Naissance | |
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Nom de naissance |
Françoise Madeleine Hardy |
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- |
Conjoint |
Jacques Dutronc (depuis ) |
Enfant |
Yeux | |
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Labels |
Disques Vogue, Pathé, Philips Records, Virgin Music |
Genres artistiques |
Pop française, musique de variétés, chanson française, ballade (en), bossa nova, Twist, slow (d) |
Site web | |
Distinction |
Victoire de l'artiste interprète féminine () |
Discographie |
Discographie de Françoise Hardy |
Françoise Hardy, née le à Paris (France), est une auteure-compositrice-interprète et actrice française.
Sur des mélodies mélancoliques qu'elle affectionne, le répertoire de Françoise Hardy est en grande partie le reflet des doutes, des interrogations et de l’anxiété que suscitent en elle les tourments des relations sentimentales et de la nostalgie en général.
Parallèlement à l'écriture de chansons, elle porte de l'intérêt à l’astrologie, dans laquelle elle voit un complément à la psychologie.
Biographie
Enfance, adolescence et apprentissage de la chanson
Françoise Hardy est née à la clinique Marie-Louise à la cité Malesherbes en haut de la rue des Martyrs, vers vingt et une heures trente pendant une alerte à la bombe lors de l'occupation allemande. Johnny Hallyday, son ami avec qui elle a vécu le même courant musical yéyé au début de leurs carrières, y est né également quelques mois plus tôt[1]. La jeunesse de Françoise Hardy se déroule en vase clos au 24, rue d'Aumale, dans le 9e arrondissement de Paris[2], auprès d’une mère aide-comptable, Madeleine Hardy, restée célibataire[3], et d’une sœur, Michèle, sa cadette née le et décédée en 2004[4]. Dans ce deux-pièces sa mère dort dans la salle à manger, et Françoise partage la chambre avec sa sœur[5].
Son père, Étienne Dillard[6], directeur d'une fabrique de machines à calculer, frère d'un jésuite, Victor Dillard, résistant, déporté à Dachau[7], est issu d'une famille bourgeoise de Blois. Marié à une autre femme, il est rarement présent et oublie souvent de payer la pension alimentaire ou les frais scolaires[8]. Il ne reconnaîtra ses filles que bien plus tard[9].
Françoise Hardy passe régulièrement les week-ends chez ses grands-parents maternels qui habitent Aulnay-sous-Bois, rue du Tilleul[10], avec une grand-mère qui se montre désagréable avec son entourage et avec elle par des brimades, ce qui l'a profondément affectée[11]. Quant à son grand-père, il se montre mutique à force d'être rabroué par sa femme, et ne lui adresse pour ainsi dire qu'une seule fois la parole, en 1962, quand elle est propulsée au devant de la scène, par cette simple question, « Es-tu heureuse au moins ? », qui la touche particulièrement ce jour-là, peu habituée à de la tendresse de sa part. Bien qu'elle fasse souvent des cauchemars la nuit chez ses grands-parents, elle cherche à se divertir la journée avec de la lecture, en dégustant les fruits du jardin potager, et plus tard devant la télévision, malgré les restrictions de sa grand-mère qui la laisse regarder uniquement les films le dimanche après-midi, et La Séquence du spectateur qui lui fait découvrir d'autres horizons. Reste qu'elle s'impatiente que sa mère revienne la chercher ou plus tard de rentrer avec sa sœur, parfois même à pied[12].
Françoise Hardy effectue sa scolarité dans une institution religieuse de la rue La Bruyère, chez les sœurs trinitaires[13],[14] à l'initiative de son père. Elle déteste cette école en raison de la situation familiale de ses parents qui ne vivent pas ensemble, son père qui paie tardivement l'écolage, sa différence sociale et d'âge qui lui fait sauter une classe, ou son introversion qui l'empêche de se lier avec les autres filles. Les rares bons souvenirs qu'elle en garde, ce sont les communions, pour les images pieuses et sa jolie robe, mais aussi celui d'avoir joué l'infante puis Chimène dans la pièce de théâtre Le Cid. Ses vacances d'été, elle les passe avec sa sœur pendant près de huit années en Autriche, chez Hedwig Welser (tante Hedi) et ses enfants qui ne parlent pas un mot de français, dans la maison Plumeshof, entre Innsbruck et Natters. Elles s'y rendent seules avec l'Orient-Express, sans leur mère, et pour elle cette séparation est encore une déchirure les premières années. Elles y vont pour apprendre l'allemand sur les conseils d'un ami de leur mère, le baron Gilbert von Giannellia. C'est dans ce paradis perdu, où elle garde de bons souvenirs, qu'elle découvre les œuvres de Simone de Beauvoir, qui la passionne, à l'Institut français d'Innsbruck où elle peut emprunter des livres[10],[12].
Complexée et sentimentale[15], la jeune Françoise se réfugie dans la lecture et l'écoute des chansons diffusées à la radio. Ses premiers souvenirs musicaux vont de Georges Guétary, son préféré parce qu'elle le trouve beau, à Tino Rossi, Luis Mariano, et Charles Trenet. Mais c'est surtout la découverte, sur la station Radio Luxembourg, qui passe du rock 'n' roll et de la musique pop, qui va changer sa vie. Elle déclare à ce sujet « c'est venu au début des années 60, quand ma mère a acheté une radio, et en tournant le bouton je suis tombée sur une station anglaise qui était Radio Luxembourg anglais, et cela a été déterminant dans mon existence, car c'est là où j'ai découvert une musique qui me touchait au-delà de tout, et d'un seul coup il n'y a eu que cela qui a compté pour moi ». Elle apprécie particulièrement The Everly Brothers, Elvis Presley, Cliff Richard (Move It, Livin' Lovin' Doll, Travellin' Light), Brenda Lee et sa chanson I'm Sorry qu'elle trouve sublime. À cette époque elle aime acheter ses disques dans une boutique rue de la Chaussée-d'Antin en face des Galeries Lafayette, et quand cette boutique, qui paraissait branchée, n'avait pas ce qu'elle demandait, ce qui arrivait assez souvent, elle ressortait avec une sorte de fierté en se disant qu'elle connaissait des choses géniales que ces disquaires ne connaissaient pas[5]. À seize ans, comme récompense de sa réussite à son premier bac en , elle demande une guitare[16].
« J'avais demandé une guitare quand j'ai été reçue à mon premier bac. On m'a demandé ce que je voulais comme récompense alors j'ai demandé une guitare. Et puis, une fois que j'ai eu mon deuxième bac, alors je me suis occupée de la guitare que j'avais délaissée pendant un an, enfin dont je ne m'étais pas occupée du tout pendant un an, et puis j'ai fait quelques chansons. »
— Visiteur d'un soir, RTS,
Aidée d’une méthode d'apprentissage sommaire, elle s’essaye à poser quelques accords sur des mots qui traduisent ses états d'âme et se met à rêver d’un métier ayant un rapport, de près ou de loin, avec le milieu musical[17].
Le elle assiste comme spectatrice au premier festival international de rock au palais des Sports à Paris, pour voir Richard Anthony. Mais alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle reste scotchée par la performance de Johnny Hallyday, qui surpassait celle de Richard Anthony[5].
Après une première année d’études supérieures à la Sorbonne, en allemand, une annonce dans le journal France-Soir, dans la rubrique Les Potins de la commère, retient toute son attention, car son rêve est de faire un disque : la maison de disques Pathé-Marconi souhaite auditionner de jeunes chanteurs[Note 1]. Françoise obtient un rendez-vous et passe un essai qui reste sans suite, mais cela l'encourage à continuer car ils ne l'ont pas jetée dehors[18]. Avant de contacter d’autres sociétés, elle s'inscrit au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, elle y reste deux ans[19].
Elle se présente ensuite chez les disques Vogue, un label qui possède Johnny Hallyday dans son catalogue et qui souhaite trouver son pendant féminin. Elle auditionne une première fois juste avant les vacances d'été dans les studios d'enregistrement à Villetaneuse, mais après sa prestation auprès de musiciens du studio on lui conseille d'apprendre la mesure avec un pianiste, pour que les musiciens puissent l'accompagner. L'ingénieur du son de Vogue, André Bernot, la contacte après les vacances pour prendre de ses nouvelles et lui propose des cours de solfège. La deuxième audition a lieu dans les bureaux parisiens de Vogue auprès du responsable des auditions Jacques Wolfsohn, qui quelques minutes après lui demande les coordonnées de ses parents car il veut lui faire signer un contrat. De cette audition, Françoise Hardy déclare en 2016 : « cela a vraiment été le plus grand bonheur de ma vie professionnelle. Je me revois encore sortant du 54 rue d'Hauteville où étaient les bureaux de la maison Vogue, et étant dans la rue comme sur un nuage et en ayant envie d'embrasser tous les passants »[5]. Le , le directeur artistique de Vogue lui fait signer le contrat[8].
Débuts dans la chanson : les années « Vogue »
Les cours prodigués par le Petit Conservatoire de la chanson font l’objet d’une émission télévisée hebdomadaire, intitulée En attendant leur carrosse et diffusée sur l'unique chaîne en noir et blanc de la RTF. « Mademoiselle Hardy » y fait sa première apparition le avec une chanson titrée La Fille avec toi[20]. L’enregistrement de son premier 45 tours est bouclé le [21]. Sur ce disque se trouve l'adaptation française d’une chanson américaine (Oh oh chéri), sur laquelle mise la production, et trois de ses propres compositions. Peu avant sa sortie chez les disquaires, la chanteuse le présente avec fierté à Mireille dans l’émission du . Les quatre titres ne tardent pas à être diffusés par la radio. Bien accueillis par la jeunesse, 2 000 exemplaires du 45 tours sont achetés en trois mois.
Lors de l'été 1962, Françoise Hardy rencontre Jean-Marie Périer, photographe du magazine Paris Match, puis de Salut les copains - place du Tertre pour une séance photo à la demande de l'éditeur Daniel Filipacchi, qui ne fut guère enthousiasmante, car elle s'avère peu conciliante et lui, mal inspiré. Néanmoins, lors du tirage des photographies, Jean-Marie Périer la trouve particulièrement photogénique et demande une deuxième séance photo à Jean Georgieff, chargé des relations publiques pour Vogue. Cette rencontre a lieu chez elle en présence de sa mère, dans le modeste appartement de la rue d'Aumale. Jean-Marie Périer découvre alors toute l'étendue sociale qui les sépare, ce qui l'émeut, en voyant Françoise Hardy chez elle, devant son étagère de bureau qui représente toute sa vie, alors que lui vit dans un hôtel particulier avec le monde entier qui défile. Par la suite, Jean Georgieff informe Françoise Hardy qu'elle ne laisse pas indifférent Jean-Marie Périer. Elle découvre ensuite qu'il a été élevé par François Périer, tout en étant le fils biologique d'Henri Salvador, ce qui change son regard sur lui, devinant la complexité des rapports avec ses parents, comme elle avec les siens. L'étendue des connaissances de Jean-Marie par rapport à elle, l'attire encore davantage[22],[23]. Cet amour grandissant, la mère de Françoise lui suggère de prendre son indépendance, elle décide donc d'acheter un studio sous les toits au 8, rue du Rocher. De son côté, Jean-Marie Périer prend une colocation avec Régis Pagniez, rue du Faubourg-Saint-Honoré[24].
Pour le grand public, la chanteuse se révèle dans la soirée du dimanche . Ce soir-là, de nombreux téléspectateurs attendent les résultats du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République ; dans l’un des intermèdes musicaux Françoise Hardy apparaît pour chanter Tous les garçons et les filles. Dès le lendemain et les jours suivants, ce titre va se démarquer des trois autres sur les ondes radio et dans les juke-boxes et devenir un « tube » incontournable. À la fin de l’année, 500 000 exemplaires du 45 tours ont été vendus[25].
La presse s'empare du phénomène. Paris Match la met en couverture de son numéro du et la consacre nouvelle « idole » de la chanson. Ce succès, porté par la vague « yéyé », lui vient également de ses talents d’écriture et de composition, peu courants chez les nouveaux interprètes de ce début des sixties. La chanteuse enregistre d’autres disques et Claude Lelouch, alors inconnu, la filme dans une fête foraine sur une balançoise pour un des tout premiers Scopitones. Le , à Londres, elle défend les couleurs de Monaco au Concours Eurovision de la chanson avec une de ses nouvelles compositions, L’Amour s’en va (qui se classe à la 5e place). Le cinéaste Roger Vadim la remarque et la fait débuter au cinéma dans Château en Suède, adaptation de la pièce de théâtre éponyme écrite par Françoise Sagan. Après divers galas et tournées, Françoise Hardy fait ses premiers pas sur la scène de l'Olympia durant huit semaines à partir du , en covedette avec Richard Anthony, pour un « Musicorama » organisé par Europe 1[26].
Fin 1963, le 45 tours, en tête des ventes durant onze semaines, atteint le million de disques vendus. La chanson Tous les garçons et les filles franchit alors les frontières. Traduite en Quelli della mia età, elle connaît sensiblement le même succès en Italie, se classant 1ère au hit-parade et se vendant à 255 000 exemplaires[27],[28]. L'età dell'amore (Le temps de l'amour) connaît également un grand succès en Italie, se classant 2e en [29]. À la suite de ces succès, la chanteuse est sollicitée pour participer en chanson à quelques films musicaux, genre très prisé du public italien. Ses interprétations en anglais sont également bien accueillies outre-Manche, principalement la reprise d’un standard américain, Catch a Falling Star, en 1964.
Sa popularité atteint l'Espagne, les Pays-Bas, le Danemark, le Canada, le Japon et les États-Unis où le magazine de mode Vogue publie un reportage de quatorze pages illustrées de photographies réalisées par William Klein[30]. D’autres succès suivent : C'est à l'amour auquel je pense, Le temps de l'amour d'André Salvet et Lucien Morisse (sur une musique de Jacques Dutronc, la musique donne Fort Chabrol, joué par le groupe Les Fantômes), les chansons s'enchaînent à un rythme soutenu, Ton meilleur ami, Le premier bonheur du jour, L'amour d'un garçon, Saurai-je ?, Va pas prendre un tambour, Le sais-tu ?, Pourtant tu m'aimes, Je veux qu'il revienne, Mon amie la rose, Dis-lui non, Dans le monde entier, Ce petit cœur, L’amitié, Le temps des souvenirs, La maison où j'ai grandi, Je ne suis là pour personne, Voilà, Rendez-vous d'automne, Ma jeunesse fout l'camp, Des ronds dans l'eau, Je ne sais pas ce que je veux, À quoi ça sert ?, etc. Des chansons certes, mais l’image aussi : les minijupes, les boots blanches et le visage sous la frange des cheveux. Image qui évolue sous l’influence de son compagnon Jean-Marie Périer. Des couturiers, comme André Courrèges, Yves Saint Laurent, Paco Rabanne, la choisissent comme ambassadrice de mode, comme Marc Bohan, qui réalise pour elle une robe d'artiste à partir des dessins de Sonia Delaunay[31]. Jean-Marie Périer la conseille dans tout ce qui touche à sa carrière, l’incitant aussi à accepter d'autres rôles au cinéma. Par ailleurs, il lui fait découvrir et aimer la Corse et lui suggère d'acheter un terrain et d’y faire construire une maison sur les hauteurs du village de Monticello.
L'année 1965 débute par une tournée française avec Hugues Aufray[32], où elle étrenne une tenue de scène créée par le couturier Courrèges[33]. Cette année-là, elle conforte sa renommée en Grande-Bretagne où deux adaptations de ses compositions, However Much (Et même) et surtout All Over the World (Dans le monde entier), sont honorablement classées au hit-parade pendant plusieurs semaines, de janvier à . Il en est de même en Allemagne, où la chanson Frag’ den Abendwind gagne la faveur du public au lendemain d’un show télévisé qui lui est consacré fin avril[34].
Après une courte participation dans la dernière scène du film Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat?) de Clive Donner[36], elle se produit pendant deux semaines de au cabaret de l’hôtel Savoy à Londres où elle porte une variante de l’ensemble blanc de Courrèges. Suivent le tournage en Grèce d’Une balle au cœur — film réalisé par le jeune cinéaste Jean-Daniel Pollet, une tournée estivale de juillet à mi-septembre (France, Espagne, Allemagne, Suisse, Italie) et le deuxième passage à l’Olympia, en « vedette américaine » des Compagnons de la chanson[Note 2], à partir du . Puis elle fait une apparition dans Masculin Féminin, de Jean-Luc Godard. L'année 1965 se clôt le avec un divertissement télévisé, tourné à Londres, qui lui est entièrement consacré : Piccadilly Show[37].
Du 27 au , elle participe au 16e Festival de la chanson de Sanremo[Note 3] puis fait une tournée en Allemagne de l'Ouest, du au (Berlin, Munich, etc.). En juin, deuxième tour de chant au Savoy de Londres — sa tenue de scène : le smoking, créé par Yves Saint Laurent. Reconnaissant en elle l’un des personnages qu'il a en tête pour son futur film, le metteur en scène John Frankenheimer l'engage sur le tournage de Grand Prix, une superproduction sur les courses automobiles. Cinq mois durant, elle est présente sur pratiquement tous les circuits de Formule 1 : Monaco, Spa-Francorchamps, Zandwoort, Monza, etc. Pour la première projection publique du film, elle est invitée par la Metro-Goldwyn-Mayer avec la vedette française qui joue l’un des premiers rôles, Yves Montand, à se rendre à New York, le . À cette occasion, la Warner, en accord avec Vogue, diffuse ses disques sur le marché américain. Pour les promouvoir, Françoise Hardy participe à quelques shows télévisés et fait l'objet de reportages dans les magazines. Elle figure sur la « photo du siècle » prise par Jean-Marie Périer en avril 1966, qui réunit 46 vedettes françaises du yéyé.
En 1967, elle crée « Asparagus », sa propre maison de production et signe un nouveau contrat avec Vogue pour la distribuer. En mars, elle chante à nouveau pendant trois semaines au cabaret du Savoy. En , lors d'un séjour dans la nouvelle maison corse de la chanteuse en compagnie de Jacques Dutronc et sa bande de copains, le couple Dutronc-Hardy se forme, mais elle se rend compte rapidement que leurs longues séparations lui sont éprouvantes, d'autant plus qu'il a de nombreuses aventures féminines[8]. En , alors que Michel Denisot déclare à Jacques Dutronc que Françoise Hardy lui avait confié dernièrement qu'elle avait écrit beaucoup de chansons pour lui faire comprendre ses sentiments et qu'il ne les écoutait pas, Jacques Dutronc lui rétorque : « c'est ce qu'elle croit, je sais qu'il y en a une qui m'est totalement dédiée, elle s'appelle Voilà »[38]. Cette chanson, sortie en 1967, évoque la déclaration d'une femme trompée à celui qu'elle aime. Femme idéaliste, elle évoque toutes ses frustrations dans ses chansons. Les tournées se font à un rythme soutenu : 73 récitals en France, 15 galas au Canada (ces derniers, en compagnie d'Udo Jürgens) et une tournée africaine en Guinée, au Gabon, en Côte d'Ivoire avec Jean-Jacques Debout en vedette américaine.
En Françoise Hardy tourne un film franco-allemand avec le chanteur Udo Jürgens, Françoise et Udo sous la direction de Pierre Koralnik. Le scénario du film, la rencontre inopinée des deux grandes vedettes de l'époque, où l'on peut entendre une Françoise Hardy parlant très bien l'allemand dans différents lieux : Saint-Cast en Bretagne chez Bernard Buffet, dans un train pour Paris, l'aéroport de Paris-Orly, à Klagenfurt en Autriche, au château Ottmanach. Au fil de ce voyage, ils chantent plusieurs extraits de chansons de leur répertoire respectif et font différentes rencontre, comme Georges Brassens, Paco Rabanne, Eugène Ionesco. Néanmoins, les scènes dans le lit d'une chambre de l'hôtel Régina, ont beaucoup choqué les dirigeants de l'ORTF qui ont décidé de le déprogrammer. Il sera diffusé pour la première fois en France le dans l'émission Rembob'INA[39],[40],[41].
En , Françoise Hardy se produit dans les universités britanniques : Brighton, Cambridge, Liverpool, Durham, Birmingham et Southampton. Du au , elle effectue un périple en Afrique du Sud : Pretoria, Johannesbourg, Durban, Le Cap[42]. À partir du , elle se produit pour la quatrième fois pour trois semaines au cabaret du Savoy de Londres[43]. Le couturier Paco Rabanne lui « façonne » pour l’occasion une impressionnante combinaison métallique (d'un poids imposant de 38 kg[44]) qui fait sensation[45]. Le couturier poursuivra sa collaboration avec la chanteuse et créera l’événement en lui faisant porter « la mini-robe la plus chère du monde » — faite de plaquettes d’or incrustées de diamants —, lors de l’inauguration de l'Exposition internationale de diamants, le 1968, alors que la révolte étudiante gagne la France. Face aux « événements » qui prennent de l’ampleur, son directeur artistique lui conseille de s’éloigner de la capitale. Elle regagne alors sa maison en Corse avec Jacques Dutronc. Le calme à peu près revenu dans l’Hexagone, la chanteuse s’envole pour le Congo, afin d’honorer trois galas prévus à Kinshasa, les 7, 8 et [46].
Après ces dernières prestations, Françoise Hardy, soutenue par son manager Lionel Roc, remet en cause les conditions de son contrat concernant la société « Asparagus ». Un procès entre les deux parties est engagé. Les tournées sont alors temporairement interrompues[47]. Françoise Hardy déclare à ce sujet : « En mon for intérieur je savais que cette pause dans les tournées serait prolongée indéfiniment car un trac récurrent m’obsédait, des voyages incessants et les séparations m’étaient éprouvantes[48]. ». En attendant le dénouement du procès, elle se consacre à l’enregistrement de chansons en anglais, allemand et italien, tout en poursuivant la préparation de son album en français.
Son temps libre est mis à profit pour suivre des cours de psychologie avant de se tourner vers l'astrologie traditionnelle. Ce choix est guidé par une première expérience faite en 1963, où un concours de circonstances lui avait fait consulter l’astrologue André Barbault. Les révélations qu’il avait faites sur sa personnalité secrète l’avaient troublée et avaient piqué sa curiosité[49].
Retardées par les « événements de mai », les publications de son neuvième album et de l’édition française de son deuxième album chanté en anglais paraissent en décembre. Le premier est porté par la chanson Comment te dire adieu, dont le texte a été écrit par Serge Gainsbourg. Le second ne bénéficie d’aucune promotion et passe inaperçu.
Françoise Hardy gagne son procès ; les conditions du contrat, jugées abusives, ont été revues en sa faveur. Le cours des enregistrements se poursuit, mais devant la persistance de divergences de vues avec ses associés, Françoise Hardy n'a pas l'intention de renouveler son contrat avec les disques Vogue. Celui-ci prend fin en , mais avant tout elle veut faire reconnaître ses droits sur ses compositions passées. Pour ce faire, elle engage une seconde bataille juridique.
La chanson Comment te dire adieu est un des gros succès de l'année 1969. Ce retour au sommet du hit-parade redonne un coup de fouet à sa carrière mais ne fait pas plier sa volonté de ne plus se produire sur scène. Ses prestations ne se font plus que sur les plateaux de télévision et, autant que possible, en play-back. La rumeur sur son désir de délaisser la scène au profit du disque se propage.
Fin 1969, le verdict du procès tombe : la firme Vogue est déclarée propriétaire des chansons produites de à . Ne sont donc concédés à la chanteuse que les droits sur celles produites par la société « Asparagus ». La rupture étant consommée, Françoise Hardy fonde sa propre société de production, « Hypopotam » et, pour préserver les droits éditoriaux de ses chansons, crée la société d’édition « Kundalini »[50]. Sans tarder, elle publie les chansons qu’elle a enregistrées en langues étrangères au cours de l’année écoulée : pour le marché anglophone l’album One-Nine-Seven-Zero, pour l'Allemagne l’album Träume, et pour l'Afrique du Sud la compilation Françoise in Italian.
Message personnel
En 1970, Françoise Hardy s’associe avec la société Sonopresse pour assurer la distribution de ses futures productions sur le territoire français.
Ce nouveau départ en tant que productrice à part entière est inauguré par une compilation sobrement intitulée Françoise et par l'album Soleil. En 1971 paraît l'album La Question, et en 1972 l'album Et si je m'en vais avant toi suivi d'un single intitulé T’es pas poli, duo chanté avec le comédien Patrick Dewaere. Malgré l'entière satisfaction qu'ils ont apportée à la chanteuse, les albums n'ont pas emporté l'adhésion du public et restent confidentiels. Son contrat avec Sonopresse n’est pas reconduit. Françoise Hardy édite alors son quatrième album chanté en anglais, sous label de sa société « Kundalini ».
Par ailleurs, l’intérêt qu’elle porte à l'astrologie s’ébruite. Si bien qu’elle reçoit des propositions de travail qu’elle trouve prématurées mais qu’elle accepte pour se perfectionner auprès d’astrologues confirmés[49].
Un nouveau contrat est signé en 1973 avec WEA. La chanteuse, qui aspire à changer de registre, se met en quête de mélodistes. La collaboration avec l'auteur-compositeur Michel Berger sera une étape marquante dans sa carrière. Après la naissance de son fils Thomas le , elle entre en studio pour l'enregistrement de l'album Message personnel. L'important succès qu'il rencontre lui permet de faire un retour remarqué.
Fin 1974, l’astrologue Jean-Pierre Nicola lui demande de travailler avec lui pour une revue spécialisée[Note 4]. Elle tracera ainsi son chemin en experte qui l’amènera à ce que Michel Bassi, alors directeur de Radio Monte-Carlo, lui confie en 1980 une émission hebdomadaire qu'elle animera avec son mentor, Jean-Pierre Nicola. Parallèlement, sont enregistrés son unique album-concept, “Entr’acte”, et trois 45 tours dont celui de la bande originale du film de Claude Lelouch Si c'était à refaire, dans lequel elle apparaît, le temps de chanter Femme parmi les femmes.
Musique saoule
L’éducation de son fils Thomas, lui fait délaisser l’écriture de chansons. Chez EMI, le tandem Gabriel Yared / Michel Jonasz lui concocte trois albums aux colorations funky et jazzy. Nous sommes en 1978, en pleine période « Disco », et le succès de J'écoute de la musique saoule lui attire un plus jeune public. Le , le couple Hardy-Dutronc se marie devant le maire de Monticello en Corse, entouré de ses amis. Tamalou est sur toutes les ondes. Françoise Hardy renoue, certes, avec le succès mais ces chansons ne la satisfont guère.
« J’ai toujours été la même, j’aime les belles chansons lentes sur fond de violons. Je n’aime que les chansons tristes »
— Magazine Best, no 62, .
En 1982, la graphologie éveillant son intérêt depuis quelque temps, Françoise Hardy la conjugue avec l’astrologie, en collaboration avec la graphologue Anne-Marie Simond,diffusée dans une nouvelle émission radiophonique, Entre les lignes, entre les signes. Au printemps sort son album Quelqu'un qui s'en va[Note 5], la chanson Tirez pas sur l'ambulance sort en single et en vidéo-clip à la télévision : la silhouette est inchangée mais les cheveux sont maintenant coupés plus court. La quarantaine est proche et elle ne se voit pas chanter au-delà de cet âge. Cependant, elle reprend la plume et sort deux 45 tours : Moi vouloir toi, sur une musique de Louis Chedid en 1984, et V.I.P. en 1986, dont elle écrit les paroles sur une composition de Jean-Noël Chaléat. Avant de sortir le duo Et si je m'en vais avant toi avec Étienne Daho, à l'occasion d'une émission Les Enfants du rock consacrée à ce dernier, elle écrit également des chansons pour Diane Tell (dont Faire à nouveau connaissance) et Julien Clerc (dont Mon ange).
Partir quand même
En 1988, au bout de vingt-six ans de carrière, Françoise Hardy arrête la chanson, en déclarant que Décalages sera son dernier album (elle en a écrit tous les textes). Porté par le titre Partir quand même (sur une musique de Jacques Dutronc), cet album devient disque d'or en quelques semaines.
Tenant tout de même à garder un contact avec le milieu de la chanson, elle écrit pour Julien Clerc (Fais-moi une place), Patrick Juvet, Viktor Lazlo, Jean-Pierre Mader (En résumé, en conclusion) et Guesch Patti, puis crée des versions nouvelles pour une compilation de ses chansons. Elle participe à des disques caritatifs ou collectifs ; en 1992, elle s'investit dans la production et la promotion du premier album d'Alain Lubrano, qu'elle soutient notamment en chantant en duo le titre Si ça fait mal, dans diverses représentations, dont l’émission télévisée Taratata. Elle répond aux demandes de collaboration de Malcolm McLaren (Revenge of the Flower) en 1994, et de Damon Albarn du groupe Blur (To the End) en 1995. D’autre part, même si son contrat avec RMC n’est pas renouvelé, Françoise Hardy continue à mener de front son activité d’astrologue ; coauteure de quelques ouvrages sur le sujet, elle collabore à des revues spécialisées, et tient durant cinq années une rubrique quotidienne sur la station de radio RFM.
Retour à la chanson
Stimulée par le directeur artistique Fabrice Nataf et le chanteur Étienne Daho, qui voudraient la voir enregistrer de nouveau, Françoise Hardy se met en quête de maisons de disques prêtes à l’accueillir. Son choix se porte sur la société Virgin. Le contrat est signé en [51]. L’album de son retour, Le Danger, paraît en . Il est axé sur des mélodies rock, composées par Alain Lubrano et Rodolphe Burger, et confirme que la plus grande source d’inspiration de la chanteuse a été et sera toujours la souffrance et la douleur des sentiments. Mais les critiques positives de la presse auront peu d'influence sur les ventes.
Le , Julien Clerc, qui fête ses cinquante ans au palais des Sports de Paris, invite quelques grands noms de la chanson française dont Françoise Hardy et réussit à la faire chanter à ses côtés[Note 6].
En 2000, elle enregistre Clair-obscur après quatre ans de silence. Son fils, Thomas Dutronc, l'accompagne à la guitare sur quelques morceaux de cet album composé de duos et de reprises. Le disque de la chanson Puisque vous partez en voyage, reprise de Mireille[52], chantée en duo avec Jacques Dutronc, contribue à le propulser disque d'or et à ce qu'il soit nommé aux Victoires de la musique 2001, dans la catégorie « meilleur album de l’année ». Aussitôt après, elle se met à la rédaction d’un exposé sur l’astrologie, Les Rythmes du zodiaque, publié à la fin et qui rencontre un certain succès.
En , Françoise Hardy se voit diagnostiquer un lymphome du MALT, heureusement celui-ci s'avèrera peu agressif[53]. Néanmoins, elle reprend le chemin des studios d’enregistrement. Son fils fait à nouveau partie de l’aventure en tant que musicien et réalisateur de quelques titres. À l’automne, le disque Tant de belles choses donne l’opportunité à Françoise Hardy de faire un come-back dans les pays voisins (plus particulièrement en Allemagne) et au Canada. Grâce à cet album, certifié disque d'or un mois après sa sortie, elle est distinguée comme artiste interprète féminine de l'année aux 20e Victoires de la musique, le [Note 7].
Dans les médias, le mot « idole » est depuis longtemps tombé en désuétude. Celui d’« icône » l’a remplacé. Françoise Hardy devient une référence reconnue et une inspiratrice revendiquée, aussi bien en France qu’en Grande-Bretagne ou au Québec. Pour couronner une carrière d’auteure et d'interprète depuis plus de quarante ans, la chanteuse est reçue le sous la coupole de l’Institut de France pour lui remettre la grande médaille de la chanson française, décernée par l'Académie française. À ce moment sort Parenthèses, album de chansons interprétées en duo avec Maurane, Julio Iglesias, Henri Salvador, Alain Souchon, Alain Bashung, Arthur H, Ben Christophers, Benjamin Biolay, l’acteur Alain Delon et la pianiste Hélène Grimaud, ses propres titres ou ceux de Charles Trenet, Brigitte Fontaine ou Benjamin Biolay. Cinq mois plus tard, l'album est certifié disque de platine[54].
En 2007, poussée par les Éditions Robert Laffont, Françoise Hardy s'attelle à la rédaction de ses mémoires. Le livre paraît en octobre 2008 sous le titre Le Désespoir des singes… et autres bagatelles[55]. Certains aspects de sa vie professionnelle et privée sont ainsi révélés, comme l'euthanasie de sa mère ou son « coup de foudre » pour un artiste « particulièrement brillant et ambigu », ce qui transforme sa relation physique avec Dutronc en rapport fraternel[56].
« Je me suis évertuée à restituer la vérité avec autant d'exactitude et de sensibilité que possible[57] J’espère seulement avoir été impudique… avec pudeur[58]. »
Placé dans le peloton de tête des ventes au cours des trois mois suivant sa parution, l’ouvrage se trouve être l’un des plus lus en 2008 selon le palmarès L'Express-RTL[59] et fait partie des six titres en lice pour le prix Essai France Télévisions 2009[Note 8].
Dès le début de l’année 2009, la chanteuse commence à chercher des chansons pour un prochain album. La Pluie sans parapluie paraît au printemps 2010. Pour cet album, Françoise Hardy est nommée aux Victoires de la musique 2010 dans la catégorie « Artiste interprète féminine de l’année » mais ne remporte pas de trophée.
Le , le contrat qui la lie à EMI Music France est prolongé pour que soit entreprise la réalisation d’un autre album[60].
Cinquante ans de carrière et 28e album
Depuis la parution de son premier album, Tous les garçons et les filles, en , cinquante années se sont écoulées. Pour célébrer ce jubilé, deux publications, intitulées toutes deux L’Amour fou, paraissent fin octobre et début : un roman et un nouvel album.
« Les anniversaires n’ont jamais été ma tasse de thé mais publier en même temps un album qui me ressemble plus que les autres et le récit de l’histoire que j’aurai vécue toute ma vie et qui aura inspiré la plupart de mes textes, est ma façon de marquer le coup[61]. »
Le , à la 28e cérémonie des Victoires de la musique, la chanteuse est nommée dans la catégorie « Artiste et interprète féminine de l'année », L’Amour fou dans la catégorie « Album de chansons de l'année », mais aucun trophée n’est remporté.
La chanteuse s’octroie une année sabbatique.
Début , l’album Message personnel, l’un des albums marquants de son parcours musical, est réédité sous un coffret spécial anniversaire quarante ans après sa première édition.
Françoise Hardy fête ses 70 ans en . Voilà un peu plus de dix ans qu’elle se bat contre un lymphome du MALT ; les symptômes s’étant aggravés, elle ne se sent pas la force d’entrer à nouveau en studio d’enregistrement. Lorsqu'elle évoque la suite de sa carrière, elle juge ne pouvoir faire mieux que ce qu’elle a fait, dit ne plus avoir d’inspiration : « Je crois que j’en suis arrivée à ce point. […] Il faudrait qu’il se passe quelque chose d’inattendu, d’insolite, ou que je retrouve un peu d’énergie parce qu’avec mes problèmes de santé qui ont augmenté ces dernières années… »[62].
Son année sabbatique prenant fin, elle se met alors à rédiger un essai où elle revient sur son parcours, fait part de ses admirations, de ses agacements, de son amour pour la littérature, livre ses réflexions sur la société, la maladie et la vieillesse. L'ouvrage est publié le sous le titre Avis non autorisés…. Lors de la promotion de cet essai, certains organes de presse annoncent l'arrêt de sa carrière musicale. De fait, lors d’entretiens accordés à quelques médias, Françoise Hardy, qui apparaît très amaigrie, avec quelques difficultés à marcher, laisse entendre qu’elle a tourné le dos à la chanson, refusant ce qui lui est proposé dans ce domaine[63].
Moins d’un mois après sa parution, le livre atteint les 62 000 exemplaires vendus mais, victime d’une mauvaise chute survenue entre-temps (le ), Françoise Hardy se voit contrainte d’en interrompre la promotion[64],[Note 9]. Comme elle est fragilisée par cet accident venu se greffer sur les ennuis de santé, une hospitalisation prolongée s'avère nécessaire. Sortie de l’hôpital à la mi-juillet, Françoise Hardy poursuit ses traitements médicaux en clinique.
Allant mieux quelques mois plus tard, elle accepte la proposition du journaliste Marc-Olivier Fogiel d’être son invitée pour un prochain numéro du Divan. L’émission est diffusée en seconde partie de soirée sur France 3, le [65].
Le , son fils Thomas confirme sur RTS Un, qu’« elle s'en est sortie quasi complètement […] son cancer est en rémission […] »[66].
Un éventuel retour en studio d’enregistrement est-il envisageable ? Un temps, la promotion de l’album collégial, It's a Teenager Dream, initié et réalisé par le producteur Dominique Blanc-Francard[67] (sorti le ), où elle reprend True Love Ways (en), un standard de Buddy Holly, laisse croire qu’elle a renoué avec les studios. Mais dans les interviews qu’elle accorde, elle tient à préciser que l’enregistrement de la chanson a été exécuté en (voir la section « Collaborations »).
Point de retour en chanson donc mais, pressée de questions à ce sujet… « Bon, évidemment, si on m’emmène demain une mélodie à laquelle je ne peux pas résister… »[68].
En ce qui concerne les enregistrements passés de la chanteuse, le retour en force du vinyle[Note 10] se confirmant depuis quelque temps, incite divers labels à rééditer la totalité de ses albums sous ce format pour les distribuer à l’international[Note 11]. Cette campagne de réédition, entamée en 2013, s'est poursuivie avec régularité à partir de 2016 ; elle s’achèvera sans doute au cours de l’année 2018 (voir la section « Albums studio »).
Dans les quelques interviews qu’elle accorde dans les médias à l’occasion de ces rééditions, Françoise Hardy apparaît en bonne forme, « ragaillardie », comme le soulignent quelques journalistes[69].
Un an et demi après son accident de santé, Françoise Hardy relate cet épisode dans un livre intitulé Un cadeau du ciel. L’ouvrage paraît le . Elle y témoigne de la lutte contre la maladie et livre des réflexions sur l’amour, l’amitié, la spiritualité, la médecine quantique[70]…
Quant au retour en studio : « Ça je ne sais pas. Je ne peux pas dire ‘‘plus jamais’’[71]. »
En , un hebdomadaire d’information révèle que Françoise Hardy a discrètement repris le chemin des studios d'enregistrement[72]. Le , le label Parlophone annonce la sortie prochaine d'un nouvel opus. Celui-ci paraît le et s'intitule Personne d'autre ; il s'agit là de son 28e album.
Maladie
Le , elle accorde un entretien à RTL dans lequel elle annonce être atteinte d'un nouveau cancer, dont le traitement l’a rendue sourde d'une oreille[73]. Elle indique qu'il sera dorénavant impossible pour elle de chanter, ce qui laisse présager la fin de sa carrière musicale.
Atteinte d'un cancer du larynx, elle demande le droit à l'euthanasie en France et reproche, en , au président de la République l'enlisement du débat sur ce sujet au sein de l'Assemblée nationale[74]. Elle avait déclaré, fin , sur les ondes de RTL : « Je suis dans un état de souffrance vraiment cauchemardesque la plupart du temps »[75].
Le , elle confie se sentir « proche de la fin »[76]. Le lendemain, Le Dauphiné libéré rapporte par erreur le décès de la chanteuse, que Thomas Dutronc dément sur son compte Instagram[77].
Vie privée
Françoise Hardy a partagé la vie du chanteur et acteur de cinéma Jacques Dutronc de 1967 aux années 1990. Ils ont eu un fils, Thomas Dutronc, né le , et se sont mariés le à Monticello en Haute-Corse. Depuis leur séparation, ils n'ont pas coupé les ponts et restent mariés ; elle vit à Paris et lui a refait sa vie avec une ancienne maquilleuse, rencontrée sur l'un de ses films et réside dans la maison familiale sur les hauteurs de Monticello[78].
- 1944
Naissance de Françoise Hardy, le 17 janvier, à Paris, d’une mère, Madeleine Hardy, célibataire issue d’un milieu modeste, et d’un père, Étienne Dillard[79], marié de son côté et venant d’une « grande famille bourgeoise originaire de Normandie »[80].
- 1945
Naissance de sa sœur Michèle, le , à Paris[81].
Les deux sœurs passent leur enfance entre l’appartement familial au 24, rue d’Aumale dans le 9e arr. de Paris et le pavillon d’Aulnay-sous-Bois, rue du Tilleul, de ses grands-parents maternels, Alexandre et Jeanne Hardy (née Milot)[82].
- 1962
À partir de septembre, Françoise Hardy est en couple avec Jean-Marie Périer, photographe du magazine Salut les copains[83].
Elle habite un studio acheté au 8, rue du Rocher dans le 8e arr. de Paris[84].
- 1965
Elle achète un terrain et fait construire une villa sur les hauteurs du village de Monticello en Balagne (Haute-Corse)[85].
- 1966
En juillet, pendant le tournage du film Grand Prix, réalisé par John Frankenheimer, elle entame une relation, dans laquelle « il n’y avait rien à espérer sur le long terme », avec un jeune acteur anglais, Peter McEnery, qui vient de tenir un des rôles principaux dans le film La Curée, réalisé par Roger Vadim[86].
Son aventure avec l’acteur prend fin en novembre. Redevenue célibataire, elle sort régulièrement avec son éditeur, Jacques Wolfson, flanqué de son assistant et guitariste Jacques Dutronc[87].
- 1967
Fin août à fin septembre, Jacques Wolfson et Jacques Dutronc — devenu chanteur, et accompagné de sa bande de copains —, sont invités par Françoise Hardy dans sa villa de Monticello « sous le prétexte symbolique de pendre la crémaillère ». Durant ce séjour, Dutronc entre dans la vie de la chanteuse[88].
- 1970
F. Hardy vend son studio pour l'achat d’un appartement au cœur de la capitale, au 10, rue Saint-Louis-en-l'Île[89].
Hardy et Dutronc vivent chacun chez soi.
- 1973
Naissance de leur fils Thomas, le 16 juin[90].
- 1974
Afin de vivre en famille, F. Hardy vend son domicile de l'île Saint-Louis pour une maison de 3 étages achetée au 13, rue Hallé dans le 14e arr. de Paris[91].
- 1981
Mort de son père le 6 février[92].
Françoise Hardy et Jacques Dutronc se marient à la mairie de Monticello le 30 mars[93].
- 1988
Coup de foudre pour un homme lors d’un déplacement à l’étranger[94].
- 1991
Rupture patente du couple Hardy-Dutronc, sans toutefois couper les ponts.
Mort de sa mère début juillet[95].
- 1994
Fin de son coup de foudre[96].
- 1997
Sur le tournage du film Place Vendôme, réalisé par Nicole Garcia, Jacques Dutronc rencontre Sylvie Duval (maquilleuse)[97].
- 1998
Vente de la précédente habitation et achat d’un triplex dans le 16e arr. de Paris, avenue Foch[98].
- 2012
Engagement politique
Elle soutient Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2022[100],[101] tout comme en 2017[102], après avoir donné sa voix à Nicolas Sarkozy en 2012[102].
En 2010, elle défend le bouclier fiscal mis en place par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Elle critique pendant la campagne présidentielle de 2012 le programme fiscal de François Hollande, en particulier sa proposition de réintroduire l’ancien barème de l'impôt de solidarité sur la fortune, déclarant même envisager de quitter la France[103].
Lors du Mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023, elle déclare avoir « honte de ce qui se passe » en France", craignant que les « grèves à répétition » ne fassent du pays un « repoussoir touristique », dans une interview au Journal du dimanche[104] et défend la réforme des retraites qui prévoit de faire passer l'âge légal de départ de 62 à 64 ans[105].
Discographie
Albums parus en France
- Tous les garçons et les filles (1962)
- Le Premier Bonheur du jour (1963)
- Mon amie la rose (1964)
- L’Amitié (1965)
- In English (1966)
- La maison où j'ai grandi (1966)
- Ma jeunesse fout le camp… (1967)
- En anglais (1968)
- Comment te dire adieu (1968)
- Soleil (1970)
- La Question (1971)
- If You Listen (1972)
- Et si je m'en vais avant toi (1972)
- Message personnel (1973)
- Entr’acte (1974)
- Star (1977)
- Musique saoule (1978)
- Gin tonic (1980)
- À suivre... (1981)
- Quelqu'un qui s'en va (1982)
- Décalages (1988)
- Le Danger (1996)
- Clair-obscur (2000)
- Tant de belles choses (2004)
- (Parenthèses...) (2006)
- La Pluie sans parapluie (2010)
- L’Amour fou (2012)
- Personne d'autre (2018)
Prestations scéniques
Loin d’être exhaustif, ce qui suit dresse la liste de quelques prestations scéniques effectuées par Françoise Hardy au cours des six années qu'elle consacra à la scène.
- 11 décembre : début à Nancy, pour un gala organisé par les magazines Disco Revue, France Disques et Radio Lorraine-Champagne, avec Dick Rivers en tête d’affiche[106].
- 3 février : Musicorama à l’Olympia avec Richard Anthony en vedette, organisé et diffusé par Europe 1.
- 23 mars : Concours Eurovision de la chanson, organisé à Londres, où elle défend les couleurs de Monaco avec une de ses compositions, L’Amour s’en va (se classe 5e).
- Mars - avril : Gala des étoiles, tournée à travers la France en « vedette américaine » de Richard Anthony, sous le patronage d’Europe 1 et de l'émission de Daniel Filipacchi, Salut les Copains[107].
- Juillet - Août : tournée d’été « Bonjour les amis », sous le patronage des productions Côte d’Azur, en « vedette américaine » de Mouloudji[108].
- 7 novembre à fin décembre : Olympia, en « vedette américaine » de Richard Anthony[109].
- 17 janvier : récital pour les détenus à la maison d'arrêt de Fresnes[110].
- Tournée d’hiver à travers la France.
- 23 juin au 11 juillet : invitée d’honneur au 3e Cantagiro d’Italie[111].
- juillet août : tournée d’été à travers la France.
- 12 au 20 septembre : Rio de Janeiro (Brésil), récital au profit des enfants handicapés au Golden Room du Copacabana Palace et tour de chant au Country Club[112].
- 17 septembre : tour de chant au Teatro Record de São Paulo (Brésil)[113].
- Février - mars : tournée d’hiver en vedette américaine d’Hugues Aufray (débute le 9 février en Suisse et se poursuit à travers la France)[114].
- 7 juin : tour de chant au cabaret du Palace Hotel Savoy de Londres pour deux semaines[115].
- Juillet - août : tournée d’été en France et en Belgique.
- 28 août : participe au Premio Diapason per la musica, organisé à l’ippodromo Vincenzo Stefano Breda (it) de Padoue, pour défendre la chanson Devi ritornare (Je veux qu’il revienne) et remporte le « diapason d'argent ».
- septembre : tournée en Espagne.
- 12 octobre : à Lille pour l'un des 25 Musicorama organisés pour fêter les dix ans de la station de radio Europe 1.
- À partir du 24 octobre : Olympia, en « vedette américaine » des Compagnons de la chanson.
- Décembre : récitals à Istanbul (Turquie) et à Beyrouth (Liban)[116].
- 27 au 29 janvier : participe au 16e Festival de la chanson italienne de San Remo pour défendre Parlami di te, une chanson écrite par Vito Pallavicini sur une musique de Edoardo Vianello (le titre sera sélectionné pour la finale mais ne sera pas gagnant).
- Février : deuxième passage au cabaret du Savoy Hotel de Londres pour trois semaines.
- 27 février au 3 avril : tournée en Allemagne de l'Ouest (Berlin, Mannheim, Munich…).
- 22 février : troisième tour de chant au cabaret de l’hôtel Savoy de Londres, pour trois semaines[117].
- Avril : tournée africaine avec Jean-Jacques Debout en « vedette américaine » ; Conakry (Guinée), Dakar (Sénégal), Libreville (Gabon), Yaoundé (Cameroun), Abidjan (Côte d'Ivoire).
- Juillet - août : tournée d’été à travers la France.
- Mi-août : une douzaine de galas au Canada avec Udo Jürgens[118].
- 9 au 15 février : tournée des universités britanniques[119] :
- Vendredi 9 : Université de Brighton,
- Samedi 10 et dimanche 11 : Université de Londres,
- Lundi 12 : Université de Liverpool,
- Mardi 13 : Université de Durham,
- Mercredi 14 : Université de Birmingham,
- Jeudi 15 : Guildhall de Southampton.
- 26 février au 16 mars : South African Tour[120] :
- Lundi 26 février : City Hall de Pretoria,
- Du mardi 27 février au samedi 9 mars : Civic Theatre de Johannesburg,
- Lundi 11 et mardi 12 mars : City Hall de Durban,
- Du mercredi 13 au samedi 16 mars : Alhambra Theatre du Cap.
- Fin mars ou début avril (?) : gala à Kinshasa au Congo.
- 22 avril[118] : quatrième tour de chant à l'Hôtel Savoy de Londres[121].
Ces derniers tours de chant ayant été honorés, son manager décide d’arrêter provisoirement les tournées pour que la chanteuse se consacre à l’enregistrement de nouvelles chansons destinées au marché étranger. N’aimant pas diverses contraintes que la scène implique, cette pause sera l’opportunité que saisira Françoise Hardy pour ne plus en faire.
Néanmoins, la chanteuse fera – le temps d’une chanson – deux ultimes apparitions sur scène :
- 5 octobre 1968, elle participera au III Festival Internacional da Canção Popular (pt), au Ginásio do Maracanãzinho de Rio de Janeiro (Brésil) où elle remportera le trophée, Coq d’or (Galo de ouro), avec une de ses compositions (À quoi ça sert ?)[122].
- 17 au 19 avril 1969, elle se produira à la première édition du festival, Un disco per l'Europa, au Théâtre Kursaal à Lugano en Suisse, pour défendre la version italienne de Comment te dire adieu : Il pretesto[123].
Télévision
Note : ne sont répertoriés ici que les apparitions marquantes de ses débuts, puis les reportages, documentaires, émissions de variétés, qui lui ont été consacrés, ainsi que ses rôles tenus dans certains spectacles.
- : En attendant leur carrosse, émission du Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, réalisée par François Gir et Abder Isker, RTF.
- Première présentation à la télévision de « Mademoiselle Hardy »[125], étudiante de 18 ans, préparant une licence d'allemand, au Petit Conservatoire depuis un an[126].
- : Toute la chanson, production et réalisation : André Salvet, RTF.
- Première émission de variétés de Françoise Hardy (avec Petula Clark, Dalida, Johnny Hallyday, René-Louis Lafforgue, Nana Mouskouri, Claude Nougaro, Jean-Claude Pascal, José Salcy, Charles Trenet, John Williams).
- : soirée consacrée aux résultats du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République, RTF.
- Dans l’un des intermèdes musicaux (extrait de l’émission de variétés, Toute la chanson, listée plus haut), Françoise Hardy chante Tous les garçons et les filles. Aux lendemains de cette prestation, les ventes de son premier 45 tours s’envolent. Conséquence : le contrat, signé pour un an avec sa maison de disques, est revu pour une durée de cinq années.
- Allemagne, : Herzlichst : Ihr Peter Kraus (Cordialement : votre Peter Krauss), première apparition sur la chaîne allemande, Das Erste (La Première)[127] Présentée et interviewée par le chanteur et animateur Peter Kraus, elle interprète Oh oh chéri[128].
- Belgique, : Première apparition à la télévision belge ; Françoise Hardy se produit à l’auditorium Léonard de Vinci à Anderlecht pour une émission télévisée diffusée par la Radiodiffusion-Télévision belge, émissions françaises (RTB)[129].
- : 5 colonnes à la une, reportage intitulé « Tous les garçons et les filles de mon âge... », de Philippe Labro et Hubert Knapp, RTF.
- Inventaire des différents lieux de rendez-vous des moins de vingt ans et de leurs « idoles de la chanson ». Françoise Hardy et Sylvie Vartan sont interviewées.
- Italie, : Trenta minuti con Françoise Hardy, émission présentée par l’acteur Jacques Sernas, diffusée sur Rai Uno. Première apparition de Françoise Hardy à la télévision italienne où elle chante les 12 titres de son premier album venant d’être édité en Italie.
- : 8e Concours Eurovision de la chanson en direct du BBC Television Centre (en) (en) à Londres. Françoise Hardy représente la principauté de Monaco avec une de ses compositions, L’Amour s’en va, RTF.
- : Discorama, première invitation dans ce magazine musical, réalisé par Raoul Sangla, où Françoise Hardy est interrogée par Denise Glaser, RTF.
- : Reflets de Cannes, réalisation : François Chalais, Françoise Hardy est interrogée par François Chalais pour son premier rôle au cinéma, dans le film de Roger Vadim, Un château en Suède, RTF.
- Espagne, : Amigos del martes, première apparition sur la chaîne espagnole, La Primera de TVE.
- Royaume-Uni, : Ready Steady Go!, première apparition sur la chaîne anglaise, ITV.
- : Rendez-vous avec…, première émission entièrement consacrée à Françoise Hardy ; interviewée par Jacqueline Joubert, réalisation Janine Guyon, RTF.
- : Le Temps des loisirs, Françoise Hardy est interrogée par Jacques Poux, pour la séquence « Loisirs vedette », ORTF.
- Suisse, : carrefour, interviewée par Pierre Lang, la chanteuse évoque ses tournées dans les villes de province (elle en est à sa 4e), Télévision Suisse Romande (TSR).
- États-Unis, : Hullabaloo, TV Show no 14, première apparition sur la chaîne, NBC.
- Soirée placée sous le signe des Grammy Awards, destinés à couronner les succès musicaux de l’année précédente. Dans ce 14e numéro, c'est le crooner Steve Lawrence qui reçoit ses invités. Françoise Hardy chante en duo avec lui, I Wish You Love/Que reste-t-il de nos amours ? puis en solo, However Much, The boy From Ipanema et Downtown avec The Everly Brothers.
- Allemagne, : Portrait in Musik, émission de variétés lui étant entièrement consacrée en Allemagne, réalisée par Truck Branss (de), ZDF.
- : Télé Dimanche, invité vedette de l’émission présentée par Roger Lanzac, ORTF.
- Suisse, : Continents sans visa - Françoise Hardy – Journal – Londres, 1965, reportage réalisé par Pierre Koralnik, Télévision Suisse Romande.
- : Piccadilly Show, un « show-reportage » de Gérard Sire, avec Alain Derboy (le colleur d'affiches), George Chakiris (le danseur), accompagné par les mannequins du couturier André Courrèges. Prise de vues de Patrice Pouget, assisté par Jean-Marie Périer (non crédité au générique), montage de Claude Barrois, une réalisation Pilote Productions/Disques Vogue, ORTF.
- Tourné à Londres, le film met en scène 8 chansons du 4e album de Françoise Hardy et 3 versions anglaises de ses précédentes compositions.
- : Françoise Hardy - Journal - Londres, 1965, reportage réalisé par Pierre Koralnik, pendant l'enregistrement du 4e album de la chanteuse, ORTF.
- Avec la participation de Jean-Marie Périer (son compagnon photographe), Charles Blackwell (son orchestrateur), Jacques Wolfsohn (son producteur).
- : Le Palmarès des chansons de Françoise Hardy, présenté par Guy Lux, réalisé par Roger Pradines, ORTF.
- : Françoise Hardy Blues, émission de Michèle Arnaud, réalisée par Jean-Christophe Averty, textes de liaison écrits par Jacques Lanzmann, 2e chaîne de l’ORTF.
- Avec la participation de Jacques Dutronc et Boby Lapointe.
- : Dim, Dam, Dom, magazine produit par Daisy de Galard, où Françoise Hardy présente la nouvelle collection du couturier, André Courrèges, en compagnie de Jacques Dutronc dans le court métrage « Mais qu’est-ce qui fait courir Françoise ? », sur un scénario de Philippe Le Tellier, réalisé par Raoul Sangla, 2e chaîne de l’ORTF[130].
- : Magazine féminin, production : Maïté Célerier de Sanois, Françoise Hardy est interrogée par Micheline Sandrel, 2e chaîne de l'ORTF.
- : Central variétés, émission d’Éric Ollivier, diffusée sur la 2e chaîne, « Françoise Hardy telle quelle » par François Ribadeau, « Les fans de mademoiselle Hardy », par Jean Vigne et « Hérédité musicale », par Jeannette Hubert.
- : Dim, Dam, Dom, « Le Lapin de Noël », court-métrage sur un scénario et des dialogues de Roland Topor, production de Daisy de Galard, réalisé par Georges Dumoulin, 2e chaîne de l'ORTF.
- Avec Françoise Hardy (l’experte en torture), Serge Gainsbourg (le chauffeur de taxi), France Gall (un agent de la circulation), Haydée Politoff (Véronique)…
- : Télé Dimanche, une émission de Raymond Marcillac, réalisée par Claude Fayard, présentée par Roger Lanzac, F. Hardy en est l’invité vedette, 1re chaîne.
- : Les Vénusiennes (en l'an 2000, les femmes ont pris le pouvoir), scénario de Gilbert Sommier, décor de Guy Peellaert, costumes de Paco Rabanne, chotégraphie de Barbara Pearce, réalisé par Jean-Claude Lubtchansky, avec la participation de Pierre Richard. Première émission de variétés en couleurs diffusée sur la 2e chaîne de l’ORTF.
- Première émission de variétés diffusée en couleurs sur la deuxième chaîne.
- Suisse, : Qui êtes vous ?, émission réalisée par Christian Liardet. Françoise Hardy est interviewée par Jean Charles et chante quelques chansons de son 7e album, Télévision suisse romande.
- États-Unis, : Monte Carlo, C’est La Rose, documentaire sur le plus célèbre quartier de la principauté de Monaco, présenté par la princesse Grace, réalisé par Michael Pfleghar, avec, pour les séquences de variétés, Therry Thomas, David Winters, Gilbert Bécaud et Françoise Hardy. Diffusé sur la chaîne ABC.
- : Françoise et Udo, production de Michèle Arnaud, réalisation de Pierre Koralnik. Interdite de diffusion par la censure alors qu’elle était programmée sur la 2e chaîne de l’ORTF[131].
- Avec Françoise Hardy et Udo Jürgens et la participation de Georges Brassens, Bernard et Annabel Buffet, Jean-Luc Godard, Eugène Ionesco et Paco Rabanne.
- Seule la séquence, où Françoise Hardy s’entretient avec Georges Brassens, sera diffusée 3 ans plus tard : le 21 mars, au soir des élections municipales de 1971.
- : L’Homme qui venait du Cher (parodie de western), réalisation : Pierre Desfons, 2e chaîne de l’ORTF.
- Avec Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Antoine, Nino Ferrer, Les Charlots, Herbert Léonard…
- : L’invité du dimanche, Françoise Hardy pendant une séance de yoga. Elle est ensuite interviewée aux côtés d'Eva Ruchpaul, enseignante de la discipline.
- : Françoise Hardy d’hier... et d’aujourd’hui, réalisation : Jacques Bonnecarrère et Jacques Pergament, Françoise Hardy est interrogée par Pierre Bouteiller, 1re chaîne de l'ORTF.
- : Numéro 1 – Émilie ou la Petite Sirène 76, conte musical de Michel Berger et Franck Lipsick, production : Maritie et Gilbert Carpentier, réalisation : Marion Sarraut, TF1.
- Françoise Hardy tient le rôle de la star et chante : Est-ce que par hasard c'est vous ?, en duo avec Patrick Bouchitey dans le rôle du cameraman – Cette chanson-là est au moins pour quelqu'un.
- DVD : LCJ/INA, 2005.
- : Émilie Jolie, conte musical de Philippe Chatel, réalisation : Jean-Christophe Averty, Antenne 2.
- Françoise Hardy tient le rôle de la sorcière et chante : Chanson de la sorcière et Chanson du début et de la fin avec Séverine Vincent (Émilie) et Henri Salvador (le conteur).
- : Du côté de chez Fred, réalisation : Michel Hermant, Françoise Hardy est interrogée par Frédéric Mitterrand, Antenne 2.
- : Matin Bonheur, Françoise Hardy est interrogée par Thierry Beccaro, Antenne 2.
- : Il était une fois… Françoise Hardy (les secrets de son arbre généalogique), émission présentée par Julien Lepers, Antenne 2.
- : À vos amours, Françoise Hardy est interrogée par Caroline Tresca, France 3.
- : Fréquenstar, portrait et entretien avec Laurent Boyer, M6.
- : Françoise Hardy, mode d’emploi, reportage réalisé par Mathias Ledoux, interviews de Michel Field et de Gilles Verlant, Canal+.
- 1998 : Les Lumières du music-hall, un résumé de sa carrière réalisé par Jacques Pessis, La Cinquième.
- : Campus, le magazine de l’écrit, Françoise Hardy est interrogée par Guillaume Durand sur son livre Les Rythmes du zodiaque, France 2.
- : D’un monde à l’autre, émission de Paul Amar, France 5.
- : Françoise Hardy. Tant de belles choses..., reportage d'Olivier Bellamy, réalisé par Jean-Pierre Devillers, France 3 (70 min).
- 21 : Trafic.music, invitée d’honneur de Guillaume Durand, France 2.
- 18 : L‘Air du temps (résumé de sa carrière au cours des événements marquants de l’actualité), PG Productions, réalisation : Jacques Pessis, France 5.
- : Vie privée, vie publique, MD Productions, réalisation : Dominique Colonna, France 3.
- En 2e partie d’émission : « Face à face avec… », Françoise Hardy s’entretient avec Mireille Dumas à l’occasion de la sortie de l’album Parenthèses.
- : Vie privée, vie publique, MD Productions, réalisation : Dominique Colonna, entretien avec Mireille Dumas, France 3.
- En 1re partie d’émission : invitée avec Mylène Demongeot, Pierre Palmade et Sylvain Augier, Françoise Hardy est interrogée par Mireille Dumas, à l’occasion de la parution de son autobiographie, Le Désespoir des singes… et autres bagatelles.
- 8 : Chez FOG, production : Guy Job, réalisation : Christian Carné, Françoise Hardy est interrogée par Franz-Olivier Giesbert sur son autobiographie, France 5.
- 12 : Françoise Hardy – Des choses de la vie, documentaire de la collection « Empreintes », production : Fabienne Sevan-Schreiber et Laurence Miller, réalisation : Daniel Schick, France 5.
- Avec la participation de Charlotte Rampling, Étienne Daho, Thomas Dutronc.
- : La Traversée du miroir, production A Prime Group, Françoise Hardy est interrogée par Patrick Poivre d'Arvor sur son autobiographie, France 5.
- Belgique, : Hep Taxi !, émission de Jérôme Colin, La Deux, Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF).
- : Quatre idoles dans le vent ou comment, dans les années 1960, quatre chanteuses d'à peine 20 ans, France Gall, Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan, donnèrent de nouveaux codes à une génération de jeunes français — Documentaire de Mireille Dumas réalisé par Alain Chaufour et Anne Sédès — Avec la participation de Jean-Marie Périer — France 3.
- : Françoise Hardy… à contre temps, émission réalisée par Laurent Thessier sur une idée de Olivier Bellamy et Yohan Khatir, une production A Prime Group, diffusée sur France 3 à 00:35.
- Dans les studios Labomatic — dirigés par Dominique Blanc-Francard —, où la chanteuse a enregistré ses quatre derniers albums, Olivier Bellamy l'interroge sur les chansons et musiques qui l’ont marqué au cours de sa vie :
- : Un jour, un destin, Françoise Hardy et Jacques Dutronc, magazine présenté par Laurent Delahousse, diffusé sur France 2 à 22:35 (85 min).
- À l’issue d'un documentaire réalisé par Guillaume Fleuret et Jean-Baptiste Arnaud, Laurent Delahousse s’entretient avec J. Dutronc, en Corse et F. Hardy, à Paris.
- : Le Divan, magazine animé par Marc-Olivier Fogiel, réalisé par Fabrice Michelin, diffusé le mardi sur France 3 à 23:20 (80 min).
- : Françoise Hardy. Tant de belles choses..., reportage d’Olivier Bellamy, réalisé par Jean-Pierre Devillers, documentaire de la série Lundi en histoires, diffusé sur France 3 à 20:55 (87 min).
- Reportage augmenté de 17 min, par rapport à sa première diffusion sur la même chaîne, le .
- : Françoise Hardy, la discrète (Françoise Hardy, die diskrete), documentaire réalisé par Émilie Valentin et Matthieu Jaubert, produit par Muriel Meynard et David Coujard, coproduction Ex Nihilo/Arte France, diffusé à 22 h 25 sur Arte en France et en Allemagne (55 min).
- Avec le témoignage de Françoise Hardy et les interventions de La Grande Sophie (musicienne), Élodie Frégé (musicienne), Anton Newcombe (musicien – The Brian Jonestown Massacre), Jean-Marie Périer (photographe), Pierre Mikaïloff (écrivain), Françoise Cactus et Brezel Göring (musiciens – Stereo Total), Philippe Sweeney (journaliste), Marc Vetter (journaliste), Andy Votel (musicien-producteur), Julien Dossena (directeur artistique de la maison Paco Rabanne), Bertrand Burgalat (musicien-producteur) et Jacques Dutronc.
- Belgique, : Dutronc, la vie malgré lui..., documentaire réalisé par Frédéric Brunnquell, Nilalya Production (103 min), diffusé sur La Une (RTBF), à 22 h 40. Rediffusée le lendemain sur La Trois (RTBF), à 21 h 05.
- Archives et interviews croisées de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy.
- : Birkin, Hardy, Sanson, une vie à aimer, film réalisé par Mireille Dumas et Anne Sedes, diffusé sur France 3 à 20 h 55.
- Déroulement de la vie de chacune des trois artistes tout au long des décennies, illustré d’archives personnelles et de chansons.
- Vendredi : Dutronc, la vie malgré lui..., documentaire réalisé par Frédéric Brunnquell, Nilalya Production (103 min), diffusé sur France 3 à 20 h 55.
- Ce documentaire a été diffusé en priorité sur les chaînes de la RTBF à partir du (voir à cette date).
Radio
Note : ne sont répertoriés ici que les prestations insolites de Françoise Hardy, au cours de l’année 1963, puis les reportages, les grandes interviews et les émissions qui ont été consacrés à la chanteuse de 1971 à 2016.
- Dimanche : Musicorama, émission de Lucien Morisse et Bruno Coquatrix diffusée sur Europe 1, en direct de l’Olympia, avec Richard Anthony en tête d'affiche et Françoise Hardy en vedette américaine[132].
- Février 1963 : Lettres d’amour, Roger Vadim, Juliette Gréco et Françoise Hardy lisent la correspondance amoureuse de Giacomo Casanova, émission quotidienne diffusée pendant une semaine sur Europe 1[133].
- : Performance, émission diffusée sur France Inter.
- Françoise Hardy donne la réplique à Serge Gainsbourg dans un extrait de la pièce de théâtre, Le Rendez-vous de Senlis, écrite en 1937 par Jean Anouilh.
- : Musicorama, émission de Lucien Morisse et Bruno Coquatrix, diffusée sur Europe 1, en direct de l’Olympia, avec Richard Anthony en tête d’affiche et Françoise Hardy, en vedette américaine.
- : Musicorama, émission diffusée sur Europe 1, en direct de l’Olympia.
- : Musicorama, émission diffusée sur Europe 1, en direct de Lille pour les 10 ans de la station de radio.
- : Musicorama, émission diffusée sur Europe 1, en direct de l’Olympia, avec Les Compagnons de la chanson en tête d’affiche et Françoise Hardy en vedette américaine.
- 12, 19 et 26 avril 1971 : Profil, émission en trois épisodes de 60 min, animée et produite par Émile Noël sur France Culture[134].
- : Classic Classique, émission dominicale d’Alain Duault, RTL (60 min).
- 1994 : Il était une fois Musicorama, spécial Françoise Hardy, émission commentée par Jean-Claude Brialy, diffusée sur Europe 1, composée d’extraits des cinq émissions, diffusées de 1963 à 1965, dans lesquelles était programmée Françoise Hardy (voir ces émissions listées précédemment)[135].
- : Passion classique, émission présentée par Olivier Bellamy, diffusée sur Radio Classique à 18h.
- Œuvres musicales choisies et proposées par la chanteuse :
- Ludwig van Beethoven : Extrait du 2e mouvement de la symphonie n° 7, dirigé par Herbert von Karajan et la Philharmonie de Berlin.
- Charles Trenet : Revoir Paris (Ch. Trenet).
- Jacques Brel : Le Plat Pays (J. Brel).
- Cora Vaucaire : La Rue s’allume (Louis Ducreux, André Popp).
- Robert Schumann : 2e mouvement Scherzo du Quatuor pour piano et cordes en mi bémol majeur, op. 47, par Martha Argerich (piano), Lyda Chen (Alto), Renaud et Gautier Capuçon (violon et violoncelle), au Festival de Lugano 2006.
- Johannes Brahms : 2e mouvement de la sonate pour violoncelle et piano n° 1, par Truls Mørk (violoncelle) et Hélène Grimaud (piano).
- Wolfgang Amadeus Mozart : Extrait du Requiem : Agnus Dei (composé par Franz Xaver Süßmayr, élève de Mozart), dirigé par Leonard Bernstein.
- Vincenzo Bellini : Extrait de Norma : Casta diva, interprété par Cecilia Bartoli (mezzo-soprano).
- Dimitri Chostakovitch : 3e mouvement du 1er concerto pour piano, trompette et cordes avec Martha Argerich (piano).
- Dimitri Chostakovitch : 2e mouvement du Concerto pour piano n° 2 de Chostakovitch avec Martha Argerich (piano).
- Frédéric Chopin : Prélude opus 28 no 16 en Si bémol mineur par Grigory Sokolov.
- Anne Sofie von Otter : Like an Angel Passing Through My Room (Benny Andersson, Björn Ulvaeus), issu de l’album For the Stars.
- Muse : Ruled by Secrecy (Matthew Bellamy, Christopher Wolstenholme, Dominic Howard), extrait de l’album Absolution.
- : Journée Spéciale Françoise Hardy, dès 5 h, dont « France Bleu Midi » à 12 h 50 avec Élodie Suigo et « C’est ma chanson » de 19 h 30 à 20 h avec Cyril Monnier, sur France Bleu.
- : On connaît la musique, magazine musical de Thierry Lecamp, programmation faite par Françoise Hardy, de 23 h à 1 h sur Europe 1.
- : Le Grand Entretien, de François Busnel, de 17 h à 18 h sur France Inter.
- : Pop, etc., émission animée par Valli, France Inter.
- Sujet consacré à l’album La Question (60 min).
- : Françoise Hardy and Friends, soirée spéciale diffusée en public au studio 105 de la Maison de la Radio, présentée par Valli, de 21 h à 23 h sur France Inter (87 min).
- Carte blanche à Françoise Hardy avec la participation de Julien Clerc, Rover, Le Prince Miiaou, Rodolphe Burger, Keren Ann, Thomas Dutronc, Maissiat et Sophie Hunger.
- : Journée spéciale pour le 70e anniversaire de Françoise Hardy, neuf émissions animées par Brigitte Mari, Valérie Ogier, Claudine Tanner, Philippe Robin, Gilles Iffen, Stéphane Thiébaud, Pascal Schouwey, Adrien Zerbini et David Chauvet, de 6h à 19 h sur la RTS.
- : Bleu Blanc Schnock # 40 - Spécial Françoise Hardy, animé par Alister et Mathieu Alterman, dès 18 h sur Ouï FM (50 min).
- Juillet - août 2016 : Comment te dire Hardy, documentaire produit et présenté par Didier Varrod, réalisé par Fanny Bohuon, coproduit par Médias Francophones Publics et les archives radio de l’INA.
- Neuf épisodes diffusés chaque samedi, du 2 juillet au 27 août 2016, de 17 h à 18 h sur France Inter et chaque dimanche, du 3 juillet au 28 août 2016, de 11 h à 12 h sur La Première (RTBF) :
- La maison où j’ai grandi : entretiens et témoignages d’Alain Souchon, Rodolphe Burger, Valli, Maissiat, Marc Maréchal, Jean-Pierre Pasqualini, Klô Pelgag et Étienne Daho.
- Le temps de l’amour : entretiens et témoignages de Dominique Blanc-Francard, Marc Maréchal, Valli, Alain Souchon, Sheila, Étienne Daho, Maissiat et Thomas Dutronc.
- Premières rencontres : entretiens et témoignages d'Alain Souchon, Étienne Daho, Pierre Lapointe, Jean-Pierre Pasqualini, Dominique Blanc-Francard, Marc Maréchal, Keren Ann, Valli et Maissiat.
- L’amour en privé : entretiens et témoignages de Thomas Dutronc, Jean-Pierre Pasqualini, Christophe Conte, Maissiat, Alain Souchon, Pierre Lapointe, La Grande Sophie, Calogero et Keren Ann.
- Quelqu’un qui s’en va : entretiens et témoignages de Gabriel Yared, Christophe Conte, Maissiat, Pierre Lapointe, Jean-Pierre Pasqualini, Alain Souchon, Étienne Daho et Dominique Blanc-Francard.
- Le danger : entretiens et témoignages d'Étienne Daho, Christophe Conte, Rodolphe Burger et Marc Maréchal.
- Tant de belles choses : entretiens et témoignages de Thomas Dutronc, La Grande Sophie, Dominique Blanc-Francard, Alain Souchon et Marc Maréchal.
- Rendez-vous dans une autre vie : entretiens et témoignages de Thomas Dutronc, Calogero, La Grande Sophie, Sheila, Marc Maréchal, Maissiat, Alain Souchon, Étienne Daho, Pierre Lapointe et Dominique Blanc-Francard.
- Star : entretiens et témoignages de Pierre Lapointe, Klô Pelgag, Maissiat, Jeanne Cherhal, La Grande Sophie, Keren Ann et Calogero.
- Lundi : Passion classique, émission présentée par Olivier Bellamy, diffusée sur Radio Classique de 18h03 à 19h.
- Œuvres musicales choisies et proposées par F. Hardy :
- Dmitri Chostakovitch : Andante du Concerto pour piano n° 2 (extrait), par Dmitri Maksimovitch Chostakovitch (piano) et l'orchestre de chambre I Musici de Montréal dirigé par Maxime Chostakovitch.
- Chanson que F. Hardy aurait aimé chanter : Where or When (Lorenz Hart, Richard Rodgers), version interprétée par Bryan Ferry (sur l’album As Time Goes By (en), paru en 1999). Where or When fut chantée à l’origine par Mitzi Green et Ray Heatherton (en), dans la comédie musicale Babes in Arms, créée le 14 avril 1937 au Shubert Theatre de Broadway.
- Chanson que F. Hardy aurait aimé avoir écrite et composée : Je suis venu pour elle (Alain Souchon, Laurent Voulzy), interprétée par Laurent Voulzy (sur l’album Avril, paru en 2001).
- Chanson préférée de F. Hardy, issue de son répertoire : Doigts (F. Hardy), (sur l’album La Question, paru en 1971).
- Ludwig van Beethoven : 3e mouvement, Lento assai, cantante e tranquillo, du quatuor à cordes no 16 op. 135 transcrit pour cordes et orchestre, par l’Orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Leonard Bernstein.
- Gabriel Fauré : Sanctus, 3e mouvement du Requiem op. 48, chœur et orchestre du Philarmonia, dirigés par Carlo Maria Giulini.
- Digression au sujet d’un ouvrage publié anonymement par le compositeur et philosophe anglais, Cyril Scott : L’Initié, en 3 volumes, Éditions La Baconnière, Neuchâtel, Suisse :
- - L'Initié, par son élève. (1920),
- - L'initié dans le Nouveau Monde. (1927),
- - L'Initié durant le cycle obscur. (1932).
Filmographie
- – SP (Single Playing) = Microsillon 45 tours 2 titres
- – EP (Extended Playing) = Microsillon 45 tours 4 titres (super 45 tours)
- – LP (Long Playing) = Microsillon 33 tours/30cm
- – CDS (Compact Disc Single) = Disque compact 2 titres
- – CD (Compact Disc) = Disque compact
- Seconds rôles
- France, Italie, 1963 : Château en Suède, d'après la pièce de théâtre de Françoise Sagan.
- Réalisateur : Roger Vadim.
- Acteurs :
– Jean-Claude Brialy (Sébastien),
– Suzanne Flon (Agathe),
– Curd Jürgens (Hugo Falsen),
– Jean-Louis Trintignant (Éric),
– Monica Vitti (Éléonore)…
– Françoise Hardy (Ophélie). - Bande originale du film, composée par Raymond Le Sénéchal : EP, Barclay (70.596 M), 1963 (F).
- France, Grèce, 1965 : Une balle au cœur.
- Réalisateur : Jean-Daniel Pollet.
- Acteurs :
– Sami Frey (Francesco),
– Jenny Karézi (Carla)…
– Françoise Hardy (Anna). - Bande originale du film, musique composée par Míkis Theodorákis : EP, Barclay (70.960 M), 1965 (F).
- États-Unis, 1966 : Grand Prix.
- Réalisateur : John Frankenheimer.
- Acteurs :
– James Garner (Pete Aron),
– Eva Marie Saint (Louise Frederickson),
– Yves Montand (Jean-Pierre Sarti),
– Antonio Sabato (Nino Barlini)…
– Françoise Hardy (Lisa). - Bande originale du film, composée par Maurice Jarre : LP, M.G.M. (665 071), 1966, Fr – CD, Film Score Silver Age Classics/TCM (6 38558 02572 7), 2008, Fr.
- Double DVD, Warner Bros. (27 79100), 2006 (F).
- Figurations ou apparitions
- France, États-Unis, 1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's new Pussycat?).
- Réalisateur : Clive Donner.
- Acteurs :
– Peter O'Toole (Michael James),
– Romy Schneider (Carole Werner),
– Woody Allen (Victor Shakapopulis),
– Peter Sellers (Dr Fritz Fassbender)…
– Françoise Hardy, non créditée au générique (la secrétaire de mairie dans la scène finale). - Bande originale du film, composée par Burt Bacharach : LP, What's new Pussycat?, United Artists Records (SULP 1096), 1965, UK.
- DVD, M.G.M. (321950 79100 2), 2004 (F).
- France, Suède, 1966 : Masculin féminin / 15 faits précis.
- Réalisateur : Jean-Luc Godard.
- Acteurs :
– Chantal Goya (Madeleine Zimmer),
– Jean-Pierre Léaud (Paul),
– Marlène Jobert (Élisabeth)…
– Françoise Hardy non créditée au générique (la compagne de l’officier américain). - Bande originale du film (6 chansons de Jean-Jacques Debout et Roger Dumas, chantées par Chantal Goya) : EP, RCA Victor (86.138 M), 1965 (F).
- DVD, CNC/Arte Vidéo (453277 876248), 2004 (F).
- Québec, 1972 : Les Colombes.
- Réalisateur : Jean-Claude Lord.
- Acteurs :
– Lise Thouin (Josianne Boucher),
– Jean Duceppe (l'oncle Albert)...
– Françoise Hardy (la jeune hippie).
- France, 1976 : Si c'était à refaire.
- Réalisateur : Claude Lelouch.
- Acteurs :
– Anouk Aimée (Sarah Gordon),
– Catherine Deneuve (Catherine Berger),
– Charles Denner (l'avocat)…
– Françoise Hardy (apparaît en chantant Femme parmi les femmes). - Bande originale du film, composée par Pierre Barouh et Francis Lai : EP, Saravah (SH 40 071), 1976 (F).
- DVD, coll. Claude Lelouch, Opening/SPHE (765270), 2009 (F).
- Musicarellos italiens
- Italie, 1964 : I ragazzi dell'Hully Gully.
- Coréalisateurs : Marcello Giannini et Carlo Infascelli.
- Acteurs :
– Umberto D'Orsi (Filippo),
– Angela Luce (Caterina)…
– Françoise Hardy (apparaît en chantant Il saluto del matino (Le Premier Bonheur du jour)). - DVD, Bandiera Gialla Entertainment, 2005 (I).
- Italie, 1965 : Altissima pressione.
- Réalisateur : Enzo Trapani.
- Acteurs :
– Rosemarie Dexter (Serenella),
– Sebastiano De Laurentiis (Le père de Serenella)…
– Françoise Hardy (apparaît en chantant Devi ritornare (Je veux qu'il revienne)).
- Italie, 1965 : Questo pazzo, pazzo mondo della canzone.
- Coréalisateurs : Bruno Corbucci et Giovanni Grimaldi.
- Acteurs :
– Sandra Mondaini,
– Alberto Bonucci…
– Françoise Hardy (apparaît en chantant La tua mano et avec Udo Jürgens pendant qu’il chante Peccata che sia finita cosi). - DVD, Bandiera Gialla Entertainment, 2005 (I).
- Italie, Espagne, Allemagne, 1966 : Europa canta ou Per un pugno di canzoni.
- Réalisateur : José Luis Merino.
- Acteurs :
– Renzo Palmer (le sheriff),
– Vivi Bach (Betty Johnson),
– Gustavo Rojo (le grand chef indien)
– Nino Vingelli (le gangster)…
– Françoise Hardy (apparaît en chantant Vorrei capirti (Saurai-je)). - Cassette vidéo VHS, Laß die Finger von der Puppe, Topvidéo/Spielfilme (Best. Nr. 70 007), 19?? (D).
- Par documents interposés
- France, Québec, 2003 : Les Invasions barbares.
- Réalisateur : Denys Arcand.
- Acteurs :
– Rémy Girard (Rémy),
– Louise Portal (Diane),
– Stéphane Rousseau (Sébastien)…
– Françoise Hardy (apparaît dans l’extrait d’un reportage réalisé en 1965 par Pierre Koralnik[136]). - DVD, Aventi/Pyramide Distribution (3 700173 207608), 2005 (F).
- Italie, 2004 : Se devo essere sincera (it).
- Réalisateur : Davide Ferrario.
- Acteurs :
– Luciana Littizzetto (Adelaide),
– Dino Abbrescia (Renzo, fan de Françoise Hardy)…
– Françoise Hardy (apparaît chantant dans des extraits d’émissions de variétés diffusées sur la Rai Uno en 1967 et 1968[137]). - Bande originale du film, composée par Fabio Bavovero : CD, coll. Original Sountrack, Warner Elektra Atlantic (…), 2004 (I).
- DVD : Univideo/Medusa Milano (N02RF02646), 2006 (I).
Publicités
- Pneus Uniroyal, la nouvelle marque d'Englebert. « Françoise Hardy a des Grands Pieds » : Pleine page diffusée dans la presse, en 1968.
- Automobile Citroën CX. Une double page avec F. Hardy + une double page avec F. Hardy et Jacques Dutronc, diffusées dans la presse, en avril 1982.
- Campagne télévisée de Lampe Berger, conçue par l'agence Loeb et Associés. Film réalisé par Jean-Marie Périer avec F. Hardy et J. Dutronc, commenté par Ariel Wizman, diffusé sur les chaînes de France Télévisions en février 2005.
Ouvrages
- Sont répertoriés ci-dessous les livres écrits par Françoise Hardy : autobiographie, roman, essai, et traités sur l’astrologie.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Autobiographie
- Françoise Hardy, Le Désespoir des singes : ... et autres bagatelles, Paris, éd. Robert Laffont, , 411-[16], broché, 14,9 × 24 cm (ISBN 978-2-221-11163-5, BNF 41370551)
- Françoise Hardy, Le Désespoir des singes : ... et autres bagatelles, Paris, éd. J'ai lu, coll. « J'ai lu. Documents » (no 8941), , 435-[16], broché, 11 × 18 cm (ISBN 978-2-290-01739-5, BNF 41451524)Édition au format de poche.
- (nl) Françoise Hardy (trad. du français par Manik Sarkar), Een roemrijk vrouwenleven : De autobiografie [« Le Désespoir des singes... et autres bagatelles »], Amsterdam, éd. Nijgh & Van Ditmar, , 383-[16], broché, 14,9 × 24 cm (ISBN 978-90-388-9298-6, BNF 41451524)Édition néerlandaise.
- (es) Françoise Hardy (trad. du français par Felipe Cabrerizo), La desesperación de los simios… y otras bagatelas : Memorias [« Le Désespoir des singes... et autres bagatelles »], San Sebastiàn, Expediciones Polares, , 400 p., relié, 14,5 × 22 cm (ISBN 978-84-945977-4-9, BNF 41451524)Édition espagnole.
- (en) Françoise Hardy (trad. du français par Jon E. Graham, préf. Diego), The Despair of Monkeys and Other Trifles : A Memoir by Françoise Hardy [« Le Désespoir des singes... et autres bagatelles »], Port Townsend,Washington, Feral House, , 336 p., relié, 18.3 x 26.7 cm (ISBN 978-1-62731-060-4)Édition américaine.
- Françoise Hardy, Le Désespoir des singes : ... et autres bagatelles, Paris, éd. J'ai lu, coll. « J'ai lu. Documents » (no 8941), , 435-[16], broché, 11 × 18 cm (ISBN 978-2-290-01739-5, BNF 41451524)
Roman
- Françoise Hardy, L'Amour fou, Paris, éd. Albin Michel, , 190 p., broché, 14 × 20,5 cm (ISBN 978-2-226-24431-4).
- Françoise Hardy, L'Amour fou, Paris, éd. J'ai lu, no 10726, , 152 p., broché, 12 × 17,8 cm (ISBN 978-2-290-07070-3).
- (it) Françoise Hardy, trad. Antonella Conti, L’amore folle, Firenze, éd. Clichy, coll. « Gare du Nord », , 176 p., broché, 14 × 21 cm (ISBN 978-88-6799-021-4).
Essai – Témoignage
- Françoise Hardy, Avis non autorisés…, éd. des Équateurs, , 240 p., broché, 14,5 × 20,7 cm (ISBN 978-2-84990-396-4).
- Table
- Vieillissement, euthanasie, surpopulation et religion.
- Expériences surréalistes de régimes et de thérapies alternatives ou autres.
- La politique en France par le petit bout de ma lorgnette.
- Ma perception de l’écologie et de ses représentants.
- Lectures.
- L’astrologie occidentale d’aujourd’hui.
- Impression sur la mode et l’esthétique du début du XXIe siècle.
- La spiritualité.
- Françoise Hardy, Avis non autorisés…, éd. J’ai lu, no 11527, coll. « document », , 256 p., broché, 12 × 17,8 cm (ISBN 978-2-290-13012-4).
- Françoise Hardy, Un cadeau du ciel…, éd. des Équateurs, , 220 p., broché, 14,5 × 20,7 cm (ISBN 978-2-84990-477-0).
- Françoise Hardy, Un cadeau du ciel…, récit, éd. J’ai lu, no 12080, , 192 p., broché, 11 × 17,8 cm (ISBN 978-2-290-15208-9)
- Françoise Hardy, Chansons sur toi et nous, éditions des Équateurs, 2021.
- Réunion de tous ses textes depuis 1962[138].
Livres sur l'astrologie
- Béatrice Guénin et Françoise Hardy, Le Grand Livre de la Vierge, Paris, éd. Tchou, 1972, rééd. 1992, 304 p., relié, 21 × 29 cm (ISBN 978-2-710-70205-4).
- Sujets rédigés par Françoise Hardy :
- Chapitre II – Caractérologie du signe :
- La Vierge et l’amitié,
- La Vierge et son éducation,
- La Vierge et sa santé,
- La Vierge et la mort.
- Chapitre IV – Quelques personnalités nées sous le signe de la Vierge :
- Entretien avec Jean-Louis Barrault,
- Entretien avec Félicien Marceau,
- Entretien avec Claude Nougaro.
- Chapitre VI – D’autres influences à découvrir :
- Les Images degrés,
- Étoiles fixes,
- Lune noire.
- Béatrice Guénin et Françoise Hardy, Le Grand Livre de la Vierge, Paris, éd. Tchou, coll. « Les Grands Livres du Zodiaque », 1996, rééd. 2002 et 2006, 320 p., broché, 17,5 × 24 cm (ISBN 978-2-710-70735-6).
- Contenu identique à l’édition originale.
- Françoise Hardy (astrologie) et Anne-Marie Simond (graphologie)[Note 12], Entre les lignes, entre les signes, Monaco, RMC édition, 1986, 362 p., broché, 13,5 × 22 cm (ISBN 978-2-868-55006-4).
- Françoise Hardy avec Anne-Marie Simond, Entre les lignes, entre les signes, Paris, éd. J'ai lu, no 2312, 1988, rééd. 2009, 480 p., broché, 12 × 17,8 cm (ISBN 978-2-290-01866-8).
- Françoise Hardy, Les Rythmes du zodiaque, Paris, éd. Le Cherche midi, avril 2003, 276 p., broché, 15,3 × 24 cm (ISBN 978-2-74910-101-9).
- Françoise Hardy, Les Rythmes du zodiaque, Paris, éd. Pocket, no 12092, mai 2004, 350 p., broché, 10,8 × 17,5 cm (ISBN 2-266-13912-6).
- Françoise Hardy, Les Rythmes du zodiaque, Paris, éd. de la Seine, coll. « Succès du livre », 2006, 350 p., broché, 10,8 × 17,5 cm (ISBN 978-2-266-13912-0).
Prix et distinctions
- 1963 : grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros et Trophée de la télévision pour son premier album.
- : Trophée Edison (en) du meilleur enregistrement de l'année dans la catégorie « Jeunesse », remis par l’écrivain néerlandais Godfried Bomans, lors du Grand Gala du Disque au Kurhaus de Schéveningue[139].
- : Diapason d'argent au Premio Diapason per la musica ; événement musical organisé à l'ippodromo Breda de Padoue[140].
- Mars 1966 : Otto d’argent, trophée attribué en mars à la deuxième chanteuse la plus populaire élue par les lecteurs du magazine allemand Bravo.
- Juillet 1967 : Ruban d'honneur de la chanson française[141].
- : Coq d'or (Galo de Ouro), au IIIe Festival International de la Chanson à Rio de Janeiro, pour la chanson À quoi ça sert ?, composée et interprétée par Françoise Hardy, accompagnée par l'orchestre d'André Popp[142].
- 1982 : Prix Diamant de la chanson française pour l’album Quelqu'un qui s'en va.
- : Victoire de la musique pour la chanson de l’année, Fais-moi une place, paroles de Françoise Hardy, musique de Julien Clerc.
- : Grand Prix de la SACEM pour l’album Clair-obscur.
- : Victoire de la musique de l'artiste interprète féminine de l'année pour l’album Tant de belles choses.
- 2006 : Grande médaille de la chanson française, décernée par l’Académie française.
- 2010 : « Hardy (Françoise), chanteuse et auteure-compositrice », est l'une des 50 nouvelles personnalités retenues pour l’édition 2011 du Petit Larousse illustré[143].
Hommages
- France, 1963 : Françoise Hardy contribue, comme Charles Aznavour et Richard Anthony, à faire connaître Michel Bourdais, alors jeune dessinateur. L'ayant rencontré à Nantes lors du Gala des étoiles, elle lui achète un portrait qu'il a fait d'elle[144].
- France, 1963 : Le peintre Bernard Buffet a réalisé le portrait de Françoise Hardy après l’avoir rencontré en mai, au cours du 16e Festival International du Film à Cannes.
- États-Unis, 1964 : Le chanteur américain, Bob Dylan, fait figurer un de ses poèmes, For Françoise Hardy at the Seine’s Edge… au dos de la pochette de son album Another Side of Bob Dylan, Columbia Records.
- France, 1965 : Le peintre Gabriel Pascalini a réalisé un portrait en pied de la chanteuse pour illustrer un article consacré à la chanteuse dans le magazine Salut les copains no 31 du mois de février 65.
- France, 1965 : Le poète Jacques Prévert a écrit un texte intitulé, Une plante verte, pour le programme de son deuxième passage à l’Olympia en octobre 65[145].
- Espagne, 1967 : L’écrivain Manuel Vázquez Montalbán a écrit un poème intitulé Françoise Hardy[146].
- France, 1967 : Le dessinateur belge, Guy Peellaert a emprunté le visage de Françoise Hardy pour créer l'héroïne de Bande dessinée psychédélique : Pravda la Survireuse. Elle apparut en 67 dans le magazine satirique, Hara-Kiri sur un scénario et les textes de Guy Peellaert et Pascal Thomas. Un album fut édité chez Éric Losfeld en octobre 1968. Un dessin animé pilote (d’une durée de 3 min 30 s), en prévision d’une série télévisée, fut réalisé par Gallien Guibert en 2001 mais ce projet n'eut pas de suite[147].
- France, 1967 : L'écrivain Paul Guimard, l’évoque dans son roman, Les Choses de la vie, Éditions Denoël.
- France, 1968 : L’écrivain Paul Guth lui rend hommage dans son livre, Lettre ouverte aux idoles, éd. Albin Michel, coll. « Lettre ouverte ».
- Lettre ouverte à Françoise Hardy : pp. 51 à 63.
- Japon, 1970 : Le designer Roger Tallon, coordinateur artistique du pavillon français à l’Exposition universelle d’Osaka, crée les Têtes parlantes géantes. Il y a les moulages des visages de Françoise Hardy, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan et Georges Moustaki, sur lesquels sont projetés leur image animée en train de chanter.
- France, 1972 : Le dessinateur Gotlib parodie le Petit Conservatoire de Mireille dans une courte bande dessinée satirique intitulée, Cours magistral (album Rubrique-à-brac, tome 3, Dargaud éditeur).
- États-Unis, 1973 : Dans une scène du film Save the Tiger (Sauvez le tigre), du réalisateur américain John Guilbert Avildsen.
- Harry Stoner (joué par Jack Lemmon), fait référence à Françoise Hardy lors d’un entretien téléphonique avec son épouse (Janet, jouée par Patricia Smith).
- Japon, 1974 : La chanteuse japonaise Yumi Arai, a écrit et enregistré, Watashi No Françoise / 私のフランソワーズ, une chanson en hommage à Françoise Hardy, éditée en octobre sur l'album intitulé, Misslim / ミスリム, LP, EMI Music Japan Inc./Express (ETP-72001).
- France, 1982 : Le chanteur Jean-Claude D’Aigle, chante Âge tendre, une chanson écrite par Michel Robakowski, qu’il a mis en musique, dans laquelle sont cités Françoise Hardy et la chanson Tous les garçons et les filles (45 tours deux titres, Volubilis Production (51147)).
- France, 1998 : L’écrivain Michel Houellebecq, la mentionne dans son roman, Les Particules élémentaires, Flammarion, p. 70.
- Canada, 2003 : Pour son film intitulé Les Invasions barbares, Le cinéaste québécois Denys Arcand, introduit des images d’archives où Françoise Hardy apparaît[148] et utilise la chanson L'Amitié pour le générique de fin.
- Royaume-Uni, 2005 : Le chanteur anglais Bill Pritchard, lui rend hommage dans la chanson, Une Parisienne, écrite par Stan Cuesta (33 tours et CD, Bill Pritchard, By Paris By Taxi By Accident, AZ).
- États-Unis, 2005 : Le dessinateur américain, Ivan Brunetti a réalisé une courte bande dessinée intitulée Françoise Hardy. Publiée en décembre aux États-Unis, dans le 4e tome de la revue Schizo (« With Ivan, The Funniest Living American », Fantagraphics[149]). Cette BD est parue en France, le , dans le no 4 de Schizo (« Où donc Shermy s’en est allé ? », Éditions Cambourakis (ISBN 978-2916589299)).
- France, 2006 : Le chanteur Dave interprète Portrait de vous, chanson écrite par Patrick Loiseau, inspiré par Françoise Hardy. Sur l'album présenté sous le patronyme, Dave Levenbach, intitulé Tout le plaisir a été pour moi, CD, Warner.
- France, 2006 : Le chanteur Renaud cite Françoise Hardy dans la chanson, Les Bobos. Sur l'album intitulé Rouge Sang, CD, EMI.
- États-Unis, 2007 : Le groupe américain Shawn Lee’s Ping Pong Orchestra cite Françoise Hardy dans la chanson Françoise Hardy. Sur l'album intitulé, Voices and Choices, CD, Ubiquity Records.
- Royaume-Uni, 2008 : La chanteuse anglaise Sharleen Spiteri, a écrit et enregistré une chanson en hommage à Françoise Hardy sous le titre, Françoise. Sur l'album intitulé, Melody, CD, Mercury.
- France, 2009 : Le chanteur Renan Luce cite Françoise Hardy dans la chanson, Aux timides anonymes. Sur l'album intitulé, Le Clan des miros, CD, Barclay.
- France, 2011 : Françoise par Jean-Marie Périer, exposition de photos à la galerie « Photo 12 », dirigée par Valérie-Anne Giscard d'Estaing (14, rue des Jardins-Saint-Paul), à Paris 4e arrondissement, du 26 octobre au 3 décembre.
- France, 2015 : Messages personnels, une escapade jazzy dans l’univers de Françoise Hardy, par la chanteuse Emma Solal au Théâtre Les Déchargeurs (3, rue des Déchargeurs), Paris 1er arr., du 7 janvier au 28 février.
- France, 2015 : Soirée consacrée à Françoise Hardy à La Bellevilloise (19-21 rue Boyer), à Paris 20e arr., organisée par Lauren Malka et Pierre Krause, le mercredi 16 décembre à partir de 20 h. Chansons interprétées par la chanteuse Pauline Drand ainsi que par le journaliste, écrivain et musicien Pierre Mikaïloff.
- Espagne, 2017 : La Femme idéale, fiesta homenaje a Françoise Hardy, exposition et animations musicales organisées par l’Institut français à l’occasion de la Semana de la Mujer, Sala Siroco (calle San Dimas, 3), à Madrid, du 9 au 11 mars. Radio 3 (RNE Radio Nacional de España), a diffusé cette manifestation pour El Hexágono, une émission consacrée à la musique francophone.
- Québec, 2017 : L’Anamour, spectacle donné au théâtre Outremont (1248, av. Bernard Ouest Outremont), à Montréal, les vendredi 13 et samedi 14 octobre à 20h. Laetitia Isambert-Denis[150] et Antoine Charbonneau-Demers[151] jouent les moments décisifs du couple Hardy/Dutronc par le biais des chansons de Françoise Hardy, d'extraits audio d’entrevues et de saynètes théâtrales mises en scène par Karyane Bilodeau. Avec Yves Morin (direction musicale et piano), Simon Legault (guitare) et Lorraine Gauthier (violoncelle).
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Note : Sont listés ci-dessous les biographies et les albums de photographies consacrés à Françoise Hardy, ses contributions et participations à des livres sur l’astrologie et la graphologie, suivis de quelques entretiens accordés à des journalistes et diverses autres publications dans lesquelles la chanteuse est évoquée.
Biographies
- Étienne Daho et Jérôme Soligny, Françoise Hardy • Superstar et ermite, Paris, éd. Jacques Grancher, coll. « Best », octobre 1986, 126 p., broché, 21 × 28 cm (ISBN 978-2-733-90163-2).
- Gilles Verlant, Françoise Hardy • Ma vie intérieure, Paris, éd. Albin Michel, octobre 2002, 104 p., relié, 22 × 28,8 cm (ISBN 2-226-13446-8).
- Pierre Mikaïloff, intr. Bertrand Burgalat, Françoise Hardy • Tant de belles choses, Monaco, éd. Alphée/Jean-Paul Bertrand, janvier 2009, 368 p., broché, 14 × 22 cm (ISBN 978-2-753-80356-5).
- Pierre Mikaïloff, intr. Bertrand Burgalat, Françoise Hardy • Tant de belles choses, Paris, Éditions Carpentier, , 256 p., broché, 14 × 22 cm (ISBN 978-2-8416-7984-3).
- Édition revue et augmentée,
- Robin Gerson, Françoise Hardy • Scoops interdits, Collection Spécial stars, no 13, Paris, Lafont-presse, , 128 p., broché, 12,4 × 20,4 cm (ISSN 2262-211X).
- 1re partie : La Princesse des sixties
- 2e partie : Dutronc
- 3e partie : Messages personnels
- 4e partie : Politiquement incorrecte
- 5e partie : L’Épreuve
- Frédéric Quinonero, Françoise Hardy - Un long chant d'amour, Éditions de l’Archipel, , 416 p., 15,3 × 24 cm (ISBN 978-2-8098-2198-7).
Albums de photographies
- Catherine Rotulo (photographies et textes), Françoise Hardy (textes de chansons manuscrits), Françoise Hardy par Catherine Rotulo • Ses plus belles années, Paris, éd. de La Martinière, septembre 2007, 208 p., relié, 23,4 × 23,4 cm (ISBN 978-2-7324-3640-1).
- Photographies prises au cours des années 1970.
- Jean-Marie Périer (photographies, textes et commentaires), Françoise Hardy (commentaires), Françoise par Jean-Marie Périer, Paris, Éditions du Chêne, , 240 p., relié, 22,4 × 26,4 cm (ISBN 978-281-2-304880).
- Jean-Marie Périer (photographies, textes et commentaires), Françoise Hardy (commentaires), Françoise par Jean-Marie Périer, Paris, Éditions du Chêne, , 240 p., relié, 24,6 × 29,4 cm (ISBN 978-2-81230-488-0).
- Édition de luxe sous coffret 26,4 × 31,5 cm, numérotée de 1 à 1900, avec deux tirés à part photographiques.
Contributions et participations à des livres sur l’astrologie
- Jacques Sadoul, L'Énigme du zodiaque, Paris, éd. Denoël, coll. « Frontières de l’inconnu », 1971, 299 p., broché, 13,5 × 21,5 cm.
- Chapitre 1 – ARIES – Une expérience[b 1].
- Jacques Sadoul, L'Énigme du zodiaque, Paris, éd. J'ai lu, n° A 299, coll. « L’aventure mystérieuse », 1973, 320 p., broché, 11 × 16,5 cm.
- Édition remaniée par l’auteur.
- Chapitre 1 – ARIES – Une expérience, p. 9 à 29.
- Jean-Pierre Nicola (textes et commentaires astrologiques avec la participation de Françoise Hardy), Les signes du destin (douze livres), coll. dirigée par Michel Chabot, Monaco, éd. du Rocher/Radio Monte Carlo, de juin 1981 à février 1982, brochés, 14 × 21 cm[b 2].
- Ève Saint-Benoît, Bélier
- Nathalie Saint-Leu, Taureau
- Dominique Vinteuil, Gémeaux
- Caroline Pasquier, Cancer
- Nicole Manuelo, Lion
- Éric Solal, Vierge
- Didier Michaux, Balance
- Jean Lestienne, Scorpion
- Jean Lestienne, Sagittaire
- Catherine Caisso, Capricorne – Avec biographie et portrait astrologique de Françoise Hardy.
- Dominique Vinteuil, Verseau
- Françoise Doinel, Poissons
- Jean-Pierre Nicola (textes et commentaires astrologiques avec la participation de Françoise Hardy), Les signes du destin (douze livres avec le Who's Who du signe au jour le jour), Paris, éd. Marabout/Radio Monte Carlo, 1984, brochés, 21 × 29 cm.
- Contenus et auteurs identiques à la série précédente.
- Jean-Pierre Nicola, Philippe Pinchon, Bernard Blanchet et Richard Pellard, Françoise Hardy présente l’astrologie universelle, Paris, éd. Albin Michel, octobre 1990, 598 p., broché, 16 × 24 cm (ISBN 978-2-226-02806-8).
Contribution à un livre sur la graphologie
- Anne-Marie Simond, Françoise Hardy présente la graphologie planétaire. Une typologie de l'écriture et de la personnalité, Paris, éd. Albin Michel, , 344 p., relié, 15,8 × 23,8 cm (ISBN 978-2-226-03719-0).
- Présentation par Françoise Hardy : p. 7.
Entretiens
- Claude Dufresne[b 3], Françoise Hardy : Je chante donc je suis, Paris, Union Générale d'Édition, coll. « VOICI... ceux dont on parle », no 86, novembre 1964, 128 pages + 6 pages de photographies[b 4], broché, 10,9 × 17,90 cm.
- Éric Dumont, Françoise Hardy • Notes secrètes, Paris, éd. Albin Michel, novembre 1991, 128 p., broché, 22,5 × 31 cm (ISBN 2-226-05144-9).
- Valérie Domain, Femmes de, Filles de • Portraits de femmes d’influence, Paris, éd. First/Editis, juin 2005, 228 p., broché, 14,5 × 22 cm (ISBN 978-2-754-00057-4).
- Ariane et Béatrice Massenet, Mères & fils • Ce que je voudrais te dire, Paris, éd. Aubanel/La Martinière, octobre 2008, 228 p., broché, 21 × 26 cm (ISBN 978-2-7006-0556-3).
- Françoise Hardy et Thomas Dutronc : p. 164-179
- Jean-Éric Perrin, J’ai encore esquinté mon vernis en jouant un ré sur ma Gibson • Portraits de filles électriques, Paris, éd. Tournon, mai 2009, 252 p., broché, 15 × 24 cm, n° d’impression : 21344 (ISBN 978-2-351-44081-0)
- Françoise Hardy : p. 120-129[b 5].
- Olivier Bellamy, Passion classique, Paris, Radio Classique/éd. Arléa, , 256 p., broché, 12,5 × 20,5 cm (ISBN 978-2-869-59914-7).
- Françoise Hardy : p. 118-121 (contenu de l’émission Passion Classique, diffusée sur Radio Classique, le vendredi , dans laquelle Françoise Hardy était l’invitée : Une courte biographie et la liste des dix œuvres musicales proposées par la chanteuse).
- Laurence Rémila, Schnock : La revue des Vieux de 27 à 87 ans, no 22, Paris, La Tengo éditions, , 176 p., broché, 15 × 21 cm (ISBN 978-2-35461-118-7).
- Françoise Hardy : p. 26-49.
Françoise Hardy et Jacques Dutronc
- Yann Plougastel, Hardy Dutronc • Biographie, Paris, Flammarion, octobre 2004, 348 p., broché, 15,1 × 24 cm (ISBN 978-2-080-68496-7)[b 6].
- Michel Leydier, Dutronc, La Bio, Paris, éd. du Seuil, novembre 2004, 336 p., broché, 15,2 × 24 cm (ISBN 978-2-020-61823-6), rééd. 2010 (ISBN 978-2-02-101287-3).
- Troisième partie : 1966 – 1973, p. 109 à 112.
- Quatrième partie : 1973 – 1984, p. 197 à 201.
- Sixième partie : 1995 – 2004, p. 264 à 267.
- Pierre Mikaïloff, préface de Gilles Verlant, Desperate Rock Wives, Paris, éd. Fetjaine/La Martinière, septembre 2012, 304 p., broché, 15 × 22 cm (ISBN 978-2-354-25394-3).
- Chap. 10, Françoise Hardy et Jacques Dutronc – Il n’y a pas d’amour heureux : p. 173-185.
Photographies
Regards sur les années 1960
- Ouvrages rétrospectifs
- Paul Guth, Lettre ouverte aux idoles, éd. Albin Michel, coll. « Lettre ouverte », avril 1968, 158 p., broché 12 × 18,5 cm.
- Lettre ouverte à Françoise Hardy : p. 51 à 63.
- Jacques Barsamian, François Jouffa, L’âge d’or du Yéyé • Le rock, le twist, et la variété française des années 60, Paris, éd. Ramsay, coll. « Images », novembre 1983, 320 p., relié, 21 × 29 cm (ISBN 2-85956-353-9).
- François Jouffa, Vinyl fraise • Les années 60, Paris, éd. Michel Lafon, novembre 1993, 316 p., relié, 21 × 29 cm (ISBN 978-2-908-65292-5).
- Bernard Gourbin, Années 60 • Stars de Sixties, Rennes, éd. Ouest-France, novembre 1997, 140 p., relié, 23,9 × 29,9 cm (ISBN 2-737-32181-6).
- Françoise Hardy : p. 85 à 87.
- Jean-Marie Périer, Le Temps d'apprendre à vivre..., Paris, XO Éditions, 2004, 288 p., broché, 15,3 × 24 cm, (ISBN 978-2-845-63136-6).
- Jean-Marie Périer, Le Temps d'apprendre à vivre..., Paris, éd. Pocket/XO Éditions, no 12378, 2005, 288 p., broché, 10,7 × 17,7 cm, (ISBN 2-266-14764-1).
- Perdre Françoise… : p. 97 à 115
- Rodolphe, Vinyls yéyé : Histoire des yéyés à travers 10 ans de vinyles, Paris, éd. Ereme, octobre 2008, 192 p., broché, 25,5 × 25,5 cm (ISBN 978-2-915-33759-4).
- Plus de 300 pochettes de disques emblématiques et plus de 100 portraits d’artistes dont celui de Françoise Hardy accompagnant la pochette de son premier album.
- Alain Pozzuoli, Dictionnaire des yé-yés à l’usage des fans, Paris, éd. Pygmalion, février 2009, 575 p., broché, 15 × 23 cm (ISBN 978-2-7564-0180-5).
- Françoise Hardy : p. 237-241
- Michel Brillié, Christain Gauffre, préf. de Daniel Filipacchi, L'aventure Salut les copains, Paris, éd. du Layeur, octobre 2009, 288 p., relié, 26,5 × 31 cm (ISBN 978-2-915-11883-4).
- Françoise Hardy : p. 64-65, 88-89, 106-107 et 244-245.
- Geneviève Lafosse Dauvergne, préf. d’Anne-Marie Périer-Sardou, Les années Mlle âge tendre, Paris, éd. du Layeur/Fondation Frank Ténot, octobre 2010, 288 p., relié, 26,5 × 31 cm (ISBN 978-2-915-11895-7).
- Françoise Hardy : p. 33-35, 50-51, 94-95, 104-105, 112-113, 127, 134-136, 140-241.
- Jean-Marc Thévenet, Mythologies des années Salut les copains, Paris, éd. du Layeur/Fondation Frank Ténot, novembre 2011, 192 p., relié, 27 × 29,5 cm (ISBN 978-2-9151-2601-3).
- Françoise Hardy : p. 4-5, 81-82, 116-117, 138-139, 146-147.
- Bertrand Le Gendre, 1962, l’année prodigieuse, Paris, éd. Denoël, janvier 2012, 304 p., relié, 13,5 × 21,5 cm (ISBN 978-2-207-11161-1).
- Françoise Hardy : Chapitre 5 – Salut les copains !, p. 205-207.
- Suisse, Pierre-Jean Crittin, Franck Fatalot, Cette année-là – 1962 – L’almanach, Lausanne, éd. Consart, février 2012, 97 p., broché, 22 × 28,5 cm (ISBN 978-2-940-46415-9).
- États-Unis, Jean-Emmanuel Deluxe, préf. Lio, Yé-Yé Girls of '60s French Pop, Port Townsend, éd. Feral House, , 256 p., broché, 20,3 × 20,3 cm (ISBN 978-1-936-23971-9).
- The Four Aces of Hearts : France Gall (18 p.), Françoise Hardy (12 p.), Sylvie Vartan (10 p.), Chantal Goya (6 p.).
- Collectif, Schnock : La revue des Vieux de 27 à 87 ans, no 22, Paris, La Tengo éditions, 8 mars 2017, 176 p., broché, 15 × 21 cm (ISBN 978-2-35461-118-7).
- p. 24 : Le Grand Dossier - Françoise Hardy.
- p. 26 : « Je ne suis pas une baba cool ! », entretien avec Françoise Hardy par Laurence Rémila.
- p. 50 : Le Petit Hardy illustré, par Christian Eudeline.
- p. 58 : Jean-Marie Périer : « Françoise représente la Française idéale », propos recueillis par Laurence Rémila.
- p. 62 : Françoise Hardy, french beauté in the monde entier, par Mathieu Alterman.
- p. 66 : Le soir où Hardy sauva un concert de Dylan, par Christian Eudeline.
- p. 68 : Film me Hardy (Françoise, actrice en pointillés), par Pierre Léonforte.
- p. 76 : Françoise la Vénusienne, par Jean-Emmanuel Deluxe.
- p. 80 : Étonnez-nous, Patrick… !, par Louis-Henri de La Rochefoucauld.
- p. 82 : Jean-Michel Jarre : « Une icône pop française », propos recueillis par Laurence Rémila.
- p. 84 : Top 10 Françoise Hardy, par Alister.
- Jean-Emmanuel Deluxe, avant-propos de Lio, Filles de la pop, coll. Maison Cocorico, éd. Huginn & Muninn, 26 octobre 2018, 248 p., relié, 27 x 20 cm (ISBN 978-2-364-80651-1).
- Les quatre dames de cœur : France Gall, Françoise Hardy (p. 52 à 63), Sheila, Sylvie Vartan.
- Photographies
- Jean-Marie Périer, Mes années 60, tome 1, préf. Erik Orsenna, de l’Académie française, et Marc Lambron, Paris, éd. Filipacchi, 1998, 330 p., relié, 27 × 33,5 cm, (ISBN 978-2-850-18617-2).
- Françoise Hardy : p. 212-237.
- Jean-Marie Périer, Mes années 60, tome 2, préf. Patrick Modiano, Paris, éd. Filipacchi, 1999, 190 p., relié, 27 × 33,5 cm (ISBN 978-2-850-18673-8).
- Françoise Hardy : p. 140 à 159.
- Jean-Marie Périer, Mes années 60 – L’intégrale, Paris, éd. Filipacchi, octobre 2003, 480 p., broché, 23 × 29 cm, (ISBN 978-2-850-18676-9).
- Jean-Pierre Leloir (photographies), Gilles Verlant (textes), Portraits de la Chanson Française, Paris, éd. Fetjaine/La Martinière, coll. « Musique », octobre 2012, 288 p., broché, 28,4 × 26,2 cm (ISBN 978-2-354-25274-8).
- Françoise Hardy : p. 168 à 175.
- Roger Kasparian (photos), Philippe Manœuvre (texte), Archives inédites d’un photographe des sixties, éd. Gründ, octobre 2014, 208 p., relié 25,6 × 29,8 (ISBN 978-2-324-00696-8).
- Françoise Hardy : p. 2, 4 et p. 162-165.
- Jean-Marie Périer, 100 photos de Jean-Marie Périer pour la liberté de la presse, préface de Patrick Modiano, Paris, éd. Reporters sans frontières, coll. Pour la liberté de la presse, juillet 2015, 148 p., broché 20 × 26 cm, (ISBN 978-2-362-20033-5).
- Françoise Hardy : 1re de couv., 2e de couv., p. 14-15, 16, 17, 34, 35, 48-49, 70, 71, 85, 91, 96, 97, 113, 120.
Répertoire de la chanson française
- Bertrand Dicale, Dictionnaire amoureux de la chanson française, Paris, éd. Plon, , 747 p., relié, 13,5 × 20,2 cm (ISBN 978-2- 25922-996-8).
- Françoise Hardy : p. 380 à 384.
- Yves Bigot, Je t’aime moi non plus – Les amours de la chanson française, Vol. 1, Paris, éd. Don Quichotte, , 346 p., broché, 14 × 22,5 cm (ISBN 978-2- 35949-442-6).
- Françoise Hardy : p. 157-169.
Bande dessinée
- Guy Peellaert (texte et dessin) – Pascal Thomas (scénario), Pravda la Survireuse, prépublication dans le mensuel Hara-Kiri, du no 65 de au no 79 d’.
- Guy Peellaert ayant représenté l’héroïne, Pravda, sous les traits de Françoise Hardy.
- Guy Peellaert (texte et dessin) - Pascal Thomas (scénario), Pravda la Survireuse, préface d’Henri Chapier, éd. Éric Losfeld, 1968.
- Rééd., Éditions du Seuil, (ISBN 978-2-02067-945 9)[152].
- Marcel Gotlib, Rubrique-à-brac, tome 3, Cours magistral - Le Petit Conservatoire[153], p. 28-29, éd. Dargaud, (ISBN 2-205-00603-7).
- Rééd., Rubrique-à-brac : spécial Bougret et Charolles, tome 3 (1re partie), éd. Dargaud, coll. « 16/22 », 1979 et tome 7, éditions Pocket B.D.
- Ivan Brunetti, Schizo no 4 : Où donc Shermy s’en est allé ?, Françoise Hardy, p. 2-5, éditions Cambourakis, (ISBN 978-2-916589-29-9)[154].
Roman-photo
Articles connexes
- Discographie de Françoise Hardy
- Monaco au Concours Eurovision de la chanson.
- Jacques Dutronc
- Thomas Dutronc
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- Taratata
- (en) AllMusic
- (en) Bandcamp
- (it) Discografia Nazionale della Canzone Italiana
- (de) Munzinger Pop
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
Notes
- ↑ Devant les succès rencontrés par Richard Anthony et surtout Johnny Hallyday, par le truchement des radios et de la télévision, les producteurs de disques, flairant l'essor de leur industrie, étaient à la recherche de jeunes talents.
- ↑ Avec Guy Mardel en « vedette anglaise ».
- ↑ Lors de ce séjour, elle fut l’héroïne d’un roman-photo au côté d'Edoardo Vianello, le compositeur de la musique de Parlami di te, la chanson qu’elle défendit à ce festival et qui donna son titre à ce photo-roman. Épisodes parus à partir du no 9 du dans le magazine Sogno.
- ↑ Jean-Pierre Nicola est étranger à tout horoscope ou prédiction et l’initie à une astrologie différente, plus cohérente, qui la passionne et qu’elle considère comme un complément intéressant à la psychologie.
- ↑ La photo de la pochette a été prise par Serge Gainsbourg.
- ↑ Mon ange, un duo écrit par Françoise Hardy pour l’album de Julien Clerc paru en 1987 : Les Aventures à l'eau, Crécelles et Sidonie/Virgin (VI 877872).
- ↑ La chanteuse se sépare de son trophée en avril 2006 au profit d’une vente aux enchères organisée par l'Association française et internationale de protection animale, qui milite contre l'utilisation de la fourrure de chiens et de chats.
- ↑ Sélection faite par un jury composé des animateurs et journalistes spécialistes du livre au sein des différentes chaînes du groupe France Télévisions (France 2, France 3, France 5 et RFO). Le prix a été décerné à Ramon (éd. Grasset), de Dominique Fernandez le au Salon du livre de Paris.
- ↑ Ce n’est que trois mois et demi plus tard que l’on apprendra de la bouche de Françoise Hardy que son accident eu lieu dans la salle de douche de sa chambre, à l’hôpital américain de Paris où elle s’était rendue pour une analyse de routine. Une fracture de l’épaule droite, du coude, de la hanche et un œdème pulmonaire en résultèrent avec huit jours de coma. Source : le journaliste Marc-Olivier Fogiel, venu l'interviewer sur son lit d'hôpital, le lundi , a retransmis l’entrevue sur l’antenne de RTL, le jeudi à 18 h 35 « Interview de Françoise Hardy », sur RTL.fr.
- ↑ Nouvelle appellation adoptée pour désigner le disque microsillon.
- ↑ Ses deux premiers opus et l’album en italien ont ouvert la marche au cours des années 2013 et 2014. Les suivants ont été publiés avec régularité dès mars 2016. Signalons qu’il y a la 1re édition en vinyle du Danger, de Tant de belles choses et de (Parenthèses...), ainsi que la première édition en disque compact du premier album en italien, de En anglais et de If You Listen.
- ↑ À partir de 1982, Françoise Hardy et Anne-Marie Simond (diplômée de la Société française de graphologie), ont collaboré trois années durant pour l’émission Entre les lignes, entre les signes, diffusée sur Radio Monte Carlo. Vingt deux personnalités de tous univers ont été approchées pour voir en quoi les informations d’ordres astrologique et graphologique éclairaient leur personnalité profonde. Ces travaux sont relatés dans cet ouvrage.
Notes bibliographiques
- ↑ Avec l’assentiment de Françoise Hardy, l’écrivain Jacques Sadoul réalise une expérience avec dix astrologues dignes de sérieux qui interprètent séparément le thème natal de la chanteuse ; ceci, sans dévoiler son identité mais en précisant toutefois qu’il s’agit d’une jeune femme vivant à notre époque. En comparant les interprétations, Jacques Sadoul constate leur concordance, et leur exactitude fut vérifiée par Mlle Hardy. À partir de ce résultat, Jacques Sadoul étend ses recherches à l'histoire de l'astrologie et à sa portée actuelle.
- ↑ Les signes du destin, était une émission radiophonique diffusée à partir du sur Radio Monte Carlo (du lundi au vendredi, de 15 h 30 à 16 h). Le comédien Benoît Allemane contait la vie d'un personnage célèbre dont la date de naissance coïncidait avec le jour de l'émission, et Françoise Hardy intervenait pour démontrer en quoi les planètes ont contribué au destin du personnage en question. Cette collection consacrée à chacun des signes du zodiaque a tiré parti des enregistrements de ces émissions.
- ↑ En page 3, il est inscrit : « Une autobiographie de Françoise Hardy recueillie par Claude Dufresne ». En quatrième de couverture, il est reprécisé : « Propos recueillis par Claude Dufresne ».
- ↑ Les photos illustrant ce livre sont de Jean-Marie Périer sauf la première intérieure qui est du studio Castiglione.
- ↑ Ce chapitre est une retranscription d’un entretien paru dans Best, no 242, septembre 1988, p. 70.
- ↑ Biographie non autorisée.
Références
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- ↑ Certification faîte par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP).
- ↑ Dans un entretien accordé au Figaro Magazine du , la chanteuse confiait : « J’aime aller à Bagatelle où il y a des arbres extraordinaires, en particulier un qui s'appelle le désespoir des singes ». Planté en 1907, ce conifère (Araucaria araucana) est le plus gros (1,50 m de circonférence), le plus haut (10 m) et le plus vieux des Araucarias parisiens.
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- ↑ Dixit Mireille
- ↑ Ce sont les extraits de cette émission qui seront souvent montrés tout au long de sa carrière.
- ↑ seule chaîne de télévision ouest-allemande avant l'établissement de la ZDF en 1963.
- ↑ Cette prestation sera révélée au public français le , dans l’émission d’Albert Raisner, Âge tendre et tête de bois.
- ↑ Frédéric Quinonero, Françoise Hardy - Un long chant d'amour, Éditions de l’Archipel, 19 avril 2017, p. 69.
- ↑ La Semaine radio télé no 15 du 8 avril 1967.
- ↑ Télé 7 jours no 446 du 9 au . Censuré à cause d’une scène suggestive où Françoise Hardy et Udo Jürgens étaient tous deux couchés dans un lit.
- ↑ Les autres chanteurs participants à ce Musicorama étaient Boby Lapointe, Jacky Moulière et Pierre Vassiliu (source Jukebox magazine)
- ↑ Télé Magazine no 383, du 24 février au 2 mars 1963, « Cette idole de 18 ans, boudeuse et blasée, Françoise Hardy » par Michel Delain, pp. 4 à 8.
- ↑ Émissions rediffusées en un seul épisode de 3 h sur la même antenne le .
- ↑ Un disque compact réunissant ces prestations a été édité à l'international en février 2018 sous le titre Live in The Sixties.
- ↑ Françoise Hardy – Journal – Londres, 1965, diffusé sur la première chaîne de l’ORTF, le .
- ↑ – Reportage sur Françoise Hardy, 1968. Chanson : La bilancia dell'amore (Tiny Godess/Je ne sais pas ce que je veux) (G. Spyropoulos, R. Singer, P. Campbell-Lyons, F.Hardy, V. Pallavicini).
– Quindici minuti con Françoise Hardy, émission diffusée le . Chanson : Gli altri (Voilà) (Herbert Pagani, F. Hardy).
– Partitissima (it), émission diffusée le . Chanson : I sentimenti (Et même) (Vito Pallavicini, F. Hardy). - ↑ Lou Fritel, « « Je suis dans un état de souffrance cauchemardesque » : Françoise Hardy face à la mort », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Source : vidéogramme de la cérémonie télévisée qui fut retransmise en direct par la chaîne du groupe VARA. Françoise Hardy interpréta deux de ses compositions : Ton meilleur ami et Tous les garçons et les filles. La cérémonie fut marquée par la prestation de Marlene Dietrich à qui un hommage fut rendu.
- ↑ Source : La Stampa, no 205, dimanche 29/8/65, page 7. Par ailleurs, cette remise de prix a été retransmise en différé le mardi sur Secondo Programma de la RAI. Lors de la remise de son prix, Françoise Hardy a chanté Devi ritornare, l’adaptation de Je veux qu’il revienne (source : Stampa Sera - éd. de l’après-midi de La Stampa - no 240, mardi 12 - mercredi 13/10/65, page 11).
- ↑ Cérémonie diffusée sur la Deuxième chaîne de télévision dans l’émission, Provence actualité, du .
- ↑ Source : III Festival Internacional da Canção Popular. Le trophée a été dessiné par Ziraldo et conçu par le joaillier brésilien Hans Stern.
- ↑ Page 1383, éd. Larousse, (ISBN 978-2-03-584089-9).
- ↑ Richard Anthony, Quand on choisit la liberté…, éditions Florent Massot, octobre 2010, p. 115 : « Françoise (Hardy), elle aussi, lui acheta un petit portrait qu'il (Michel Bourdais) avait fait d'elle et qu'elle aimait beaucoup. Son pianiste lui acheta l'autre et l'un de mes musiciens lui passa une commande. »
- ↑ Jacques Prévert, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1992
- ↑ Manuel Vázquez Montalbán, Poesía completa - Memoria y deseo - 1963-2003, éd. Peninsula, Barcelone, 2008 • Lecture du poème par Manuel Vázquez Montalbán, « Françoise Hardy ».
- ↑ Dessin animé pilote de Pravda la survireuse.
- ↑ Images extraites d'un reportage intitulé Françoise Hardy, journal de Londres, réalisé en 1965 par Pierre Koralnik (voir section Télévision)
- ↑ Cet ouvrage a reçu l’Ignatz Award 2006 du meilleur album de bande dessinée, lors de la Small Press Expo (en) (SPX), du à Bethesda.
- ↑ Née en 1993. Actrice et chanteuse, étudiante au Conservatoire d'art dramatique de Montréal.
- ↑ Né en 1994 à Rouyn-Noranda. Diplômé en création littéraire, étudiant au Conservatoire d'art dramatique de Montréal. Coco, son premier roman, a obtenu le prix Robert-Cliche en 2016.
- ↑ Le dessinateur Christophe Blain, avec la chanteuse Barbara Carlotti, en a fait explicitement référence dans l’œuvre multimédia intitulée La Fille¸ éd. Gallimard, 2000.
- ↑ Parodie du Petit Conservatoire de la chanson de Mireille.
- ↑ L'édition originale est parue aux États-Unis dans Schizo no 4 : With Ivan, The Funniest Living American, Fantagraphics, en décembre 2005.
- ↑ Le titre est emprunté à celui de la chanson qu’elle avait défendue avec Edoardo Vianello en janvier 1966 au XVIe Festival de Sanremo (voir La Maison où j'ai grandi).
- ↑ Dominique Faber, Marion Minuit et Bruno Tkodjerad y font référence dans l'ouvrage Nous Deux présente la saga du roman photo, chapitre : « Petites et grandes histoires des yéyé – Françoise Hardy en version italienne seulement – Parlami di te » : p. 124-125, JC Gawsewitch éditeur, octobre 2012 (ISBN 978-2-35013-363-8)