla |
Enfants |
Guillaume Depardieu Julie Depardieu Roxanne Depardieu (d) |
Parentèle |
Delphine Depardieu (nièce) |
Date de baptême | |
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Taille |
1,8 m |
Yeux |
Noisette (en) |
Sport | |
Maître |
Jean-Laurent Cochet |
Distinctions | Liste détaillée César du meilleur acteur ( et ) César du cinéma () National Society of Film Critics Award du meilleur acteur (en) () Prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes () Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie () Golden Globes () Acteur de l'année au London Critics’ Circle Film Award (en) () Lion d'or () Lion d'or pour la carrière () Chevalier de l'Ordre national du Québec () Prix Stanislavski () Prix Lumières du meilleur acteur () Chevalier de l'ordre national du Mérite Ordre national du Québec Ordre national du Mérite 7 d'or Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine Prix Lumière du Festival de Lyon Chevalier de la Légion d'honneur |
Films notables |
Filmographie de Gérard Depardieu |
Gérard Depardieu, né le à Châteauroux (France), est un acteur, chanteur, réalisateur, producteur de cinéma, de télévision et de théâtre français. Il est par ailleurs naturalisé russe en 2013 puis émirati en 2022. Il est aussi homme d'affaires, notamment dans le domaine de la viticulture.
Révélé en 1974, avec Patrick Dewaere, par le film Les Valseuses, il est depuis l'une des principales vedettes du cinéma français.
Il a tourné avec des cinéastes français prestigieux, parmi lesquels François Truffaut, Jean-Luc Godard, André Téchiné ou Alain Resnais, mais également étrangers tels que Bernardo Bertolucci, Marco Ferreri, Andrzej Wajda ; et a alterné films d'auteur et divertissements populaires, tout en apparaissant également dans des films hollywoodiens durant les années 1990 (Green Card de Peter Weir, 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott, L'Homme au masque de fer de Randall Wallace). Il fut en outre l'acteur favori des réalisateurs Maurice Pialat, Francis Veber, Alain Corneau et Bertrand Blier. Apparu dans plus de deux cents films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès. En 1981, son interprétation dans Le Dernier Métro lui permet d'obtenir son premier César du meilleur acteur. Il obtient l'un de ses plus grands succès en 1990 avec Cyrano de Bergerac, qui lui vaut son deuxième César du meilleur acteur, le prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur.
Il a, par ailleurs, réalisé ou coréalisé trois films : Le Tartuffe en 1984, Un pont entre deux rives (avec Frédéric Auburtin) en 1999 et le segment Quartier Latin dans Paris, je t'aime en 2006.
Il est notamment le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.
En , il est accusé de viols et d'agressions sexuelles par une comédienne ; il est mis en examen en 2020. Mediapart publie, en 2023, le témoignage de treize femmes qui l'accusent de violences sexuelles. L'acteur conteste les faits allégués.
Biographie
Jeunesse
Gérard Depardieu est le troisième enfant de René Depardieu (plus connu dans son quartier sous le sobriquet de « Dédé » parce qu'il ne savait, dit-on, écrire que deux lettres)[1], tôlier-formeur en carrosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier volontaire, père qu'il admire malgré sa violence[2], et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer, originaire de Saint-Claude, où ses grands-parents possèdent une petite fabrique de pipes[3]. Son père et sa mère naissent tous deux en 1923 et décèdent tous deux en 1988.
Gérard Depardieu grandit dans la misère dans un deux-pièces au 39 rue du Maréchal-Joffre[4], à Châteauroux, dans une famille de prolétaires au milieu de cinq frères et sœurs. Gérard aidera d'ailleurs sa mère pour les accouchements de ses frères et sœurs cadets[5],[6]. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Pratiquement analphabète et à moitié bègue, il n'apprend la lecture que plus tard[7]. Au cours d'une adolescence difficile, il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de paye des GIs[8],[9]. Sa famille le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou », allusion « fine » à l'habitude qu'il a contractée de péter sans cesse, en tout lieu[10].
Son certificat d’études primaires en poche, il est embauché à douze ans comme apprenti dans une imprimerie du groupe de presse Centre France[11] tout en participant à des combats de boxe clandestins[12],[13]. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964[14], après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes[11] alors qu'il n'a que seize ans. En 1968, son meilleur ami d'enfance Jacky Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main[12].
Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une « hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance[15],[16].
Débuts d'acteur
En 1963, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon)[11], Gérard Depardieu monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble des cours de comédie au Théâtre national populaire. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d'élocution et sa mémoire déficiente[17]. Il fait ses débuts devant la caméra en 1965 dans le court-métrage de Roger Leenhardt Le Beatnik et le Minet[18], mais sa voix y est doublée car il parle toujours mal[19]. Il suit au théâtre Édouard VII — en même temps que Claude Jade et Alain Doutey — les leçons de Jean-Laurent Cochet qui le prend sous son aile. À cette époque, il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien, qu'il épouse le à la mairie de Bourg-la-Reine[20]. Son épouse lui fait alors découvrir le monde de la bourgeoisie[8] ; elle lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy[21] chez qui il est baby-sitter pour gagner de l'argent[13].
Image externe | |
Gérard Depardieu et sa femme Élisabeth en 1991[22]. | |
En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange[23]. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, aux côtés de Michel Serrault.
Ascension et succès en France
C'est en 1974 que Gérard Depardieu est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris[24].
Dans les années 1970, depuis Les Valseuses, la profession considère Gérard Depardieu et Patrick Dewaere comme des alter-ego[25]. Plusieurs réalisateurs et producteurs, pensent systématiquement à l'un ou l'autre durant cette période, comme s'ils étaient interchangeables[26]. Bertrand Blier estime toutefois que Dewaere est « suiveur » par rapport à Depardieu[27]. Par exemple, le réalisateur Claude Sautet pense à Depardieu lors de l'écriture de Un mauvais fils mais confie le rôle à Dewaere, estimant « qu'il manque à Gérard, quelque chose d'angélique et d'enfantin »[28]. Inversement, Patrick Dewaere doit initialement jouer à la place de Depardieu dans Buffet froid de Bertrand Blier car à cette période, il a obtenu plus de succès en salle que son ami et les producteurs ont tenté de l'imposer, sans succès[27]. De 1974 à 1979, Dewaere reste prioritaire devant Depardieu dans le choix des producteurs de films français car selon le journaliste Marc Esposito, ils le trouvent « plus sympathique et plus beau que Depardieu, jugé trop bizarre, trop inquiétant. En 1980, la situation s'est brutalement inversée, à jamais »[29]. Avec humour, Depardieu déclare lors d'une interview : « Avec Dewaere, c'est bien et c'est pas cher. Avec Depardieu, c'est plus cher et c'est pas mieux »[30]. Dewaere est d'ailleurs obsédé par cette compétition avec Depardieu, qu'il surnomme « le gros »[29].
En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite la période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci l'engage dans sa fresque historique 1900, où il partage la vedette avec Robert De Niro, et Marco Ferreri le dirige dans Rêve de singe et La Dernière Femme, film provoquant dans lequel son personnage s'émascule avec un couteau électrique. Depardieu impressionne pour son aisance à changer d'univers et aussi pour l'éventail de son registre. Il tourne en effet dans des films aussi différents que Le Camion (1977) de Marguerite Duras, Barocco (1976) d'André Téchiné, La Femme gauchère (1978) de Peter Handke et Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi.
Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre ou un personnage précis :
- Maurice Pialat le fait tourner dans quatre films, dont les très remarqués Police qui lui vaut un prix d'interprétation à la Mostra de Venise 1985 et Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes 1987 ;
- Alain Resnais lui confie le rôle de l'un des « cobayes » dans Mon oncle d'Amérique et le réengage dans I Want to Go Home ;
- François Truffaut lui propose à la même époque des rôles d'amoureux passionné : La Femme d'à côté, au côté de Fanny Ardant et auparavant Le Dernier Métro avec Catherine Deneuve, succès commercial qui lui vaut le César du meilleur acteur en 1981.
Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard : La Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.
En 1981, il est choisi par John Travolta pour être sa voix française dans Blow Out, réalisé par Brian De Palma.
On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :
- Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne (1982), qui lui donne sans doute un certain goût pour ce type de rôle ;
- Danton d'Andrzej Wajda (1982), dans lequel il endosse le rôle-titre du célèbre jacobin opposé à Robespierre ;
- Jean de Florette (1986) de Claude Berri, réalisateur qu'il retrouve dans les films d'époque Uranus (1990) et Germinal (1994) ;
- Camille Claudel (1988) de Bruno Nuytten dans le rôle de Rodin ;
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau où son interprétation tonitruante et pleine d'allant du célèbre personnage de la pièce d'Edmond Rostand lui vaut un nouveau César, une palme cannoise et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur, ainsi qu'une critique et un public conquis ;
- Tous les matins du monde (1991) d'Alain Corneau, qui l'avait déjà dirigé dans le polar Le Choix des armes et la fresque épique Fort Saganne et lui offre ici le rôle de Marin Marais aux côtés de son fils Guillaume Depardieu et de Jean-Pierre Marielle en Jean de Sainte-Colombe ;
- 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott (1992) ;
- Le Colonel Chabert (1994) d'Yves Angelo ;
- L'Homme au masque de fer (1998) dans le rôle de Porthos ;
- Vatel (2000), de Roland Joffé, dans le rôle de François Vatel, intendant et maître d'hôtel du Grand Condé ;
- Blanche (2002) dans le rôle de D'Artagnan ;
- La Femme mousquetaire (2002) dans le rôle de Mazarin.
Il s'essaie par ailleurs à la réalisation avec Le Tartuffe en 1984, adapté de la pièce de Molière ; il réédite l'expérience par trois fois, avec Un pont entre deux rives en 1999 (aux côtés de Frédéric Auburtin), un segment de Paris, je t'aime en 2006, et La Voix des Steppes en 2014 (aux côtés de Yermek Shinarbayev)[31].
En 1986, il joue au Zénith de Paris dans la pièce de théâtre Lily Passion auprès de Barbara[32], avec qui il développe une relation de travail et d'amitié[33].
Succès américain avorté
Au début des années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Sa prestation lui vaut, en janvier 1991, le Golden Globe du meilleur acteur de comédie[34].
Sa carrière américaine est pratiquement stoppée net avec le scandale provoqué par la parution, en février 1991, d'une interview (conduite en français) dans le magazine américain Time : selon la version publiée, Gérard Depardieu raconte avoir participé à un viol à Châteauroux alors qu'il était âgé de neuf ans ; mais selon Allociné, le journaliste du Time utilise le mot anglais assisted, qui signifie « prendre part » ou « aider », au lieu du mot attended, qui veut dire « assister à », « observer »[35],[34],[36]. Alors que Time prétend qu'il a bien acquiescé à la question de savoir s'il a participé à des viols, Gérard Depardieu dément et reconnaît seulement en avoir observé[36],[37].
La question du journaliste du Time à l'origine de la réponse polémique renvoie à une interview à Film Comment (en) de 1978 passée inaperçue, dans laquelle Gérard Depardieu évoquait son enfance passée dans la rue et révélait avoir participé à plusieurs viols, ajoutant qu'« il n'y avait rien de mal à cela », que « les filles voulaient être violées » et qu'« il n'y a jamais eu véritablement de viol », expliquant : « Il s'agit seulement d'une fille qui se met elle-même dans la situation dans laquelle elle veut être. La violence n'est pas commise par ceux qui passent à l'acte, mais par les victimes, celles qui permettent que cela arrive »[37]. Time relève que « de nombreuses femmes américaines ont été choquées par l'attitude blasée de l'acteur envers les événements peu recommandables de son passé », tandis qu'« en France, où le sexe est traité avec plus de désinvolture et où les personnalités publiques sont davantage protégées par la presse, le brouhaha était considéré comme un autre exemple de la pudeur américaine »[36]. Selon Le Soir, « c'est autant le passé peu glorieux de Gérard Depardieu que son absence de repentir, tels qu'ils apparaissent dans l'article du Time, qui ont choqué le public américain »[37]. Le ministre de la Culture Jack Lang fustige un « coup bas contre l'un de nos grands acteurs » ; Jacques Attali, ancien conseiller du président François Mitterrand, évoque « une diffamation ignoble avec un coût financier élevé »[36].
Ce scandale ôte à Gérard Depardieu toutes chances d'obtenir, en 1991, l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il partait favori selon Allociné — après avoir déjà reçu le Prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes et le César du meilleur acteur —, et qui échoit à Jeremy Irons pour son rôle dans Le Mystère von Bülow, réalisé par le Français Barbet Schröder[34]. Il n'assiste pas à la cérémonie, étant en plein tournage à l'Île Maurice[36]. De son côté, Time affirme qu'« en fait, Depardieu a toujours eu peu de chances de gagner l'Oscar », soulignant que personne n'a alors jamais remporté le prix du meilleur acteur pour un rôle non anglophone[36].
Gérard Depardieu obtient cependant encore trois rôles dans des films hollywoodiens au cours des années 1990 : le rôle titre de 1492 : Christophe Colomb (1992), Bogus face à Whoopi Goldberg (1996) et celui de Porthos dans L'Homme au masque de fer (1998).
Poursuite au premier plan dans le cinéma français
En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi. Il multiplie également les succès publics dans des films à vocation populaire, en incarnant par exemple un père dépassé dans Mon père, ce héros de Gérard Lauzier, un patron de cabaret pris dans un engrenage mafieux dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, le héros de bande dessinée Obélix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ou encore un antihéros naïf et ingénu dans Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à des téléfilms ambitieux réalisés par Josée Dayan tels Le Comte de Monte-Cristo, Balzac et Les Misérables dans lequel il incarne Jean Valjean. En 2000, il est en tête d’affiche du film Vatel, face à Uma Thurman et Tim Roth ou encore Arielle Dombasle, qui est un échec commercial[38]. Il apparait également en second méchant dans le film 102 Dalmatiens chez Disney aux côtés de Glenn Close, qui joue Cruella.
Son rôle de commissaire ripou désabusé et fatigué dans 36 quai des Orfèvres (2004) d'Olivier Marchal est salué par la critique. Star incontournable du cinéma français, il est parallèlement sollicité pour former un tandem avec ses complices et amies Isabelle Adjani (Bon Voyage de Rappeneau) et Catherine Deneuve (Les Temps qui changent de Téchiné).
En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto[39],[40].
Depardieu reprend en 2005 un rôle immortalisé par Michel Simon dans Boudu sauvé des eaux dans un remake réalisé par Gérard Jugnot : Boudu.
Il reçoit en 2006 un accueil de la critique et du public très favorable pour son interprétation de chanteur de bal populaire auvergnat dans Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli où il manifeste une sobriété et une nuance de jeu inattendues.
En 2008, il redevient Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques puis apparaît dans Disco de Fabien Onteniente, Babylon A.D de Mathieu Kassovitz et L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il tient le premier rôle de Bellamy, mis en scène par Claude Chabrol, accepte une participation amicale dans Coco de et avec Gad Elmaleh et retrouve Xavier Giannoli dans À l'origine. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche, avec Benoît Poelvoorde, de L'Autre Dumas.
Décennie 2010 (2010-présent)
En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker et surprend à nouveau critique et public en interprétant un ouvrier à la retraite, devant reconstituer sa carrière dans le très décalé Mammuth, réalisé par le duo grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern. Il s'affiche ensuite, auprès de Catherine Deneuve et de Fabrice Luchini, dans Potiche de François Ozon où il incarne un député-maire communiste des années 1970, aussi impétueux que romantique. Il interprète par ailleurs un homme atteint de la maladie d'Alzheimer dans le thriller de Bruno Chiche Je n'ai rien oublié. En 2012, il endosse une quatrième et dernière fois le rôle d'Obélix dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté[41]. Le film est un succès, engendrant plus de 3 820 404 entrées[42] et obtient de bonnes critiques[43],[44],[45].
Dans le film Welcome to New York d'Abel Ferrara, sorti le 17 Mai 2014 , il incarne à l'écran Dominique Strauss-Kahn, l'ancien directeur général du FMI[46], accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Gérard Depardieu déclare : « Parce que je ne l'aime pas, donc je vais le faire. […] Il n'est pas aimable, je pense qu'il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n'aime pas trop les Français, d'ailleurs, surtout comme lui. […] Il est arrogant, il est suffisant, il est…, il est jouable »[47],[48]. Au mois d'avril 2017 la chaine italienne Rai 1 invite l'acteur à se produire sur l'émission Ballando con le stelle[49],[50],[51]. La comédienne Clotilde Courau et le comédien Christophe Lambert avaient été invités par le passé[52].
En 2015, il surprend tout le monde via sa participation au 1er épisode de la série événement Capitaine Marleau, qui fait plus de 3.73 millions de téléspectateurs sur France 3 en Prime-Time, soit 15,3 % de part d'audience[53].
Il côtoie en 2017 Catherine Deneuve dans Bonne Pomme, qui obtient bonne presse et est un succès au box-office[54].
En 2018, il retrouve Daniel Auteuil pour la sixième fois à l’occasion de la comédie Amoureux de ma femme adapté d’une pièce du dramaturge Florien Zeller. Il y interprète le nouveau petit ami de l’actrice espagnole Adriana Ugarte tandis que Sandrine Kiberlain complète la distribution. Le film est reçu assez froidement par la critique. Il joue la même année un politique manipulateur qui souhaite devenir maire de la ville de Marseille dans la série du même nom aux côtés de Benoit Magimel. La série reçoit des critiques catastrophiques et se trouve annulée après deux saisons par Netflix qui en assurait la diffusion et la production. La même année, la réalisatrice Maïwenn envisage de lui confier le rôle du roi Louis XV dans son film en costume : Jeanne du Barry. Peu emballé par le projet, ce dernier refuse le rôle qui reviendra finalement à l'acteur américain Johnny Depp[55]. Il prête aussi sa voix en version originale et française au film d’animation américain acclamé par la critique : Stubby, basé sur l'histoire de Stubby, le chien de guerre le plus décoré de la Première Guerre mondiale[56].
Décennie 2020 (2020-présent)
L’année 2020 est uniquement portée par le récit dramatique Des hommes, auquel il partage l’affiche avec Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin, dont l’histoire est racontée à deux voix : celle de Rabut et celle de Bernard, cousins et anciens appelés de la guerre d'Algérie[57],[58]. Le film, sélectionné en compétition officielle à Cannes, a reçu le label du Festival de Cannes 2020[59] et est un succès au box office avec 1 310 180 $ millions d'euros de recettes[60].
2021 se voit d’abord emmenée par sa participation dans six épisodes de la série Un homme d'honneur, tenue par Kad Merad, qui diffusée du au sur TF1[61]. Plus tard, il rejoint la distribution du film Robuste, qui est sélectionné dans le cadre de la Semaine de la critique au festival de Cannes 2021[62],[63],[64]. Il s’immisce ensuite dans la comédie Mystère à Saint-Tropez ou il retrouve Christian Clavier, Benoît Poelvoorde et Thierry Lhermitte[65],[66]. Ensuite, il est au casting de Illusions perdues, adaptation du roman du même nom d'Honoré de Balzac, qui est un succès à sa sortie, réalisant 441 695 entrées en deux semaines[67], 750 000 en un mois[68], et avec des prévisions totales au-delà du million[67]. Il est aussi présent dans Adieu Paris de Édouard Baer, comprenant Pierre Arditi, Benoît Poelvoorde, François Damiens et Bernard Le Coq[69],[70].
Il débute l’année 2022 avec Irréductible de et avec Jérôme Commandeur, qui se place en tête du box-office, en réalisant 73 704 entrées, dont 35 654 en avant-première, pour 616 copies[71]. Il poursuit en tête d’affiche de la comédie Maison de retraite, aux côtés de Kev Adams, sorti en salles le 21 Janvier en 2022[72]. Le film s’érige en seconde position du box-office[73]. Il occupe la 1ere place de Umami, présenté en avant-première au festival Premiers Plans d'Angers 2022, qui stagne à la 4eme meilleure place au Box-office[74].Un peu plus tard, le 23 février, il incarne le Maigret pour Patrice Leconte[75]. Pour son premier jour d'exploitation au box-office français, le film se place en tête du classement des nouveautés avec 57 941 entrées, dont 19 800 en avant-première, pour 585 copies[76]. Le 24 Août 2022, il est l'acteur principal dans les volets verts, issu de l'adaptation du roman du même nom de Georges Simenon publié en 1950[77]. Le long-métrage grimpe au second rang du classement des nouveautés sorties ce jour[78]. Il finit l’année en jouant Nostradamus, dans deux épisodes de la mini-série événement Diane de Poitiers, ayant comme rôle titre Isabelle Adjani[79].
Vie privée
Famille d'acteurs
Le , Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume (1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le , il a une fille, Roxane, avec Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il est en couple avec Hélène Bizot[80], fille de l'anthropologue François Bizot[81], avec qui il a un fils, né le , prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet (mort en 1994)[82].
Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou (née en 1977), une ancienne étudiante en littérature de Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane[83].
Santé
Le , il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang[84] sur la route le menant au tournage d'Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Quarante jours d'arrêt de travail lui sont prescrits[85].
En 2000, il subit un quintuple pontage coronarien[86].
En 2012[87], il est heurté par une voiture alors qu'il circulait à scooter à Paris[88]. La même année, en état d'ébriété avec 1,8 g/l d'alcool dans le sang, il a de nouveau un accident de scooter, sans blessure et sans collision avec un tiers[89]. Depuis les années 2000, l'acteur a subi au moins sept accidents à moto ou à scooter[90].
Dans sa lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du , qu'il a écrite au sujet de son exil fiscal, Gérard Depardieu évoque sans complexe ses ennuis de santé :
« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter. »
— Lettre à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012[91]
Autres activités, revenus, patrimoine
En 1983, il crée la société DD Productions. Le dernier chiffre d'affaires publié de celle-ci est celui de 2013, qui est de 77 000 €, avec une perte de 75 000 euros[92].
En 1988, il est le troisième acteur français le mieux payé, avec des cachets estimés entre deux et cinq millions de francs par film[93]. Ses cachets américains dans les années 1990 auraient été colossaux, avec apparemment 15 millions pour 1492 : Christophe Colomb et 17 millions de francs pour Bogus[93].
Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami. En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles. Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris[94]. Il est aussi producteur via la société de production DD Productions[95] créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille[96],[84]. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba[97].
En 2005, il crée à Nîmes le festival Un Réalisateur dans la Ville, parrainé par Carole Bouquet et Jean-Claude Carrière. Ce festival de cinéma met à l'honneur chaque été un réalisateur invité à venir projeter cinq de ses films.
Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.
Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha sept millions de francs pour une campagne de promotion des sauces Barilla[98] sous la caméra de David Lynch. Il fit une autre publicité pour Senoble[99]. Depuis l'acteur a fait la promotion pour d'autres entreprises telles que Crédit Agricole, la marque de montres Cystos ou encore Armavia.
En 1994, il achète, dans la rue du Cherche-Midi (6e arrondissement de Paris), l'hôtel de Chambon, qu'il fait entièrement rénover et aménager par l'architecte Guillaume Trouvé[100]. Plusieurs artistes et décorateurs contribuent à ce chantier, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. Gérard Depardieu y emménage en 2003[101], puis le met en vente en 2012 pour un montant de 50 millions d'euros[102],[103],[104].
Parallèlement, il envisage au début des années 2000 de racheter avec Carole Bouquet l'hôtel de luxe Le Cheval Blanc situé face aux arènes de Nîmes, fermé depuis quelques années après avoir été confié à Régine dans les années 1990[105].
En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en construire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m2 au sol (750 m2 sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain[106],[107].
En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars[108]. Dans le palmarès 2012 du Figaro, il apparaît comme le deuxième acteur français le mieux payé avec 2,3 millions d'euros de revenus[109].
Fin 2012 et courant 2013, il investit dans des établissements gastronomiques en Belgique, non loin de la frontière française, à Tournai et à Néchin. Il est également devenu propriétaire d'une agence immobilière, qu'il compte agrandir en ouvrant des franchises en Belgique et en France[110].
Il entretient des amitiés avec de nombreux chefs d'entreprise[111], dont l'entrepreneur belge Pierre Louvrier[112].
Il a fondé en Russie une société avec le statut d'auto-entrepreneur[113], et en plus du cinéma, il dit également avoir sur place des activités dans le commerce, la restauration, l'immobilier, le tourisme[114].
En 2021, après des succès rencontrés à l'étranger, Gérard Depardieu décide de lancer sur le marché français[115] sa vodka premium, qui se caractérise par des notes de seigle et de blé grillés[116].
Début 2022, l'acteur révèle dans un entretien à l'Obs qu'il souhaite vendre son hôtel parisien ainsi que ses vignes, sans abandonner le cinéma français et les tournages pour autant[117].
Croyances religieuses
En 1967, assistant à l’un de ses concerts, il est ému par la voix de la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum[118]. Il décide alors de se convertir à l'islam et fréquente assidûment la Grande Mosquée de Paris pendant deux ans[119].
Gérard Depardieu éprouve une grande admiration pour saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises[120]. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé de l'an 2000[121], moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le , il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris[122], le au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[123] puis le à la basilique Notre-Dame de Montréal.
En , il se convertit au christianisme orthodoxe et est baptisé chrétien orthodoxe lors d’une cérémonie en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, à Paris.
Engagements politiques
François Mitterrand
Soutien de la gauche durant de longues années[124], Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur.
Parti communiste français
En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti communiste français[125], puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des Verts, Jacques Boutault, aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche – alors radié du Parti socialiste –, au moment où celui-ci est attaqué. L'acteur se rend d'ailleurs à ses obsèques et lui rend publiquement hommage en [126],[127].
Noël Mamère
En 2002, il critique Noël Mamère, député-maire écologiste de Bègles, qui refuse d'assister à un match de rugby girondin en raison de la présence de l'homme d'affaires Rafik Khalifa, qu'il accuse d'avoir fait fortune grâce aux généraux algériens et d'être corrompu[128]. Ami de longue date de Khalifa, Depardieu taxe Mamère de « racisme » et de « fascisme », ajoutant qu'« il a peut-être chié dans son froc en velours » et qu'« il devrait être chassé de son parti car Les Verts sont plus intelligents que lui »[128],[129].
Nicolas Sarkozy
Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »[130], ajoutant que tous les autres sont « ridicules ». « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser », estime-t-il.
Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le , il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus »[131].
À l'élection présidentielle de 2012, il soutient à nouveau la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien ! »[132]. Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy[133].
Cuba
Il se dit l'ami de Fidel Castro qu'il a rencontré en 1992[134]. Il a déclaré en 2010 : « Fidel Castro, c’est cinquante ans d’intelligence politique »[135]. En 1996, il a investi dans une compagnie d'exploitation pétrolière à Cuba, sur les conseils d'un ami commun, Gérard Bourgoin, sans succès[97].
Tchétchénie
En , il se rend à la soirée d'anniversaire de Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, accusé de nombreuses violations des droits de l'homme[136],[137], et auquel, pour l'occasion, il apporte publiquement son soutien[137]. Deux mois plus tard, il enregistre un duo musical avec Gulnara Karimova[138], fille aînée d'Islom Karimov, président de l'Ouzbékistan, lui aussi accusé par l'Occident de malmener les droits de l'homme dans son pays[139]. En février 2013, Ramzan Kadyrov offre à l'acteur un appartement de cinq pièces situé dans un gratte-ciel nouvellement construit à Grozny[140].
Belgique
Fin 2012, il acquiert une propriété à Néchin en Belgique, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal[141]. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »[142],[143]. Quelques jours plus tard, Gérard Depardieu annonce dans une lettre ouverte au Premier ministre renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France[91]. Il s'ensuit une polémique à laquelle participent des acteurs célèbres (comme Gérard Lanvin), le plus souvent pour défendre Gérard Depardieu[144] contre les attaques qu'il subit[145].
Russie
Le , Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, lui accorde la citoyenneté russe par ukase, officiellement obtenue grâce à son rôle de Raspoutine dans un téléfilm de Josée Dayan, et après qu'il en a fait la demande par lettre, dans laquelle il déclare aimer Poutine et adorer « la Russie, ses hommes, son histoire, ses écrivains »[146],[147]. Trois jours plus tard, le président de Mordovie, Vladimir Volkov, lui offre un appartement, ou un endroit pour se faire construire une maison au milieu d'une forêt et près d'une rivière, et lui propose même le poste de ministre de la Culture, alors vacant, au sein de cette république russe[148]. Début janvier 2013, l'acteur effectue un court séjour à Sotchi (ville désignée pour recevoir les Jeux olympiques d'hiver de 2014)[149], où il rencontre Vladimir Poutine qui lui remet son nouveau passeport russe[150], puis à Saransk, où il fête le Noël orthodoxe en étant « accueilli comme un héros », selon une journaliste de Rossiya 24. Il accepte d'être l'ambassadeur de la Mordovie auprès de la FIFA dans le cadre de l'organisation du Mondial 2018 par la Russie[151]. « La popularité de Gérard Depardieu là-bas est réelle et immense », affirme dans le même temps Joël Chapron, coordinateur général du festival Le cinéma français aujourd'hui en Russie, organisé par Unifrance Films International chaque année depuis 2000[152].
Le , Jour du défenseur de la patrie[153], Gérard Depardieu reçoit des mains du président de la Mordovie, Vladimir Volkov, la propiska qui établit officiellement sa domiciliation, sise rue de la Démocratie[154], et lui permet de travailler, d'avoir accès aux services sociaux de la république, et d'en être contribuable.
Le mardi , par le biais d'une déclaration AFP, l'acteur franco-russe révèle sa position concernant l'invasion de l'Ukraine par les armées de la fédération de Russie. Il déclare : « La Russie et l'Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide. Je dis: « Arrêtez les armes et négociez[155] ! » Quelques jours plus tôt, dans un entretien à l'Obs, l'acteur révèle qu'il a obtenu la « citoyenneté dubaïote », sans toutefois préciser à quelle date[117]. Le , il déclare : « Le peuple russe n’est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine »[156]. Le député russe Soultan Khamzaev a demandé qu'on lui retire la nationalité russe et que ses biens immobiliers soient transférés à des associations caritatives[157].
Ouzbékistan
En novembre 2019, il est nommé ambassadeur du tourisme pour l'Ouzbékistan en France[158].
Affaires Judiciaires
Accusations de viol et harcèlement sexuel
En août 2018, Gérard Depardieu est accusé de viol et de harcèlement sexuel, par la comédienne Charlotte Arnould, alors qu’elle était âgée de 22 ans. En décembre 2020, l'acteur est mis en examen pour « viols » et « agressions sexuelles »[159].
En avril 2023, la journaliste Marine Turchi publie dans Mediapart le témoignage de 13 femmes qui accusent Gérard Depardieu de violences sexuelles lors des tournages de 11 films entre 2004 et 2022. Trois de ces femmes apportent leur témoignage à la justice en soutien à Charlotte Arnould. Gérard Depardieu conteste les accusations[160],[161].
En juillet 2023, une autre femme dénonce auprès de France Inter une agression sexuelle sur un tournage en 2015[162].
En octobre 2023, il affirme dans une lettre ouverte publiée dans Le Figaro n'avoir « jamais abusé d'une femme »[163].
Filmographie
Gérard Depardieu fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles de cinéma. Il est d'ailleurs le second de sa profession ayant cumulé le plus d'entrées dans une carrière (derrière Louis de Funès). Très prolifique, ayant donné la réplique à plusieurs centaines d'acteurs et dirigé par plus de cent cinquante réalisateurs, parmi lesquels de grands noms du cinéma : Jean-Luc Godard, François Truffaut, Maurice Pialat, Alain Resnais, Claude Chabrol, Jean-Paul Rappeneau, Ridley Scott ou encore Bernardo Bertolucci. La filmographie de Gérard Depardieu est aussi impressionnante par son éclectisme, brassant tous les genres du comique au drame, en passant par le film historique ou l'adaptation d'une œuvre littéraire, Depardieu a ainsi joué les rôles de bandit, de commissaire de police, de professeur, d’ouvrier, de chef d’entreprise, d’homme politique, de Danton, de Staline, de Balzac, d’Alexandre Dumas, de Rodin, de Cyrano de Bergerac, de Jean Valjean, d’Edmond Dantès, de Christophe Colomb, de Maigret ou encore d'Obélix. Il est ainsi devenu en près de cinquante ans, l'un des plus importants acteur de l'histoire du cinéma français, avec plus de 200 films à son actif.
Théâtre
- 1967 : Boudu sauvé des eaux de René Fauchois, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre des Capucines
- 1969 : Les Garçons de la bande de Mart Crowley, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre Édouard VII
- 1970 : Une fille dans ma soupe de Terence Frisby, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre de la Madeleine
- 1971 : Clair-obscur d'Israël Horovitz, mise en scène Laurent Wesman, théâtre de la Gaîté-Montparnasse, théâtre du Lucernaire
- 1971 : Galapagos de Jean Chatenet, mise en scène Bernard Blier, théâtre de la Madeleine
- 1972 : Sauvés d'Edward Bond, mise en scène Claude Régy, TNP, théâtre national de Chaillot
- 1972 : Home de David Storey, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1973 : Isma de Nathalie Sarraute, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1973 : Isaac de Michel Puig, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1974 : La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1977 : Les gens déraisonnables sont en voie de disparition de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, théâtre des Amandiers
- 1984 : Tartuffe de Molière, mise en scène Jacques Lassalle, théâtre national de Strasbourg
- 1986 : Lily Passion de et avec Barbara, mise en scène Pierre Strosser au Zénith
- 1999 : Les Portes du ciel de Jacques Attali, mise en scène Stéphane Hillel, théâtre de Paris (thème : la fin de Charles Quint)
- 2004 : La Bête dans la jungle de James Lord, d’après une nouvelle d'Henry James, mise en scène Jacques Lassalle, avec Fanny Ardant, théâtre de la Madeleine
- 2014 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Benoît Lavigne, avec Anouk Aimée, théâtre Antoine
- 2015 : The Ingrid Bergman Tribute d'Isabella Rossellini, avec Fanny Ardant, théâtre du Châtelet
- 2015 : La Musica deuxième de Marguerite Duras, avec Fanny Ardant, théâtre de l'Estrade de Moscou
Discographie
- 1980 : OK Cafard (Je suis noir), paroles Élisabeth Depardieu
- 1980 : Ils ont dit moteur…, paroles et musique Élisabeth Depardieu et Jean-Claude Mejstelman
- 1986 : Lily passion, avec Barbara (chant et voix)
- 1992 : I'll Strangle You d'Hector Zazou, collectif (voix parlée)
- 1997 : Un piccolo aiuto avec Zucchero sur l'album The Best of: Greatest Hits
- 1997 : L'Histoire du soldat d'Igor Stravinsky, collectif (voix parlée)
- 2005 : Háry János de Zoltán Kodály, collectif (voix parlée)[164]
- 2005 : La Bête dans la jungle d'Henry James, adaptation de Marguerite Duras, avec Fanny Ardant, Éditions des femmes (voix parlée)
- 2006 : Quand j'étais chanteur, bande originale du film de Xavier Giannoli (collectif, chant)
- 2009 : Sex Shop - Je vous aime, bande originale des films de Claude Berri, collectif
- 2009 : Rendez vous in Paris avec Jasmine Roy (chant)
- 2010 : Œdipus rex d'Igor Stravinsky, collectif (voix parlée)
- 2010 : Lélio ou le Retour à la vie d'Hector Berlioz (narrateur, voix parlée), Chicago Symphony Orchestra and Chorus sous la direction de Riccardo Muti, enregistré sur le vif à Chicago en septembre 2020 (CD CSO Resound, 2015).
- 2012 : Nebo moltchit (Небо молчит ; « Le ciel se tait » en russe) avec Gulnara Karimova (voix parlée)
- 2017 : Depardieu chante Barbara
- 2019 : Blond de Phillipe Katerine
Publications
- Lettres volées, Lattès, Paris, 1988, (ISBN 978-2709607438)
- Vivant ! Entretiens avec Laurent Neumann, Plon, 2004, (ISBN 978-2290347430)
- Ma cuisine, France Loisirs, 2005, (ISBN 978-2-263-03868-6)
- Depardieu grandeur nature, Richard Melloul, Flammarion, 2009, (ISBN 978-2081228245)
- Gérard Depardieu une vie libre, Elsa Zimmerman, City Editions, 2013, (ISBN 978-2824603018)
- Ça s'est fait comme ça, avec la collaboration de Lionel Duroy, XO Éditions, 2014, (ISBN 978-2845637320); Le Livre de Poche, 2016, (ISBN 978-2-253-18583-3)
- Innocent, Cherche-Midi, 2015, (ISBN 978-2-7491-4889-2)
- Monstre, Le Cherche Midi, 2017.
- Ailleurs, 2020.
Box-office
Très actif durant cinq décennies, ayant joué avec de fameux interprètes et pour nombre de réalisateurs réputés, Gérard Depardieu a tourné dans de nombreux films ayant attiré des millions de spectateurs[165].
Notons cependant qu'il n'a qu'un rôle secondaire dans certains de ces films. Parmi sa filmographie, on dénombre :
- 61 films de plus de 1 million d'entrées ;
- 36 films de plus de 2 millions d'entrées ;
- 20 films de plus de 3 millions d'entrées ;
- 13 films de plus de 4 millions d'entrées ;
- 10 films de plus de 5 millions d'entrées ;
- 6 films de plus de 6 millions d'entrées ;
- 4 films de plus de 7 millions d'entrées ;
- 2 films de plus de 8 millions d'entrées ;
- 1 film de plus de 9 millions d'entrées ;
- 1 film de plus de 10 millions d'entrées.
Distinctions
Décorations
Françaises
Étrangères
Reconnaissance et hommage
- 2010 : l'astéroïde (19999) Depardieu est nommé en son honneur et en celui de son fils Guillaume[168].
- 2013 : médaille des St. Georgs Ordens (de), auszeichnung für den Frieden und den Dialog zwischen den Völkern (médaille honorifique de l'opéra Semperoper de Dresde, distinction décernée pour la paix et le dialogue entre les peuples)[169],[170].
- 2013 : citoyen d'honneur de la commune d'Estaimpuis[171].
Récompenses et nominations
Pays | Récompense | Catégorie | Année | Film | Statut |
---|---|---|---|---|---|
France | César | Meilleur acteur | 1976 | Sept morts sur ordonnance | Nomination |
1977 | La Dernière Femme | Nomination | |||
1978 | Dites-lui que je l'aime | Nomination | |||
1979 | Le Sucre | Nomination | |||
1981 | Le Dernier Métro | Lauréat | |||
1983 | Danton | Nomination | |||
1984 | Les Compères | Nomination | |||
1985 | Fort Saganne | Nomination | |||
1986 | Police | Nomination | |||
1988 | Sous le soleil de Satan | Nomination | |||
1989 | Camille Claudel | Nomination | |||
1990 | Trop belle pour toi | Nomination | |||
1991 | Cyrano de Bergerac | Lauréat | |||
1995 | Le Colonel Chabert | Nomination | |||
2007 | Quand j'étais chanteur | Nomination | |||
2010 | Mammuth | Nomination | |||
2016 | Valley of Love | Nomination | |||
Festival de Cannes | Prix d'interprétation masculine | 1990 | Cyrano de Bergerac | Lauréat | |
Prix Lumières | Meilleur acteur | 2007 | Quand j'étais chanteur | Lauréat | |
Pour l'ensemble de sa carrière | 2011 | Lauréat | |||
Meilleur acteur | 2016 | Valley of Love | Nomination | ||
2017 | The End | Nomination | |||
CinéRoman | Prix Spécial | 2021 | Lauréat | ||
États-Unis | Oscars | Meilleur acteur | 1991 | Cyrano de Bergerac | Nomination |
Golden Globes | Meilleur acteur - Film musical ou comédie | 1991 | Green Card | Lauréat | |
National Society of Film Critics | Meilleur acteur | 1977 | La Dernière Femme | Nomination | |
1984 | Danton | Lauréat | |||
Le Retour de Martin Guerre | Lauréat | ||||
Aphodite Film Awards | Meilleur acteur (prix de l'édition de janvier) | 2019 | Creators: The Past | Lauréat | |
Europe | Prix du cinéma européen | Meilleur acteur | 1990 | Cyrano de Bergerac | Nomination |
Royaume-Uni | BAFTA | Meilleur acteur | 1988 | Jean de Florette | Nomination |
1992 | Cyrano de Bergerac | Nomination | |||
Italie | David di Donatello | Meilleur acteur étranger | 1980 | Mon oncle d'Amérique | Nomination |
1983 | Danton | Nomination | |||
Festival de Venise | Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine | 1985 | Police | Lauréat | |
Lion d'or pour la carrière | 1997 | Lauréat | |||
Égypte | Festival du film d'El Gouna | «étoile d’or» pour l'ensemble de sa carrière | 2020 | Lauréat |
Annexes
Bibliographie
- Georges Cohen, Gérard Depardieu, éditions J'ai lu, collection Cinéma, 1988
- Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994 (biographie « autorisée »)
- Laurent Neumann et Gérard Depardieu, Vivant, Plon, 2004 (entretiens)
- Caroline Réali (en collaboration avec Annie Reval), Gérard Depardieu, voleur d'âmes, France-Empire, 2004
- Roberto Chiesi, Depardieu, Gremese (it), 2005
- Bernard Violet et Gérard Depardieu, L'Insoumis, Fayard, 2006
- Marie-Claire Estevin, Si je mens je vais en enfer, Autobiographie d'une voyante, préface de Gérard Depardieu, 2006
- Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu : Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007
- Richard Melloul, Gérard Depardieu, grandeur nature , Édition Flammarion, 2009
- Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français, Autres Temps Éditions, 2010
- Richard Millet, Le corps politique de Gérard Depardieu, Pierre-Guillaume de Roux, 2014
- Alain Depardieu, Mon Frère, préface de Robert Hossein, Éditions de l'Archipel, 2015
Documentaires
- Gérard Miller et Anaïs Feuillette, « Gérard Depardieu, l'homme dont le père ne parlait pas », diffusé sur France 3 le lundi .
- Richard Melloul, « Gérard Depardieu, grandeur nature », diffusé sur France 5 et au Festival de Cannes, le lundi .
BD
Notes et références
- ↑ Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 12.
- ↑ « C’était un ivrogne comme je dois l’être et comme beaucoup de gens le sont ». Source : Anaïs Chabalier, « Gérard Depardieu en interview : sa vie, son fils, l'alcool, Hollande, Poutine et Sarkozy », Le Nouvel Observateur, .
- ↑ Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 13.
- ↑ Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 19.
- ↑ Jean-Michel Djian, Interview de Gérard Depardieu dans À voix nue, France Culture, (à 14 min 15 s).
- ↑ Annick Cojean, « Il était une fois… Dédé et Lilette Depardieu, racontés par leur fils Gérard », Le Monde, (lire en ligne).
- ↑ « Depardieu passe les livres », Libération, .
- 1 2 Laurent Delahousse, « Gérard Depardieu : blessures secrètes », Un jour, un destin, 2009.
- ↑ « Sur les traces berrichonnes de Gérard Depardieu », La Montagne, .
- ↑ Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 23.
- 1 2 3 Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, éd. Autres Temps, 2010, page 12.
- 1 2 Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 37.
- 1 2 Agathe Godard et François Pédron, « Gérard Depardieu. L'homme blessé », sur Paris Match, .
- ↑ Reproduction de la licence dans le livre du centenaire de la Berrichonne.
- ↑ Reportage sur Gérard Depardieu à l'occasion de la promotion du film La Dernière Femme sur le site de l'INA, .
- ↑ « Gérard Depardieu : ce que cache son coup de sang », Le Nouvel Observateur, .
- ↑ Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994, p. 151 et suivantes.
- ↑ Michel Mahéo, Gérard Depardieu : 25 ans de cinéma, Favre, , p. 14.
- ↑ [vidéo] Gerard Depardieu & Nathalie Baye - On n'est pas couché 24 février 2007 sur YouTube.
- ↑ Christian Grenier, « Gérard Depardieu (1948) » [archive du ], sur L'Encinémathèque (consulté le ) : « Chez Cochet, Gérard Depardieu a fait la rencontre d'une jeune comédienne issue d'un milieu bourgeois, Élisabeth Guignot, de sept ans son aînée. Les saisons théâtrales passant, les jeunes gens se rapprochent suffisamment pour envisager un mariage, fût-il à la détrempe. Ce sera chose faite en avril 1970, devant monsieur le maire de Bourg-La-Reine. ».
- ↑ Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, op. cit. p. 15.
- ↑ source : Getty Images.
- ↑ Gérard Lefort, « Gérard Depardieu a tourné dans quatre films de Marguerite Duras », Libération, .
- ↑ Biographie : Gérard Depardieu, Comme au cinéma.
- ↑ Véronique Lesueur, Patrick Dewaere, Paris, Presses de la Cité, (ISBN 978-2258034907), p. 61.
- ↑ Christophe Carrière, Patrick Dewaere : Une vie, Paris, Balland, , 250 p. (ISBN 978-2353151509, lire en ligne), p. 58.
- 1 2 Marc Esposito, Patrick Dewaere, documentaire sorti en 1992.
- ↑ Mado Maurin, Patrick Dewaere, mon fils : La Vérité, Paris, Le Cherche midi, , 295 p. (ISBN 978-2749105314), p. 23.
- 1 2 Marc Esposito, Mémoires d'un enfant du cinéma, Paris, Robert Laffont, , 552 p. (ISBN 978-2221239315), p. 195.
- ↑ Christophe Carrière, Patrick Dewaere : Une vie, Paris, Balland, , 250 p. (ISBN 978-2353151509, lire en ligne), p. 67.
- ↑ « Filmographie Gérard Depardieu », sur allocine.fr (consulté le ).
- ↑ « Lily Passion », sur rts.ch, (consulté le ).
- ↑ « Gérard Depardieu et Barbara : Une histoire d'amitié », sur parismatch.com (consulté le ).
- 1 2 3 Vincent Formica, « Cyrano de Bergerac sur France 2 à 14h : quel scandale a empêché Depardieu de décrocher un Oscar ? », sur Allociné.fr, (consulté le ).
- ↑ Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, p. 284 et suivantes.
- 1 2 3 4 5 6 (en) Richard Zoglin, « L'Affaire Gérard Depardieu », sur time.com, (consulté le ).
- 1 2 3 Nathalie Mattheiem et Jacques Cordy, « Scandale à la veille des Oscars. Stupéfait, Depardieu a-t-il gâché ses chances ? », sur lesoir.be, (consulté le ).
- ↑ « L'échec de « Vatel » plombe Gaumont », sur Libération, .
- ↑ « L'oreillette miracle de Gérard Depardieu », leparisien.fr, 2004-11-20cet00:00:00+01:00 (lire en ligne, consulté le ).
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Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- César du cinéma
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (en) Disney A to Z
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (ko + en) Korean Movie Database
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- Last.fm
- Shazam
- SoundCloud
- (en) AllMusic
- (en) Carnegie Hall
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Radio France
- (en) Metacritic
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :